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Définitions Généralités
Généralité
I Constante de Stefan–Boltzmann,
−8 2 4
σ = 5, 68 × W/m .K
I E env flux thermique reçue par rayonnement par le
solide.
I ε emissivité, α absorptivité, ρ réflectivité, τ
Un corps solide, initialement à une Ts , supérieure à
transmissivité, As surface du solide.
celle de la température de milieu environnant, Tenv ;
(Ts >env )
Nature de Rayonnement
I Le rayonnement, dont la nature est électromagnétique, est l’émission des photons produit
lors de changement d’orbites par les électrons.
I Le rayonnement thermique se produit quand la source d’excitation est chauffée
thermiquement.
I Le rayonnement thermique occupe une bande relativement petite du rayonnement
électromagnétique.
Nature de Rayonnement
I La transmission de rayonnement peut avoir lieu sans milieu matériel ; le rayonnement peut
donc se manifester dans le vide.
I D’où la possibilité d’une transmission à distance dans le vide ou à travers certains milieux
transparents aux rayonnements électromagnétiques.
I Longueur d’onde λ, fréquence ν, et vitesse de lumière c sont liées par :
Émission du rayonnement
Considère le flux d’énergie radiative émis par un élément dS dans un cône, d’angle solide dΩ dont
la direction moyenne ~e(γ, β) fait avec la normale ~n, à dS, l’angle γ.
(a) Rayonnement émis d’un élément dS à travers un angle solide dΩ fait par dSn avec un point
appartenant à dS. (b) Coordonnées sphériques
dSn
I Angle solide dΩ =
r2
I La surface dSn : dSn = (r sin γdβ) (r dγ) = r 2 sin γdγdβ.
I dΩ = sin γdγdβ, mesuré en stéradian.
Z Z 2π Z π/2
I Sur une hémisphère, dΩ = sin γdγdβ = 2π sr
hémisphère 0 0
I Flux monochromatique :
d 2 Φγ
≡ dΦλ,γ = Lλ (λ, γ, β)dS cos γdΩ
dλ
mesuré par W/µm.
I Intensité du flux thermique émis par dS :
dΦλ,γ
≡ dϕλ,γ = Lλ (λ, γ, β) cos γ sin γdγdβ
dS
I Pour une hémisphère, γ ∈ [0, π/2], β ∈ [0, 2π],
I Flux émis par une surface dS par angle Z 2π Z π/2
solide autour la direction ~e : ϕλ = Lλ (λ, γ, β) cos γ sin γdγdβ.
Z 0 0
dΦγ = d 2 Φγ I Intensité du flux total dans toutes les directions :
Ω
Z ∞
d 2 Φγ ϕ= ϕλ (λ)dλ
I Lλ,γ (λ, γ, β) = W/m2 .sr.µm 0
dS cos γdΩdλ
d 2Φ
I Iλ,γ (λ, γ, β) =
dS cos γdΩdλ
Propriétés
Iλ = Lλ,n
I La loi de Plank :
−34
8
2hco2 < h = 6, 6256 × 10 J.s,
Lλ,n = 5 , k = 1, 3805 × 10−23 J/K,
λ [exp (hc0 /λkT ) − 1]
co = 2, 998 × 108 m/s.
:
I Où :
I h : constante universelle de Plank.
I k : constante universelle de Boltzmann.
I co : vitesse de lumière dans le vide.
I T : température absolue du corps noir (K).
I Étant donnée que le corps noir est un émetteur diffuse, il vient :
πC1
Eλ,n = πLλ,n (λ, T ) =
λ5 [exp (C2 /λT ) − 1]
I Où :
−17 2
I C1 = 11, 907 × 10 Wm ,
−2
I C2 = 1, 438 × 10 mK.
» „ « – „ «
dEλ,n C2 C2 C2
I L’émission maximale : = 0 = 5λ−6 exp −1 + exp λ−5
dλ λT λT λT
I Si l’on pose C2 /λT = u : (u − 5)eu + 5 = 0
C2
I Racine de l’équation : u0 = 4, 9651 =⇒ λmax T = C3 = = 2897, 8µm.K
u
| {z }
Loi de déplacement de Wein
I λmax correspond au maximum d’émission. :
Loi de Stefan–Boltzmann
I Émittance totale du CN :
Z ∞
En = Eλ,n dλ =
0
Z ∞ λ−5
πC1 „ « dλ.
