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Optique

UE 9 : Bases physiques des méthodes d’exploration

Charlotte.M & Héloïse.G - 05/10/2021


Approche expérimentale
Fente large

Source lumineuse
Fente large circulaire Écran opaque
ponctuelle
Écran opaque
vue de face

Résultat : obtient une image nette de la fente éclairée


Pour la fente large
➔ les prévisions de l’optique géométrique correspondent aux observations !
Premier modèle
Modèle géométrique

Conditions : La dimension de l’obstacle d est très grande par rapport à la longueur d’onde 𝛌

Ce modèle est issu des observations courantes.

La lumière est constituée de rayons lumineux.

Explication de l’ombre et du miroir.


Approche expérimentale
Fente réduite

Source lumineuse
Fente réduite Écran opaque
ponctuelle
circulaire Écran opaque
vue de face

Résultat : obtient un système de franges claires et sombres qui s’estompent

Fente verticale : figure horizontale


Fente circulaire : figure concentrique

L’image obtenue est le fruit de phénomènes de diffraction et d’interférences qui ne peuvent pas
être expliqués par l’optique géométrique

➔ Conclusion : la lumière est une onde


Deuxième modèle
Modèle ondulatoire

Conditions : La dimension de l’obstacle d est de l’ordre de la longueur d’onde 𝛌

Ce modèle s’impose suite aux expériences d’interférences de Young et Fresnel et aux


observations des phénomènes de diffraction.

S1

S2

Ecran
Troisième modèle
Modèle corpusculaire

Conditions : La dimension de l’obstacle d est très petite par rapport à la longueur d’onde 𝛌

Ce modèle est proposé par Newton et Descartes avant d’être supplié par le modèle ondulatoire.

La lumière est formé de grains appelés photons

Explication des interactions lumière-matière

Réduction de la fente
Onde électromagnétique
Source de la lumière

Lumière = Rayonnements EM visibles par l’oeil humain : entre 400 nm et 780 nm.

Source primaire Source secondaire

➔ émet directement de la lumière ➔ réfléchit la lumière reçue

lune, planètes, objet divers


Sources chaudes

- Sources naturelles : soleil, étoile…


- Sources artificielles : ampoules, bougie…

Sources froides ! n’émet aucune lumière


- Sources fluorescentes : bioluminescence, DEL…
Onde électromagnétique
Nature de l’onde

la lumière est une onde électromagnétique qui résulte de la propagation d’un champ électrique E et d’un champ
magnétique B variant au cours du temps.

1 - Nature de l’onde électromagnétique

Maxwell (1873) montre que la lumière est une onde électromagnétique


Les deux champs : qui résulte de la propagation d’un champ électrique E et d’un champ
magnétique B variant au cours du temps.

Oscillent à la même fréquence. ! !


E ( z , t ) = E0 cos (ωt − kz )
selon l’axe x
! !
B ( z , t ) = B0 cos (ωt − kz )
selon l’axe y

Sont en phase ⟂ l’un à l’autre. X



E
longueur d’onde λ
E0 (onde transversale)

Sont ⟂ à la direction de propagation. Y Z



B
18 => double onde vectorielle transversale

La source de l’onde est constituée par un mouvement alternatif de charges électriques.


Onde électromagnétique
Nature de l’onde

Une onde est la propagation dans un milieu infini d’une perturbation des caractéristiques du milieu.

➔ C’est un déplacement d’énergie sans déplacement de matière.

Onde transversale Onde longitudinale


c’est une oscillation ou vibration perpendiculaire à c’est une oscillation ou vibration parallèle
la direction de propagation. à la direction de propagation.

Particle motion
Onde électromagnétique
Vitesse de propagation
Grâce aux équations de Maxwell on détermine la célérité d’une onde EM dans le vide :

ε 0μ 0c = 1
2

Avec :

ε0 : permittivité électrique du vide


1
c= μ0 : perméAbilité mAgnétique du vide
√ ε0 μ0 c : célérité du vide = 3 x 108 m.s-1

La célérité est indépendante de la fréquence d’oscillation et du référentiel d’étude.


Onde électromagnétique
Double périodicité de l’onde
Double périodicité de l’onde

Onde monochromatique :
une seule λ, fréquence et vitesse de La longueur d’onde est la période spatiale.
propagation.
2π c
λ = cT = =
k v
Onde polychromatique :
Plusieurs couleurs = plusieurs λ La période T est la période temporelle.

2π 1
T= =
ω v

w = la pulsation en rad.s-1
k = le nombre d’onde en m-1
Onde électromagnétique
Milieu de propagation Transparent

Milieu au travers duquel la lumière


peut passer.
Milieu non opaque.

Homogène Isotrope

Milieu qui possède les mêmes Milieu dont les propriétés physiques
propriétés en tous ces points. sont les mêmes dans toutes les
directions.
L’indice n est le même en tout point.
Ex : vide et air.

La lumière se déplace en ligne droite dans un milieu transparent homogène isotrope.


Onde électromagnétique
Milieux naturels
Dans un milieu matériel, la vitesse de propagation v de l’onde est toujours inférieur à la vitesse de propagation
dans le vide c.

