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DIMENSIONNER EN EFFORT
L’ACTIONNEUR D’UN MECANISME
CORRIGÉ
7. Tapis de course....................................................28
1. Barrière de parking
1. Déterminer l'expression du couple moteur CA en phase d’ouverture ou de fermeture de la barrière.
Graphe d’analyse :
Avec :
MO,0→1 x = 0
MO,0 ⎯⎯
m
→1 x = CA
( )
MO, pes →1 x = OG1 Rpes →1 x = ( L y1 −M A g z ) x = −L M A g cos
Lorsque l’on s’intéresse à une seule composante du moment dynamique, il faut privilégier
la dérivation par partie.
d A,S / R
Attention toutefois : A,S / R k = k ssi A fixe dans R ou CDG de S
dt
d d x dx
Par ailleurs, on a : O,1/0 x = O,1/0 x = O,1/0 − O,1/0
dt 0 dt dt 0
0
( ) (
Avec : O ,1/0 x = G ,1/0 + OG Rc 1/0 x = G ,1/0 x + OG Rc 1/0 x )
( ) ( ) (
Et : OG Rc 1/0 x = OG MAVG,1/0 x = L y1 MAL z1 x = MAL2 ) car VG,1/0 = L z1
4 M A L2
Soit : O,1/0 x =
3
4 M A L2
Le théorème du moment dynamique nous permet donc d’écrire : = CA − L M A g cos
3
4 L2 4 L2
Ce qui conduit à : CA = M A + L g cos CA = 2 M + L g cos
3 3
C’est pour cette raison que le TEC n’est réellement bien adapté que pour les
mécanismes ayant un seul degré de mobilité.
Graphe d’analyse :
Méthode ! Pour calculer l’énergie cinétique d’un ensemble de solide : calculer l’énergie cinétique
de chacun des solides séparément puis les sommer.
Pour les mouvements particuliers, les expressions des énergies cinétiques peuvent être
données sans calcul.
Rotation autour d’un axe fixe du repère Translation par rapport au repère
galiléen + moment d’inertie donné par Galiléen :
rapport à cet axe : 1
Ec S/R = M VPS/R 2
1 2
Ec S/R = Iaxe fixe (S) S/R 2
Astuce ! 2
1
Or on a : Ec 1/0 = I(O,x ) (1) 2
2
MB L2
0 0
L
2
M L2 L2 MB L2 12
Avec I(O,x )(1) = I(G1,x )(1) + MB = B + MB = car : IG1 (1) = 0 0 0
2 12 4 3
0 MB L2
0
12 ( x1,y1,z1)
MB L2 2
Soit : Ec 1/0 =
6
1 1
Ec 2/0 = MB VA2/0 2 = MB L2 2
2 2
car VA2/0 = VA2/1 + VA1/0 = L z1
0
et : Ec 3/0 négligeable
2 L2 2
On a donc : Ec E /0 = MB
3
On a : P E →E /0 = P 0 ⎯⎯→
m
1/0
+ P 0→1/0 + P 0→3/0 + P pes→1/0 + P pes→2/0 + P pes→3/0
La puissance mécanique développée par un moteur peut être donnée sans calcul :
Astuce ! Pm = Cm m
Avec :
P 0 ⎯⎯→
m
1/0
= CB
L L
P Rpes →1 VG11/0 = −MB g z z1 = −MB g cos
pes →1/0 =
2 2
L L
car VG11/0 = VO11/0 + G1O 1/0 = − y1 x = z1
2 2
0
4 L2 3L 4 L2 3L
L’application du TEC permet alors d’écrire : MB = CB − MB g cos CB = M +g cos
3 2 3 2
3. Dans chacune des expressions du couple moteur, identifier le terme caractérisant le complément de
puissance à apporter par l’actionneur pour mettre en mouvement les masses et les inerties des solides
du système.
(t)
Phase I Phase II Phase III
max
t(s)
0,2 1,8 2
Astuce ! Pendant une phase ou tout le cycle, la distance angulaire parcouru est égale à l’aire
sous la courbe de vitesse.
