Vous êtes sur la page 1sur 64

‫اسفي‬-‫املركز اجلهوي ملهن الرتبية والتكوين جلهة مراكش‬

‫الفرع اإل قلميي –أسفي‬-


‫حمرضي اخملتربات‬-‫أطر ادلمع الرتبوي والاجامتعي‬-

Physique-Chimie

2ème année Baccalauréat

Réalisé par :
 MOUTAOUAKIL HASSAN
 AKADDANE ELHABIB
 IMAGHRI AYOUB
 LAABOUBI KHAOULA
 BELIHI SAMIRA
 HAMMOU ISMAIL
 AZEROUAL JAMAL
 ABDERRAZAK CHAHID
 IDOUGLID MHAND
 ABENNAY RACHIDA
 OUML HAOUA ABDELILAH
 SOUSSI MOHAMED
 KASSIM CHARAF
 EZZAHIR YASSIN
 MISSAOUI YOUSSEF

Encadré par : Pr. CHAFIQ ABDELGHANI


1
Manipulation N1. Mesure de la célérité d’une onde
mécanique.

(Leçons : les ondes mécanique progressive périodique)


(Partie du programme : les ondes)

 But :
- Déterminer la vitesse de propagation d'une onde mécanique le long d'une corde, ou
la surface de l'eau, ou d'une onde sonore.
- Mettre en évidence que la vitesse de propagation est indépendante de la forme de
l'onde.

 Matériel :
- Corde
- Eau : cuve à ondes
- Onde sonore : GBF+ oscilloscopes+ émetteurs d’ultrason+2 récepteurs + fils de
connexion.

 Manipulation :
Si on veut déterminer la vitesse de propagation d’une onde mécanique, on va étudier sa
propagation dans trois milieux défirent (la corde, l’eau, l’air)

Onde de la corde
A travers le milieu homogène de la corde, après le mouvement de cette dernière, une onde se
propageant d'un point M à un point M'.

2
 Onde eau :
Dans une cuve à ondes un vibreur génère une onde à la surface de l’eau.

Une source lumineuse permet de mettre en évidence les points dans le même état vibratoire
par contraste La longueur d’onde peut être mesurée sur la figure représentant la propagation
de l’onde à un instant donné.

 Onde sonore :
• Mettre un émetteur d'ultrasons E et son alimentation électrique.
• Fixer deux récepteurs d'ultrasons R1 et R2; un système d'acquisition relie a
oscilloscope.
• Mettre une règle graduée.
• Faire fonctionner L'émetteur E génère une onde ultrasonore progressive sinusoïdale
qui se propage dans l'air jusqu'aux récepteurs R1 et R2.
• Mettre L'émetteur et les deux récepteurs alignés.
• Mettre Le récepteur R1 est place au zéro de la règle graduée.

3
 Résultats et discussion :
La célérité d'une onde est sa vitesse de propagation.

Dans un milieu homogène à une dimension, une onde se propageant d'un point M à un point
(M’) avec un retard (t) a une célérité (c).

Le retard d'une onde se propageant entre un point (M) et un point (M') est la durée séparant
son passage entre le point (M) et le point (M').

L'onde passant en en M à l'instant t1 et en (M') à l'instant t : τ=t2−t1

c = MM′/τ

MM' en mètre (m) τ en seconde (s) c en mètre par seconde (m.s-1)

4
Manipulation N2. Diffraction des ondes lumineuses.

(Leçons : les ondes mécanique progressive périodique)


(Partie du programme : les ondes)

 But :
• Mettre en évidence expérimentalement du phénomène.
ʎ
• Vérifier la relation ϴ=
a

 Matériel :
• Laser, écran, fente à ouverture variable ou série de fentes de largeurs différentes, fil
métallique fin tendu.

 Manipulation :
- Protocole expérimental :
Dans cette expérience
envoyons à l’aide d’une
source laser un faisceau
lumineux étroit bien
déterminé sur un écran.

On intercale entre l'écran et la source laser une plaque portant une fente de largeur variable a
puis on observe la variation du largueur de la tache centrale en fonction de a.
Sur l'écran de projection situé à une distance D de la fente on observe une tache centrale plus
large entourée de part et d’autre par des taches secondaire moins large et moins brillantes.
La fente se comporte comme une source lumineuse fictive.
En utilisant une plaque contenant un trou circulaire, on obtient une tâche lumineuse circulaire
entourée d'anneaux concentriques d'intensité de plus en plus faible.

5
Si en remplaçant la fente par un obstacle très fin (un cheveu par exemple) on obtient les
mêmes résultats que ceux trouvés précédemment.

 Résultats et discussion :
 Cas de fente de largueur a :
 On constate expérimentalement que :

6
 La largeur de la tâche centrale augmente lorsque la largeur de la fente diminue.
 La largeur de la tâche centrale augmente avec la longueur de l'onde lumineuse.
 La largeur de la tâche centrale augmente avec la distance D.
 L’écart angulaire  entre la direction de propagation du rayon incident et la direction
ʎ
correspondant à la première extinction est donné par la relation : ϴ= a

 Cas de fente circulaire :


On observe un étalement de la lumière rouge, perpendiculairement à la fente : plusieurs taches
lumineuses rouges sont observées séparées par des zones d'obscurité (La tâche rouge centrale
est plus lumineuse que les autres tâches et deux fois plus large).

7
Manipulation N3. Dispersion de la lumière blanche

(Leçons : propagation des ondes lumineuses)


(Partie du programme : les ondes)

 But :
Déterminer l'indice de réfraction d'un milieu transparent.

 Matériel :
Source de lumière blanche, une feuille de papier, un prisme de verre

 Manipulation :
Dans cette expérience on va :

 Eclairer Observer la lumière sur le papier.


 Décrire ce qu’on observe.
 un prisme de verre posé sur une feuille de papier.

 Résultats et discussion :
Envoyons un faisceau de lumière blanche sur la première face d'un prisme, on obtient le
spectre de la lumière blanche composé des couleurs suivantes: rouge, orange, jaune, vert,
bleu, indigo et violet.
Le prisme sépare les couleurs en les réfractant différemment cette décomposition de la
lumière s'appelle dispersion.

8
Les milieux transparents sont dispersifs, la vitesse v d’une radiation dépond de sa fréquence ʋ.
c
Il en est donc de même pour l’indice de réfraction du milieu n=
ʋ

Chaque radiation subit donc une déviation différente.

