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‫اسفي‬-‫املركز اجلهوي ملهن الرتبية والتكوين جلهة مراكش‬

‫الفرع اإل قلميي –أسفي‬-


‫*حمرضي اخملتربات‬-‫أطر ادلمع الرتبوي والاجامتعي‬

Physique-Chimie
1ère année du baccalauréat

Réalisé par :
- Hassan KARED
- Mohamed AMALOU
- Khawla ELBAHTAR
- Mouna OUAROUSS
- Meryem HRIMLA
- Khadija ELHOR
- Abdelkarim FASKA
- Lahcen LAARAJ
- Ahmed SAGHIRI
- Mohamed TAMA
- Ibtissam AIT CHITACH
- Abdessamad YAKINI
- Saïd LABBASSI

Encadré par :
- Pr. Abdelghani CHAFIQ

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MECANIQUE
Manipulation N° 1 : Mouvement circulaire uniforme
(Leçons : Mouvement de rotation d’un corps solide autour d’un axe fixe
partie du programme : Mécanique)
 But
- Vérifier de la relation V =R . ω
- Déterminer la nature du mouvement
- Etablir l’équation horaire du mouvement
 Matériel
- Table à coussin d’air et ses accessoires
- Niveau à bulle.
- Pivot.
- Boucle en fil nylon.
 Manipulation
Après avoir réglé l'horizontalité de la table à coussin d'air, on réalise le montage
expérimental représenté figure 1 en reliant un mobile autoporteur à un point O fixe d'un
bloc métallique à l'aide d'un fil inextensible, L'autoporteur peut effectuer un mouvement
rotation uniforme auteur une point O, On fixe le générateur d'impulsion à t = 40 ms et on
lance l'autoporteur, puis on enregistre, à intervalles temps égaux t = 40 ms. Les positions
successives G, du centre de gravité G de l'autoporteur.
- Principe
Exploiter l’étude expérimentale de mouvement rotation définir le mouvement de
rotation uniforme et donner ses propriétés, et les deux équations horaires de ce
mouvement et la relation entre eux.

- Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


- Vérifier l’horizontalité de la table à l’aide d’un niveau à bulle (s’il existe).
- Relier l’autoporteur à un pivot à l’aide d’un fil nylon.
- Mettre en marche le générateur.
- Mettre en marche la soufflerie de l’autoporteur.
- Lancer l’autoporteur pour qu’il effectue un mouvement de rotation (appuyer sur le
bouton « impulsion ») la trajectoire de son éclateur M.

1
Fig.1 : protocole expérimental de mouvement rotation uniforme
 Résultats et discussion
La figure suivante représente l’enregistrement de mouvement d’un point M située au
centre d’un autoporteur d’un axe fixe. L’intervalle de temps entre deux enregistrements
consécutifs est égal à 40 ms.

Ont considéré l’axe OX passant par M0 comme direction référentielle. Les positions du
point M sont déterminées par l’abscisse angulaire  ou bien par l’abscisse
curviligne  . Le moment d’enregistrement de point M2 correspond à l’origine des
temps.
MMMMMMMMMMM
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 1

θ (rad) 0
S (m) 0
T(S) 0

 Identification et détermination de mouvement rotation uniforme et ces propriétés, et


vérification de la relation V =R . ω
 Établissement des équations horaires du mouvement

2
 L’équation horaire d’un mouvement de rotation uniforme en abscisse

angulaire :

 L’équation horaire d’un mouvement de rotation uniforme en abscisse


curviligne 𝑠(𝑡) :

 Brancher le générateur au réseau (vérifiez la tension : 220 V ou 125V).


 Mettre les interrupteurs du générateur et de l’autoporteur sur marche : la pompe
tourne et l’autoporteur se déplace.
Sélectionner sur le générateur : la période des impulsions : 20 ms par exemple,
l'enregistrement (sur BZ6) : bouton en haut (enregistrement avec 2 autoporteurs), et
l'intensité de marquage : Cours ou T.P.
Assurez – vous que les deux autoporteurs sont présents sur la table pour avoir un circuit
fermé.
 Ne pas rester en contact avec la table lors de l’enregistrement.
 Pour éviter tout risque de haute tension, malgré toutes les sécurités prévues,
n'appuyez sur le bouton
« Impulsions » que le temps strictement nécessaire. Assurez-vous en particulier que
personne ne touche un élément soumis à la haute tension.
 Noter bien la durée 𝑟 entre deux impulsions de la haute-tension.

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Manipulation N° 2 : Théorème de l’énergie cinétique

(Leçons : Travail et énergie cinétique partie du programme : Mécanique)

 But
- Mettre en évidence l’effet du travail d’une force sur la vitesse d’un corps solide ;
- Vérifier le théorème de l’énergie cinétique.
 Matériel
- Une table à coussin d’air et ses accessoires.
 Manipulation
Si on veut mettre en évidence l’effet du travail d’une force sur la vitesse d’un corps
solide et vérifier le théorème de l’énergie cinétique, on dispose un mobile autoporteur. Ce
mobile crée un coussin d'air incliné sur lequel il se déplace sans frottements et se compose
d’une électrode placée sur son axe de symétrie, à la base du mobile. En plaçant une feuille
conductrice sur la table, on obtient un circuit fermé. Les électrodes des mobiles sont reliées
à un générateur d'impulsion de fréquence variable. Au cours d'une impulsion, une étincelle
se produit entre les électrodes et le papier, qui est alors brulé. On obtient ainsi un
enregistrement donnant les positions successives d'un point du mobile. Entre deux
positions successives, on a une durée (souvent notée τ) constante.
- Principe
On utilise une table à coussin d’air inclinée d’un angle α pour obtient un enregistrement du
mouvement de translation rectiligne sans frottement de l’autoporteur, en exploitant
l’enregistrement obtenu, et en comparant les valeurs de la variation de l’énergie cinétique
∆ E c =Ecj −Eci entre deux positions GietG j , et le travail effectué par la somme des forces

extérieur lors du déplacement∑ W Gi→ Gj (⃗


F ext )=W Gi→ Gj ( ⃗
P )=m . g . Gi G j . sinα pour vérifier
la relation suivante :
∆ E c =∑ W Gi →Gj ( ⃗
F ext )

- Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


- Incliner la table à coussin d'air d'un angle α =10 ° par rapport au plan horizontal, et
réaliser le montage expérimental représenté sur la figure,
- Fixer le générateur d'impulsion à τ =60ms,
- Lâcher l'autoporteur de masse m=698 g du haut sans vitesse initiale,
4
- Enregistrer, à intervalles de temps égaux τ =60ms, les positions successives du
centre de gravité G de l’autoporteur,
- Exploiter l’enregistrement obtenu pour déterminer à chaque instantt i, la vitesse
instantanéeV i , l’énergie cinétique Eci et le travail effectué par la somme des forces
extérieures∑ W Gi→ Gj (⃗
F ext ).

- Figure 1 : Une table à coussin d’air inclinée d’un angle α =10 ° .

 Résultats et discussion
- L'enregistrement des positions successives du centre de gravité G de l’autoporteur

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L’insta t0 t1 t2 t3 t4 t5 t6 t7
nt

Xi (
−2
×10 m 0 0,307 1,227 2,760 4,906 7,666 11,039 15,025
)

Vi (
−1
×10 m 1,0225 2,0442 3,066 4,088 5,111 6,133 7,154
/s)

Eci (J)
0,365 1,458 3,282 5,832 9,117 13,127 17,862

- Les résultats expérimentaux :


- La comparaissant des résultats de la variation de l’énergie cinétique et le travail
effectué par les forces extérieures lors de déplacement sont représentés dans le
tableau suivant :

Le déplacement G2 à G6 G3 à G4 G4 à G 7 G3 à G5
du mobile

∆ E c =Ecj −Eci
11,669 2,55 12,03 5,835
(J)

∑ W Gi→ Gj (⃗
F ext )
11,66 2,55 12,03 5,835
(J)

- D’après c’est donné, la variation, pendant une durée, de l’énergie cinétique d’un
solide en mouvement de translation, est égale à la somme des travaux des forces
extérieures appliquées au solide pendant la même durée.

6
7
Manipulation N° 3 : Conservation de l'énergie mécanique
(Leçon : Le travail ; mode de transfert d'énergie Partie du programme :
Travail mécanique et énergie)

 But
Vérifier expérimentalement la conservation d’énergie mécanique d'un corps solide dans le cas d’un
mouvement sans frottements.

 Matériel
Une table a coussin d'air inclinée et ses accessoires

 Manipulation
On dispose d’un autoporteur de masse 𝑚 = 732 𝑔, posé sur une table à coussin d’air inclinée d’un
angle 𝛼 = 10° par rapport à l’horizontale. On prend 𝑔 = 9,8 𝑁⁄𝑘𝑔.

- Principe
Etude du mouvement d'un autoporteur sur une table à coussin d'air inclinée

- Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


- Poser un autoporteur de masse 𝑚 = 732g sur une table à coussin d'air inclinée d’un angle 𝛼 = 10°
par rapport à l’horizontale, comme l'indique la figure suivante :

- Fixer le générateur d'impulsion à 𝜏 = 60 𝑚𝑠, et libérer l'autoporteur sans vitesse initiale.


