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‫املركز اجلهوي ملهن الرتبية والتكوين جلهة مراكش أسفي‬

‫الفرع ا إلقلميي أسفي‬


‫أطر ادلمع الرتبوي – ختصص حتضري اخملتربات املدرس ية‬

2022 - 2023

Physique-Chimie
3ème année Collège

Réalisé par :
OMAR SMAIL ILHAM SARA
AIT SI AHMED LACHGAR BAKHOUCHE IZIKI

HAMZA ELHASSAN IKRAM AICHA


HABOUL ID-BOUBRIK IDMRAN BELMOUDEN

ABDERAHIM ABDESSAMAD HOUDA FADILA


RAGRAGUI KHERBACHE EDDYANI MANSSOUR

MOHAMED IBTISSAME MANAL MARYEM


AIT-MOHAMMED EL MAGHZAL LAKRIKIB OUBELLA
CHAIMA
BOUKHAROUAA

Encadré par:
M. Abdelghani CHAFIQ
Sommaire
Fiches techniques de la troixième Année College

Manipulation N° 01 : Oxydation de quelques matériaux ................................................................1

Manipulation N°02 : La combustion de quelques matériauxorganiques dans l’air .....................3

Manipulation N°03 : Classification des solutions aqueuses ............................................................5

Manipulation N°04 : Variation du pH des solutions avec la dilution...........................................7

Manipulation N°05 : Réactions de quelques métaux avecles solutions acides et basiques.........11

Manipulation N°06 : Test de reconnaissance de quelques ions ...................................................13

Manipulation N°07 : La nature de mouvement (uniforme,accélérer, retardé) ............................18

Manipulation N° 08 : Caractéristiques d’une force ........................................................................19

Manipulation N°09 :Etude de l’équilibre d’un solide soumis à deux forces ........................20

Manipulation N°10 : La relation entre le poids et la masse d’unobjet ........................................22

Manipulation N°11 : Vérification de la Loi d’ohm ( Sans EXAO ) ..............................................23

Manipulation N°12 : Vérification de la Loi d’ohm ( Avec EXAO )..............................................25

Manipulation N°13 : Connaître la puissance électrique .................................................................29

Manipulation N°14 : Comparaison de la puissance électrique desAppareils de chauffages ........31

Manipulation N°15 : L’énergie électrique consommée par unappareil électrique ......................33

Manipulation N°16 : l’énergie électrique consommée par un appareilde chauffage ...................36


Manipulation N° 01 : Oxydation de quelques matériaux
Leçons : oxydation de quelques métaux dans l’air humide
Partie du programme: Les matières
 But
- Détermination des facteurs d’oxydation de fer et d’aluminium.
 Matériel
- Tubes à essai - Clous en fer, lames polies d’aluminium
- Eau salée - Eau bouillante
- Eau distillée - Chlorure de calcium (déshydratant)
 Manipulation 1
Afin de déterminer les facteurs d’oxydation du fer, on va déposer quatre clous de fer dans
quatre tubes à essai dans des conditions différentes comme montre la figure suivante :
 Tube A : L’air et l’eau salée.
 Tube B : L’air et l’eau distillée.
 Tube C: l’eau bouillie.
 Tube D : le chlorure de calcium (déshydratant)

Début de l’expérience Quelques jours plus tard


Fig.1 : le dispositif expérimental de l’oxydation de fer
 Manipulation 2
Introduire une lame d’aluminium dans chacun des 4 tubes à essai suivants :
 Tube A : L’eau bouillante +l’huile.
 Tube B : L’air et l’eau salée.
 Tube C: L’eau.
 Tube D: L’air sec.

1
 Résultats et discussion
 Manipulation 1:
- Des traces de rouille apparaissent seulement dans les tubes 1 et 2.
- La quantité de rouille est plus abondante dans le tube 1 que dans le tube 2.
- La formation de la rouille est favorisée par la présence de l’eau et de l’air (l’air
humide) et beaucoup plus par la présence du sel.
 Manipulation 2:
- L’apparition d’une couche grisâtre sur les plaques des tubes B et C à cause de
l’exposition à l’air humide.
- L’aluminium réagit avec le dioxygène de l’air pour former une couche grisâtre,
appelée oxyde d’aluminium ou alumine.

2
Manipulation N°02 : La combustion de quelques matériaux
organiques dans l’air
Leçons : Réaction de quelques matériaux organiques avec l’air
Partie du programme: Les matières
 But
Reconnaître les produits de la combustion de quelques matériaux organiques (le papier et le
plastique) dans le dioxygène de l’air.
Savoir les dangers de ce type des combustions.

 Matériel
- Morceau de papier, morceau de plastique.
- Entonnoir
- Flamme, Coupelle
- Pompe à vide
- Support
- Flacon
- Tube à gaz
- Sulfate de cuivre anhydre
- Eau de chaux

 Manipulation 1:
 Principe
Enflammant un morceau du papier dans le dioxygène de l’air.

 Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


- Bruler un morceau de papier dans une coupelle.
- Placer un tube à gaz au-dessus de la flamme selon le schéma ci-dessous :

Fig.1 : La combustion du papier dans l’air

3
 Résultats et discussion
 L'apparition de la buée sur l'entonnoir, quand on place le sulfate de cuivre anhydre devient bleu
ce qui prouve la formation de l'eau.
_ L'eau de chaux se trouble, ce qui prouve la présence de dioxyde de carbone.
_ La combustion du papier se fait avec une flamme de couleur jaune, et l'apparition d'un dépôt
noir sur la coupelle (fumée) ce qui montre que la combustion est incomplète.

 Manipulation 2 :
 Principe
Enflammant un morceau du plastique dans le dioxygène de l’air.

 Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


- Bruler un morceau de PVC dans une coupelle.
- Placer un tube à gaz au-dessus de la flamme selon le schéma ci-dessous :

Fig.2 : La combustion du plastique dans l’air

 Résultats et discussion
On trouve que:
_ Le sulfate de cuivre anhydre devient bleu.
_ L’eau de chaux se trouble.
_ Un dépôt noir et un peu de buée apparaissent sur les parois de l’entonnoir.
_ La combustion du PVC produit du carbone (fumées noires).
_ La buée résulte de la condensation de la vapeur d’eau.
_ Le dioxyde de carbone CO2.
Au cours de cette combustion on peut mettre en évidence parmi les produits un gaz de chlorure
d’hydrogène de formule chimique (HCl).

4
Manipulation N° 3 : Classification des solutions aqueuses
Leçons : Solutions acides et solutions basiques
Partie du programme: Les matières
 But
Classer les solutions aqueuses en solutions acides, basiques ou neutres selon les valeurs leurs
PH.

 Matériel
- Papier PH
- PH-mètre
- Eau de javel
- Solution de soude
- Eau distillée
- Jus d’orange
- Solution d’acide chlorhydrique
- Eau de Javel
- Bécher
 Manipulation
 Principe
Mesurer le PH des solutions aqueuses proposées à l’aide du papier PH et du PH-
mètre.
 Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)
a. Mesure du PH par le papier PH
- Découper un morceau de papier
- Déposer une goutte de solution sur le papier PH
- Comparer la couleur obtenue avec celle de l’échelle (nuancier), le nombre
correspondant à cette couleur est le PH de la solution testée.

Fig.1 : Mesure du PH d’une solution aqueuse par le papier PH.

5
b. Mesure du PH par le PH-mètre
- Plonger la sonde dans la solution et agiter jusqu'à ce que le pH-mètre indique une
valeur stable.
- Après chaque mesure, rincer la sonde à de l'eau distillée.
- Enregistrer les résultats dans un tableau.

Fig.2 : Mesure du PH d’une solution aqueuse par le papier PH.

 Résultats et discussion
En se basant sur les valeurs de PH mesurées, les solutions aqueuses sont classées en trois
types :
 Des solutions acides ayant un PH < 7.
 Des solutions basiques ayant un PH > 7.
 Des solutions neutres ayant un PH = 7.

6
Manipulation N°4 : Variation du pH des solutions avec la dilution
Leçons : les solutions acides et basiques
Partie du programme: Les matières
 But
Connaitre l’effet de la dilution sur le pH d’une solution.

 Matériel

- Solutions: Acide chlorhydrique, Soude


- eau distillée
- Bécher
- pipettes
- pH mètre

 Manipulation 1 : l’effet de la dilution sur le pH d’une solution acide


Si on veut savoir l’effet de la dilution sur la valeur de pH d’une solution acide, il faut
mesurer le pH de solutions d’acide chlorhydrique (H3O+ Cl-) obtenues par dilutions
successives.
 Principe
Faire diluer une solution acide et mesurer son pH à l’aide d’un pH-mètre.

 Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


- On prépare une solution (S0) de l’acide chlorhydrique de pH=2.1
- Dans un bécher (A) contenant 90mL d’eau distillé on verse 10mL de la solution
(S0).
- Dans un bécher (B) contenant 90mL d’eau distillé on verse 10mL de la solution
(A).
- On mesure le pH des solutions obtenues à l’aide d’un pH-mètre

Fig.1 : Dilution d’une solution d’acide chlorhydrique

7
 Résultats et discussion
- On observe que pHSo< pHA< pHB. On déduit que la dilution provoque une
augmentation de pH.
- Quand on dilue une solution acide, elle devient moins acide et son pH augmente.

 Manipulation 2 : l’effet de la dilution sur le pH d’une solution basique.

Si on veut savoir l’effet de la dilution sur la valeur de pH d’une solution basique, il faut
mesurer le pH de solutions de soude (Na+ OH-) obtenues par dilutions successives.

 Principe
Faire diluer une solution basique et mesurer son pH à l’aide d’un pH mètre.

 Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


On prépare une solution (So) de soude (hydroxyde de sodium) de pH=12.2, Onprépare deux
solutions A et B à partir de la solution (So) en suivant la même procédure de l’expérience
précédente. Après on mesure leurs pH.

Fig.2 : Dilution d’une solution d’hydroxyde de sodium.

 Résultats et discussion
- On observe que pHSo> pHA> pHB. On déduit que la dilution provoque une
diminution de pH.
- Quand on dilue une solution basique, elle devient moins basique et son pH diminue.