9
Manipulation N4. Charge d’un condensateur par un
générateur idéal de courant

(Leçons : Dipôle RC)


(Partie du programme : ÉLECTRICITÉ)

 But
Déterminer la capacité d’un condensateur

 Matériel
Condensateur + Résistance + Interrupteur

Générateur + Fils Électriques + Voltmètre

Ampèremètre

 Manipulation :
On réalise le montage électrique au-dessus, où le générateur de courant délivre un courant
électrique d'intensité I0, réglable.

On bascule l'interrupteur K à la position (1).

On observe que l'ampèremètre indique le passage d'un courant électrique durant un temps très
court

Le voltmètre indique que la tension aux bornes du condensateur UAB=E. On dit que le
condensateur est chargé et le courant électrique qui passe dans le circuit s'appelle courant de
charge

Lorsque le condensateur est chargé on bascule l'interrupteur K à la position (2). On constate la


déviation de l'aiguille de l’ampèremètre dans le sens contraire pendant un temps très court et
le voltmètre indique une annulation rapide de la tension aux bornes du condensateur.

10
 Résultats et discussion :
Le courant de charge résulte d'un déplacement des électrons de l'armature A vers l'armature B
du condensateur, et à cause de l'existence du diélectrique entre les armatures, les électrons
s'accumulent sur l'armature B.

L'armature A perd le même nombre d'électrons gagnés par l'armature B et condensateur


devient chargé.

On appelle charge "q" du condensateur, la valeur absolue de la quantité d'électricité que porte
chaque armature. q = qA= - qB

Une fois chargé, le condensateur conserve la charge électrique "q" sur ses armatures et la
tension UAB=E entre ses bornes, même lorsqu'on le débranche.

Lorsqu’En déplaçant l'interrupteur à la position (2) on relie les armatures entre elles. Les
électrons accumulés sur l'armature B reviennent à l'armature A et un courant de décharge
apparait dans le circuit dans le sens inverse du courant de charge

L'intensité du courant électrique est le débit de porteurs de charges qui traverse la section du
conducteur par unité de temps. I = dqA / dt = dq/dt

La charge q du condensateur est proportionnelle à la tension entre ses bornes, le coefficient de


proportionnalité est une constante qui caractérise le condensateur notée C, est appelée :
capacité du condensateur, elle s’exprime en farad (F). Q = C. Uc

11
Manipulation N5. Réponse d'un dipôle RC à un
échelon de tension

(Leçons : dipôle RC)


(Partie du programme : ÉLECTRICITÉ)

 But
Mettre en évidence l’influence de R et C sur la réponse du dipôle et mesurer la constante de
temps

 Matériel
 Générateur de tension continue réglable
 Interrupteur
 Condensateur
 conducteur ohmique
 ordinateur avec carte d'acquisition et tableur
 grapheur oscilloscope à mémoire
 fils de connexion

 Manipulation :
 Dipôle RC soumis à un échelon de tension montant.

• On décharge le condensateur, et on réalise le montage au-dessous


• On règle le générateur de tension continue
• On bascule l'interrupteur K en position 1, et on effectue l'acquisition des valeurs de la
tension u aux bornes du condensateur en fonction du temps.
• On transfère les mesures dans un tableur-grapheur comme Regressi.

On trace la courbe de variations de Uc en fonction de t.

 Dipôle RC soumis à un échelon de tension descendant.

12
• On reprend le montage de la manipulation précédente en conservant les mêmes paramètres
du logiciel d'acquisition.
• On met l'interrupteur en position (1), on attend que le condensateur se charge et on relève la
tension à ses bornes.
• On bascule l'interrupteur en position (2), et on effectue l'acquisition des valeurs de la tension
u(t) aux bornes du condensateur en fonction du temps.

On suit les mêmes étapes de la manipulation précédente : relever les résultats de mesures et
tracer la courbe Uc(t).

 Résultats et discussion :

-Réponse à un échelon montant de tension : la charge du condensateur :

Il existe un régime transitoire qui correspond à la charge du condensateur et un régime


permanent lorsque le condensateur est chargé.

La courbe des variations de Uc en fonction de t.


-Réponse à un échelon descendant de tension : la décharge du condensateur

La décharge du condensateur n’est pas instantanée. Il existe un régime transitoire qui


correspond à la décharge du condensateur et un régime permanent quand le condensateur est
totalement déchargé

13
La courbe des variations de Uc en fonction de t.

Manipulation N6. Tension aux bornes d'une bobine


dans le cas de l’application d’une tension triangulaire/
Réponse d'un dipôle RL à un échelon de tension

(Leçons : dipôle RL)


(Partie du programme : ÉLECTRICITÉ)

 BUT :
Déterminer l'inductance d'une bobine.

Mettre en évidence l'influence de R et L sur la réponse du dipôle RL, et mesurer la constante


du temps

 Matériel :
 Un GBF
 Un Oscilloscope
 Une résistance R = 47 Ω
 Une Bobine L =0,1 H
 Fils électriques
 Interrupteur

 Manipulation :
- Protocole expérimental :

14
On associe en série une bobine d’inductance (L) et de résistance r = 10 Ω, un générateur de
force électromotrice (fem) E. La résistance interne et de masse flottante, un résistor de
résistance et un interrupteur K Afin d’enregistrer simultanément l’évolution temporelle des
tensions UAB et UBC en relie les entrées Y1 et Y2 d’un oscilloscope a mémoire
respectivement aux points A et C du circuit tandis que sa masse est reliée au point B.

15
 Résultats :

Cas de charge d’une bobine  Cas de décharge d’une bobine

Manipulation N7. Oscillations libres dans un circuit


RLC série

 But :
Visualiser l'évolution de l'intensité du courant. Visualiser les différents régimes d'oscillations.
Visualiser l'influence de la résistance du circuit sur les régimes des oscillations.

 Matériels :
GBF

Oscilloscope

Résistance R = 47 Ω

Condensateur C = 0,5 µF

Bobine L =0,1 H

Fils électrique

16
 Manipulation :
- Protocole expérimentale :
Un générateur de tension continue de f.é.m. E = 6 V, un condensateur de capacité C, une
bobine d'inductance L et de résistance négligeable, et un conducteur ohmique de résistance R.
Afin d’enregistrer simultanément l’évolution temporelle on utilise l’oscilloscope on va
brancher borne Y entre la bobine et le condensateur et X entre la résistance et le générateur et
la masse entre le générateur et le condensateur.

 Résultats :
Diriger une décharge de condensateur chargée dans une bobine. Le circuit RLC est cascadé à
l’apparition de vibrations et amorties On dit que le circuit RLC être libre et amorti oscillant
électriquement.