- Enregistrer les positions du centre d'inertie de l’autoporteur pendant des durées consécutifs et
égaux 𝜏 = 60 𝑚𝑠
- On obtient l'enregistrement représenté ci-dessous :

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– Remplir le tableau suivant :

– Représenter des énergies 𝑬𝒄, 𝑬𝒑𝒑 et 𝑬𝒎 en fonction du temps

 Résultats et discussion
- Au cours du mouvement de l'autoporteur, l'énergie cinétique 𝑬𝒄 augmente et l'énergie potentielle
𝑬𝒑𝒑 diminue de la même quantité : Δ 𝑬𝒄 = −Δ 𝑬𝒑𝒑, mais leur somme se conserve dans le temps.
- Lorsqu'un corps solide S est en mouvement de glissement sans frottement sur un plan incliné,
alors son énergie mécanique se conserve 𝐸𝑚= 𝑬𝒄 + 𝑬𝒑𝒑 =cte.

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Manipulation N° 4 : Non-conservation de l’énergie mécanique
(Leçons : énergie mécanique d’un corps solide partie du programme : Travail
mécanique et énergie)
 But
Mettre en évidence l’effet des frottements sur l’énergie mécanique d’un corps solide (s).

 Matériel
- Table à coussin d’air et ses accessoires.
 Manipulation
Pour la vérification expérimentale de la non-conservation de l’énergie mécanique d’un
corps solide (s) en mouvement en présence des frottements, on va calculer l’énergie
mécanique de ce corps à des positions successives de son centre de gravité en exploitant
l’enregistrement obtenu à l’aide de la table à coussin d’air.
- Principe
Faire le calcul de l’énergie mécanique du corps (s) en utilisant les relations suivantes :
Em(i) = Epp(i) + Ec(i) avec Epp(i) = mgz(i) +cte et Ec(i)=1/2 mv2(i).

- Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


- Incliner la table à coussin d’air d’un angle α=9° par rapport au plan horizontal (voir
figure1).
- Fixer la soufflerie de la table à certain débit, pour que le contact entre le cavalier et
la table se passe avec frottement.
- Fixer le générateur d’impulsion à τ=60ms, et libérer le cavalier de masse m=250g
du haut sans vitesse initiale.
- Enregistrer à intervalles de temps égaux τ=60ms les positions successives G(i) du
centre de gravité du cavalier (s).
- Exploiter l’enregistrement obtenu pour déterminer à chaque position G(i) du
cavalier : la vitesse instantanée v(i), l’énergie cinétique Ec(i), l’énergie potentielle
de pesanteur Epp(i) et l’énergie mécanique Em(i).

Fig.1 : table à coussin d’air inclinée

 Résultats et discussion
- On trouve que l’énergie mécanique du cavalier diminue au cours du mouvement
(∆E˂0), c’est-à-dire que lorsque les forces de frottements sont présentes, l’énergie
mécanique du solide ne se conserve pas.

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Fiche technique de la table à coussin d’air :

 Description

1-Soufflerie : Cette appareille envoie l’air sous pression dans les autoporteurs (les cavaliers), et grâce
à cet air les autoporteurs vont pouvoir de se déplacer sans frottements sur la surface de la table.

2- générateur d’impulsion : sert à l’alimentation et au marquage des trajectoires de deux


autoporteurs.
3-table en verre (avec un cadre de protection en bois) sur laquelle on dispose une feuille
d’enregistrement, elle a des pieds réglables en hauteur c’est à dire elle peut être utilisée à l’horizontal
ou comme un plan incliné.
4-support. 

5- autoporteur.

6-Pédale de contrôle de la soufflerie. 

7- Pédale de contrôle du générateur d’impulsion.

 Utilisation :
Elle nous permet de contrôler la force de frottement, on l’utilise pour étudier les
mouvements en mécanique, par exemple :
- l’étude du mouvement rectiligne uniforme.
- l’étude du mouvement rectiligne uniformément variée.
- l’étude du mouvement circulaire.
-la vérification du théorème de l’énergie cinétique.
-l’étude des chocs et la conservation de la quantité de mouvement.
-l’étude de la conservation et la non-conservation de l’énergie mécanique.

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Manipulation N° 5 : Capacité calorifique d'un calorimètre
(Leçons : Énergie thermique partie du programme : Mécanique)

 But
- Réalisation des mesures calorimétriques
- Déterminer la capacité calorifique d'un calorimètre
 Matériel
- Calorimètre et ses accessoires
- Deux thermomètres
- Bécher
- Chauffe ballon
- Ballon
- Eprouvette graduée de 100 mL
- Eau distillée
- Agitateur
 Manipulation

Pour déterminer et de calculer la capacité calorifique d'un calorimètre, on besoin


d'un calorimètre et ces accessoires. Deux systèmes d'état différent et des paramètres
différentes et à l'aide d'un thermomètre en mesurer les différentes températures de
chaque système, aussi la température de l'état d'équilibre.
- Principe

Faire la mesure en utilisant un thermomètre

- Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


– Dans un calorimètre, introduire un volume V1=60ml d'eau distillée mesuré à
l'aide d'une éprouvette gradué, lorsque l'équilibre thermique s'établit entre l'eau
et Le calorimètre, relever la température T1 du système S1={Le volume V1
d’eau ; calorimètre} avec le thermomètre 1; ça sera la température initiale du
système S1.
– Chauffer, dans un bécher, un autre volume V2=100ml d'eau distillée, puis
mesurer sa température avec précision atteint environ (T2=60°C) avec le
thermomètre 2 et introduire immédiatement l'eau chauffée dans le calorimètre ;
avec le système S2={le volume d'eau V2}.

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- Verser l'eau chaude dans le calorimètre. Cette étape doit être rapide pour éviter
le refroidissement de l'eau.
- Agiter avec précaution le contenu de calorimètre, lorsque l'équilibre thermique
s'établit entre les deux systèmes, relever la température d'équilibre Te.

Fig.1 : Dispositif expérimental de déterminer la capacité calorifique

 Résultats et discussion
– Déterminer la température des deux systèmes grâce à un thermomètre.
– Calculer la capacité calorifique du calorimètre en appliquant le principe de la
conservation de la chaleur dans un système adiabatique.
– En déduire la valeur en eau du calorimètre Chaleur massique de l'eau.

13
Fiche technique du Calorimètre :

Fig. 1 : Calorimètre
 Description

Un calorimètre est un appareil qui permet de mesurer des échanges thermiques et de


chaleur et constitue de :

 Un vase en aluminium brillante ;

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 Un vase extérieur en aluminium pouvant contenir le vase intérieur ;
 Une collerette en plastique ;
 Agitateur
 Un couvercle transparent avec des ouvertures pour le thermomètre ou la sonde de
température et l'agitateur.
 Principe de fonctionnement
 La capacité calorifique d'un objet est obtenue en immergent l'objet dans un liquide
(généralement de l'eau) dont la température initiale et la capacité calorifique sont
connues.
 À cause du premier principe de la thermodynamique, la différence de température
provoque des échanges de chaleur. La chaleur dégagée par l'objet est transférée au
liquide.
 Après un certain temps, le liquide et l'objet auront la même température et auront
atteint la température d'équilibre.
 Le thermomètre est utilisé pour mesurer la température ambiante. C'est un tube de
verre gradué contenant une colonne de mercure (couleur argent) ou d'alcool
(couleur rouge).
 Lorsque la température s'élève, le mercure ou l'alcool se réchauffe et son volume
augmente. Le niveau de la colonne de liquide monte donc et on peut ainsi
déterminer la température en lisant sa valeur sur l'échelle gradué.
 On utilise le degré Celsius °C (ou degrés Fahrenheit °F) avec °F= (1,8 °C)
+32=0,56 (°F – 32).

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Manipulation N° 6 : Chaleur massique d'un métal
(Leçon : Energie thermique ; Transfert thermique Partie du programme :
Travail mécanique et énergie)
 But
Déterminer la chaleur massique du cuivre

 Matériel
- Calorimètre et ses accessoires
- Deux Thermomètres
- Bécher
- Chauffe Ballon
- Ballon
- Un bloc de cuivre
 Manipulation
On dispose d'un calorimètre de capacité thermique c contenant une masse m1 d'eau
dont la température est θ1. On introduit dans le calorimètre un petit bloc du cuivre de masse
m après l'avoir retiré d'une eau bouillante et l'avoir séché. Après l’agitation, la température
du mélange se stabilise à θ.
– Principe
Détermination de la capacité thermique massique du cuivre à l’aide d’un calorimètre.

– Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


– Introduire une masse m1=200 g d'eau dans un calorimètre de capacité thermique c
(Figure 1); lorsque l'équilibre thermique s'établit entre l'eau et le calorimètre, relever la
température θ1 du système S1={la masse m1 d'eau ; calorimètre};
– Chauffer un ballon contenant de l'eau, et un bloc de cuivre de masse m=200g. Lorsque
la température θ2 atteint 100°C, introduire immédiatement le bloc de cuivre chauffé
dans le calorimètre ;
– A l'aide de l'agitateur, mélanger doucement le contenu du calorimètre, et lorsque
l'équilibre thermique s'établit entre le système S1= {la masse m1 d'eau ; calorimètre}
et le système S2= {le bloc de cuivre}, relever la température d'équilibre θ.

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Fig.1 : Détermination de la capacité thermique massique du
cuivre à l’aide d’un calorimètre.