8
Fiche technique : pH-mètre

Principe de fonctionnement
- Le pH-mètre est un appareil qui mesure le pH d’une solution
aqueuse. Il affiche directement la valeur du PH sur l’écran
lorsque la sonde du pH-mètre est immergée dans la solution.
- Pour effectuer une mesure au pH-mètre, un protocole doit être
respecté, il consiste à :

Fig.3 : pH-mètre

1. Allumer l'appareil.

2. Rincer l'électrode avec de l'eau distillée.

3. Calibrer le pH-mètre en trempant l'électrode dans une substance dont le pHest connu
(solution étalon

9
4. Sortir l'électrode de la solution étalon et la rincer à nouveau avec de l'eau
distillée.

5. Tremper l'électrode dans la solution à identifier.

6. Lire la mesure du pH.

7. Sortir l'électrode de la solution à identifier et la rincer à nouveau avec de


l'eau distillée.

10
Manipulation N°5 : Réactions de quelques métaux avec les
solutions acides et basiques
Leçons : Action des solutions acides et basiques sur des métaux
Partie du programme: Les matières
 But
Identification de l’effet de l’acide chlorhydrique et de la solution d’hydroxyde de sodium sur
le Fer, Cuivre, Zinc et Aluminium

 Matériel
- Tubes à essais sur support.
- Papier pH
- Pissettes avec eau distillé
- Solutions d’acide chlorhydrique et d’hydroxyde de sodium
- Poudres de Fer, Zinc, Aluminium, Cuivre
 Manipulation
 Principe
L’observation du dégagement du gaz et du changement de l’aspect des échantillons
dans les tubes à essais confirment la présence d’une réaction chimique entre l’acide ou
la base et le métal concerné

 Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)

1. Action de l’acide chlorhydrique (H+ , Cl-) sur le Fer, Cuivre, Zinc et


Aluminium :

- Préparer une solution d’acide chlorhydrique et mesurer son pH


- Préparer quatre tubes à essais qui contiennent chacun respectivement des poudres
de Fer, Cuivre, Zinc et Aluminium.
- Ajouter une quantité de l’acide chlorhydrique dans les tubes à essai
- Approcher une allumette enflammée de l’entrée des tubes à essais.

Fig 1 : Protocole expérimentale de l’action de l’acide chlorhydrique sur le Fer,Cuivre,


Zinc et Aluminium.

11
2. Action de la solution d’hydroxyde de sodium ( Na+ , OH- ) sur le Fer, Cuivre,
Zinc et Aluminium :

- Préparer quatre tubes à essais qui contiennent chacun respectivement des poudres
de Fer, Cuivre, Zinc et Aluminium.
- Ajouter une quantité de soude dans les tubes à essais et chauffer le tube qui
contient le zinc
- Approcher une allumette enflammée de l’entrée des tubes à essais.

Fig 2 : Protocole expérimentale de l’action de la soude sur le Fer, Cuivre, Zinc et


Aluminium.
 Résultats et discussion
1. Action de l’acide chlorhydrique (H+ , Cl-) sur le Fer, Cuivre, Zinc et Aluminium :
 Effet de l’acide chlorhydrique sur le Fer, Zinc et Aluminium :
Apparition des bulles avec une détonation signifie le dégagement du gaz H2, en plus
d’une augmentation de la valeur du ph avec changement de la coloration de la solution
ce qui signifient la disparition des ions H+ et la formation des ions de Fe2+ , Zn2+ et
Al3+selon les réactions:
Fe + 2H+ +2Cl-  Fe2+ +2Cl- +H2
Zn +2H+  Zn2+ + H2
6H+ +2Al  2Al3+ +3H2
 Effet de l’acide chlorhydrique sur le cuivre :
Le cuivre ne réagit pas avec l’acide chlorhydrique.
2. Action de la solution d’hydroxyde de sodium ( Na+ , OH- ) sur le Fer, Cuivre, Zinc
et Aluminium :
 Effet de d’hydroxyde de sodium sur le Fer et le cuivre :
Le fer et le cuivre ne réagissent pas avec la soude.
 Effet de d’hydroxyde de sodium sur le Zinc et l’aluminium :
Apparition des bulles avec une détonation signifie le dégagement du gaz H2 et
Formation d’une solution de zincate de sodium selon la réaction : Zn +(Na+ OH-)H2
+ Na2ZnO2 et d’aluminate de sodium dans le cas de l’aluminium selon la réaction :
Al +(Na+ OH-)H2 + NaAlO2.