17
Manipulation N8. Ondes électromagnétiques_
Transmission d’informations

18
(Leçons : ondes électromagnétiques et modulation d’amplitude)
(Partie du programme : ÉLECTRICITÉ)

 But
Etudier expérimentalement :

Transmission d'un signal sonore par un faisceau lumineux

La modulation d'amplitude.
La démodulation d'une tension modulée en amplitude.
Réaliser un récepteur radio AM simple.

 Matériel
 Générateur de signaux GBF+ microphone
 dispositif expérimental de transmission d'ondes lumineuses infrarouge
 fibre optique
 oscilloscope à mémoire
 haut-parleur
 fils de connexion
 fils conducteurs (Antennes)
 Transmission d'un signal sonore par un faisceau lumineux
• On réalise le montage au-dessous.
• On émet des sons devant le microphone et on écoute en même temps le haut-parleur.
• On remplace le microphone par un GBF réglé sur une tension sinusoïdale de
fréquence audible, par exemple 440 Hz.

• On visualise les deux signaux émis par le GBF et reçus par le haut-parleur.

 Résultats et discussion :
On peut transmettre un signal sonore par un faisceau lumineux.

19
On le capte par un microphone qui le transforme en signal électrique qui est transporté par un
faisceau lumineux dans une fibre optique. Un haut-parleur restitue le signal sonore à partir du
signal électrique reçu.

Le faisceau lumineux est la porteuse, support qui transporte le signal électrique, celui-ci
modifie le faisceau. Le signal module la porteuse lors de la transmission

La porteuse est un signal sinusoïdal de haute fréquence alors que le signal électrique transmis
est de basse fréquence.

 Emission et réception d'une onde électromagnétique.


On réalise le montage au-dessous
On relie le fil électrique E, au générateur GBF réglé sur une tension sinusoïdale d'amplitude
Um = 5V et de fréquence f = 20 kHz.
On visualise à l'aide de l'oscilloscope la tension délivrée par le GBF et celle reçue par le fil
électrique R.

 Résultats et discussion :
On observe un signal sinusoïdal de même fréquence que le signal émis par le GBF
• Le fil électrique E est une antenne émettrice de signal.
• Le fil électrique R est une antenne réceptrice de signal.

20
• Le GBF crée des oscillations électriques dans le fil E ; produisant une onde
électromagnétique de même forme et de même fréquence que les oscillations.
Lorsqu’on compare l’amplitude et fréquence des deux signaux visualisés sur l’oscilloscope on
observe qu’ils ont les mêmes amplitudes et mêmes fréquences.

L’onde électromagnétique se propage dans tout l’espace puis captée par l’antenne réceptrice
en créant un signal électrique de même forme et de même fréquence que celui émis par
l’antenne émettrice

21
Manipulation N9. Lois de Newton

(Leçons : Lois de Newton partie du programme : Mécanique)


▪ But
 Vérifier expérimentalement la deuxième loi de newton.
▪ Matériel
- Fils
- Coussin d’air
- Autoporteurs
- Poulie
- Boite de Masse
▪ Manipulation

- Principe
Vérifier expérimentalement la deuxième loi de newton en utilisant une table à coussin
d'air.

- Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


- Vérifier l’horizontalité de la table à l’aide d’un niveau à bulle,
- Une feuille conductrice est déjà placée sur la table. Lui superposer une feuille de
papier blanc. Disposer les deux mobiles sur la feuille (cela permet de fermer le
circuit électrique de marquage),
- Mettre en marche la soufflerie d’un mobile autoporteur,
- On prendra un intervalle de temps de mesure de Δt,
- On appuie sur un bouton pour enregistrer une trajectoire rectiligne accéléré du
mobile,

Figure 1 : principe de l'expérience

▪ Résultats et discussion

22
Tableau récapitulatif :

(Gi−1 G i +1)10−2 en m V Gi en m/s

G 0 G2

G1 G3

G2 G 4

G 3 G5

G4 G6

G 5 G7

G 6 G8

A partir de notre travaux de préparation, on trace la courbe de v = f(t) et en déduit la valeur de


m
l’accélération α du mobile et on compare avec la valeur théorique(α = g).
M+m

23
Fiche technique (du matériel utilisé) : Table à coussin d’air et ses
accessoires
 Principe de fonctionnement
La table à coussin d’air est un support parfaitement plan sur lequel peuvent se déplacer des
mobiles qui disposent d’une soufflerie intégrée.
Le coussin d’air formé par le mobile lui permet de glisser quasiment sans frottement à la
manière d’un aéroglisseur.
Une alimentation haute tension permet de délivrer des décharges à intervalles réguliers (20
ms, 40 ou 60ms) qui brulent le papier et laisse ainsi une trace de la position au cours du
temps.

 Description

 Utilisation
On utilisera ce matériel pour :

24
 L’étude du mouvement rectiligne uniforme
 L’étude du mouvement rectiligne uniformément varié
 L’étude du plan incliné
 L’étude du mouvement parabolique

 L’étude de la conservation de la quantité de mouvement

25
Manipulation N10. Chute verticale d’un solide avec
frottement

(Leçons : Chute verticale d’un solide avec frottement ; partie du


programme : Mécanique)
 But
- Mettre en évidence l'influence des frottements sur la chute verticale d'un solide dans des
fluides

 Matériel
- Eprouvette graduée de 1L
- Solution diluée de glycérol
- Bille d'acier
- Aimant
- Support en verre
- Écran blanc
- Règle fixée à un support
- Webcam (caméra numérique)
- Ordinateur
- Logiciel d'acquisition
 Manipulation :

- Principe
Une bille est aimantée à une certaine hauteur, qu’on fera varier. Cet aiment est relier à un
compteur qui nous permettra de mesurer les temps de chute. En déclenchant le compteur,
l’aimant est démagnétisé et la bille commence sa chute libre.

- Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


- Remplir l'éprouvette graduée par la solution diluée de glycérol (800 ml de glycérol
+ 200 ml d'eau)
- Maintenir la bille d'acier trempée totalement dans la solution en utilisant l'aimant
- Placer la caméra en face de l'éprouvette à environ 1 m. Placer l'écran derrière
l'éprouvette. Maintenir la règle en position verticale parallèlement à l'écran et
Régler minutieusement la webcam, puis la mettre en marche.
- Enlever l'aimant, la bille tombe verticalement dans la solution. Enregistrer la
vidéo de chute verticale de la bille dans un fichier du type avi.
- Ouvrir le fichier vidéo (avi) à l'aide du logiciel d'acquisition et de traitement
d'images vidéo
- Réaliser le pointage des positions successives prises par le centre d'inertie G de

26
la bille en choisissant un axe vertical orienté vers le bas. Noter les valeurs des
couples (t, z).
- Exporter le tableau de mesure vers un tableur grapheur (régressé par exemple).
Définir la coordonnée de la vecteur dz dt vitesse VG à savoir V= dz/dt. Le
logiciel réalise le calcul des valeurs de V et le graphe de L’évolution de V en
fonction du temps. Enregistrer le fichier.