 Résultats et discussion
– Le système (S1) formé par le calorimètre et la masse m1 d'eau reçoit une énergie Q1
(Q1 > 0):
Q1 = m1×Ce (θ – θ1) +c( θ – θ1) = [m1× Ce+c](θ – θ1)
– Le système (S2) formé par le bloc de métal a perdu une énergie Q2 (Q2 < 0):
Q2 = m×C (θ – θ2)
– A l'équilibre thermique entre les 2 systèmes : Q1 + Q2 = 0
C = [m1×Ce+c] (θ - θ1) / m× (θ2 – θ)

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Manipulation N°7 : Chaleur latente de changement d’état
(Leçons : énergie thermique, transfert thermique partie du programme :
Travail mécanique et énergie)
 But
Réaliser des mesures calorimétriques pour déterminer la chaleur latente de fusion de la glace.

 Matériel
- Calorimètre et ses accessoires –
- Bécher
- Glaçons
- Papier filtre
- Balance électronique
- Ballon
- Chouffe ballon
- Deux thermomètres.
 Manipulation
Pour déterminer la chaleur latente de fusion de la glace, on va réaliser des mesures
calorimétriques à l’aide d’un calorimètre ce qui implique plusieurs étapes : lorsque la
température des glaçons atteindre 0°C, on les introduit rapidement dans le calorimètre qui
contient une quantité d’eau chaude, et attendre que l’équilibre thermique se soit établi entre
les glaçons et l’ensemble calorimètre-eau chaude.
- Principe
Faire des mesures calorimétriques en utilisant un calorimètre.

- Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


- Placer un thermomètre dans un bicher contenant de l’eau et quelques glaçons.
- Peser le calorimètre et ses accessoires, noter sa masse m.
- Verser une quantité d’eau chaude dans le calorimètre et peser l’ensemble (l’eau
versée + calorimètre), et déduire la masse m1 de l’eau versée, l’eau chaude et le
calorimètre constituant le système A.
- Agiter le contenu du calorimètre et lorsque l’équilibre thermique s’établit entre
l’eau et le calorimètre, mesurer la température θ1 de l’ensemble.
- Lorsque la température de l’eau dans le cristallisoir se fixe à 0°C, prélever quelques
glaçons, les essuyer rapidement avec du papier filtre et les introduire dans le
calorimètre, fermer immédiatement le calorimètre.
- Les glaçons constituant le système B, mesurer la masse de l’ensemble (système A +
système B) et on déduire la masse m2 de la glace (les glaçons).
- Agiter l’ensemble, attendre que l’équilibre thermique se soit établi entre le système
A et le système B, et mesurer la température θ2 du nouvel état d’équilibre.

 Résultats et discussion

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- La masse m2 de la glace se transforme d’abord en une masse m 2 d’eau sans
variation de la température (0°C), c’est-à-dire que la glace reçoit une chaleur qui
s’appelle la chaleur latent de fusion de la glace de masse m2 Ql,f = m2Lf, et en suite
sa température s’élève de 0°C à θ2, ici l’eau de la masse m2 reçoit une chaleur qui
s’appelle la chaleur sensible Qs = m2Ceau(θ2-0), donc La chaleur QB transféré au
système B (la glace) égale QB = m2Lf+m2Ceauθ2.
- Les parois du calorimètre empêchent l’échange de la chaleur avec le milieu
extérieur donc QA+QB = 0, QA c’est la chaleur cédée par le système A (eau chaude+
calorimètre) donc QB = -QA avec
QA = Qeau, ch+Qcal = m1Ceau (θ2- θ1) +mCcal (θ2- θ1) = (m1Ceau+mCcal) (θ2- θ1)

Alors QB = m2Lf+ m2Ceauθ2 = (m1Ceau+mCcal) (θ2- θ1)


Donc la chaleur latente massique de fusion de la glace est égale à :
−[(m1Ceau+ mCcal)(θ 2−θ 1)+m 2Ceau θ]
Lf = m2
Remarque : QA˂0 et QB˃0 ; Lf˃0

19
Fiche technique du calorimètre :
 Description

 Utilisation
Le calorimètre est un appareil destiné à mesurer les échanges de chaleur, il constitue un
système thermodynamique isolé, c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’échange de la matière et de
l’énergie (W et Q) avec le milieu extérieur.

20
Fiche technique du thermomètre :
 Description

 utilisation
Il y a plusieurs types du thermomètre mais ils jouent le même rôle, c’est un appareil qui sert à
mesurer et à afficher la valeur de la température.

21
ELECTRICITE
Manipulation N°1 : loi de Joule
(Leçons : Énergie électrique acquise ou donnée dans un système permanent, la
loi de Joule partie du programme : Electricité)
 But
Utiliser de calorimétrie pour vérifier effet joule
 Matériel
- Alimentation continue éprouvée (100-5 A)
- Voltmètre
- Ampèremètre
- Ohmmètre
- Conducteur ohmique (R=3 Ω)
- Testeur référencé
- Agitateur
 Manipulation
Réaliser le montage suivant et faites vérifier on place un générateur (6V) en série
avec une résistance immergeable et un rhéostat (résistance variable qui va permettre de
faire varier l’intensité dans le circuit). Placer un ampèremètre pour mesurer l’intensité.
(fiche méthode p) Trois petit béchers sont remplis de 400 mL d’eau (mesurée à
l’éprouvette graduée) une sonde thermométrique permet de mesurer la température de
l’eau dans les béchers.
- Principe
Détermination de l’énergie perdu par effet de joule dans un composant

– Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


– Placer une masse m (mesurée précisément) d'eau dans le calorimètre.
– Installer le thermomètre, la résistance chauffante, l'agitateur et vérifier que
l'équilibre thermique est atteint (la température est stable).
– Relier la résistance chauffante au générateur, qui doit rester éteint, placer le
voltmètre de manière à mesurer la tension aux bornes de la résistance.
– Préparer le chronomètre et le tableau de prise de mesure (température, temps ).
Faire vérifier le montage.
– Après mise en route du générateur et réglage du courant à 10 A, relevez
régulièrement pendant 6 à 8 minutes le temps et la température. Vérifier que la
tension et le courant d'alimentation ne bougent pas. Agiter calmement,
régulièrement et constamment l'eau pour homogénéiser la température dans le
calorimètre.

22
Fig.1 : protocole expérimental de calorimétrie pour vérifier effet joule
 Résultats et discussion
- Détermination de l’énergie perdu par effet de joule dans un composant.
T (s) I (A) P (W) E (j) Q (J) T (0C)

0 - - - - -

10 - - - - -

20 - - - - -

30 - - - - -

40 - - - - -

50 - - - - -

- Le transfert thermique permet de chauffer l’eau. L’énergie électrique et transformée


en chaleur par le conducteur ohmique (résistance).
- L’énergie ne se conserve pas même si les énergies sont proches. Une partie de
l’énergie est dissipée sous forme de chaleur dans les fils de connexion, le
calorimètre n’est peut-être pas très bien isolé.
- La quantité de chaleur dégagée par effet joule est proportionnelle au temps de
passage du courant électrique.
- La quantité de chaleur dégagée par l'effet joule est proportionnelle au carré de
l'intensité du courant.
- La quantité de chaleur dégagée par effet joule varie avec nature du résistor.

23
Manipulation N°2 : Bilan énergétique d’un circuit électrique
contenant un moteur

(Leçons : Transfert de l'énergie dans un circuit électrique partie du


programme : Electricité)

 But

Vérifier la conservation de l’énergie électrique.

 Matériel
- Générateur
- Moteur
- Interrupteur
- Fils de connexion
- Ampèremètre
- voltmètre
 Manipulation
Si on veut vérifier la conservation de l’énergie électrique, en mettre en évidence
expérimentale du transfert d’énergie électrique au niveau d’un récepteur électrique
(moteur), on utilise un générateur branché en série avec un moteur électrique et un
interrupteur K. On branche un ampèremètre en série et un voltmètre en dérivation avec le
moteur.
- Principe
On utilise un moteur pour mettre en évidence expérimentale le transfert d’énergie
électrique au niveau d’un récepteur. Le moteur convertit l’énergie électrique entries en

travail mécaniqueW m et dissipe une partie de l’énergie sous forme thermiqueQ .

- Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)

24
- Réaliser le montage électrique formé par un générateur branché en série avec un
moteur électrique et un interrupteur K,

Fig. 2 : Schéma du montage.

- Brancher un ampèremètre en série et un voltmètre en dérivation avec le moteur.

Fig. 3 : Montage électrique.

 Résultats et discussion
- Lorsqu’on ferme le circuit le moteur tourne et sa température augmente,
- Au niveau du moteur il y’a une transformation de l’énergie électrique en énergie
mécanique et énergie thermique,
- Les récepteurs convertissent l'énergie électrique fournie par le générateur en autres
formes d'énergie (mécanique, chimique…) en plus de l’énergie thermique,
- Il y a conservation de l’énergie lors de ce transfert.