Calcul de l'indice n du milieu matériel :


Avec :

c λ0 𝛌0 > 𝛌
𝛌 = longueur d’onde dans le milieu.
n= = > ➔ 𝛌0 = longueur d’onde dans le vide.
v λ 1 n = indice de réfraction du milieu sans dimension

Lors du passage d’un milieu transparent à un


autre :
La fréquence de l’onde reste constante.
La longueur d’onde varie.
On ne considère que les milieux
Propriétés de la lumière transparents, homogènes et isotropes

Elle se propage dans le vide et dans les milieux transparents


Ne se propage pas dans les milieux opaques
N’a pas besoin de milieu matériel pour se propager
Elle se propage en ligne droite dans un milieu transparent homogène
2 types de milieux :
DISPERSIF NON-DISPERSIF

La célérité d’une onde dans ce milieu La célérité d’une one ne dépend pas de
dépend de sa fréquence sa fréquence
Ex : eau, verre (prisme), tout milieu Ex : air, vide
transparent qui est ni l’air ni le vide! Dans un milieu dispersif, chaque
couleur est déviée de manière
différente lors d’un changement
Un milieu est d’autant plus dispersif de milieu : c’est la dispersion
que son indice de réfraction varie
fortement avec la fréquence de la
lumière qui s’y propage
Propagation dans un milieu dispersif
Loi de Cauchy Applicable aux verres d’optique
dans le visible

Permet de déterminer l’indice n du milieu en fonction de la longueur d’onde


λ:

A et B sont deux constantes positives.


Plus la longueur d’onde est grande, plus l’indice et faible et la vitesse de
propagation est rapide (n = c / v).
Fronts d’onde et rayon lumineux
Principe de Huygens

Tous les points d’un front d’onde se comportent comme des sources ponctuelles
secondaires

Un point qui reçoit une L’onde se propage de


onde réémet une onde proche en proche : la
sphérique de même propagation s’effectue par
fréquence, même onde
amplitude et même phase
Principe de Huygens
Conséquences
En partant de la source, les fronts d’onde sont sphériques
À très grande distance de la source :
les rayons s’aplatissent et deviennent parallèles
Les fronts d’onde deviennent des plans
perpendiculaires aux rayons lumineux
Diffraction
Optique ONDULATOIRE

C’est le comportement des ondes lorsqu’elles rencontrent un obstacle ou une


ouverture, entraînant une déviation.
Ne s’explique pas par les lois de l’optique géométrique
Diffraction
Mise en évidence

Gros trou : peu


de diffraction

Petit trou : beaucoup de


diffraction
Interférences et fentes d’Young

Deux fentes S1 et S2 situées à la même distance d’une source ponctuelle S.


Ces fentes se comportent comme deux sources produisant des ondes :
- cohérentes (même fréquence)
- parallèles
- de même amplitude
Différence de marche δ
Interférences et fentes d’Young

L’écart entre la distance parcourue par k = nombre entier


les ondes issues de S1 et S2

ONDES EN PHASE ONDES EN QUADRATURE ONDES EN OPPOSITION


DE PHASE DE PHASE

δ = kλ ou 0 Les deux ondes sont décalées δ = (2k + 1)λ / 2


Les deux ondes s’additionnent d’un quart de longueur d’onde,
on dit que les ondes sont en Interférences destructives se
Interférences constructives se traduisant pas des franges
quadrature de phase
traduisant par des franges sombres
brillantes L’écran est gris
Interfranges
Interférences et fentes d’Young

La distance i séparant deux franges brillantes ou deux franges sombres :

i = λD/a
Distance séparant
les deux sources
Distance entre S1 et S2
l’écran et les
sources S1 et S2
cu sé em
Modèle ondulatoire

A. Si les ondes sont en phase elles s’additionnent.


B. Si δ = 0 les ondes sont en opposition de phase.
C. Si une fente est beaucoup plus grande que la longueur d’onde de la
lumière qui la traverse, il n’y a pas de diffraction.
D. À très grande distance de la source les fronts d’onde deviennent parallèles
aux rayons lumineux.
E. Dans un milieu dispersif, la célérité d’une onde ne dépend pas de sa
fréquence.
cu sé em
Modèle ondulatoire

A. Si les ondes sont en phase elles s’additionnent.


B. Si δ = 0 les ondes sont en opposition de phase.
C. Si une fente est beaucoup plus grande que la longueur d’onde de la
lumière qui la traverse, il n’y a pas de diffraction.
D. À très grande distance de la source les fronts d’onde deviennent parallèles
aux rayons lumineux.
E.perpendiculaires
Dans un milieu dispersif, la célérité d’une onde ne dépend pas de sa
fréquence.
Modèle corpusculaire
Effet photoélectrique : sous l’action
de la lumière, une plaque de métal
émet des électrons

l’énergie des électrons C’est seulement possible si Le nombre d’électrons


arrachés dépend de la la fréquence est émis est fonction de
fréquence de la lumière supérieure à un seuil l’intensité de la source
dépendant du matériau lumineuse

La théorie électromagnétique est insuffisante pour expliquer ceci : selon elle,


l’émission de photoélectrons sera observée pour toutes fréquences, pourvu que
l’intensité lumineuse soit suffisante (mais c’est fauuuux)
Photons
Modèle corpusculaire