12
Manipulation N° 6 : Test de reconnaissance de quelques ions
Leçons : Les solutions acide et basique
Partie du programme: Les matières
 But
- Connaître les tests d'identification des ions : Fe2+ Fe3+ Zn2+ Al3+ Cu3+ Cl- .
- Savoir déterminer l’ion détecté à partir du couleur de la solution obtenue.
- Écrire l'équation de précipitation de ces ions.
 Matériels
- Tube à essai en verre borosilicate
- porte tube à essai - Argent nitrate AgNO3 (solution)
- support pour six - Sulfate de cuivre Cu(SO4),5H2O
- fiole jaugée en verre - Eau distillé
- borosilicate (100ml) avec bouchon - Sulfate de fer II FeSO4,7H2O
- entonnoir conique - Sulfate hydratée de fer III
- Pipette jaugée Fe2(SO4)3,NH2O
- Pissette en polyethylene - Chlorure sodium NaCl
- Pupitreur - Hydroxyde sodium NaOH anhydre
- Coupelle, spatule - Sulfate de zinc ZnSO4,7H2O
- Balance - Aluminium poudre
- bêcher
- poire à pisteur

 Manipulation:
 Principe
- Toutes les solutions aqueuses contiennent des ions positifs et négatifs en proportions
telle que la solution soit électriquement neutre
- La solution aqueuse ionique être transparente ou colorée selon les ions qu’elle contient
- Pour identifier un ion en solution, on cherche à le réagir avec un autre ion connu de
charge contraire, avec lequel il forme toujours Le même produit insoluble dans la
solution. Ce produit caractéristique et appelé précipité.

Fig1: principe de test d'identification

13
 Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)
a. Tests d’identification de quelques ions métalliques :
Ions cuivre II (Cu2+ ) / Fer II (Fe2+) / Fer III (Fe3+) /Aluminium (Al3+)/ zinc( Zn2+) .
On dispose de cinq tube à essais contenant différentes solutions :
Tube à essai 1 : solution de sulfate de cuivre II
Tube à essai 2 : solution de sulfate de fer II
Tube à essai 3 : solution de sulfate de fer III
Tube à essai 4 : solution d’aluminium ;
Tube à essai 5 : solution de sulfate de zinc ;
On verse en suite dans chacun des tubes quelques gouttes d’hydroxyde de sodium
(Na++OH- ) .

Fig 2: résultat

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b. Test d’identification de l’ions chlorure Cl- :
Dans un tube à essai contenant l’acide chlorhydrique (Cl- + H+) , on versequelques gouttes
d’une solution de nitrate d’argent(Ag+ + NO3-) , puis on expose le contenu du tube à la
lumière.

Fig 3: Test d’identification de l’ion chlorure Cl-

 Résultats et discussion :
Tableau récapitulati

15
Fiche technique : Réaliser une dissolution

Fig 4 : étapes de la dissolution.


Etape 1 : Placer une coupelle ou un verre de montre sur le plateau d’une balance électronique et
effectuer la tare (mise à zéro). Peser précisément la masse en prélevant le soluté avec une spatule
propre et sèche.
Etape 2 : Introduire le soluté dans la fiole jaugée avec un entonnoir.
Etape 3: Rincer la coupelle et l’entonnoir à l’aide d'une pissette d'eau distillée au-dessus de la
fiole jaugée afin de récupérer tout le soluté. Remplir la fiole à moitié avec de l’eau distillée.
Etape 4 : Boucher la fiole jaugée, et agiter pour dissoudre totalement le soluté.
Etape 5 : Compléter la fiole avec de l’eau distillée, jusqu’au trait de jauge. Le bas du ménisque
doit être au niveau du trait de jauge. Il est possible d’ajouter aux gouttes à gouttes le solvant
avec une pipette Pasteur. Boucher et agiter de nouveau pour homogénéiser la solution.
 Lors d’une dissolution, on doit introduire une masse m de solide dans une fiole jaugée :
m = n.M avec n = C.V ⇔ m = C.V.M
V = volume de la solution à préparer (volume de la fiole jaugée)
C = concentration molaire de la solution à préparer
m = masse de soluté à introduire dans la fiole jaugée

16
Fiche technique : Dilution d’une solution.
Le but de cette opération est de préparer à partir d’une solution mère S0 (concentration C0) une
nouvelle solution fille S moins concentrée (concentration C).

Fig5 : étapes de la dilution

Lors d’une dilution, il y a conservation de la quantité de matière de soluté (l’espèce dissoute). La


quantité de matière de soluté : n = C0.V0 = C.V.
V = volume final de la solution fille (volume de la fiole jaugée).
V0 = volume à prélever de la solution mère (volume de la pipette jaugée) : V0 = C.V / C.

Remarque : On définit le facteur de dilution F comme le rapport : F = C0/C = V/V0


Si on a une solution commerciale donc C0 = P *D* 10 /M
P : pourcentage massique M : masse molaire de solution
D : densité de solution

17
Manipulation N°07 : La nature de mouvement (uniforme,
accélérer, retardé)
Leçons : Le mouvement
Partie du programme : Mécanique
▪ But
Déterminer la nature du mouvement (Uniform, accélérer, retarder).

▪ Matériel
- Athlète

▪ Manipulation
Si on veut caractériser la nature du mouvement, on doit déterminer la relation entre la
vitesse de déplacement, le temps, est la distance parcourue.

Fig. A : mouvement uniforme. Fig. B : mouvement accélérer Fig. C : mouvement retarde.

▪ Résultats et discussion

- Si au cours du mouvement (Fig. A) les distances parcourues restantes constantes et la


vitesse reste constante on dit que le mouvement est uniforme.
- Si au cours du mouvement (Fig. B) la distance parcourues augment et la vitesse
augment on dit que le mouvement est accéléré.
- Si au cours du mouvement (Fig. C) la distance parcourue et la vitesse diminue on
dit que le mouvement est retardé.