25
Manipulation N° 3 : Etude expérimentale des caractéristiques du
champ magnétique.
(Leçons : Le champ magnétique partie du programme : Electricité)

 But
- Trouver une expression du champ magnétique.
- Comment utiliser un Teslamètre pour mesurer B.
 Matériel
- Teslamètre
- Solénoïde
- Générateur
- Ampèremètre
- Rhéostat
- Interrupteur
- Fils de connexion

 Manipulation :
Influence de l'intensité du courant électrique sur le champ magnétique B.
– Alimenter le solénoïde entres les deux bornes.
– Placer la sonde de Hall du Teslamètre au centre de solénoïde (Ne pas oublier de
régler le zéro du Teslamètre).
– Faire varier l'intensité du courant et mesurer l'intensité du champ magnétique crée
au centre du solénoïde et déterminer la variation de B en fonction de I ; B=f(I).
– Déterminer la relation
– Principe
– Faire la mesure en utilisant un Teslamètre.

– Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


– Réaliser le montage expérimental représenté ci-dessus.
– Eloigner la sonde de toute source de champ magnétique et régler le Teslamètre à
zéro.

26
– Changer la position du coulisseau et mesurer à chaque fois l'intensité du courant
électrique traversant le circuit, ainsi que l'intensité du champ magnétique qui
accompagne au centre du solénoïde.
– Taper les résultats obtenus dans un tableau.

Fig. 1 : Variation du champ magnétique dans un solénoïde

 Résultats et discussion
– Le champ magnétique à l'intérieur d'un solénoïde est uniforme et possède les
caractéristiques suivantes :
 Direction : l'axe du solénoïde.
 Sens : donné par la règle de l'observation d'ampère.
– Son intensité est donnée par la mesure à l'aide d'un Teslamètre.
– Intensité du champ magnétique donnée par l'expression suivante :

27
Fiche technique de
Teslamètre :

Teslamètre est un appareil de mesure


sondant un champ magnétique d'en
vérifier l'orientation, constitué de :

_ Afficheur digital
_ Bouton de réglage
_ Sonde de HALL
_ Fil électrique
_ Tige gradué

Fig. 2: Teslamètre

Principe de fonctionnement

Teslamètre est un appareil de mesure sondant un champ magnétique d'en vérifier l'orientation.

Description et utilisation
o Le solénoïde est caractérisé par :

28
 Longueur L, avec L est grande devant R.
 Rayon R; rayon de spires.
 Nombre de spires N.
 Teslamètre contient une sonde appelée sonde de Hall qui permet de mesurer deux
composantes du vecteur champ magnétique : Bx, la composante horizontal et Bz, la
composante verticale.
 Ampèremètre est un appareil de mesure de l'intensité d'un courant électrique dans
un circuit branché en série.

29
Manipulation (ou TP) N : 4 Vérifier la loi de Laplace
(Leçons : Forces électromagnétiques et loi de Laplace Partie du
programme : Electricité)
 But
Vérifier expérimentalement la loi de Laplace.

 Matériel
- Un générateur de courant continu (G).
- Un rhéostat (Rh).
- Un interrupteur (K).
- Un ampèremètre (A).
- Une tige (f) en cuivre rectiligne et homogène .
- Un L’aimant en U.
- Fils de connexion.
- Un cristallisoir.
- Une solution électrolytique concentrée.
- Un Support.
- Pince en fer.
 Manipulation
Si on veut Vérifier expérimentalement la loi de Laplace, On fait passer un courant
électrique par une tige de cuivre dans un champ magnétique. Nous fermons l'interrupteur,
on remarque une actions magnétiques appliquée par l'aimant sur la tige.
- Principe
Faire la vérification de la loi de Laplace en utilisant une tige de cuivre dans un champ
magnétique.

- Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


- En utilisant une barre de cuivre (étant donné que le cuivre n'est pas aimanté), celle-
ci est capable de pivoter librement autour du point O, sa fin libre plongée dans une
solution électrolytique concentrée,
- La tige est placée dans un champ magnétique créé par un aimant en U,
- Nous plongeons l'extrémité du circuit électrique dans la solution et relions l’autre
extrémité à la tige
- Lorsque l'interrupteur K est ouvert, la tige reste dans sa position verticale
d'équilibre,
- En fermant l'interrupteur K, on remarque que la tige s'incline par rapport à sa
position verticale d'équilibre,
- En inversant le sens du courant qui traverse la tige, elle s'incline dans le sens
contraire,
- En changeant la direction de l'aimant, la tige s'incline également dans le sens
opposé.

30
Tige de cuivre

Solution électrolytique
concentrée

Fig.1 : Mise en évidence expérimentale de la loi de Laplace.

 Résultats et discussion
Un conducteur parcourut par un courant électrique et placé dans un champ
magnétique est soumis à une force magnétique appelée force de Laplace :

F =⃗IL ∧ ⃗
B
Cette force caractérisée par :
 Point d’application : Point milieu de la portion de conducteur placée dans le
champ magnétique.
 Ligne d’action : perpendiculaire au plan déterminé par le conducteur et le
vecteur champ magnétique.
 Sens : il est donné par la règle des trois doigts de la main droite suivante ;

Fig.2 : la règle des trois doigts de la main droite.

 Intensité : F=I . B . L sin ∝ (N)


I : est l'intensité de courant (A)
B : est l'intensité du vecteur champ magnétique (T)
L : la longueur de conducteur (m)
α : est l'angle formé par B par rapport au conducteur

31
OPTIQUE
Manipulation N° 1 : Etude expérimentale des deux lois de
Descartes pour la réflexion
(Leçons : Visibilité d’un objet partie du programme : Optique)
 But
- Vérifier expérimentalement les deux lois de Descartes
- Vérifier le principe du retour inverse de la lumière

 Matériel
- Disque gradué indiquant les anges en degré
- Demi-cylindre de plexiglas
- Source laser
 Manipulation
Réaliser le montage suivant et faites vérifier de façon expérimentale la loi de Snell-
Descartes de la réfraction, ce qui signifie que nous allons prouver cette loi par la
réalisation d'une expérience en conditions réelles. Cette loi lie les indices de réfraction (n 1
et n2), l'angle d'incidence (i1) et l'angle de réfraction (i2). Elle s'exprime par la relation
suivante :
  

– Principe
Etude expérimentale de la diffraction et la réfraction de la lumière, et la vérification des
lois de Snell-Descartes

– Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


On dispose :
– D’un disque gradué indiquant les anges en degré.
– D’un demi-cylindre de plexiglas (matériau transparent).
– D’une lanterne munie d’une fente, produisant un faisceau fin de lumière.
– On placer le demi-cylindre de plexiglas sur le disque gradué de façon à ce son
diamètre se superpose avec l’axe 900-900 du disque.

32
Fig.1 : Dispositif expérimental

 Résultats et discussion
On fait varier l’angle d’incidence i1 en tournant le disque et pour chaque valeur de i2, on
note les valeurs, de l’angle de réflexion r de l’angle de réfraction i2

i1 ° 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
i2 °
sin i1
sin i2

Observation du phénomène de réfraction des rayons de la lumière qui passent d’un milieu
a l’autre et vérification des deux lois de Descartes pour la réflexion.

33
Manipulation N°2 : Etude expérimentale d’une lentille mince
convergente
(Leçons : image formée une lentille mince convergente partie du
programme : Optique)
 But
- Reconnaitre les caractéristiques d’une lentille mince convergente
- Déterminer les caractéristiques de l’image nette dans différentes situations.
 Matériel
- Banc d’optique avec accessoires
- Objet lumineux
- Lentille mince convergente
- Ecran
 Manipulation
Une lentille permet d'obtenir l'image d'un objet. On peut observer les positions de
l'objet AB et de l'image A’B’ par rapport à la lentille, ainsi que leurs caractéristiques pour
comprendre comment modéliser le comportement d'une lentille convergente. On utilise un
banc d’optique avec ses accessoires dans lequel en plaçant un objet lumineux, une lentille
mince convergente et un écran.
- Principe
Une lentille convergente dévie les rayons lumineux de façon à ce qu’ils s’approchent
les uns des autres, ces rayons se rejoignent en un point derrière la lentille (le foyer).

- Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


- Placer la lentille L sur le banc optique à une distance de l’objet ;
- Déplacer l’écran jusqu’à trouver une image nette.

Fig. 4 : Foyer image et foyer objet.

34
Fig. 5 : Image nette obtenu par une lentille convergente.

o l’image nette dans différentes situations


- Objet placé avant le foyer principal objet F : OA >2 f '

Fig. 6 : Image nette d’un objet placé avant le foyer objet.

- Objet placé après le foyer principal objet F :OA <2 f '

 Résultats et discussion

35
Fig. 7 : Image nette d’un objet placé après le foyer
objet.
– Une lentille mince convergente est caractérisée par : l’axe optique, le centre
optique, son foyer image, son foyer objet, la distance focale et la vergence.
– Une lentille mince convergente possède les propriétés optiques suivantes :
o Tout rayon incident passant par le centre optique O n’est pas dévié.
o Tout rayon incident parallèle à l’axe optique ressort de la lentille en passant par
le foyer image F’.
o Tout rayon incident qui passe par le foyer objet F ressort de la lentille
parallèlement à l’axe optique.
o Cas ou l’objet placé avant le foyer principal objet F : OA >2 f '
- L'objet AB est réel, l'image A'B' est réelle. Elle est renversée. Elle est plus petite que
l'objet.
o Objet placé après le foyer principal objet F : OA <2 f '
- L'objet AB est réel, l'image A'B' est réelle. Elle est renversée. Elle est plus
grande que l'objet.
o Objet placé au foyer principal objet F : OA=f'
- L'objet AB est réel, l'image A'B' se trouve à l’infini.