D’après l’hypothèse d’Einstein, c’est des grains d’énergie capables de céder de


l’énergie aux électrons du metal :
La lumière est un flux de particules, des photons
E = hv
Fréquence de l’onde
électromagnétique associée
Énergie d’un
C’est une particule de masse nulle
photon Constante de de l’énergie lumineuse qui se
transportant
Planck
propage à la vitesse c dans le vide.
Relation de Broglie
Modèle corpusculaire

Créé un lien entre les théories ondulatoire et corpusculaire : les particules


telles que les électrons peuvent être décrites comme des ondes.
A toute particule de quantité de mouvement p, on peut associer une
longueur d’onde λ telle que :

λ = h/p
Optique géométrique
Généralités

Conditions : La dimension de l’obstacle d est très grande par rapport à la longueur d’onde 𝛌

L’optique géométrique n’est qu’une approximation de l’onde lumineuse.


L’optique géométrique étudie la manière dont la lumière se propage sous forme de rayons lumineux.
➔ ne fait aucune hypothèse sur sa nature (onde/corpuscule) ou sur sa vitesse de propagation
Optique géométrique
Lois fondamentales
L’optique géométrique repose sur 2 lois fondamentales :

1. Propagation rectiligne Rayons lumineux


de la lumière

La lumière se déplace en ligne droite dans un milieu


transparent, homogène et isotrope

Les supports des rayons sont des droites 2. Principe du retour


inverse de la lumière
Les rayons sont indépendants
Si la lumière suit un trajet d’un point A vers un point B,
elle peut suivre le trajet inverse B vers A

A B
Le parcours change de sens mais pas de direction
Optique géométrique
Loi de Snell-Descartes
Dioptre :
Surface qui sépare deux milieux d’indices différents.
Les angles se mesurent par rapport à la normale du dioptre.

N
L’angle d’incidence est lié à l’angle
de réfraction par la formule:
n1.sin i = n2.sin r
i i’
n1
L’angle réfléchi est égal à
l’angle d’incidence:
i = i’
n2
r
Les rayons incident réfléchi et réfracté ainsi que la
! n1 ≠ n2 normale sont dans le même plan d’incidence.
Loi de Snell-Descartes
Conditions d’émergence du rayon réfracté

N Du milieu le moins vers le plus réfringent

n1 < n2
n1
Il existe toujours un rayon réfracté et un rayon réfléchi
Le rayon réfracté se rapproche de la normale
n2
Cas particuliers

incidence normale i=0°: le rayon n’est pas dévié


n1
i=90° ➔ angle limite de réfraction sin rl = n2
Loi de Snell-Descartes ! Il n’existe pas toujours un rayon réfracté

Conditions d’émergence du rayon réfracté

N Du milieu le plus vers le moins réfringent

n1 > n2
n1
Il existe un rayon réfléchi
Le rayon réfracté (s’il existe) s’éloigne de la normale
n2
Cas particuliers

n2
Au delà d’un certain angle il , il n’existe plus de rayon réfracté
sin il = n1
➔ Si i > il , il y a réflexion totale
Loi de Snell-Descartes
Intensité de réflexion
Lors d’une réflexion partielle, l’intensité de l’onde réfléchie est donnée par la relation:

2
Iréfléchi 
e
= ( (
Iincide
nt

vous

L’optique à réviser
Conditions d’émergence du rayon réfracté
Du milieu le moins vers le plus réfringent Du milieu le plus vers le moins réfringent

n1 < n2 n1 > n2

Toujours un rayon réfléchi


Toujours un rayon réfléchi
Toujours un rayon réfracté
Incidence limite
Angle limite de réfraction
Rayon réfracté/émergent s’écarte de la normale
Rayon réfracté/émergent se rapproche de la
normale
Exemples et applications
Bâton brisé ou plié: dioptre air/eau.

d. Exemples et applications (mirages)


Phénomène optique dû à la déviation des faisceaux lumineux par des
superpositions de couches d'air de températures différentes.
air

T augmente
réflexion totale
n diminue
Mirages: température de l’air au sol augmentée
Température du sol supérieure à celle de l’air
➔ diminution de l’indice de réfraction n
➔ passage d’un milieu à un autre = déviation des rayons

52
Exemples et applications

Fibre optique : ncoeur > ngaine ➔ i > il ➔ réflexion totale

n2 Application:

imagerie médicale: fibroscopie


gain n1 télécommunication, informatique
e coeur de la fibre

Transmission d’une onde électromagnétique (presque) sans perte


d’intensité grâce à la réflexion totale .
Loi de Snell-Descartes r1 est l’angle de réfraction issu de i1
Cas du prisme r2 est l’angle de réfraction lié à l’émergence de i 2

A = angle de sommet
A
A = r 1 + r2
D
D = angle de déviation rayon incident/émergent
i1 i2
D = i1 + i2 - A
r1 r2