0 C2
exp −1
λT
I Intégration en fonction de y (x) et x :
Z ∞
En = AT 4 y dx = σT 4
0
I Loi de Plank en variables sans dimensions :
πC1 u 4
x = λ/λmax , y = Lλ,n /Lλmax ,n avec A = 4 u 0 , et
Z ∞ 2 (e − 1)
C 0
I Énergie émise par unité de surface, dans une bande de longueur d’onde [λ1 , λ2 ] :
Z λ2 Z x2
λ1 λ2
E(λ1 −λ2 ) = πLλ,n dλ = AT 4 y dx, x1 = , x2 =
λ1 »Z Z x1 x1 – λmax λmax
x2
= AT 4 y dx − y dx .
0 0
Rλ Rx
πLλ,n dλ x
0 y dx
Z
0 A
I Posons z = = R∞ = y dx
σT 4 0 y dx σ 0
I Alors, E(λ1 −λ2 ) = σT 4 [z(x2 ) − z(x1 )]
Émission du CN dans une direction ~e (γ, β) dans une bande de longueur d’onde [λ1 , λ2 ] :
σT 4
L(λ1 −λ2 ) = [z(x2 ) − z(x1 )] ,
π
Définitions
Lλ,γ (γ, β, λ, T )
I Emissivité spectrale : ελ,γ =
Lλ,n (λ, T )
Lγ (γ, β, T )
I Emissivité directionnelle : εγ =
Ln (T )
Eλ (λ, T )
I Emissivité hémisphérique spectrale : ελ =
En (T )
E (T )
I Emissivité hémisphérique totale : ε= .
En (T )
ελ,γ = ελ et εγ = ε.
I Emissivité indépendantes de la longueur d’onde, surface émettant comme une “surface grise”
ε = ελ .
R λj
λj−1 Lλ (γ, λ, T )dλ
εj,γ = R λj ,
λj−1 Lλ,n (λ, T )dλ
R λj
λj−1 Eλ (λ, T )dλ
εj = R λj .
λj−1 Eλ,n (λ, T )dλ
Ces définitions servent dans les calculs de transfert de chaleur par rayonnement, qui tiennent
compte de manière approchée, des variations emissivité avec la longueur d’onde.
Emissivité de différentes surfaces, Réf : A Heat Transfer Textbook, John H. Leihnard IV,John H. Leihnard V
I Tout rayonnement tombant sur un milieu semi-transparent (couche d’eau ou de verre, etc...),
peuvent être soumis à la réflection, absorption et/ou tansmission par le milieu.
I D’où le bilan d’énergie : Ecλ = Ecλ,ref + Ecλ,abs + Ecλ,tr .
Ecλ,ref Ecλ,abs Ecλ,tr
I Ou : + + = 1,
Ecλ Ecλ Ecλ
8
< ρλ : réflectivité
Soit : ρλ + αλ + τλ = 1 α : absorptivité
I
: λ
τλ : transmissivité
R∞
ρλ Ecλ dλ
9
0R
ρ = ∞ , >
>
0 Ecλ dλ
>
>
>
>
R∞ >
>
>
0R αλ Ecλ dλ
=
I Grandeurs totales : α = ∞ , =⇒ ρ + α + τ = 1.
0 Ecλ dλ
>
>
>
>
R∞ >
0R τλ Ecλ dλ
>
>
τ = ,
>
>
∞ ;
0 Ecλ dλ
I Milieu opaque : τλ = τ = 0
Loi de Kirchhoff
z }| {
Ej (Ts )
= En (Ts )
αj
I Avec ελ,γ = αλ,γ , la relation ελ = αλ s’applique si l’une des deux conditions suivantes est satisfaite :
I L’éclairement est diffuse ( Iλ indépendante de γ et β),
I La surface est diffuse (ελ,γ et αλ,γ indépendants de γ et β).
I Question : Quelles sont les condition de validité de l’égalité ε = α ?
Z ∞ Z ∞
ελ Eλ,n (λ, T )dλ αλ Ecλ (λ)dλ
?
I Réponse : ε = α est valable si ε = O = 0 = α.