36
Manipulation N° 3 : Focométrie
(Leçons : Les images formées par une lentille mince convergente Partie du
programme : Optique)
 But
Détermination de la distance focale d'une lentille convergente.

 Matériel
- Banc d'optique et accessoires.
- Source lumineuse.
- Lentille mince.
- Un miroir.
 Manipulation
Pour déterminer la distance focale d'une lentille convergente, nous faisons passer un
faisceau lumineux à travers la lentille composite dans un banc optique et nous déterminons
la distance focale en utilisant la méthode des points conjugués, la méthode de Bessel, la
méthode de Silbermann et la méthode d'autocollimation.
- Principe
Déterminer la distance focale d'une lentille convergente à l'aide de certaines méthodes.
- Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)
1. Méthode des points conjugués :
- On commence par placer une source lumineuse à une distance connue de l'objet.
- On place la lentille convergente à une distance connue de l'objet.
- On utilise un support pour maintenir la lentille en place.
- On utilise un écran blanc pour observer l'image formée par la lentille.
- On mesure la distance SA entre la lentille et l’objet, et la distance SA ' entre la
lentille et l'images formées sur l'écran.
- On utilise la formule suivante pour calculer la distance focale de la lentille :
' SA ' × SA
f=
SA−SA '

Fig.1 : Mise en évidence de la méthode des points conjugués.


2. Méthode de Bessel et de Silbermann :
 À condition que   D> 4 f ' (Bessel)
- On place l'objet et l'écran à chaque extrémité du banc d'optique, et on mesure la
distance D entre eux.

37
- Ensuite, on place la lentille à étudier au milieu du banc, et on cherche les deux
positions où l'image de l'objet est nette sur l'écran. Ces deux positions sont appelées
S1 et S2. Pour une lentille convergente, ces positions permettent de produire une
image nette de l'objet A placé en A'. On note d la distance entre ces deux positions.
D¿d
- On calcule la distance focale f' en utilisant la relation suivante : f '=
4D

Fig.2 : Mise en évidence de la méthode de Bessel.


 À condition que   D=4 f ' (Silbermann)
- On place l'objet et l'écran à chaque extrémité du banc d'optique, et on mesure la
distance D entre eux.
D
- On calcule la distance focale f' en utilisant la relation suivante : f '=
4

Fig.3 : Mise en évidence de la méthode de Silbermann.


3. Méthode d'auto-collimation :
- On place contre la face de sortie de la lentille un miroir plan,
- On déplace l’ensemble (lentille + miroir) jusqu’au moment où l’image A’B’ de AB
apparaît nette sur la diapositive objet mais avec une inversion A' B ' = AB
- L’objet est alors au foyer objet de la lentille AO=FO=f '

Fig.4 : Mise en évidence de la méthode d'autocollimation.


 Résultats et discussion
Il existe plusieurs méthodes pour déterminer la distance focale d'une lentille
convergente. Il est important de choisir la méthode qui convient le mieux à vos
besoins et à vos matériels. Il est également important de suivre les instructions de

38
l'appareil utilisé pour mesurer la distance focale et de vérifier les résultats en
répétant les mesures plusieurs fois.

39
CHIMIE
Manipulation N°1 : détermination de la concentration d'une
solution titrée

(Leçons : les grandeurs physique et bilan de la matière partie du


programme : Mesure en chimie).

 But

- Calcule la quantité de matière à l'aide des grandeurs physique connue.

 Matériel
- pH-mètre et sa sonde pH métrique.
- Burette graduée.
- Trois béchers.
- Pipette jaugée de 10ml.
- Agitateur magnétique.
- Barreau aimanté.
- Support.
- La solution titrée et la solution titrant.
- Pissette de l'eau distillé.
 Manipulation

Mesure de pH de la solution en fonction de volume versé, pour déterminer la


concentration d'une solution inconnue et de connaitre comment à déterminer des grandeurs
physiques à partir des grandeurs connues.

– Principe

Détermination de la concentration d'une solution titrée.

- Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


- Avant de remplie la burette, il faut rancie la burette, bécher, pipette. Jaugée et la
sonde du ph mètre par l'eau distillé.
- Remplie la burette par solution titrant et le réglé le zéro tangent.

40
- On verse la solution titrée au bécher et on plonge la sonde après on ajoute un
barreau aimanté mais sans toucher la sonde car il est sensible.

Fig.1 : Mesure le pH de la solution

 Résultats et discussion
- Avant de commencer la mesure on prend la valeur du pH à V=0, après cette partie
on verse le volume de la solution titrant et on note les valeurs du ph de chaque
volume versé, la répétition même opération jusqu’à le versement total de solution
qui existe dans la burette.
- Remplir le tableau suivant :

VB(mL) 0.0 1.0 2.0 3.0 4.0 5.0 6.0 7.0 8.0

pH

VB 9.0 9.5 10 10.5 11 11.5 12 12.5 13


(mL)

pH

VB(mL) 14 15 16 17 18

pH

– Tracer la courbe pH= f (VB)

41
Fiche technique :

L'appareil pH-mètre La sonde de pH-mètre

 Principe de fonctionnement :

Le pH-mètre est le plus souvent constitué d'un boitier électronique donnant la possibilité
de l'affichage de la valeur numérique du pH et d'une sonde de pH constituée d'une
électrode de verre donnant la possibilité de la mesure et d'une électrode de référence.

Son fonctionnement est basé sur le rapport qui existe entre la concentration en ions
H3O+ (définition du pH) et la différence de potentiel électrochimique qui d'établit dans
le pH-mètre une fois plongé dans la solution étudiée.

 Description et utilisation :
- pH-mètre : C'est un appareil de mesure du pH de la solution, qui contient une partie
qui caractériser sur l'affichage de la valeur mesuré, et le sonde du pH métrique
plongé dans la solution.
- Agitateur magnétique : c'est un appareil électrique permet d'homogénéiser la
solution, soit d'une manière augmentée ou diminue.
- Barreau aimanté : permet de mélanger les deux solutions d'une manière efficace.

42
 Précaution et orientation :
- Porter une blouse en coton.
- Respecter les consignes et les règles de la sécurité.
- Respecter l'enveloppe temporelle.
- Nettoyer la zone de travail.
- Fait attention de toucher l'eau lorsque vous utiliser de l'électricité.
- Ne manipuler pas les produits chimiques directement avec les doigts ou les goûter.
- Il faut le nettoyer toutes les verreries par l'eau distillé.
- Fait attention pour ne casse pas la sonde car il est très sensible.

43
Manipulation N° 2 : Mesures en chimie
(Leçons : Suivi d’une transformation chimique par mesure de pression
Partie du programme : Chimie)
 But
- Mesurer la variation de la pression d'un produit gazeux en fonction du volume du
réactif ajouté.
- Suivre l'évolution des quantités de matière des réactifs et des produits d'une réaction
chimique à l’aide d’un capteur de pression
 Matériel
- 50,0 mL d’acide chlorhydrique de concentration molaire c = 5,0 × 10-1 mol. L-1
- 0,020 g Magnésium (ruban) / Zinc bien décapé
- Ballon de 250 mL
- Pressiomètre
- Tube souple
- Balance
- Eprouvette graduée de 50 mL
- Agitateur magnétique
- Barreau aimanté
- Chronomètre
 Manipulation
Chaque groupe dispose d’un ballon et d’un bouchon percé dans lequel on introduit un
tube en verre relié au tuyau d’un capteur de pression. Le ruban est fixé au bouchon de
manière à ce qu'un léger choc, donné à t=0, le fasse tomber dans la solution. Lorsque la
réaction se produit, on observe une surpression dans le ballon, liée à la formation de H 2
gazeux.
- Principe
Lorsque la réaction consomme ou produit un gaz, la pression du système, liée à la quantité
de ces espèces gazeuses varie. La mesure de la pression permet de déterminer la
composition du système et son avancement x.
- Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)
- Chaque groupe introduit dans le ballon un barreau magnétique, puis, à l’aide d’une
éprouvette graduée, un volume de 50 mL d’acide chlorhydrique de concentration
molaire C = 0,50 mol. L-1
- Le pressiomètre est relié à un tube de verre introduit dans un des trous du bouchon
- Bouchez le ballon et mesurez la pression initiale Pi à l’intérieur du ballon.
- Un morceau de ruban de magnésium d’environ 2 cm de longueur (ne pas oublier de
le peser : 0.020 g correspond à un morceau de 1.92 cm) est accroché à un crochet
fixé dans le deuxième orifice du bouchon de telle sorte qu’une légère secousse
puisse le faire tomber dans l’acide chlorhydrique.
- Faire tomber le morceau de magnésium et relever la pression toutes les 30
secondes.

44
- Mettre en marche l’agitation magnétique et maintenez-la pendant toute la durée de
la réaction.
- Une durée totale de 10 minutes est nécessaire, dans les conditions décrites, pour
atteindre l’état final (la pression finale reste alors constante).

Ruban de magnésium
fixé au bouchon

Fig.1 : Dispositif expérimental : mesure de la pression avec un pressiomètre

 Résultats et discussion
On constate que Mg réagit avec H+ avec dégagement de H2, cette réaction dure quelques
minutes jusqu’à la disparition totale du ruban de magnésium

45
Fiche technique du Manomètre
 Principe de fonctionnement
Le tube manométrique est un élément à effet ressort creux en forme de C positionné à
l’intérieur du boîtier. Lorsque le tube est mis sous pression par le fluide qui y pénètre, il
commence à bouger de façon proportionnelle à la pression. Ce mouvement est transmis par la
biellette de transmission, fixée à l’extrémité du tube manométrique, et la mesure de pression
est indiquée par la position de l’aiguille sur le cadran.