18
Manipulation N° 08 : Caractéristiques d’une force
Leçons : Notion de force
Partie du programme: Mécanique
 But
- Détermination des caractéristiques d’une force.
 Matériel
- Fil
- Boite en carton
- Dynamomètre
 Manipulation 1
- Prends une boite en carton, perce dans une face trois trous dans des points différents.
- Passe un fil qui a un nœud au bout, à travers le trou et tire horizontalement, puis
verticalement et enfin vers l'un des côtés.
- Refais la même expérience dans le deuxième et le troisième trou.
- Pousse par la main la boite de gauche à droite et de droite à gauche.

Fig.1 : Boite en carton tirée par un fil


 Manipulation 2
- Tire le fil d’un dynamomètre à cadran (Fig.2) et écris la valeur indiquée par l’aiguille.
- Tire plus fort et observe.

Fig.2 : Dynamomètre tiré par la main

 Résultats et discussion
- Le fil exerce une force sur la Boite dans un point qui s’appelle point d’application.
- Lorsqu’on change le trou, la Boite est en mouvement « tourne » selon le sens de la
force.
- La droite d’action est la droite passante par le point d’application et sa direction
proportionnelle au sens de la force.
- L’intensité de la force est la valeur indiquer par le Dynamomètre qui augment
lorsqu’on tire le fil plus fort.

19
Manipulation N° 09 : Etude de l’équilibre d’un solide soumis à
Deux forces
Leçons : équilibre d’un solide soumis à deux forces
Partie du programme : Mécanique

 But
- Connaître les conditions nécessaires à l’équilibre d’un solide soumis à 2 forces
- Déterminer les caractéristiques de la deuxième force pour avoir un équilibre.

 Matériel
- Panneau statique
- Anneau
- Fils inextensible
- Deux Dynamomètre

 Manipulation
 Principe
Un anneau, est soumis aux actions simultanées de 2 fils tendus reliés à des
dynamomètres (voir Figure 1 ci-dessous). On réalise le montage suivant:

Fig 1: Schéma de l'expérience.


 Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)
- On prendre corps plan léger (anneau)
- On applique deux forces sur un corps en deux points différents où reste ce corps en
équilibre
- Faire le bilan des forces exercées sur le système étudie
- Déterminer les caractéristiques des forces 𝐹1→ et 𝐹2→
- Comparaison entre les caractéristiques des forces 𝐹1→ et 𝐹2 →
- En déduire les conditions d’équilibre d’un solide soumis à deux forces 𝐹1→ et 𝐹2→

20
 Résultats et discussion
Les conditions nécessaires à l’équilibre d’un solide soumis à 2 forces 𝐹1→ et 𝐹2→ :
- La même droite d’action;
- Des sens contraires;
- La même intensité: 𝐹1= 𝐹2
Les deux vecteurs force sont donc opposés : 𝐹→1= - 𝐹→2
Ou encore : 𝐹1→ + 𝐹2→ = 0→

21
Manipulation N°10 : La relation entre le poids et la masse d’un
objet
Leçons : poids et masse
Partie du programme : mécanique
 But
Détermination la relation entre le poids et la masse d’un objet.

 Matériel
- Une plaque
- Dynamomètre
- Balance électrique
- Quatre cylindres (pvc, aluminium, laiton, acier)
 Manipulation
- On calcule la masse des quatre cylindres (pvc, aluminium, laiton, acier)
- En un lieu donné, on accroche des cylindres des masses déférentes connues a
undynamomètre et on relevé les valeurs indiquées
- On calcule le rapport de p/m

 Résultats et discussion
On déduire que le rapport p /m est constante, ce rapporte notée par g s’appelle
L’intensité de pesanteur.
La valeur p du poids d’un objet et sa masse sont reliées par la relation p= m.g

22
Manipulation N°11 : Vérification de la Loi d’ohm ( Sans EXAO )
Leçons : loi d’ohm
Partie du programme : Electricité
 But
On montre que la tension entre les bornes du conducteur ohmique égale à sa résistance
multipliée par l’intensité de courant qui le traverse 𝑈 = 𝑅. 𝐼

 Matériel
- Fils
- Pinces crocodile
- Ampèremètre
- Voltmètre
- Ohmmètre
- Résistance
- Interrupteur
- Générateur de tension continue réglable (Variable)
 Manipulation
 Principe
Faire des mesures de l'intensité de courant pour des tensions continues bien définies tout en
respectant les consignes de travail et les valeurs limites à ne pas dépasser.