En (T ) Ec
I Pourquoi ? : Vue que ελ = αλ , ε = α est valable si l’une des deux conditions est satisfaite :
I Ecλ = Eλ,n (λ, T ) et Ec = En (T ).
I La surface est grise (ελ et αλ sont indépendantes de λ).
I Définition “pratique” : Une surface est dite “grise” si ελ et αλ sont indépendants de λ sur la région
spectrale de l’irradiation, et sur la surface d’émission.
Résumé
I Surface diffuse :
ελ,γ = ελ , αλ,γ = αλ
I Surface Grise :
ελ,γ = εγ αλ,γ = αγ
ελ = ε, αλ = α.
I Surface opaque :
τ = 0 =⇒ ε + ρ = 1.
I Surface grise, opaque et diffuse :
ε + ρ = 1.
I Surface grise et opaque avec rayonnement incident isotrope :
ελ + ρλ = 1.
I Surface réfléchissante :
ρ = 1 =⇒ τ = α = 0
I Corps noir :
α = 1 =⇒ ρ = τ = 0
Radiosité
Radiosité, J = εE + αEc
+
Irradiation
n
tio
c
fle
n
Ré
io
iss
Ém
I Le rayonnement quittant toute surface consiste de son émission propre plus la portion
réfléchie du rayonnement incident, dite irradiation ou éclairement.
I Définition : On appelle l’émmittance apparente quittant toute surface sa radiosité, notée J :
Le Facteur de Forme
dSj
Analyse
→
−
nj
γj
I Flux émis par dSi et intercepté par dSj :
2 cos γi cos γj
→
−
ni
d Φi→j = Li dSi dSj
R2
Sj , Tj
R I Émission et réflection diffuses :
cos γi cos γj
γi
dΦi→j = Ji dSi dSj
dSi R2π
I Pour Ji uniforme, obtient pour le flux total quittant dSi
et intercepté par dSj :
Si, Ti
cos γi cos γj
Z Z
Φi→j = Ji dSi dSj
Si Sj πR 2
Φi→j
Hypothèses et définitions I Facteur de forme : Fij =
S i Ji
1 cos γi cos γj
Z Z
I Surface i est diffuse en émission et I Ou : Fij = dSi dSj
réflection- indiquées par l’indice (e + r ). Si SiπR 2 Sj
Facteurs de Forme des surfaces émettrices et réceptrices diffuses, ayant une radiosité uniforme - II
I Relation de réciprocité : Si Fi j = Sj Fj i
N
X
I N surfaces dans un enclos : Fij = 1 I Les facteurs de forme sont au nombre
j=1 N = 2, il existe N 4 = 4, à savoir
I Les surfaces concaves se voient : Fii 6= 0
(F11 , F12 , F21 , F22 )
I I Tous les rayonnement quittant la surface
Les surfaces convexes ne se voient Fii = 0
I 2 intérieure doit arrivés à la surface extérieure.
Il y a N facteurs de forme
D’où F12 = 1.
I Dans un enclos avec N surfaces, en tenant I Le même n’est pas vraie en ce qui concerne
compte de la relation de réciprocité on peut les rayonnement quittant la surface
montrer qu’il suffit de calculer N(N − 1)/2 extérieure.
I la relation de réciprocité conduit alors à
facteurs de forme. Exemple avec N = 2 :
S1 S1
F21 = F12 =
S2 S2
I Il en découle de la règle sommation :
F12 = 1,
F11 = 0, F11 + F12 = 1 et donc F11 = 0.
S1 I Aussi, F21 + F22 = 1
F12 = , S1
S2 I Et F22 = 1 −
S1 S2
F22 = 1−
S2
I D’où : Pn
k=1 Sk Fki
n
I Pour une surface composite : Fi(j) =
X
Fik F(j)i = P n
k=1 Sk
k=1
I k désigne les subsurfaces individuelles de la
surface j.
Dièdre Rectangle
Si , Ti “ ”
σ Ti4 − Tj4
I Ou Φij = ` ´−1
Si Fij
I Soit Φi→j le flux du rayonnement ` ´−1
quittant la surface i et intercepté I On appelle Si Fij résistance géométrique par
par la surface j. analogie au circuit électrique.