 Description

Utilisation
Dans l’usage courant, la plupart des instruments de mesure se lisent soit par l’indicateur à
aiguille en acier soit par un écran électronique. Les capteurs de sonde de pression
transforment la pression en unité de mesure. Le manomètre calcule la pression et le transmet
au cadran que l’utilisateur peut lire facilement.

46
Fiche technique du Multimètre
 Principe de fonctionnement
Le multimètre contient plusieurs appareils : des voltmètres, des ampèremètres, un
ohmmètre……
Avant de le brancher et de la placer dans un circuit, il faut choisir l’appareil en déplaçant le
curseur (voir schéma)
Choisir le calibre le plus grand pour la position du curseur dans l’appareil choisi
(Ex : calibre 10A pour l’ampèremètre. Puis on pourra en fonction de la valeur trouvée prendre
un calibre plus petit pour avoir une meilleure précision de mesure)

 Description
Voltmètre
Voltmètre
Continu
Alternatif

Curseur pour choisir


Ampèremètre L’appareil et le calibre.
Continu

Ohmmètre

Utilisation
Pour brancher l’appareil il faut deux fils : l’un brancher à la borne COM et l’autre sur 10A ou
V ou mA ou  en fonction du choix de l’appareil.
Choisir l’appareil de mesure en déplaçant le sélecteur.

Mesure d’intensité du courant ( Ampèremètre)


 Placer le multimètre en série dans le circuit de manière à ce que le courant qui le
traverse, arrive par la borne A ou mA et sorte par la borne COM.
(Il faut faire un trou dans le circuit pour le brancher)

Placer le sélecteur sur le calibre d’intensité le plus grand 10A ou 20A

47
Manipulation N°3 : Mesures en chimie
(Leçons : Préparation des solutions ioniques Partie du programme :
Chimie)
 But
- Préparer des solutions ioniques de concentrations données.
- Mettre en évidence les ions présents dans une solution ionique.
 Matériel
- Une balance au décigramme
- L’ampèremètre
- Une fiole jaugée de 100 mL et son bouchon
- Une coupelle de pesée
- Un entonnoir à solide
- Du chlorure de sodium (NaCl)
- De l’eau distillée
- Une spatule
- Saccharose
- Sulfate de cuivre II
 Manipulation
- Préparer des solutions ioniques de concentrations données à partir de solide ionique ou
de solutions concentrées
- Savoir utiliser la verrerie adéquate
- Déterminer les quantités de matière nécessaires à la réalisation de solutions Principe
- La solution de chlorure de sodium contient des ions chlorure et sodium qui se
déplacent dans la solution. Quand il y a du courant. Ce sont des porteurs de charge.
- L’équation de dissolution du solide ionique dans l’eau s’écrit :
NaCl(s) → Na+ (aq) + Cl-(aq)

Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


a. Réaliser le montage électrique ci-contre, en plongeant tout d’abord les
électrodes dans un électrolyseur rempli d’eau distillée. Noter la valeur de I1
b. Remplacer ensuite l’eau par la solution de chlorure de sodium préparée
précédemment. Noter la valeur de I2.
c. Remplacer la solution précédente par une solution de saccharose (sucre en
poudre). Noter la valeur de I3

48
Fig.1 : Préparer des solutions ioniques de concentrations données à partir de solides
ioniques
 Résultats et discussion
Il n’y a aucun courant qui circule dans l’eau distillée. Lorsque l’on ajoute de l’acide
sulfurique dans la cuve, on s’aperçoit que l’ampèremètre indique qu’un courant circule dans
la solution aqueuse de chlorure de sodium. L’acide sulfurique pur est composé de molécules
de H2SO4.
La dissolution d’un solide ionique dans l’eau permet d’obtenir une solution qui contient des
ions et qui est dite ionique ou électrolytique.
Une solution électrolytique est capable de conduire le courant électrique, car les ions qui la
constituent sont des porteurs de charges capables de se déplacer dans la solutio

49
Manipulation N°4 : la conductance d'une solution ionique

(Leçons : la conductance et la résistance partie du programme (Mesure en


chimie)

 But

Mesure de la conductance d'une solution électrolytique.

 Matériel
- Générateur à basse fréquence (GBF).
- 2 multimètres.
- 2 plaques planes identiques de cuivre maintenues parallèles.
- Bucher de 250 ml.
- 2 pinces crocodiles.
- Fils de connexion.
- Solution aqueuse de chlorure de sodium de concentration C=10-2 mol. L-1.
- L'eau distillée.
- Papier absorbance.

 Manipulation

La mesure de la conductance d'une solution ionique pour identifier Influence des


dimensions de la cellule conductimétrique sur la conductance.
– Principe
Identifier les facteurs influençant la conductance, l'influence de la surface (S) et
l'influence de la longueur entre les deux plaques dans le bécher sur le passage du courant
électrique dans une solution ionique.
- Dispositif et Protocole expérimentale
- Introduire la solution de chlorure de sodium (Na Cl) dans le bécher.
- Brancher le GBF, l'ampèremètre et les deux plaques plonger dans le bécher en
série.
- Brancher le voltmètre en parallèle aux bornes de deux plaques conductimétriques.

48
Fig.1 : Mesure de la conductance d'une solution ionique

- Commencer les mesures.

 Résultats et discussion
- Calcule de la résistance électrique R :
U
D'après la loi d'Ohm : U = R. I  R= I

- Calcule de la conductance G :
1 I
G= R = U

A partir de ces relations on va calculer la résistance (R) et la conductance (G) et on


conclure que La conductance d'une portion de solution électrolytique est, par définition,
l'inverse de la résistance R de cette même portion de solution.
- Tableau de mesures :

La surface S (cm2) 1 2 3 4

La conductance G en (μS) 137 280 415 545

La distance L (cm) 1 2 3 4

La conductance G en (μS) 137 70 44 34

1-La variation de la conductance de la portion de solution avec la surface S immergée


des électrodes.

49
La Conductance G augmente si on augmente la surface S immergée en raison du
nombre croissant d'ions capables de se déplacer d'une électrode à l'autre.
2- La variation de la conductance de la portion de solution avec la distance L
séparant les deux électrodes.
La conductance G diminue avec l'augmentation de la distance L en raison du nombre
croissant d'espèces chimiques capables de bloquer le déplacement des ions d'une
électrode à l'autre.

50
Fiche technique de la cellule conductimètrique :
La cellule conductimètrique est constitué deux électrodes planes des surface S et de la
langeur L, plonger dans la solution et liée au generateur par les fils de conexions.

 Principe de fonctionnement :

- GBF (Générateur à basse fréquence) : Un générateur de basses fréquences, encore


appelé générateur de fonctions, est un appareil utilisé dans le domaine de
l'électronique à des fins de test ou de dépannage de matériels électroniques. Il
permet de délivrer un signal avec la fréquence désirée sous forme de sinusoïdes, de
créneaux, ou de triangles.
- Ampèremètre : c'est un appareil de mesure de l'intensité du courant électrique
- Voltmètre : C'est un appareil de mesure de tension électrique entre tout les bornes
du circuit.
- Fils de connexion : permet de relier les éléments de circuit et assure le déplacement
des électrons.
- Cellule Conductimétrie : consiste à mesurer la résistance et la conductance d'une
solution ionique située entre deux plaques en platine en fonction de la concentration
des ions en présence, la solution aura une plus ou moins grande conductivité. Des
tables permettent de connaitre la conductivité des ions.
 Description et utilisation :

51
Une fois la cellule plongée dans la solution ionique, on fait varier la tension à ses bornes
et on mesure l'intensité du courant qui la traverse. U représente la tension donnée en
ampères et R la résistance exprimée en ohms.

 Précaution et orientation :
- Les deux multimètres devront être sur l'indication (alternatif ~).
- Les deux plaques doivent être rincées et essuyées après chaque mesure.
- Ne manipuler pas les produits chimiques directement avec les doigts ou les goûter.
- Porter une blouse en coton.
- Respecter les consignes et les règles de la sécurité
- Respecter l'enveloppe temporelle
- Remettez les équipements et le matériel utiliser à leur emplacement.
- Nettoyer la zone de travail.
- Fait attention de toucher l'eau lorsque vous utiliser de l'électricité.

52
Manipulation N° 5 : Migration des ions
(Leçons : conductimètre partie du programme : La mesure en chimie)
 But
Identifier déplacement des ions dans une solution électrolytique.

 Matériel
- Tube en U
- Deux électrode de graphite
- Solution incolore d’acide sulfurique
- Mélange de permanganate de potassium (K++MnO4-)
- Mélange de sulfate de cuivre (Cu2++SO42-)
- Générateur
- Fils de connexion
- Pinces
 Manipulation
Verser dans le tube en U les trois solutions, et on brancher le générateur avec les deux
électrodes qui immergent à les parties du tube

Fig.1 : L’expérience de la migration des ions

Après quelques minutes : Observer l’apparition de deux anneaux colorés ( violet et bleu ) dans
les deux parties du tube en U.