L’aire totale sous le trapèze de vitesse correspond au déplacement angulaire total parcouru pendant le
cycle d’ouverture, c’est-à-dire radians. On a donc : max ( 0,2 + 1,6 ) = max = rad s-1
2 2 2 1,8
5. Faire un bilan de la dépense énergétique pour chacune des deux barrières qui ne possèdent pas de
dispositif de récupération d’énergie. On prendra un couple moyen constant pour la phase
d’accélération. Conclure.
Lorsque la puissance du moteur est < 0 , c’est qu’il dissipe de l’énergie plutôt que d’en
consommer.
Cette énergie est dissipée sous forme de chaleur à moins qu’un dispositif de
Important ! récupération d’énergie soit prévu comme dans le cas d’un véhicule électrique en phase
de freinage par exemple.
tj t i +1
On a donc :
0 t 0,2 s 0,2 s t 1,8 s 1,8 s t 2 s
CA = cte 108,3 N m
et = cte = 0 Pm = Cm m = CA ou B 0
CB = cte 76,7 N m
0,2 0,2 1,8
EA = CA dt = CA dt E A = max C A dt EA 0
0 0 0,2 Pas d’énergie consommée
E A 9,4 J E A 55,6 J (détails des calculs ci-après)
0,2 0,2 1,8
EB =
0
CB dt = CB dt
0
EB = max C
0,2
B dt
EB 0
Pas d’énergie consommée
EB 6,7 J EB 41,7 J (détails des calculs ci-après)
1,8 1,8
E A = max C
0,2
A dt = 2 M L g max cos (t ) dt
0,2
1,8
cos ( ) ( )
1,8
= 2 M L g max max t − max 0,1 dt = 2 M L g sin max t − max 0,1
0,2
0,2
1,8 1,8
3L
EB = max
0,2
CB dt = M g
2 0,2
max cos (t ) dt
1,8
3L
( 3L
) ( )
1,8
=Mg
2 0,2
max cos max t − max 0,1 dt = M g
2 sin max t − max 0,1
0,2
Le bilan de la dépense énergétique sur un cycle d’ouverture de la barrière est donc le suivant :
• Barrière de type A : E = 9,4 + 55,6 = 65 J
• Barrière de type B : E = 6,7 + 41,7 = 48,4 J soit une consommation d’énergie réduite de 25%
Soit : L3 z3 + L4 z4 − z2 = 0 .
2
L
2. Calculer le rapport 3 , proposer alors un modèle simplifié pour (t ) .
L4
2
L
La loi entrée-sortie trouvée précédemment peut s’écrire : = L3cos32 + L4 1 − 3 sin32
L4
2
L 12.5
2
3. En déduire que la loi entrée-sortie en vitesse simplifiée s’écrit (t ) = −L3 32 sin 32 (t ) .
La tête 2 est en translation uniforme (vitesse constante) à trajectoire rectiligne par rapport à la table 0 à
laquelle est associé un repère supposé Galiléen, le repère lié à 2 est aussi un galiléen.
Pour déterminer l’expression du couple moteur C m ( t ) , on peut donc appliquer le TEC à l’ensemble E=3+4+5
par rapport à 2.
Graphe d’analyse : *
Pour les mouvements particuliers, les expressions des énergies cinétiques peuvent être
données sans calcul.