 Protocole (Méthode, Dispositif, expérimental)


- On branche l’interrupteur, la résistance et l’ampèremètre en série avec un générateur de
tension continue réglable.
- On branche un voltmètre en parallèle avec la résistance.
- On varie à chaque fois la valeur de la tension de générateur, et on mesure également à
chaque fois l’intensité et la tension entre les bornes de la résistance

Fig.1: Circuit électrique

23
 Résultats et discussion
Tension U en ( V ) 0 3 6 9 10
Intensité du courant I en ( A ) 0 0,02 0,04 0,06 0,0667
Le rapport U/I 150 150 150 150
en (V / A )

Tab.1: Tableau des mesures

Fig.2: Caractéristiques du conducteur ohmique

La courbe tracée sous forme d’une fonction linière passée à l’origine du repère,donc s’écrit
comme suit : 𝑈 = 𝐴.B, avec A est la pente de la courbe :
𝑈
 𝐴=
𝐼
 On déduit que A est égale la résistance R = 150 Ω
 𝑈 = 𝑅. 𝐼 , donc la loi d’ohm est vérifiée

24
Manipulation N°12 : Vérification de la Loi d’ohm ( Avec EXAO )
Leçons : loi d’ohm
Partie du programme : Electricité
 But
On montre que la tension entre les bornes du conducteur ohmique égale à sa résistance
multipliée par l’intensité de courant qui le traverse 𝑈 = 𝑅. 𝐼

 Matériel
- Fils
- Interface GLX
- Pinces crocodile
- Capteur tension / Intensité de courant
- Résistance
- Interrupteur
- Générateur de tension continue réglable (Variable)
 Manipulation
 Principe
Faire des mesures de l'intensité de courant pour des tensions continues bien définies
tout en respectant les consignes de travail et les valeurs limites à ne pas dépasser.

 Protocole (Méthode, Dispositif, expérimental)


- Brancher le capteur tension-courant dans un portde capteur sur la partie supérieure du GLX.
- Monter un circuit avec une résistance de 150 ohm (150 Ω), le capteur tension-courant et la
source de tension. Noter la valeur de la résistance dans le tableau de valeurs.
- Installer les adaptateurs de pince crocodile aux extrémités des capteurs de tension et brancher
lescapteurs de tension aux extrémités de la résistance.
- On varie à chaque fois la valeur de la tension de générateur, et on mesure également à chaque
fois la tension et l’intensité entre les bornes de la résistance.

25
Fig.1 : Circuit électrique en utilisant interface GLX

 Résultats et discussion

Tab.1 :Tableau GLX Fig.2 :Caractéristiques du conducteur ohmique

La courbe tracée sur l’écran de l’interface sous forme d’une fonction linière passée à
l’origine du repère, donc s’écrit comme suit : 𝑈 = 𝐴. , avec A est la pente de la courbe :
𝑈
 𝐴=
𝐼
 On déduit que A est égale la résistance R
 𝑈 = 𝑅. 𝐼 , donc la

26
Fiche technique: Interface GLX
 Principe de fonctionnement
On a ci-dessous le montage qui va prélever des mesures, mesures qui vont être récoltées
et traitées par l’interface et traitement des données qui être envoyée à l'ordinateur qui va
permettre la représentation des résultats sous forme d’un tableur ou des graphiques :

La chaine ExAO est constituée de plusieurs éléments :

la sonde mesure un paramètre physique ou biologiques sous forme d'une différence


de potentiel (ddp = grandeur électrique)

Le capteur Ils permettent de capter des données biologiques ou physiques


(température, pH, pression, quantité de dioxygène, quantité de lumière,... ) et
transformer leur donner en tension électrique. Cette tension est alors numérisée
(comme dans un multimètre à affichage numérique) par l'interface

Interface (aussi appelé console) elle permet de traduire les données produites par
la sonde en langage compris par l’ordinateur qui affiche une certaine valeur avec une
certaine unité.

27
 Description :

Port de connexion USB (pour connexion


Ports Capteurs à l’ordinateur )

Ecran LCD Haute


Résolution rétro-
éclairé
Touches alphanumériques
Créer, éditer et imprimer
des pages de notes,
annoter directement un
graphique

28
Manipulation N°13 : Connaître la puissance électrique
Leçons : Puissance électrique
Partie du programme : Electricité
 But
- Connaître la puissance électrique et appliquer la relation P = U.I.
- Connaître les caractéristiques nominales d'un appareil électrique.
 Matériel
- Générateur continu de 12 V;
- Trois lampes de différentes puissances (7 ;20 ;25)
- Un appareil d’ampèremètre (multimètre)
- Un appareil de voltmètre (multimètre)
- Fils de connexion.
 Manipulation

 Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


- On branche la lampe et l'ampèremètre en série avec un générateur de tensioncontinue de
12V ;
- On branche un voltmètre en parallèle avec la lampe ;
- On varie à chaque fois la lampe à autre différente, et on mesure à chaque fois
l'intensité I du courant qui traverse et la tension U aux bornes de chaque lampe.

Fig.1 : Schéma de l'expérience

29
Lampes Tension Intensité Produit U.I Puissance
mesurée U(v) mesurée I(A) nominale(w)
Lampe1 (12V, 25W) 12 4,1 24,60 25
Lampe2 (12V, 7W) 12 0,58 6,96 7
Lampe3 (12V, 20W) 12 1,59 19,08 20

 Résultats et discussion
- Les produits des U.I sont très proches des puissances nominales des lampes.
- En courant continu, la puissance électrique P consommé par un appareil est égale
au produit de la tension U entre ses bornes est l'intensité I du courant qui le
traverse : P(w) = U.I

30
Manipulation N°14 : Comparaison de la puissance électrique des
Appareils de chauffages
Leçons : Puissance électrique
Partie du programme : Electricité
 But
- Connaître la puissance électrique et appliquer la relation P = R x I2.
- Connaître les caractéristiques nominales d'un appareil de chauffage.
 Matériel
- Générateur continu de 12V ;
- Résistance
- Un appareil d'ampèremètre
- Un appareil de voltmètre
- Fils de connexion.
 Manipulation

- Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


- On branche la résistance 67 Ohm et l'ampèremètre en série avec un générateur de
tension continue réglable ;
- On branche un voltmètre en parallèle avec la résistance 67Ohm
- On varie à chaque fois la tension du générateur, et on mesure à chaque fois
l'intensité du courant I qui traverse et la tension U aux bornes de la résistance.