D’après la loi de Snell-Descartes n1.sin i = n2.sin r


➔ Or ici n1 = 1 (air)
Lorsque i1 = i2 , on observe un ➔ Donc : sin i1 = n.sin r1
minimum de déviation :
n.sin r2 = sin i2
r1 = r2
D = 2i - A
Loi de Snell-Descartes
Cas du prisme
Le prisme a la capacité de décomposer la lumière : pouvoir
dispersif.
D’après la loi de Cauchy, chaque couleur sera déviée
différemment selon sa longueur d’onde λ :

n=A+ B
n est proportionnel à 1/ƛ2
ƛ2 ƛ est proportionnel à 1/f

Pour 2 composantes monochromatique, une rouge et une bleue :


ƛB < ƛR donc fB > fR
nB > nR donc VB < VR
Plus la longueur d’onde est faible:
Plus l’indice de réfraction n est élevé
Plus le rayon est dévié
Systèmes centrés
Faisceaux lumineux

Rayons parallèles Rayons convergents Rayons divergents

Système optique

succession de milieux transparents et homogènes séparés par des surfaces qui


réfractent ou qui réfléchissent la lumière (miroirs ou dioptres)

➔ si sytème optique possède un axe de symétrie = axe optique, on parle de système centré
Systèmes centrés
Stigmatisme
Système est dit stigmatique si à sa sortie l’intersection des rayons issus d’un point objet est un point.

Stigmatisme rigoureux
Tous les rayons issus d’un point A passent par son A A
image A’ ’

Le seul système strictement stigmatique est le miroir plan Stigmatisme approché


Tous les rayons issus d’un point A passent aux
alentours de A’

Système est dit astigmatique si à sa sortie l’intersection des rayons issus d’un point objet n’est pas un point.

A
Systèmes centrés Système catadioptrique :
Association de dioptres avec
Conventions un miroir
Système dioptrique :
Association de dioptres
ex: lentilles

Les positions des points objet et image prennent des valeurs algébriques (donc peuvent être positives ou
négatives).

Le sens de la lumière indique le sens positif.


Par convention il va de la gauche vers la droite (mais attention ++ QCM). !

Approximation de Gauss : il faut que les rayons lumineux soient très peu inclinés sur l’axe des systèmes centrés.
Systèmes centrés
Conventions

Sens de la lumière

S: sommet = intersection
système/axe optique
C: centre
S C SC: rayon de courbure C S

SC > 0 SC < 0
Système convexe Système concave
Systèmes centrés
Conventions
Image réel
Objet réel
Point d’intersection des rayons émergents.
Point d’intersection des rayons incidents. Observable sur un écran
Situé « devant » le système optique. Situé « derrière » dioptre/lentille
A A’
Situé « devant » un miroir.

Objet virtuel Image virtuelle

Point d’intersection de la prolongation des rayons Point d’intersection de la prolongation


incidents.
A’ A
des rayons émergents.
Situé « derrière » le système optique.
Ne peut pas être matérialisée sur un
écran

! Œil ne distingue pas une image virtuelle d’une image réelle !


Systèmes centrés
Conventions

Objet réel Objet réel


Image Image virtuelle
réelle

Objet virtuel Objet virtuel


Image réelle Image virtuelle
Construction des images
Foyer objet Foyer image

Plan focal objet Plan focal image

F F’

Un objet placé au foyer objet F forme une image à Un objet placé à l’infini forme une image au foyer image
l’infini. F’.
Plan passant par F = plan focal objet ➔ admet comme Plan passant par F’ = plan focal image ➔ conjugué d’un
conjugué le plan situé à l’infini plan objet situé à l’infini
Distance focale objet : SF Distance focale objet : SF’
Construction des images
Un objet AB donne une image A’B’. Si A est sur l’axe optique, A’ aussi.

➔ Pour construire B’ on utilise des rayons particuliers:

Tout rayon incident passant par le centre du système centré n’est pas dévié.
Tout rayon incident parallèle à l’axe optique passe par le foyer image.
Tout rayon issu du foyer objet émerge parallèle à l’axe optique.
Système optique
Propriétés générales

Un système optique est entièrement défini si on connaît :

2 couples de points conjugués,


ou ses distances focales,
ou un couple de points conjugués et une distance focale.
Système optique
Sens image/objet

Dans le même sens ou droite : Dans le sens inverse ou renversée:


A’B A’B
𝝲=’ >0 𝝲=’ <0
A A
B B

Image

Objet Image Objet

𝝲 est le grandissement.
Système optique
Taille image/objet

Image > Objet : Image < Objet :

𝝲 <1
𝝲 >1

Objet Image Objet Image

𝝲 est le grandissement.
Système optique
Convergent / Divergent

Convergent : Divergent :

V>0 V<0

Les foyers sont réels. Les foyers sont virtuels.

V est la vergence.
Miroirs sphériques
Propriétés générales
Les foyers F et F’ sont à égales distances du centre C et du sommet S :

Tout rayon lumineux incident venant frapper le miroir en son sommet S est réfléchi symétriquement
par rapport à l’axe principal (optique).
Miroirs sphériques
Miroirs sphériques
Convergent / Divergent
Divergent :
Convergent :
Un miroir convergent est un miroir concave. Un miroir divergent est un miroir convexe.