Rotation autour d’un axe fixe du repère Translation par rapport au repère
Astuce ! galiléen + moment d’inertie donné par Galiléen :
rapport à cet axe : 1
Ec S/R = M VPS/R 2
1 2
Ec S/R = Iaxe fixe (S) S/R 2
2
Avec :
1
Ec 3/2 = 2
J3ω32 ( mouvement de rotation autour d’un axe fixe dans 2)
2
Ec 4/2 =0 (Masse et inertie du solide 4 négligées)
1
Ec 5/2 = M5 λ2 (mouvement de translation par rapport à 2)
2
1 1
Soit : Ec E / 0 = J3ω322 + M5 λ2 avec ( t ) = −32L3sin32
2 2
1
D’où : Ec E /0 = (J3 + M5 ( L3sin32 ) )ω32
2 2
2
Avec :
P 2→3/2 = P 2→5/2 = 0 (liaisons parfaites et 2 fixe dans 2)
P 2 ⎯⎯→
m
3/2
= Cm32
P pes →E /2 = 0 (action de la pesanteur négligée)
F y + F z 0
P matelas →5 /2 = a 0 c 0 = ( t ) Fc = −32L3sin32Fc avec ( t ) = −32L3sin32
C 0
C
( t ) z0
M532
2
(
L3cos32L3sin32 = Cm − Fc L3sin32 Cm = M532
2
)
L3 cos32 + Fc L3 sin32
5. Indiquer, sans mener les calculs, les isolements à réaliser ainsi que le théorèmes ou principes
fondamentaux à utiliser afin de déterminer les expressions des actions mécaniques à fournir par les
actionneurs associés aux mouvements :
- du bras 1 par rapport à la table 0 ;
- de la tête 2 par rapport au bras 1.
3. Portes automatiques
1. Déterminer la relation entre 42 et 52 .
2. Donner :
- la relation entre 42 et u21 la vitesse de déplacement du vantail 2 par rapport au bâti 1 ;
- la relation entre u21 et u31 la vitesse de déplacement du vantail 3 par rapport au bâti 1.
Ce mécanisme est assez inhabituel. En effet, il intègre une courroie, solide déformable,
qui est lié d’une part au bâti 1 et d’autre part au vantail 3.
Remarque ! En position ouverte, les deux vantaux se trouvent superposés. Lors de la fermeture, le
vantail 3 avance par rapport au bâti 1 deux fois plus que le vantail 2.
3. Déterminer l’expression de l’énergie cinétique de l’ensemble = 2,3,4,5 dans son mouvement par
rapport au bâti 1.
Méthode ! Pour calculer l’énergie cinétique d’un ensemble de solide : calculer l’énergie cinétique
de chacun des solides séparément puis les sommer.
Or on a :
1
Ec 4/1 + Ec 5/1 + Ec courroie /1 + Ec rotor /1 = J 422 avec J , inertie équivalente, ramenée sur l’axe du moteur
2
Pour les mouvements particuliers, les expressions des énergies cinétiques peuvent être
données sans calcul.
Astuce !
1
Translation par rapport au repère Galiléen : Ec S/R = M VS/R 2
2
1 1
Et : Ec 2/1 = M u212 = M R 2 422
2 2
1 1
Ainsi que : Ec 3/1 = M u312 = M 4 R 2 422
2 2
On a donc : Ec /1 =
1
2
(
5 M R 2 + J 422)
Appliquons le théorème de l’énergie cinétique à dans son mouvement par rapport au bâti 1. On a :
d Ec /1
= P → /1 + P inter-effort
dt
Plutôt que de réaliser un calcul qui conduit à un résultat nul, il ne faut pas hésiter à
utiliser la justification suivante :
Astuce !
VGS/R est ⊥ à g ou solide Si , VGi Si /R est ⊥ à g
Important ! Lorsqu’un actionneur (vérin, moteur) fait partie des constituants en mouvements. La
puissance qu’il développe est une puissance intérieure.
En supposant toutes les liaisons parfaites et en tenant compte du non glissement entre 6a et les poulies, on
a : P inter-effort = Cm 42
(
Le théorème de l’énergie cinétique nous permet donc d’écrire que : Cm = 5 M R 2 + J 42 )
5. Interpréter les différents termes de l’expression trouvée.
(5 M R 2
+J ) représente l’inertie équivalente, ramenée sur l’arbre moteur, de l’ensemble des solides en
mouvement. On remarque que le vantail 3 à une influence, sur la valeur de cette inertie équivalente, quatre
fois plus importante que le vantail 2.
Puisque l’on a négligé les frottements en considérant toutes les liaisons parfaites et puisque les solides se
déplacent dans un plan perpendiculaire à l’action de la pesanteur, on remarque que le moteur sert
uniquement à mettre en mouvement les vantaux ou à les freiner mais qu’il n’intervient pas lors d’un
déplacement à vitesse constante.