I Alors, Φi→j = (Si Ji ) Fij
Échange de rayonnement entre des surfaces diffuses–grises dans un enclos. Un problème type -I
Échange de rayonnement entre des surfaces diffuses–grises dans un enclos. Un problème type -II
Eni
Eni − Ji
I Ou : Φi =
Φi Φi (1 − εi )/εi Si
Φi I (d) Analogie électrique :
(b) (c) (d) I Potentiel de rayonnement thermique : (Eni − Ji )
I Résistance de surface radiative : (1 − εi )/εi Si
Φ1
Φ2
I Le règle de réciprocité conduit à :
J1 N
X
J2 Φ3
Si Eci = Si Fij Jj
j=1
(SiFi1 )−1
(SiFi2 )−1
J3 I En substituant pour Eci en
Eni
(SiFi3 )−1 0i − Eci ) :
Φi = Si (J 1
Ji N
Φi Φ(N−1) X
−1
1 − εi SiFi(N−1) J(N−1) Φi = Si Ji −
@ Fij Jj A
εiSi j=1
(SiFiN )−1
Noeud corréspndant JN I Ou, de la règle de sommation, l’équation
à la surface i N “ ”
X 4 4
ΦN Φi = Si Fij σ Ti − Tj
I Pour Calculer Φi , j=1
pour des0
corps noirs i et j, se 1réécrit :
Eni − Ji N N
Φi = (1) X X
(1 − εi )/εi Si Φi = Si @ Fij Ji − Fij Jj A
j=1 j=1
il faut d’abord déterminer Ji
I Ou finalement :
I D’après la définition de Fij , le flux total arrivant à la
surface i, y compris de i même, est N
X N
X
XN Φi = Si Fij (Ji − JJ ) = Φij (2)
Si Eci = Fji Sj Jj j=1 j=1
j=1
Analyse
Problème : Déterminer le flux radiatif échangé entre deux I Flux de rayonnement transféré de 1, Φ1 , doit
surfaces dans un enclos être égale au flux transféré à 2, −Φ2 .
I Ces deux quantités doivent être égale à
l’échange net entre 1 et 2.
(a) S2 , T2 , ε2
Φ12
I D’où : Φ1 = −Φ2 = Φ12
N
S1 , T1 , ε1 Eni − Ji X Ji − Jj
I On applique = −1
1 − ε1 1 1 − ε2 (1 − εi )/εi Si (S
j=1 i Fij )
ε1 S1 S1 F12 ε2 S2
En1 J1 J2 En2
Φ1 −Φ2 aux surfaces 1 et 2, et détermine J1 et J2 .
Enclos Formés par Deux Surfaces Grises et Diffuses - Résistances aux échanges radiatifs
Φ12
Bouclier Thermique ou
Barrière au Rayonnement
ε3,2
ε3,1
S1 , T1 , ε1
S2 , T2 , ε2
S3 , T3
J3,1 J3,2 J2 En2
En1 J1 En3
Φ1 1 − ε1 1 1 − ε3,1 1 − ε3,2 1 1 − ε2
ε1 S1 S1 F13 ε3,1 S3 ε3,2 S3 S3 F32 ε2 S2
(b)
Barrières au rayonnement ou bouclier thermique entre deux grandes surfaces, F13 = F32 = 1 -II
Φ12
Bouclier Thermique ou
Barrière au Rayonnement
ε3,2
ε3,1
S1 , T1 , ε1
S2 , T2 , ε2
S3 , T3
J3,1 J3,2 J2 En2
En1 J1 En3
Φ1 1 − ε1 1 1 − ε3,1 1 − ε3,2 1 1 − ε2
ε1 S1 S1 F13 ε3,1 S3 ε3,2 S3 S3 F32 ε2 S2
(b)
S1 σ T14 − T24
` ´
I Flux radiatif net entre surfaces 1 et 2 , sans barrière : Φ12 =
1 1
+ −1
ε1 ε2
S1 σ T1 − T24
` 4 ´
I Flux radiatif net avec barrière : Φ12 =
1 1 1 − ε3,1 1 − ε3,2
+ + +
ε1 ε2 ε3,1 ε3,2
1
I Pour des barrières multiples, au nombre N par exemple : (Φ12 )N = (Φ12 )0
N +1
où (Φ12 )0 est le flux radiatif à N = 0.