Fig.2 : Apparition les anneaux colorés

53
Après plusieurs minutes : Les anneaux colorés diffusent dans parties tube.

Fig.3 : Les anneaux colorés diffusent dans partirs tube.

– Principe
Détection du responsable du passage du courant électrique dans les solutions.

- Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


- Placer dans un tube en U un mélange de :

+ Sulfate de cuivre (Cu2++SO42-)


Les ions cuivre sont bleus en solution.
Les ions sulfate sont incolores en solution.
+Permanganate de potassium (K++MnO4-)
Les ions potassium sont incolores en solution
Les ions permanganate sont violets en solution
– Après verser la solution incolore dans tube.
– Immerger les deux électrodes et brancher le générateur
– Après quelques minutes, observer les deux colures (Bleu et violet) aux dipôles
du tube.
 Résultats et discussion
Lorsqu’une solution est traversée par un courant électrique, le passage de ce
courant est assuré par le déplacement des ions.
- Les ions cuivres ( Cu2+) se déplacement vers l’électrode reliée au pôle négatif.
- Les ions permanganate (MnO4-) se déplacent vers l’électrode reliée au pôle
positif.

54
Manipulation N° 6 : Dosage Direct
(Leçons : Les dosages (ou titrages) partie du programme : La mesure en
chimie)
 But
– Savoir la méthode du dosage.
- Calculer la concentration C de la solution titrée.
 Matériel
- Burette graduée
- Dipositif d’agitation magnétique et un bécher
- Solution a titrée (Fe2++SO42-)
- Solution titrante (K+ + MnO4-)
 Manipulation
Verser à l’aide de la burette la solution titrante dans la solution à titrer. Il se produit
alors une réaction de dosage qui met en jeu le réactif titré et le réactif titrant.

Fig.1 : Dosage
direct

Celle-ci peut être soit par acido-basique, soit par oxydation :


Réaction acido-basique Réaction oxydo-réduction
Si réactif titré est un acide, Si le réactif titré est un oxydant,
le réactif titrant est une base. Le réactif titrant est un réducteur.

55
L’équivalence
A l’équivalence des deux réactifs titré et titrant sont consommés totalement.
Il y a plusieurs possibilités pour réaliser ce repérage.
Parmi eux on trouve : Changement de couleur du milieu réactionnel

- Principe
- La réaction doit être total : le réactif limitant doit être totalement consommé.
- La réaction doit être rapide.
- Univoque : il faut que les deux réactifs, titré et titrant, réagissent selon une seule et
unique réaction.
- La réaction doit être observable. La variation du titrage au cours du temps doit être
mesurable.
- Protocole (Méthode,Dispositif expérimental)
Dosage de la solution (Fe2++SO42-)
- Titrer un volume V1=20mL d’une solution (Fe2++SO42-) de concentration C1 à
l’aide d’une solution titrant de permanganate de potassium (K++MnO4-) de
concentration C2=3*10-2mol/l
- Ajouter la une solution de permanganate de potassium jusqu’au point
d’équivalence qui correspond au début de l’apparition de la couleur violette dans
le bécher et on indique le volume ajouté Véq = 10mL
 Résultats et discussion :
Calculer la concentration de solution titrée

n(A) = n(B)
comme n = C×V
Soit C1 × V1 = C2 × V2e
C 2× V 2e
C1 = Va

C1 = 1.5×10-2 mol/l

56
Manipulation N° 7 : Conductimétrie
(Leçons : Conductimétrie partie du programme : La mesure en chimie)
 But
Savoir mesurer la conductance G.

 Matériel
- Deux plaques métallique (cellule conductimétrie) - Générateur base fréquence (GBF)
- Solution aqueuse de chlorure de potassium (Kaq++Claq-)
- Support élévateur - Ampèrmetre - Voltmètre
 Manipulation
Une cellule conductimétrie est constituée de deux plaques métalliques parallèles de
même surface S, distance d’une longueur l’est plongées dans une solution électrolytique

Fig.1 : Mesure la conductance G.

– Principe
– Réaliser le montage et faire vérifier avant de brancher le GBF.
– Si on plonge les électrodes de la cellule dans une solution électrolytique, on
peut mesurer la conductance G.

- Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


- Verser 80 mL de solution (K++Cl-) de concentration C = 5,0.10-2mol/l dans le
bécher de 100 mL.
- Placer la cellule conductimétrie au-dessus de la solution
- Lier la cellule avec voltmètre ampèremètre et générateur basse fréquence.

Mesurer la conductance G :


 1èr méthode : Pour mesurer la conductance G d’une solution électrolytique il suffit de
mesurer la tension U entre les plaques de la cellule (plongées dans la solution ) et
l’intensité I du courant qui traverse la solution

57
G=I/U
G : Siemens I : Ampère U : Volt
 2éme méthode : La conductance G d’une solution électrolytique est proportionnelle au
rapport S / L :

avec  K = S / L
- σ : La conductivité de la solution ( S.m-1)
- S : La surface des électrodes ( m2 )
- L : La distance séparent les deux électrodes ( m2 )

La grandeur σ est liée à la nature et la concentration des ions présents dans la solution

σ = λ . [ Xi]
- λ : (Lambda) est la la conductivité molaire de la solution, Unité : S.m2.mol-1

 3éme méthode : La conductance d’une solution exprime son aptitude à conduire le


courant électrique, elle est égale à l’inverse de la résistance :
G=1/R
 Résultats et discussion
Influence de la surface immerge  : La cellule conductimétrie immerges d’une surface a
puis 2a et 4a
Surface immergée I (mA) U(V) G (mS) = I/U
0 0 3 0.00
a 6.34 2.63 2.41
2a 9.74 2.48 3.93
4a 21.2 2.35 9.02
Exploitation des mesures :
 La conductance augmente quand la surface immergée des électrodes augmente.
G
 G = K×S ; K= est la constante de proportionnalité
S

58
Unités S.I : G en S , S en m2 , K en S.m-2
Influence de la distance entre plaques : La distance entre deux plaques est e puis 2e à
5e
l I ( mA ) U(V) G ( mS )
5e 14.9 2.27 6.56
4e 15.1 2.26 6.68
3e 15.6 2.24 6.96
2e 16.7 2.18 7.66
e 19.1 2.07 9.23
Exploitation des mesures :
 G augmente/diminue quand la distance l entre les électrodes diminue/augmente
k
 G= ; K = G×l ; unité S.I de k : S.m
l

Influence de la concentration de la solution : Utiliser trois solution différents a la


concentration.
La concentration G ( mS )
NaCl 120.4
KCl 149.0
NaOH 240.7
Exploitation des mesures :
 La valeur de la conductivité dépend de la nature de la solution utilisée.

59
Manipulation N° 8 : Dosage conductimétrie
(Leçons : Conductimétrie partie du programme : La mesure en chimie)
 But
Comprendre le principe d’un dosage acide base suivi par conductimétrie.
Connaitre le concept d’équivalence et l’identifier sur la courbe.

 Matériel
- Burette graduée - Barreau aimanté - Agitateur magnétique
- Bécher - Acide chlorhydrique (H3O++Cl-)
- Solution d’hydroxyde de sodium (Na++HO-) - Conductimètre
 Manipulation
Pour réalise le dosage d’une solution d’acide chlorhydrique (H3O++Cl-) par une
solution d’hydroxyde de sodium (Na++HO-) de concentration molaire CB=0.1 mol/l, on
étalonner le conductimètre en utilisant la solution de référence.

60
Fig.1 : Dosage conductimétrie

- Principe
L’étude de la réaction du dosage permet la détermination de la concentration cherchée.
Repérage de l’équivalence.

- Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


Verser un volume VA= 100 mL de la solution de l’acide chlorydrique dans un bécher
et lui ajouter progressivement à l’aide d’une burette graduée la solution d’hydroxyde
de sodium tout en mesurant la variation du volume de soude ajouté.
Pouvoir repérer l’équivalence à l’aide du :
+ Changement du couleur du milieu réactionnel.
+Changement de couleur de l’indicateur colore ajouter au milieu réactionnel avant le
dosage.

 Résultats et discussion
Le tableau de résultants :
G(mS) 23.8 20.4 17.3 13.7 10.3 8.9 7.0 8.0 9.3 11.4 12.6 14.8

VB(mL 0 2 4 6 8 9 10 11 12 14 15 17
)

61
La courbe : G=f(VB)

Courbe G=f(Vb)

25

20
G(mS)

15

10

0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18

Vb(mL)

62
Analyse de la courbe :
La courbe est formée de deux portions de droits qi se coupent en un point E
d’abscisse Véq.
 Avant l’équivalence Vb<Véq : Le réactif limitant est OH- . Dans le bécher les
ions H3O+ disparus sont remplacés par les ions Na+ apportés par la solution
d’hydroxyde de sodium. Puisque λNa+ << λH3O+ , la conductance diminue.
 Après l’équivalence Vb > Véq : Le réactif limitant est H3O+ , est totalement
consommé. Les ions Na+ et HO- apportés par la solution basique ajoutée ne
sont plus consommés, et la conductance augmente.
 A l’équivalence : la conductance est minimale.