S S
C F F C

Objet / Image Objet / Image Objet / Image Objet / Image


réels virtuels réels virtuels
Miroirs sphériques
Miroirs sphériques
Relations algébriques
1 1 1 1 2

𝑆
𝐴

𝑆
𝐹

𝑆
𝐴
𝑆
𝐹
𝑆
𝐶
Relation de conjugaison : + = = =
¯ ¯′ ¯ ¯′ ¯

′¯ ′ ¯′

𝑆
𝐴
𝐴
𝐵
Formule du grandissement : = =−

𝛾
¯ ¯

𝐴
𝐵


𝑆
𝐴

Cas particulier du miroir plan : =1 ¯ ′=− ¯

𝑆
𝐴

𝑆
𝐴
𝛾
Si l’objet est réel
Seul système optique rigoureusement alors image virtuelle
stigmatique et aplanétique.
Dioptres sphériques
Dioptres sphériques
Convergent

Centre C du coté le plus réfringent.


Concave :
V>0 Convexe :

Foyers objet et image réels.


n1 > n 2 n1 < n 2

n2 n2

S S
F C F’ F C F’

n1 n1

Objet réel Image Objet virtuel Objet réel Image Objet virtuel
virtuelle Image réelle virtuelle Image réelle
Dioptres sphériques
Dioptres sphériques
Divergent Centre C du coté le moins réfringent.

V<0

Foyers objet et image virtuels.


Concave : Convexe :

n1 < n 2
n1 > n 2

n2 n2

S S
F’ C F F’ C F

n1 n1

Objet réel Image Objet virtuel Objet réel Image Objet virtuel
virtuelle Image réelle virtuelle Image réelle
Dioptres sphériques
Dioptres sphériques
Relations algébriques
2 1 2 − 1 2 1

𝑆
𝐴

𝑆
𝐹

𝑆
𝐴
𝑆
𝐶
𝑆
𝐹
Relation de conjugaison : − = = =− = ¯ ′+ ¯ = ¯

𝑆
𝐹

𝑆
𝐹
𝑆
𝐶
¯′ ¯ ¯ ¯′ ¯

𝑉
𝑛
𝑛
𝑛
𝑛
𝑛
𝑛
′¯ ′ ¯′

𝑆
𝐴
𝐴
𝐵
𝑛
Formule du grandissement : 1
= =

𝛾
¯ ¯

𝐴
𝐵


𝑆
𝐴

𝑛
2

¯ ′= ¯

𝑛
𝑆
𝐴

𝑛
𝑆
𝐴
1 2
Cas particulier du dioptre plan : Un objet dans l’eau apparaitra plus
proche qu’il ne l’est vraiment pour un
observateur dans l’air
Rayon R de ce dioptre est infini
Lentilles
Lentilles minces minces
Définition
Association de deux dioptres, dont au
moins un est sphérique.

Son épaisseur est faible devant son diamètre D.

Les foyers F et F’ sont symétriques par rapport à O.


Lentilles
Lentilles minces minces
Convergent / Divergent
Convergent : Divergent :

V> V<
0 0
Les foyers sont réels. Les foyers sont virtuels.

O O
F F’ F’ F

Bords minces : Bords épais :

Biconvexe Plan-convexe Biconcave Plan-concave


ménisque ménisque
Lentilles
Lentilles minces minces
Relations algébriques
1 1 1 1

𝑂
𝐴

𝑂
𝐹

𝑂
𝐴
𝑂
𝐹
Relation de conjugaison : − = =− =

𝑉
¯ ′ ¯ ¯ ′ ¯

′¯ ′ ¯ ′

𝑂
𝐴
𝐴
𝐵
Formule du grandissement : = =

𝛾
¯ ¯

𝐴
𝐵


𝑂
𝐴

Remarque : La vergence d’une association de plusieurs lentilles est égale à la somme des vergences de
chaque lentille.
L’œil : organe de la vision
Les parties clés de l’œil
IRIS RÉTINE

C’est le diaphragme de l’œil Écran constitué de cellules


percé d’une ouverture : la sensibles à la lumière (cônes et
pupille bâtonnets) sur lequel se forment
Muscle qui fait varier les images.
l’ouverture et permet de
contrôler la quantité de lumière
pénétrant dans l’œil

CORNÉE CRISTALLIN

Premier élément réfractif de Lentille naturelle organique


l’œil ; comptant pour 2/3 de la convergente
réfraction du dioptre oculaire Se comporte comme une lentille bi-
convexe de vergence variable grâce
aux muscles ciliaires
Fonctionnement de l’œil

Fonctionne comme une lentille convergente donnant une image réelle et


inversée sur la rétine.
L’œil peut être réduit à un système centré équivalent à un dioptre unique de sommet
S et de vergence environ égale à 60 dioptries.
Ce dioptre sépare deux milieux d’indice de réfraction n = 1 (air) et n’ = 1,336
Œil normal = emmétrope

Pour qu’un œil soit normal il faut que deux conditions soient respectées :
- L’œil est stigmatique : l’image d’un point est un point
- L’œil ne voit une image nette que si elle se forme sur la rétine, quelle que
soit la distance de l’objet
Vision nette d’un objet éloigné
Œil emmétrope
Lorsque le cristallin est au repos, les objets situés à l’infini se forment sur la
rétine
En pratique, lorsque l’objet se trouve à plus de 5 m.
L’œil n’accommode pas
L’image se forme sur le foyer image F’
Punctum Remotum PR
Vision nette d’un objet éloigné

C’est le point objet de l’axe optique le plus éloigné et dont l’image se trouve sur la
rétine lorsque l’œil ne s’accommode pas.
Il est le point conjugué de la rétine dans un système optique de l’œil non
accommodé.
Pour un œil emmétrope, il est situé à l’infini.