Fig. 1 : chute verticale de la bille à l’aide d’une camera


(Vidéo)

Fig. 2 : relativité du mouvement d’une bille solide dans la solution de glycérol

27
 Résultats et discussion :
a) Existence d’une force de frottement.
 La bille chute sans vitesse initiale.
 Dans un premier temps, la valeur de la vitesse VG augmente, puis elle atteint une
vitesse limite.
 Il existe une force de frottement due au fluide.
b) Résultants importants :
 La force de frottement est toujours colinéaire et de sens contraire à la vitesse du
centre d’inertie du solide.
 Elle dépend de la forme et de l’état de surface du solide.
 Elle dépend de la valeur VG de la vitesse du centre d’inertie.

28
Manipulation N11. mouvement d’un projectile dans un
champ de pesanteur uniforme

(Leçons : mouvements plans partie du programme : Mécanique)


▪ But
 Mettre en évidence les facteurs influençant la trajectoire d’un projectile.

▪ Matériel
- Ordinateur + programme Avimeca
- webcam
▪ Manipulation

- Principe
- Détermination les facteurs influençant la trajectoire d’une balle lancer avec une
vitesse initiale V0

- Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


- Ouvrir le logiciel « Avimeca2 » et charger la vidéo.
- À l’aide de la fiche « Mode d’emploi simplifié de Avimeca », agrandir la vidéo et
la visionner.
- Dans l’onglet « Etalonnage », choisir un système d’axes (Ox) et (Oy) adapté au
mouvement de la balle et fixer l’origine du repère sur l’image pour laquelle la balle
quitte la main.
- Fixer l’échelle du document en utilisant les marques et l’indication de la règle en
bois verticale.
- Dans l’onglet « Mesure », réaliser soigneusement le pointage des positions
successives de la balle en s’aidant de « la loupe ».
- Choisir l’origine des dates (t=0,00 s ; x = 0,00 m ; y = 0,00 m).
- Faire vérifier le pointage avant de continuer.
- Exporter les données dans une feuille vierge du tableur Excel.

29
Figure 2 : principe de l'expérience

▪ Résultats et discussion

Tableau récapitulatif :

– Influence de la valeur V0 (vitesse initiale)


– Influence de la valeur de l’angle alfa

30
Manipulation N12. Relation quantitative entre la
somme des moments et l’accélération angulaire

Leçons : Relation quantitative entre la somme des moments et l’accélération


angulaire
Partie du programme : Mécanique
 But
Vérifier expérimentalement la relation fondamentale de la dynamique dans le cas de
la rotation autour d'un axe fixe.

 Matériel
- Table à coussin d’air
- Axe fixe
- Autoporteur
- Fil inextensible et de masse négligeable

 Manipulation

- Principe
Faire un mouvement de rotation de l’autoporteur, placé sur une table à coussin d’air et
enregistre la position du centre d’inertie du solide à intervalles de temps égaux,

- Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


- Lancer manuellement sur la table horizontale l’autoporteur qui relié à un point fixe
par un fil inextensible et de masse négligeable,
- Enregistrer le mouvement pendant 1 tour, à intervalles de temps égaux, les positions
successives d’un point situé à la verticale du centre d’inertie de l’autoporteur,

Fig.1 : Mouvement de rotation d’autoporteur

31
 Résultats et discussion
- Dans un repère lié à la terre, la somme des moments des forces appliquées à un
corps solide en rotation autour d’un axe fixe (Δ), est égale à chaque instant, au
produit du moment d’inertie et de l’accélération angulaire du corps solide à cet
instant,

Manipulation N13. Système oscillant : (solide-ressort)

(Leçons : Système mécanique oscillant Partie du programme : Mécanique)


 But
- Mettre en évidence les facteurs physiques influençant la période propre d'un
oscillateur.
- Mettre en évidence le phénomène d'amortissement, les différents types
d'amortissement et de régimes d'oscillations.
 Matériel
- Support
- Chronomètre
- Ressorts à spires non jointives, de masses négligeables et de constantes de raideur
différentes
- Règle
- Masses marquées

 Manipulation

- Principe
Suspendre à l'extrémité libre A du ressort une masse marquée m. l'extrémité A se
déplace de la distance A, Aeq et la longueur du ressort devient

- Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


- Le système {masse marquée - ressort} étant en équilibre, on déplace la masse
marquée verticalement vers le bas de la distance x, et on la libère sans vitesse
initiale,

32
- Déclencher le chronomètre au premier passage du point A par la position
d'équilibre Aeq et on repère la dures 10 oscillations successives,
- Réaliser l'expérience trois fois tout en changeant la valeur de Xm ,
- Refaire la manipulation trois fois tout en changeant les masses marquées et en
gardant le même ressort
- Répéter l'expérience trois fois pour différents ressorts tout en conservant la même
masse marquée,
- Une étude expérimentale analogue a permis les tracés des courbes,

Fig.1  : Montage

 Résultats et discussion
La période propre d’un oscillateur il ne dépend que de la masse m et de la constante de
raideur k du ressort.

Fig.2  : Courbes de variation de l'abscisse du point A en fonction du temps pour différents


cas.

33
Manipulation N14. pendule de torsion

(Leçons : Lois de Newton partie du programme : Mécanique)


▪ But
Étudier l’influence du moment d’inertie du pendule et de la constante de torsion du fil sur la
période propre

▪ Matériel
- Fils métalliques de différentes dimensions
- Tige métallique homogène
- Deux masselottes identiques support
- Cellule photoélectrique
- Chronomètre électronique
- Fils de connexion

 Protocol expérimental :
Etape 1 : Influence de la constante de torsion C du fil
 Réaliser le dispositif ci-contre : la tige devra se déplacer devant la cellule photo-
électrique.
 Faire tourner la tige horizontalement autour de l’axe (Δ) matérialisé par le fil
métallique, puis la libérer sans
vitesse initiale tout en mettant en marche le chronomètre au même instant. le dispositif
permet la mesure de la demi-période (To/2)
 Garder la même tige et changer le fil métallique puis refaire la même expérience.