Fig.1 : Schéma de l'expérience

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Tension mesurée Intensité mesurée Produit R.I2 Puissance nominale P (w)
U(v) I(A)
4 0.06 0.24 0.24
6 0,09 0.54 0.54

 Résultats et discussion
La puissance électrique consommée par l’appareil de chauffage est P=U x I (1) Et puisque
l’appareil de chauffage contient une résistance électrique donc selon la loi d'Ohm U=R x I
(2) D’après (1) et (2) on remarque que P= R x I x I
Donc La puissance électrique consommée par l’appareil de chauffage est donnée par la
relation : P=R x I2

Avec :
P : la puissance en Watt (W)
R : la résistance en ohm Ω
I : intensité en Ampère (A)

32
Manipulation N°15 : L’énergie électrique consommée par un
appareil électrique
Leçons : L’énergie électrique
Partie du programme : Électricité
 But
Déterminer l’expression de l’énergie électrique consommée par un appareil électrique / Déterminer
la relation entre l’énergie électrique et la puissance électrique.

 Matériel
- Un compteur électrique
- Chronomètre
- Fils de connexion
- Lampes (100W, 200W)
- Ampoules différentes puissances

 Manipulation
 Principe
Compare la valeur de l'énergie électrique donnée par le compteur électrique, avec le produit
de la puissance de chaque lampe et la durée de fonctionnement.

 Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


- On branche aux bornes d’une prise de secteur un compteur électrique (de constante
C=2.5Wh/tour)
- On relie successivement deux lampes (L1) et (L2) de puissances nominales 100 W et
200W au compteur électrique.
- On déclenche un chronomètre et on laisse l’installation fonctionner pendant 30 min.

33
- Exemple de calcule :
Lampes Puissance nominale Durée de Énergie électrique Le produit P x t
P(W) fonctionnement mesurée (W) (W)
L1 100 W 30 min (0,5h) 50 50
L2 200 W 30 min (0,5h) 100 100

 Résultats et discussion
-On remarque qu’énergie électrique E consommée par la lampe est égale au produit de puissance P
et la durée t de son fonctionnement.
-L'énergie électrique E consommée pendant une durée t par un appareil électrique de puissance
nominale P est donnée par la relation :

 Remarque
 -L’unité de l’énergie électrique dans le système international est le joule (J) sachant
que lapuissance est en watte (W) et le temps est en seconde (s).

 -L’énergie électrique s’exprime aussi en kilowattheures (kWh) lorsque la puissance est


expriméeen kilowatts (kW) et le temps en heures (h).
E (J) = P (W) x t (s)

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Fiche technique : Le compteur électrique
Le compteur électrique est un appareil électrotechnique qui permet de mesurer la consommation
électrique d'une installation en kWh, que ce soit au sein d'une habitation ou dans des lieux
d'activités professionnelles ou industrielles.
Cet appareil s'intègre dans un circuit électrique, et permet aux fournisseurs d'électricité de
comptabiliser l'énergie consommée par un client et de facturer ce dernier en conséquence.

Compteur électronique Compteur électromécanique

35
Manipulation 16 : l’énergie électrique consommée par un appareil
de chauffage
Leçon : L’énergie électrique
Partie du programme : électricité
 But
Déterminer l’énergie électrique E consommée par un appareil de chauffage de puissance
nominale P.

 Matériel
- Fils de connexion
- Ampoule de différentes puissances
- Appareil de voltmètre
- Appareil d’ampèremètre
- Appareil de chauffage
- Générateur de tension continue de 6 V
 Manipulation
Si on veut calculer l’énergie consommée par un appareil de chauffage, on calcule aux
bornes de cet appareil la tension et l’intensité du courant qui le traverse dans une durée
déterminée (voir la figure ci-dessous), ce qui implique plusieurs étapes selon le protocole
expérimental.

Fig.1 : schéma de l’expérience

 Principe
Détermination de l’énergie électrique consommée par un appareil de chauffage tout en
calculant la tension entre ses bornes et l’intensité du courant qui le traverse dans une
durée de 5 min.

 Protocole (Méthode, Dispositif expérimental)


- On branche un appareil de chauffage et un appareil d’ampèremètre en série avec un
générateur de tension continue de 6 V.

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- On branche un voltmètre en parallèle avec l’appareil de chauffage.
- On varie et on mesure également l’intensité I du courant qui traverse et la tension U
aux bornes de l’appareil de chauffage.