Distance maximale de vision distincte D :


D = SPR
Son signe dépend du sens de la lumière
Vision nette d’un objet proche
Œil emmétrope

L’image d’un objet proche reste nette grâce à l’augmentation de la


convergence du cristallin.
L’œil s’accommode
L’image est maintenue sur la rétine
Punctum Proximum PP
Vision nette d’un objet proche

C’est le point objet de l’axe optique le plus rapproché qui peut être vu
nettement par l’œil lorsqu’il s’accommode au maximum.
Pour un œil emmétrope, il est situé à 25 cm.

Distance minimale de vision distincte d :


d = SPP
Son signe dépend du sens de la lumière
d augmente avec l'âge
D=-∞m

d = - 25 cm
Accommodation
C’est la variation de puissance d’un système oculaire permettant de former une
image sur la rétine
AA en dioptries
D et d en mètres
Amplitude d’Accommodation AA =
C’est la différence de puissance entre un œil non accommodé et le même œil ayant
une accommodation maximale

Parcours d’accommodation : distance entre PP et PR ; l’ensemble des points objet pouvant


être vus par l’œil d’une façon nette
Défauts de vision :
amétropies sphériques
myopie et hypermétropie
Myopie
Amétropies sphériques
L’image d’un objet à l’infini se forme en avant de la rétine (œil au repos)
L’œil est trop convergent pour sa longueur et/ou trop long
Le foyer image F’ se trouve en avant de la rétine
L’image résultante perçue par la rétine est floue : tâche lumineuse

Correction : lentille divergente


Hypermétropie
Amétropies sphériques

L’image d’un objet à l’infini se forme en arrière de la rétine (œil au repos)

L’œil n’est pas assez convergent pour sa longueur et/ou trop court
Le foyer image F’ se trouve en arrière de la rétine
L’image résultante perçue par la rétine est floue (tâche lumineuse) si l’œil est au repos
En pratique l’œil s’accommode en permanence : fatigue !

Correction : lentille convergente


Degré d’amétropie
Amétropies sphériques
D° en dioptries
SPR en mètres
Evalue la proximité du PR :

Myopie Hypermétropie
PR situé à une distance finie plus PR virtuel
faible que chez un oeil normal.
D°amétropie > 0
Il est d’autant plus proche que la
myopie est sévère.
D°amétropie < 0
Défauts de vision :
perte de l’accommodation
presbytie
Presbytie ceci n’est pas une amétropie
sphérique
Perte de l’accommodation

C’est un problème de vision de près; l’œil a des difficultés pour la focalisation


Cette diminution de la faculté d’accommodation est due au vieillissement de l’œil
(sclérose du cristallin qui perd sa plasticité)
La faculté d’accommodation liée à l’effort musculaire diminue avec l’âge :
PP s’éloigne progressivement de l’œil
PR reste à peu près fixe Presbytie lorsque AA < 4 δ
L’amplitude dioptrique diminue
Correction : lentille convergente
Défauts de vision :
ametropies non-sphériques
astigmatisme
Astigmatisme
Amétropie non-sphérique

L’œil n’est plus capable de fournir une image ponctuelle d’un point objet
lumineux.
C’est lié à un défaut de sphéricité de la cornée et/ou du cristallin dont les
rayons de courbure ne sont pas les mêmes selon tous les axes.
Notion de couleur
Chaque fréquence d’une lumière monochromatique est associée à une sensation
de couleur par l’oeil.
Couleur perçue dépend de:
La manière dont les pigments du point objet absorbent et diffusent les
différentes longueurs d’onde.
La composition de la lumière qui éclaire l’objet.
L’oeil et du cerveau de l’observateur.
Q c’est aime
Les yeux

A. Un œil hypermétrope est soit trop long, soit trop convergent.


B. Un œil emmétrope est un œil anormal.
C. L’astigmatisme est dû à un défaut de sphéricité de la cornée et/ou du
cristallin.
D. Une myopie peut être corrigée par des lentilles divergentes.
E. Le D° d’amétropie = 1/SPP
Q c’est aime
Les yeux
court pas assez
A. Un œil hypermétrope est soit trop long, soit trop convergent.
B. Un œil emmétrope est un œil anormal.
C. L’astigmatisme est dû à un défaut de sphéricité de la cornée et/ou du
cristallin.
D. Une myopie peut être corrigée par des lentilles divergentes.
E. Le D° d’amétropie = 1/SPP
R
Laser
Généralités
Acronyme pour Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation ou amplification de la lumière par émission
stimulée de radiation.