-Etape 2: Influence du moment d'inertie


 Fixer sur la tige deux masselottes identiques à la même distance d de l'axe (Δ). Le
moment d'inertie du système
 {Tige - masselottes} est : J Δ = JoΔ + 2md². JoΔ étant le moment d'inertie de la tige et
m la masse de chaque
masselotte.
 Faire varier d (J Δ, varie) tout en conservant le même fil métallique et déterminer pour
chaque cas, la période
propre To du système oscillant.
 Regrouper les mesures dans un tableau, puis tracer la courbe de variation de T0

34
Montage Résultats

35
Manipulation N15. Pendule pesant Isochronisme des
petites oscillations du pendule pesant.

(Leçons : pendule pesant partie du programme : MECANIQUE)


 But
Vérifier la loi de l'isochronisme des petites oscillations dans le cas d'un pendule pesant.

 Matériel
- rapporteur
- Socle aimanté
-Axe horizontal
-Boule laiton Tige métallique
-Chronomètre
- Masselotte

 Manipulation :

- Principe
On appelle pendule pesant tout solide mobile autour d'un axe ne passant pas par son
centre de gravité et placé dans un champ de pesanteur.

- Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


-Matériel expérimental : Tige métallique pouvant tourner autour d'un axe fixe (A)
- masselotte - support muni d'un rapporteur-chronomètre.
- Fixer la masselotte sur la tige près de son extrémité fixe. Ecarter la tige de sa
position d'équilibre d'un angle Ө, puis la libérer sans vitesse initiale.
- Déclencher le chronomètre au premier passage du pendule, pour la première fois,
par sa position d'équilibre et mesurer la durée ∆t correspondant à dix oscillations.
- Reproduire l'expérience plusieurs fois tout en changeant à chaque fois la valeur de Ө 

36
- Le tableau ci-après regroupe des mesures à effectuées lors d'une manipulation
semblable.

,
Fig.1 : pendule pesant

 Résultats et discussion

Өm(°) 5 10 20 50 70 90
∆t (s) 20 20 20 21 22 23.7

37
38
Fiche technique : Chronomètre

Fig.2 : chronomètre

Principe de fonctionnement
Le chronomètre tel qu'on le connaît aujourd'hui est un petit appareil qui sert à mesurer le
temps écoulé entre le moment où les boutons « start » et « stop » sont pressés. Pour un
chronomètre mécanique ou analogue, la source d'énergie est le spiral.

 Description

39
Fig.3 : les étapes d’utilisation chronomètre.

Utilisation
Un chronomètre est un appareil à mesurer le temps. L'usage en a fait une montre de haute
précision, affichant la seconde, dont le mouvement a été testé durant plusieurs jours dans
différentes positions et à différentes températures par un organisme officiel neutre.

40
Manipulation N16. Résonance mécanique

(Leçons : Systèmes oscillants partie du programme : Mécanique)


▪ But
 Etudier l'influence de la période de l'excitateur sur l'amplitude du résonateur.
 Etudier l'influence de l'amortissement sur la résonance.

▪ Matériel
- 2 pieds bunsen
- 1 corde élastique
- 9 pendules
▪ Manipulation

- Principe
Dans ce dispositif, plusieurs pendules de longueurs différentes sont disposés sur un fil
élastique à des intervalles réguliers.
Tout d’abord, on excite le 1er pendule. Sous l’effet du couplage par le fil élastique, les
autres pendules se mettent en mouvement, mais celui qui a même longueur aura une
amplitude d’oscillation très supérieure aux autres.

- Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


- Mettre en mouvement le 1er pendule : l’excitateur,
- Observer les mouvements pendulaires des autres pendules (résonateurs).
- Attendre suffisamment longtemps pour relever qu’un seul pendule acquiert de
grandes amplitudes d’oscillation (les autres sont amortis).
- Observer qu’il s’agit du pendule de même longueur.

41
Figure 3: montage d'une pendule sur élastique

▪ Résultats et discussion
Grace au couplage entre les pendules via la corde élastique, il Ya excitation des résonateurs à
la fréquence f 0.
Ainsi, comme le 4éme pendule (de même longueur) possède la même fréquence propre que
l’excitateur, celui-ci accumulera de l’énergie au bon ‘’rythme’’ pour amplifier ses oscillations.

Manipulation N17. Mise en évidence expérimentale des


facteurs cinétiques (température et concentration des
réactifs)

(Leçons : Transformations rapides et lentes des systèmes chimiques


Partie du programme : Chimie)
 But
Montrer, à partir de résultats expérimentaux, l’influence des facteurs cinétiques sur la durée
de l’évolution d’un système chimique.

42
 Mise en évidence expérimentale de l’influence de la
concentration des réactifs

 Matériel
 Béchers
 Fioles jaugées
 Pissette
 Pipette
 Solution d’acide éthanoïque

 thiosulfate de sodium
 Manipulation
Réaction entre les ions thiosulfate S2O32- et les ions oxonium H3O+.
Nous admettons que la réaction étudiée se déroule à la température ordinaire (Ɵ=20ͦ C) et
reste constante.
Nous disposons d’une solution aqueuse S0 d’acide chlorhydrique H3O+ (aq) +Cl- (aq), de
concentration molaire C0=1mol.L-1, et deux solutions aqueuses S1 et S2 de thiosulfate de
sodium S2O2-3(aq), de concentrations molaires respectives C1=0,1mol.L-1 et C2=0,05mol.L-1.

- Principe
Modification de la concentration des solutions

- Protocole expérimental
Commencer par préparer des solutions des ions S2O32- de concentrations C1=0,1mol.L-1 et
C2=0,05mol.L-1 :

Prélever les volumes V1 et V2 de la solution mère des ions thiosulfate S2O32- .On ajoute V1`, et
V2` de l`eau distillée jusqu`au trait des fioles jaugées.

43
Dans deux béchers de 100ml, numérotée 1 et 2, on verse 20 ml de la solution S1, dans le
bécher 1 et 20 ml de la solution 2 dans le bécher 2.On ajoute en même temps dans chaque
bécher 20 ml de la solution S0, et on agite les solutions obtenues.

Manque de schémas
 Mise en évidence expérimentale de l’influence de la
température

 Matériel
 Béchers
 Fiole jaugée
 Pissette
 Pipette
 Tubes à essais
 acide oxalique
 permanganate de potassium
 balance électrique
- Principe
Modification de la température de milieu dans lequel on réalise l’expérience.
- Protocole expérimental
On verse dans le tube a essais 1 et 2, 10ml de solution d’acide oxalique (ethanedioique)
H2C2O4(aq) de concentration 0.5mol/L.
Dans le bécher 1 le mélange de tube 1 est plongé dans in bain Marie à 40°C.
Dans le bécher 2 le mélange du tube 2 est plongé dans un bain Marie à 20°C.