Equivalence :
L’équation de la réaction : H 3O+ HO−→ 2 H 2 O
A l’équivalence la quantité de matière initiale des ions H3O+ est égale à la quantité
de matière des ions HO- ajoutés.
CAVA = CBVBE
Avec VBE = 10 mL
Donc, on trouve CA = 0.01 mol/l

63
CHIMIE ORGANIQUE
Manipulation N°1 : Identification des différents groupes distincts
dans une molécule organique
(Leçons : Lecture d’une formule chimique partie du programme : Chimie
Organique)
 But
Mettre en évidence et détection de groupes distincts de molécules organiques.

 Matériels & Produits


- Éthanol ; Propanal; Butane-1-amine; 2,4-DNPH; Fehling; Alcool au nitrate d'argent ;
solution d'iodopropane; Propanone; Permanganate de potassium acidifié.
- Tubes - Papier PH - pinces en bois - Bec Bunsen - Verre de montre- Baguette de verre
pour l'agitation.

 Manipulation
Chaque groupe va prendre 4 tubes numéroté (1), (2), (3), (4), puis on ajoute dans chaqu’un
2 mL d’indicateur selon l’ordre suivant :
- Tube (1) : Une solution acidifiée de permanganate de potassium.
- Tube (2) : Une solution de 2,4-DNPH
- Tube (3) : Une solution de Fehling
- Tube (4) : Une solution d’Alcool au nitrate d'argent.
- Principe
Le principe de cette manipulation c’est d’utiliser les indicateurs spécifiques pour identifier
des différents groupes distincts dans la solution étudiée.

- Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


- Ajouter dans chaque tube 1mL de la matière étudiée.
- Ajouter quelques gouttes de la matière étudiées aux tubes (2), (3) et (4).
- Chauffer le tube (3) jusqu’à la température 80°C.
- Une goutte de la substance étudiée est déposée de chaque groupe sur du papier pH au
moyen de l'agitateur en verre.

64
Manipulation N°2 : Expérience de la lampe sans flamme
(Leçons : Groupes caractéristiques en chimie organique Réactivité partie du
programme : Chimie Organique)
 But
Transformations d’alcool en aldéhyde, acétone, ou acide carboxylique.

 Matériels & Produits


- Éthanol ; indicateur Schiff.
- Plaque chauffante ; Papier pH ; Béchers ; tortillon de cuivre ; papier filtre imbibé ; bec
bunsen ;
 Manipulation
On plonge un tortillon de cuivre incandescent dans un bécher contenant de l’éthanol de
formule semi-développer CH3-CH2-OH, chauffer à l’aide d’une plaque chauffante.
- Principe

Oxydation ménagée d’un alcool primaire par le dioxygène O 2 de l’air où l’éthanol s’oxyde
en acide éthanoïque en présence d’oxygène et de tortillon de cuivre.

- Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


- Verser un peu d’éthanol dans un bécher et chauffer jusqu’à l’ébullition ;
- A l’aide de bec bunsen chauffer le tortillon de cuivre, jusqu’à devient rougeoyant ;
- Plonger un tortillon de cuivre incandescent dans un bécher contenant de l’éthanol ;
- Le papier pH est posé sur le bord du bécher et de l’autre bord un papier filtre imbibé
de réactif de Schiff est posé.

Figure1 : Montage expérimental d’expérience de la lampe sans flamme

65
 Résultats et discussion

Tortillon de cuivre avant l’expérience Tortillon de cuivre après l’expérience

On constate que le tortillon reste rougeoyant un certain temps (incandescent) et on détecte


deux odeurs totalement différentes : celle de la pomme et celle du vinaigre.

Le papier pH est posé sur le bord du bécher, ainsi que


papier filtre imprégné de réactif de Schiff est posé sur le bord du
bécher.

Après quelques minutes on observe que le papier filtre


imbibe de réactif de Schiff devient rose. Il se forme d’éthanal
(odeur de pomme).

La couleur du papier pH, préalablement placé dans des


vapeurs d’ammoniac, est passe du bleu au rouge. Un produit de
Papier filtre imbibe
de réactif de Schiff Papier pH réaction est un acide carboxylique R-COOH, ici l’acide
éthanoïque : CH3COOH.

66
Manipulation N°3 : Oxydation de l'alcool benzylique par les ions
permanganates en milieu basique pour obtenir l'acide benzoïque
(E210)
(Leçons : Groupes caractéristiques en chimie organique Réactivité partie du
programme : Chimie Organique)
 But
- Réaliser au laboratoire la synthèse d’un additif alimentaire, l’acide benzoïque.
- Mettre en œuvre les techniques de chauffage à reflux, filtration sous vide.
- Calculer un rendement d’une synthèse.

 Matériels & Produits


- Alcool benzylique C6H5CH2OH, permanganate de potassium, soude, acide
chlorhydrique
- Chauffe ballon, pierre ponce, Ballon bicol, chauffage à reflux, Buchner, papier filtre,
entonnoir, fiole à vide.
 Manipulation

La synthèse de l’acide benzoïque se fait par oxydation de l’alcool benzylique ou C 6H5–


CH2OH en présence d’un oxydant puissant : l’ion permanganate MnO 4-. On effectue la
synthèse en milieu basique, l'acide benzoïque est alors obtenu sous sa forme basique, à savoir
l'ion benzoate de formule C6H5CO2-. Les ions permanganate en milieu basique sont réduits en
dioxyde de manganèse, solide marron de formule MnO2(s).

- Principe
L'oxydation de l'alcool benzylique est lente, un chauffage est nécessaire (chauffage à
reflux). On effectue la synthèse en milieu basique, l'acide benzoïque est alors obtenu sous sa
forme basique, à savoir l'ion benzoate de formule C7H5O2-. Les ions permanganate en milieu
basique sont réduits en dioxyde de manganèse, solide marron de formule MnO 2. On procède
ensuite à la cristallisation de l’acide benzoïque, on purifie, on filtre puis on sèche le produit
obtenu.

- Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


 Placer dans un ballon de 250 mL : quelques grains de pierre ponce ; 2,00 g de carbonate
de sodium ; 4,50 g de permanganate de potassium ; 100 mL d’eau distillée ; 2,50 mL
d’alcool benzylique. Bien agiter.
 Adapter au ballon un réfrigérant et l’alimenter en eau.
67
 Chauffer doucement pendant environ 30 min, régler le chauffage de manière à maintenir
une ébullition douce.
 Filtration
 Lorsque la réaction est terminée, au bout d’environ 30 min, laisser refroidir. Pour cela
baisser le support, retirer le chauffe ballon tout en maintenant la circulation d’eau dans
le réfrigérant.
 Après quelques minutes, arrêter la circulation d’eau dans le réfrigérant, retirer le
réfrigérant du ballon et passer le ballon sous un filet d’eau froide.
 Filtrer sur Büchner le mélange obtenu (mouiller au préalable le papier filtre).
 Purification de l’acide benzoïque
 Verser le filtrat dans un grand bécher (250 mL).
 Acidifier le mélange en ajoutant progressivement, par petites quantités et en agitant, 20
mL d’acide chlorhydrique concentré.
 L’addition d’acide provoque un dégagement gazeux de CO2 (ajouter plus d’acide
chlorhydrique si la précipitation n’est pas terminée).

Montage de synthèse Filtration du mélange réactionnel

L’acide benzoïque désiré Purification de l’acide benzoïque

Figure 2 : Les étapes réactionnelles pour la préparation de l’acide benzoïque

68
 Résultats et discussion
Réaction globale : (réaction 1)
3 C6H5– CH2OH (aq) + 4 MnO4- (aq) = 3 C6H5CO2-(aq) + 4 MnO2(s) + OH-(aq) + 4 H2O
:Astuce pour équilibrer en milieu basique
Equilibrer en milieu acide : MnO4-(aq) + 4 H+  +  3 e-   =  MnO2(s) + 2 H2O    
: -Neutraliser" les ions H+ avec des ions HO"    
MnO4-(aq) + 4 H+(aq)  + 4 HO-(aq)+  3 e-   =  MnO2(s) + 2 H2O + 4 HO-(aq)            
:Remplacer les ions ( H+ + HO-) par H2O    
MnO4-(aq) + 4 H2O +  3 e-   =  MnO2(s) + 2 H2O + 4 HO            
-

Au final, cela donne : MnO4-(aq) + 2 H2O +  3 e-   =  MnO2(s) +  4 HO-(aq)

MnO4-(aq) + 2 H2O +  3 e-   =  MnO2(s) +  4 HO-(aq)                      ×4             
C6H5–CH2OH(aq) + 5 HO-(aq) =  C6H5CO2-(aq) + 4 H2O + 4e-    ×3            
_____________________________________________________________________________
__
 C6H5–CH2OH(aq) + 4 MnO4-(aq) = 3 C6H5CO2-(aq) + 4 MnO2(s) + OH-(aq) + 4 H2O   (1 ) 3
Quantité d'alcool benzylique : 

Quantité de permanganate : 

3 C6H5–CH2OH(aq) + 4 MnO4-(aq) = 3 C6H5CO2-(aq) + 4 MnO2(s) + OH-(aq) + 4 H2O

E. I x = 0 n1 n2 0 0 0 /

E inter x n1- 3 x n2 - 4 x 3 x 4x x /

E final xmax n1- 3 xmax n2 - 4 xmax 3 xmax 4 xmax xmax /

Si l'alcool benzylique est réactif limitant :

: Si les ions permanganate sont réactif limitant

69
Donc les ions permanganate sont réactif limitant et xmax = 7,12.10-3 mol

70

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