Mot à double sens qui désigne à la fois:


Le dispositif (= source qui permet d’émettre une lumière particulière).
Le rayon lumineux.
Laser
Intéraction matière / rayonnement
Les photons peuvent réagir avec la matière de 3 manières différentes

Absorption Émission spontanée Émission stimulée ou induite

Atome Atome
E2 E2 E2

h𝞶
h𝞶 ∆E = h𝞶
Photon

E1 E1 E1
Atome
E1 < E2
Laser
Absorption

L’absorption de l’énergie d’un photon conduit à la transition d’un électron de son état stable (énergie
E1) vers un état excité (énergie E2)

E2

h𝞶
Photon ∆E = h𝞶

E1
Atom
E1 < E2 e
Laser
Émission spontanée
Un atome excité E2 repasse spontanément à son état fondamental E1 par émission spontanée d’un photon :

Rapide (nanoseconde).
De direction quelconque.
De fréquence identique à celle du photon absorbé (résonance).

Atome
E2 E2

h𝞶 ∆E = h𝞶
Photon ∆E = E1 - E2

E1 E1
Atome
Laser ! BUT du LASER : obtenir de l’emission
STIMULÉE
Émission stimulée
Un photon incident interagit avec un atome dans l’état excité et provoque sa transition vers l’état
fondamental sans être consommé.

➔ Augmentation du nombre de photons AMPLIFICATIO


➔ Augmentation de l’intensité N

Atome
E2
Le nouveau photon émis est en tout point similaire au photon incident:

h𝞶
Même énergie
Même longueur d’onde
Même direction E1
Laser
Principe
À l’équilibre

D’après la loi de Boltzmann :


n2 = n1 e -(E2-E1)/kT Niveau n2
E2

A l’équilibre, le niveau de plus basse énergie est toujours le plus peuplé.


Niveau n1
E1
n1 > n2
Un photon incident sera majoritairement absorbé.

Pour favoriser l’émission stimulée plutôt que l’absorption, il faut une majorité d’atomes excités soit :

n2 > Inversion de Population


n1
Laser
Pompage optique

L’apport d’énergie par une source extérieur est nécessaire à l’inversion de population.

Pompage optique: apport d’énergie lumineuse.


Pompage électrique: apport d’énergie électrique.
E3 Emission spontanée

E2
Emission
stimulée
Apport d’énergie
Pompage

E1 Etat fondamental
Laser
Amplification
Le milieu est dit amplificateur
Un photon incident sur un atome excité provoque une émission stimulée aboutissant à deux autres photons eux même
capables d’induire d’autres émissions stimulée.

Réaction en chaîne conduisant à l’émission d’un


grand nombre de photons aux propriétés identiques à
celui de départ.
Cette cascade est à la base de l’effet LASER.
Cavité et dispositifs
Milieu actif
Le milieu actif (=milieu laser) est constitué d’atomes capables d’émettre des photons par émission stimulée.

Il est placé entre deux miroirs concaves (minimisation des pertes); un miroir réfléchissant à 100% et un semi-
réfléchissant à 99%:

Les photons traversent plusieurs fois le milieu actif (allers-retours).

On parle d’oscillation du laser.

Miroir Miroir semi-


réfléchissant réfléchissant
Cavité et dispositifs
Longueur de la cavité
La superpositions des ondes réfléchies conduit à des interférences:

Constructives si elles sont en phases.

Destructives si elles sont en opposition de phase.

Le résonateur est construit de manière à favoriser une des longueurs d’onde produites au détriment des autres.

Pour avoir une intensité maximale on favorise les interférences constructives avec une longueur de la cavité (entre les
miroirs) telle que :
k: entier positif
ƛ: longueur d’onde c
ν: fréquence 2L = kƛ ν=k
c: vitesse de la lumière 2L
Caractéristiques de la lumière laser
L’émission laser est:

Directionnelle= concentré spatial (faible divergence).


Monochromatique= concentré spectral (même énergie)
Cohérentes (relation de phase).

La concentration spatiale et spectral permet de focaliser la puissance sur une très petite surface: la densité de puissance
peut donc être très élevée (de l’ordre de ƛ2).

L’énergie peut être concentrée temporellement: émission impulsée de courte durée (ns à fs).

Densité de puissance surfacique := irradiance


P
S’exprime en W.m-2
S
Types de laser
Fonctionnement
Mode continu Mode impulsionnel

Puissance constante. Puissance variable, peut atteindre des valeurs


plus importantes qu’en mode continu.
La source d’énergie excite le milieu
actif en continu. Emission laser réalisée pendant une courte durée,
puis arrêt, puis de nouveau émission.

La source d’énergie envoie par intermittence


une décharge d’énergie.

Selon son type, un laser peut produire des rayonnements dans les domaines infrarouge, visible
ou ultraviolet.
Types de laser

Nature du milieu
Type de pompage Gamme spectrale
amplificateur

Electrique:
exemples:
Gaz excité de façon directe par - les excimères- laser à argon
Laser à gaz collision avec des électrons UV —> IR lointains ionisé- laser hélium néon
De façon indirecte par collision avec - laser CO2
d’autres gars

Mise en oeuvre lourde car


Laser à colorant (=liquide) Optique Visible dégradation du mélange colorant-
solvant

Electrique: semi conducteurs Diodes laser: Proches UV —> IR Laser les plus compacts.
Laser solide proches Possibilité de convertir leur ƛ dans
Optique: matrice cristalline (ou
vitreuse) Autres: rouge et proche IR le visible et l’UV
Types de laser
Laser Nd : YAG
Source d’excitation: lampe flash ou diode laser.