44
Dans le même temps, on ajoute aux tubes 5ml de solution de permanganate de potassium (K+
+ MNO4- (aq)) et on obtient résultats suivants :

Manque de schémas

 Résultats et discussion
D’après les études précédant on constate que :

 Plus la température du milieu réactionnel est élevée, plus la transformation est


rapide et vice versa.
 Plus les concentrations initiales de réactifs sont élevées plus la transformation est
rapide et vice versa.

En conséquence, la température et la concentration initiale des réactifs sont des facteurs


cinétiques. Chaque paramètre modifier la vitesse de l’évolution d’un système chimique.

45
Manipulation N18. Suivi temporel d’une réaction
chimique par mesure de la conductivité

(Leçons : suivi temporel d’une transformation chimique- vitesse de réaction


Partie du programme : Chimie)
 But
Mesurer la conductance d’une solution aqueuse au cours et après la fin de la réaction ;
déterminer le temps de demi-réaction t1/2

 Matériel
 Conductimétrie
 Becher
 Bain Marie
 Eau distillée
 2-chloro-2-methylepropane
 Manipulation
- Principe
Mesure de conductivité de solution.
- Protocole expérimental
Verser dans un bécher 50ml d’eau distillée et 25ml d’alcool, et on mettre le bécher dans un
bain Marie a température de 20°C. Puis on ajoute, dans ce bécher 1ml de 2-chloro-2-
methylepropane (n=9,2.10-3mol) et note RCL.

Etalonner la conductimètre et on immerge la cellule de mesure dans le mélange après


l’agitation. Apres chaque 200 secondes, on enregistre la conductivité de la solution comme
l’indique le tableau ci-dessus :

Manque de schémas

 Résultats et discussion
La mesure de la conductivité d’une solution ionique permet de suivre l’évolution temporelle
de l’avancement de la réaction x d’une manière continu pour les réactions dans lesquelles la
différence entre la conductivité des produits et la conductivité des réactifs est importante.

46
Manipulation N19. Avancement finale d’une réaction
acido-basique

(Leçons : état d’équilibre d’un système chimique


Partie du programme : Chimie)
 But
Mesurer le pH d’une solution acide chlorhydrique, d’une solution d’acide éthanoïque et
déterminer l’avancement final de la réaction.
 Matériel
 pH mètre
 Bécher
 Solution d’acide chlorhydrique
 acide éthanoïque pur
 L’eau distillée
 Fiole jaugée 500ml
 Pipette graduée
 Manipulation
 Principe
Mesure de pH de la solution acide.

- Protocole expérimental
 Préparation de la solution mère S0 d’acide éthanoïque :
Dans une fiole jaugée de 100ml on verse 50ml d’eau distille puis on met m=1g d’acide
éthanoïque pur que l’on pèse probablement avec une balance électrique.
On agite la solution pour l’homogénéiser puis on ajoute l’eau distille jusqu’au trait de
jauge.
 Préparation de solution fille S1 d’acide éthanoïque :
La solution S1 est obtenue par la dilution de la solution mère S0.
À l’aide d’une pipette on prélève 10ml de solution S0, dans une fiole de 100ml on
mélange 10ml de S0 et 90 ml d’eau distillé.
A l’aide d’un pH mètre, on mesure le pH de la solution mère S0 et de la solution fille
S1.

47
Déterminer la valeur de la quantité de matière napp de la solution mère. Puis on Déduire
la concentration de la solution fille.

Manque de schémas
 Résultats et discussion

Résultats

48
Manipulation N20. Détermination de la constante
d’équilibre chimique par mesure de la conductance

(Leçons : état d’équilibre d’un système chimique


Partie du programme : Chimie)
 But
Calculer le taux d’avancement final et la constante d’équilibre de la réaction d’un acide faible
avec l’eau.

 Matériel
 Conductimètre
 béchers
 Solution d’acide éthanoïque
 Eau distillé
 pipette graduée
 Fiole jaugée
 balance électrique
 Manipulation
- Principe
La conductimétrie est une technique chimique permet de mesurer la conductivité de la
solution ionique. Elle nous aide de déterminer plusieurs grandeurs telles que la concentration
des ions forment cette solution, le taux d’avancement et la constante d’équilibre de la
réaction.
- Protocole expérimental
Préparer la solution S0 d’acide éthanoïque par la dissolution de m=3g d’acide éthanoïque
dans 100ml de l’eau distillé.

Manque de schémas

En mesurant la conductivité de la solution à l’état d’équilibre on trouve (valeur)

 Résultats et discussion

49
La Réaction bilan:

On calcule de l’avancement final de la réaction :

σ =¿

Avec : ¿ donc σ =¿

σ ×V
Xéq=
¿¿

On calcule de l’avancement maximal la réaction : puisque l’eau est en excès, le réactif


limitant est l’acide éthanoïque donc : Xmax =n ( initial ) ( CH 3 COOH )=… mol

Xf
On déduire le taux d’avancement de la réaction : par définition τ = =… %
Xmax

Calcule de constante d’équilibre de la réaction K :

Xéq
On a : ¿ ¿ et [ CH 3 COOH ] éq=[ CH 3 COOH ] initial−
V

Et : ¿

Donc : K=¿ ¿

50
Manipulation N21. Dosage par mesure de pH

(Leçons : dosage acido-basique partie du programme : Chimie)


 But
Réaliser le dosage d’un produit de la vie courante.

 Matériel
- Bécher
- Burette graduée
- Agitateur magnétique
- barreau aimanté
- Support pour la burette graduée
- Pipette jaugée
- Pipeteur
- Eau distillée
- pH-mètre
- Solution titrée
- Solution titrant
 Manipulation
Si on veut réaliser le dosage d’un produit de la vie courante, on introduit dans un
bécher à l’aide d’une pipette jaugée un volume de la solution à titrer, puis on lui ajoute
progressivement à l'aide d'une burette la solution titrant tout en utilisant un système
d’agitation afin d’homogénéiser le mélange.

- Principe
Faire la mesure en utilisant un pH-mètre

- Protocole expérimental
- On réalise le montage
- On verse la solution titrant SB contenant la base dans la burette graduée.
- Le volume VA de la solution titrant SA contenant l’acide doit être précis. On le
prélève à l’aide d’une pipette jaugée et d’un pipeteur. On l’introduit ensuite dans le
bécher.
- On met en route l’agitateur magnétique et on allume le pH-mètre.
- On fait ensuite réagir la solution SB contenue dans la burette (réactif titrant) avec la
solution SA contenue dans le bécher (réactif titré).
- On introduit pour cela le réactif titrant B dans le bécher par paliers de 1 ml,
en ouvrant légèrement le robinet de la burette.