 Résultats et discussion
- Lorsqu’un appareil de chauffage est traversé par un courant électrique d’intensité I
pendant une durée, il transforme l’énergie électrique E en énergie thermique.
- L’énergie électrique E consommée par un appareil de chauffage de puissance
nominale P pendant une durée t est E = P * t
- On sait que P = U*I
- A partir des deux relations. On déduit que E = P*t = U*I*t

37
Fiche technique du voltmeter :

 Principe de fonctionnement
Le voltmètre est un appareil qui permet de mesurer la tension (ou différence de
potentiel électrique) entre deux points, grandeur dont l'unité de mesure est le volt (V).

Fig.2 : représentation symbolique d’un voltmètre dans un circuit


 Utilisation d'un voltmètre
Montage : Un voltmètre se branche en dérivation dans le circuit
Pour mesurer la tension UAB aux bornes A et B de l’appareil de chauffage, il faut
brancher le voltmètre entre les points A et B.
Sens de branchement, polarité : La borne marquée V (ou +) doit être reliée au
potentiel le plus haut (côté positif) et la borne "commune" marquée COM (ou -) au
potentiel le plus faible
(Côté négatif).
Pour mesurer UAB, il faut relier A à la borne V et B à la borne COM.
Remarque : UBA = - UAB

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Fig.3 : voltmètre réglé sur 20 v
Calibre : on appelle le calibre la plus grande tension qui peut mesurer le voltmètre (aiguille
en bout de course pour les appareils analogiques ou plus grand nombre de l’affichage
numérique). Tous les appareils modernes sont multicalibres : on change le calibre en tournant
un commutateur ou en déplaçant une fiche.
Pour éviter de détériorer le voltmètre, on a intérêt à le brancher sur le plus fort calibre.
Il ne faut pas oublier de baisser le calibre, si nécessaire, pour obtenir un affichage
suffisamment précis. Le bon calibre est le plus petit calibre possible, c’est à dire ce lui qui est
immédiatement supérieur à la tension mesurée.
Lecture d’un voltmètre à affichage analogique : l’aiguille se déplace devant une graduation
commune à plusieurs calibres. L’indication lue ne représente qu’un nombre de divisions. Il
faut déduire la tension à partir de ce nombre en tenant compte de la valeur de calibre.

Fig3 : sur la graduation supérieure (pour courant continue), l’aiguille indique 34divisions

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Fiche technique de l’ampèremètre :

 Principe de fonctionnement
Il existe plusieurs types d'ampèremètres analogiques :
L'ampèremètre le plus répandu est magnéto-électrique, il utilise un galvanomètre à cadre
mobile.
Dans les ampèremètres magnétiques, c'est l'aimant qui est mobile, comme dans le détecteur
de courant.
L'ampèremètre ferro-magnétique contient deux palettes de fer doux à l'intérieur d'une bobine.
L'une des palettes est fixe, l'autre est montée sur pivot. Quand le courant passe dans la bobine,
les deux palettes s'aimantent et se repoussent, quel que soit le sens du courant. Cet
ampèremètre n'est donc pas polarisé.
Dans l'ampèremètre thermique le courant circule dans un fil, Ce dernier s'échauffe et
s'allonge, ce qui provoque la rotation de l'aiguille. Les appareils thermiques ne sont pas
polarisés.
Pour changer de calibre, on utilise des shunts, ce sont des résistances additionnelles
branchées en dérivation, plus le calibre est grand, plus la résistance du shunt est faible pour
dériver une plus grande partie du courant.

 Utilisation d'un ampèremètre


Montage : Un ampèremètre se branche en série dans le circuit. Cela veut dire qu'il faut
couper le circuit et intercaler l'ampèremètre entre les deux points de coupure.
Sens de branchement, polarité : Les ampèremètres à effet magnétique et les ampèremètres
numériques sont dissymétriques, il faut les brancher dans le bon sens : le courant doit entrer

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dans l'ampèremètre par la borne marquée A (ou mA ou +) et ressortir par la borne "commune"
marquée COM (ou -)
Calibre : On appelle calibre la plus forte intensité que peut mesurer l'ampèremètre (aiguille
en bout de course pour les appareils analogiques ou plus grand nombre de l'affichage
numérique)
Tous les appareils modernes sont multicalibres : On change de calibre en tournant un
commutateur ou en déplaçant une fiche (ex figure 6 : borne 20 A et borne A).

Fig4: ampèremètre réglé sur le calibre 200 mA


Pour éviter de détériorer l'ampèremètre, on a l’intérêt à le brancher sur le plus fort
calibre.
Il ne faut pas oublier de baisser le calibre, si nécessaire, pour obtenir un affichage
suffisamment précis. Le bon calibre est le plus petit calibre possible, c'est-à-dire celui qui est
immédiatement supérieur à l'intensité mesurée.
Lecture : Si la lecture d'un appareil numérique ne pose aucun problème, il en va tout
autrement de l'appareil analogique, l'aiguille se déplace devant une graduation commune à
plusieurs calibres, l'indication lue ne représente qu'un nombre de divisions. Il faut déduire
l'intensité à partir de ce nombre en tenant compte de la valeur du calibre (figure 4).
Exemple : l'ampèremètre est branché sur le calibre 1A continu.
100 divisions correspondent à 1A
34 divisions correspondent à 0,34 A
Sur la graduation supérieure (pour courant continu),

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