Milieu solide
Cristal ou verre dopé aux
terres rares: Nd / Yb
Longueur d’onde dans
l’infrarouge
Fonctionnement:

Continu —> puissance de l’ordre du kW.

Impulsionnel (10-6 à 10-15s) —> puissance de l’ordre du GW.

Applications en dermatologie, détatouage (Nd-YAG) et odontologie (Nd-YAP).


Types de laser Correction trouble de la vision

Chirurgie réfractive
2 grandes techniques utilisées:

PKR
LASIK (photokératectomie réfractive)

Utilisation d’un laser excimère (ou femtoseconde).


Utilisation d’un laser excimère.
Technique d’intervention chirurgicale sur l’oeil:
Consiste à occulter les couches antérieures de la cornée
Découpage d’une fine lamelle dans l’épaisseur de après avoir enlevé l’épithélium.
la cornée pour raccourcir l’oeil (ttt myopie).
Mécanismes d’action en santé

Propriétés Caractéristiques

Source d’excitation: lampe flash


ou diode laser.
Action disruptive (ex: Nd : YAG) impulsion 10ps - 10ns
Effet électromécanique
Utilisé en ophtalmologie Irradiance 109 - 1012 W.cm-2

Photoablation: ophtalmologie (myopie,


Effet photoablatif hypermétropie) - impulsion 10ns - 100ns
Photon énergétiques: UV

- prédominant en ophtalmologie (décollement impulsion: 1ms - qlqs s


Effet thermique
rétine), dermato, chirurgie Irradiance: 10 à 106 W.cm-2

Combinaison avec photosensibilisant


Effet photochimique
Utilisé en PDT (cancéro)
QCM
Concernant les QCM 1 et 2
Soit le dioptre concave de sommet S et de rayon de courbure 40 mm séparant deux milieux d'indice n 1 = 2 et n2 = 3.

QCM 1
Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s)
1. SC = + 40 mm.
2. SC = - 4 cm.
3. Le dioptre est divergent.
4. Le dioptre est convergent.
5. Les foyers sont réels.
QCMQCM
QCM 1 : BC
A. FAUX, on a un dioptre qui est concave, ainsi le centre du dioptre se trouve à gauche du sommet et donc SC = - 40 mm = - 4 cm.
D. FAUX, le centre de notre dioptre se trouve dans le milieu le moins réfringent, il est donc divergent.
E. FAUX, puisqu'on a un dioptre divergent, ses foyers ne sont pas réels mais virtuels.

C
QCM
Concernant les QCM 1 et 2
Soit le dioptre concave de sommet S et de rayon de courbure 40 mm séparant deux milieux d'indice n 1 = 2 et n2 = 3.

QCM 2
Cochez la (ou les) réponse(s) exacte(s)
1. Les positions des foyers sont telles que SF = -80 mm et SF' = 12 cm.
2. Les positions des foyers sont telles que SF = 8 cm et SF' = -120 mm.
3. Si on prend un objet réel de tel sorte qu'il soit à 8 cm du sommet, alors SA' = 6 cm.
4. Si on prend un objet réel de tel sorte qu'il soit à 8 cm du sommet, alors SA' = -60 mm.
5. On a donc un grandissement tel que, 0 < γ < 1 donc l'image est plus petite que l'objet et droite.
QCM

F’ C F

QCM 2 : BDE

A. FAUX, en utilisant les formules de la vergence, -n 1/SF = n2/SF' = (n2 – n1)/SC, on trouve d'abord pour SF , -2/SF = (3 – 2)/(-4) = -
1/4 ⟺ 2/SF = 1/4 ⟺ SF= 8 cm. Pour SF', 3/SF' = -1/4 ⟺ SF' = -12 cm = -120 mm.

C. FAUX, on a un objet réel à 8 cm du sommet donc SA = - 8 cm et on a la formule n 1/SA – n2/SA' = (n1 – n2)/SC ⟺ – 3/SA' = ((2 –
3)/(-4)) – (2/(-8)) , et donc – 3/SA' = 1/4 + 1/4 = 1/2, d'où SA'/3 = -2, SA' = -6 cm = -60 mm.

E. VRAI, γ = (n1.SA'/n2.SA) = (2*-6)/(3*-8) = (-12/-24) = 0,5, on trouve bien quelque chose de positif et inférieur à 1, donc 0 < γ <
1, ce qui correspond bien à une image droite et plus petite que l'objet.
QCM
QCM 4 :
On considère un laser dont la puissance est de 2,88 kW. Son faisceau lumineux présente une section circulaire de diamètre 1,6 mm. On
prend π = 3.
Cocher la (ou les) réponse(s) exacte(s)
1. Le laser correspond à un système d’amplification photonique permettant d’obtenir un faisceau lumineux de divergence importante.
2. La cavité résonante d’un laser est choisie de façon à sélectionner plusieurs longueurs d’onde préalablement définies.
3. Le pompage optique permet d’obtenir un milieu actif stable en diminuant le nombre d’atomes à l’état excité.
4. L’émission spontanée consiste à envoyer un photon incident sur un atome excité qui, en se désexcitant, émettra un photon en tout
point identique au photon incident de départ.
5. La densité surfacique de puissance de ce laser est égale à 1,5.10 9 W.m-2.

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