51
- En parallèle, on note la valeur affichée par le pH-mètre ainsi que le volume de
solution titrant versé. Pour chaque volume versé, on note le pH de la solution située
dans le bécher en prenant soin d’attendre que la valeur se stabilise.
- Lorsqu’on remarque que le pH évolue de manière plus importante, on fait alors
couler la solution titrant par paliers de 0,5 ml (alentours du saut de pH).
- Lorsque le pH ne varie plus de manière importante, on peut effectuer de nouveau
des paliers de 1 ml.
- Lorsque le pH ne varie plus de manière importante, on peut effectuer de nouveau
des paliers de 1 ml.

Fig.1 : Dispositif de titrage


 Résultats et discussion
- Expression de la concentration inconnue
Lors du titrage d’un acide AH, ce dernier est progressivement consommé par
l’ajout de la base titrant B, de manière irréversible. Quand tout l’acide AH est
consommé, on atteint l’équivalence. À l’équivalence, les réactifs A et B ont été
introduits dans les proportions stœchiométriques, on peut donc écrire la relation
suivante.
CA × VA = CB × VB(éq)
- Détermination de l'équivalence
Pour estimer CA, il faut déterminer VB(éq), c’est-à-dire détecter l’équivalence.
Lors du titrage pH-métrique d’un acide, le pH est initialement faible car la solution
titrée est acide. Il augmente ensuite au fur et à mesure que l’on introduit la base
titrant. L’équivalence acido-basique se manifeste par un saut de pH.

52
Le point d’équivalence a pour ordonnée le pH à l’équivalence et pour
abscisse VB(éq).
Pour déterminer le saut de pH, on peut utiliser la méthode des tangentes parallèles.
Méthode des tangentes parallèles
On trace une tangente à la courbe de part et d’autre du saut de pH. Ces deux
tangentes doivent être parallèles entre elles.
On trace ensuite une droite perpendiculaire à ces deux tangentes. Au milieu de cette
perpendiculaire, on trace une troisième tangente parallèle aux deux autres.
Le point équivalent correspond au point d’intersection entre cette troisième
tangente et la courbe.

Fiche technique (du matériel utilisé): pH-mètre

53
 Principe de fonctionnement
Le pH-mètre est constitué de deux éléments : un boîtier électronique qui affiche la
valeur du pH et une électrode qui mesure cette valeur. Le fonctionnement du pH-mètre
est basé sur le rapport entre la concentration en ions H3O+et la différence de
potentiel électrochimique qui s'établit dans l'électrode de verre.

54
Manipulation N22. constituants et fonctionnement
d’une pile

Leçons : Transformations spontanés dans les piles partie du programme : chimie


 But
Réaliser des piles faisant intervenir des couples de type Mn2+/M et déduire le sens spontané des
transformations.
 Matériel
- Fils de connexion
- Electrode de cuivre
- Electrode de zinc
- Solution de sulfate de cuivre
- Solution de sulfate de zinc
- Pont salin (NaCl)
- Multimètre
 Manipulation :
- Principe

-La pile : est un dipôle qui transforme l’énergie chimique en énergie électrique
-La pile est composée de deux compartiments liés par un pont salin

- Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


-Prélever, dans deux béchers,10 ml de la solution de sulfate de cuivre (II) et 10 ml de la
solution de sulfate de zinc (II).
-Plonger une lame de zinc et une lame de cuivre respectivement dans les deux solutions.
Agiter et plonger rapidement un thermomètre. Noter l’évolution de la température.
-Relié les deux solutions par une pont salin NaCl.
-Eventuellement ajouter de la poudre de zinc.

55
Fig.1 schéma de fonctionnement de la pile de Daniell

 Résultats et discussion
Lorsque le multimètre est placé en mode ampèremètre, on observe le passage d’un courant
électrique, ce qui permet de dire que des porteurs de charges circulent dans le circuit. Dans le
circuit extérieur, le sens de circulation du courant du cuivre au zinc permet de dire que des
électrons ont circulé du zinc vers le cuivre ;
transfert d’électrons à distance. Ces observations vérifient le critère d’évolution (voir
expérience 1 car les conditions expérimentales sont identiques).
- Les équations des réactions aux électrodes sont :
Cu2+ (aq) + 2 e- <=> Cu(s) et Zn(s) <=>Zn2+(aq) + 2 e- L’équation de la réaction associée
à la transformation ayant lieu dans la pile est :
Cu2+(aq) + Zn(s) <=> Zn2+(aq) + Cu(s)
- Le pont salin maintient l’électron neutralité des solutions d’électrolytes en permettant les
échanges ioniques entre le pont et les solutions dans lesquelles il plonge.
- La pile est un système hors équilibre car, tant qu’elle peut délivrer un courant, des électrons
peuvent être échangés et le système peut évoluer car il n’a pas encore atteint son état
d’équilibre.

56
Fiche technique : Multimètre
 Principe de fonctionnement
Le multimètre contient plusieurs appareils : des voltmètres, des ampèremètres, un
ohmmètre……
Avant de le brancher et de la placer dans un circuit, il faut choisir l’appareil en déplaçant le
curseur (voir schéma)
On choisira le calibre le plus grand pour la position du curseur dans l’appareil choisi
(Ex : calibre 10A pour l’ampèremètre. Puis on pourra en fonction de la valeur trouvée prendre
un calibre plus petit pour avoir une meilleure précision de mesure)

 Description
Voltmètre
Voltmètre
Continu
Alternatif

Curseur pour choisir


Ampèremètre L’appareil et le calibre.
Continu

Ohmmètre

57
 Utilisation
Pour brancher l’appareil il faut deux fils : l’un brancher à la borne COM et l’autre sur 10A ou
V ou mA ou  en fonction du choix de l’appareil.

Manipulation N23. Electrolyse en solution aqueuse

(Leçons : Exemples de transformations forces partie du programme : Sens


d’évolution d’un système chimique)
▪ But
 Réaliser des transformations chimiques forcées.

 Déterminer la constante de Faraday.


▪ Matériel
- Un tube en U
- Tubes à essais
- Deux fils électriques
- Deux électrodes (anode et cathode)
- Un générateur
- Indigo
- Phénolphtaléine
- Une solution de NaCl

▪ Manipulation

- Principe
On imposant une tension électrique entre deux électrodes plongeant dans une solution
électrolytique, on peut provoquer un transfert d’électrons entre un réducteur et un oxydant.
On réalise alors une électrolyse. Les électrolyses sont alors des exemples des
transformations forcées, c’est à dire des transformations non spontanées.

- Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)

58
- On introduit une solution de chlorure de sodium, Na +¿¿(aq) + Cl−¿¿(aq), à 1,0mol/l,
dans un tube en U,
- Puis on réalise le montage avec des électrodes inattaquables en graphite,
- On relie ces électrodes à un générateur de tension continue de 2,5 V,
- Après quelques minutes, on ajoute quelques gouttes d’indigo dans le compartiment
contenant l’électrode relié à l’anode, on observe la disparition du couleur bleu de
l’indigo,
- Dans un tube à essais, on prend un peu de la solution de l’autre compartiment qui
est relié à l’électrode négative et on ajoute quelques gouttes de phénolphtaléine,
on observe que sa couleur devient rose.

Figure 4: montage expérimentale

▪ Résultats et discussion

Expérimentalement, on observe un dégagement gazeux aux deux électrodes.


Le gaz qui se dégage à l’anode et qui décolore le bleu d’indigo est le dichlore Cl 2 (g).
Le gaz qui se dégage à la cathode ne peut être qui le dihydrogène.
Après l’ajout de la phénolphtaléine on observe la couleur rose au voisinage de la cathode qui
−¿¿
indique la formation d’ions hydroxydes HO (aq).
Lors de l’électrolyse, lorsque le générateur de tension continue débite un courant d’intensité I
pendant la durée ∆t, le système est traversé par la quantité d’électricité Q :
Q=I . ∆ t
Cette quantité d’électricité est aussi égale à :
Q=n(e) . F
Avec n ( e ) est la quantité de matière échangée aux cours du fonctionnement de l’électrolyse.
Et enfin on déduit la valeur de la constante de Faraday.

59
Manipulation N24. Estérification et Hydrolyse

Leçons : Estérification et Hydrolyse


Partie du programme : Chimie
 But
- Etudier l’évolution temporelle d'une réaction d'estérification.
- Déterminer le rendement d’une estérification et le rendement d’une hydrolyse à
l'équilibre.
 Matériel
- Chauffage à reflux
- Chauffe ballon
- Réfrigérant
- Ampoule à décanter
- Eprouvette graduée, des béchers
- Acide méthanoïque
- Ethanol
- Acide sulfurique
- Solution d’hydrogénocarbonate de sodium à 5%
- Sulfate de magnésium anhydre
- Pierre ponce

 Manipulation

- Principe
Faire une expérience d’estérification et étude l’évolution temporelle.
- Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)
- prendre dans un éprouvette 20mL d’acide méthanoïque et transvasé dans un
ballon 250 ml.
- Prendre dans un éprouvette 20 ml d’éthanol et transvasé dans un ballon 250
ml.
- Ajouter quelques gouttes d’acide sulfurique.

60
- Ajouter quelques grains de piere ponce.
- Monter le ballon avec réfrigérant et chauffe ballon pendant 45 min.
- Après la réaction laisser refroidir à température ambiante, puis refroidir avec
un récipient contenant de l’eau distillé.
- Verser le contenu du ballon dans un bécher 250 ml, contenant 50 ml d’eau
froide. Rincer le ballon avec de l’eau distillé.
- Verser le mélange dans une ampoule à décanter.
- Ajouter 15ml de solution d’hydrogénocarbonate de sodium 5%.
- Dégazer et attendre que l’effervescence cesse pour décanter, Recommencer
plusieurs fois si nécessaire.
- Laver avec 20 ml d’eau distillé. Laisser décanter et séparer les deux phases.
- Ajouter le sulfate de magnésium anhydre.
- Réaliser cette manipulation 3 fois  :
 Sans ajouter le catalyseur avec démineur la température.
 Ajouter le catalyseur ou augmenter la température
 Augmenter la température et ajouter la catalyse

61
Fig. 1  : Montage de chauffage à reflux

 Résultats et discussion

Fig 2  : la variation de concentration avec le temps

- Le rendement de transformation est une division de la quantité de matière


obtenu expérimentalement par quantité du produit théorique  :

n exp
r=
nthé

Manipulation N25. préparation et propriétés des


savons

(Leçons : estérification et hydrolyse partie du programme : chimie)


 But
 Préparer un savon par réaction entre la soude et l’huile.
 Mettre en évidence quelques propriétés du savon.
 Matériel
- Chauffage à reflux
- Ballon 250mL
- Les Eprouvettes 50 mL
- Becher 250mL
- Ethanol à 950
- La soude
- Chlorure de sodium,
- Eau distillé
- Huile olive
- Büchner
- Moule
- pH mètre
 Manipulation

62
- Principe
Fabrication de savon à partir d’huile d’olive et la soude en utilisant le chauffage à reflux.

- Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


– Dans un ballon de 250 mL, introduire, avec beaucoup de précaution,
– 20 mL de solution de soude à 8 mol/L - 20 mL d'éthanol à 95°.
– Agiter, afin de dissoudre la soude.
– Ajouter alors 10 mL d'une huile alimentaire
– Ajouter quelques grains de pierre ponce.
– Chauffer pendant 30 mn, sans dépasser 90°C.
– A la fin du chauffage, verser le contenu du ballon dans un Bécher contenant
une solution de chlorure de sodium saturée (20 g de NaCl dans 100 mL
d’eau). On observe la formation d'une couche d’un solide jaunâtre qui flotte
à la surface de l'eau salée : c’est le savon qui précipite.
– Filtrer à l'aide d'un filtre Büchner de grand diamètre. Laver le savon à l'eau
glacée, dans le filtre Büchner. Mesurer le pH du filtrat. Laisser sécher le
savon (lui donner forme en le mettant dans un moule).

Filtration sur Büchner chauffage à reflux


Fig.1 : montage de l’expérience
 Résultats et discussion
Comme tous les esters, les graisses peuvent être hydrolysées par action de l'eau, à chaud.
Si cette hydrolyse se fait par action de NaOH ou KOH, elle porte le nom de saponification.
Les savons sont obtenus par réaction de saponification de triesters appelés corps grasou
triglycérides. L'action de l’hydroxyde de sodium (soude) ou de potassium (potasse) sur le

63
triester conduit à un carboxylate de sodium (ou de potassium) constituant le savon et à
du propan-1, 2,3- triol (glycérol) :

CH2-O-CO-C17H33-CH-O-CO-C17H33-CH2-O-CO-C17H33 + CH2OH-CHOH-
CH2OH + 3C17H33COO

 Les propriétés détergentes des savons sont dues aux ions carboxylate RCOO-
 Les ions carboxylate RCOO- ont :
 Une tête hydrophile (qui aime l’eau) (-COO-) chargée négativement qui
s’entoure facilement de molécules d’eau polaires.
 Une extrémité lipophile (qui aime la graisse). Donc hydrophobe, qui
n’interagit pas avec les molécules d’eau.

64

Vous aimerez peut-être aussi