4. Marche motorisée
1. Justifier, que dans cette étude, l’utilisation du théorème de l’énergie-puissance est particulièrement
adaptée.
On est dans le cas d’un mécanisme en chaîne fermée à une seule mobilité utile. Le théorème de l’énergie-
puissance est particulièrement adaptée pour trouver une équation liant les actions mécaniques connues
(couple moteur, action de la pesanteur), les caractéristiques inertielles des pièces, les paramètres de
mouvement et leurs dérivées successives.
Important ! Quand l’utilisation du TEC est adaptée elle est plus rapide et plus efficace que le PFD.
2. Proposer, sans la mettre en œuvre, la démarche utilisant le principe fondamental de la dynamique qui
permettrait de répondre à la problématique posée. On prendra soin d’indiquer la succession
d’isolements et d’équations du PFD utilisées. Il pourra être utile d’exprimer les torseurs d’actions
mécaniques de liaison inconnue dans la base ( x1, y1, z1 ) .
Comme souvent pour les mécanismes en chaîne fermée, un isolement unique ne peut
conduire directement à une équation du PFD dans laquelle apparaissent uniquement des
Méthode ! actions mécaniques connues ou recherchées, sans faire apparaître les actions
mécaniques inconnues de liaisons.
C’est pour cela que le TEC est plus adapté dans ces cas-là.
Graphe d’analyse :
Que ce soit pour appliquer le PFD ou le PFS, il est souvent intéressant d’exprimer les
Astuce ! torseurs d’actions mécaniques transmissibles par les liaisons pivots situées aux deux
extrémités d’une bielle, dans la base liée à la bielle.
Ce système de trois équations à trois inconnues ( Cm , Z32 et Z31 ) doit nous permettre de trouver l’expression
du couple moteur Cm .
• On isole 1.
Inventaire des actions mécaniques extérieures à 1 : AM de pes → 1 (négligée) , AM de 0 → 1,
moteur
AM de 0 ⎯⎯⎯⎯→ 1 et AM de 3 → 1. Ces actions mécaniques sont modélisables par :
X 31 x1 + Y31 y1 + Z31 z1
R0→1
0
3→1 = 0→1 = avec MP ,0→1 x0 = 0 =
M31 y1 + N31 z1
m
0 ⎯⎯→
Cm x0
P
1
P( B1,x0 )
P( A1,x0 )
M P ,0 →1
Or on a : M A ,1→1 x0 = M A1,0→1 x0 + M A ,0 ⎯⎯
m
→ 1 x0 + M A1,3→1 x0
1 1
Avec :
M A1,0→1 x0 = 0
M A ,0 ⎯⎯
1
m
→ 1 x0 = Cm
( )
M A1,3→1 x0 = MB1,3→1 x0 + A1B1 R3→1 x0 = ( a y1 ( + Z31 z1) ) x0 = a Z31
0
d A1,1/0 d A1,1/0 x0
De plus, A1 1 est fixe dans 0, on a donc : A1,1/0 x0 = x0 =
dt 0 dt 0
( )
Avec : A1,1/0 x0 = I A1 (1) 1/0 x0 = A
Soit : A1,1/0 x0 = A
• On isole 2.
Inventaire des actions mécaniques extérieures à 2 : AM de pes → 2 (négligée) , AM de 0 → 2 , et
AM de 3 → 2 . Ces actions mécaniques sont modélisables par :
X 32 x1 + Y32 y1 + Z32 z1
R0→2
3→ 2 = 0 →2 = avec MP ,0→2 x0 = 0
P( B2 ,x0 )
M32 y1 + N32 z1 M
P( A2 , x0 ) P ,0 → 2
Avec :
M A2 ,0→2 x0 = 0
( )
M A2 ,3→2 x0 = MB2 ,3→2 x0 + A2B2 R3→2 x0 = ( a y1 ( + Z32 z1) ) x0 = a Z32
0
Ce qui conduit à : M A ,2→ 2 = a Z32
2
• On isole 3.
Inventaire des actions mécaniques extérieures à 3 : AM de pes → 3 , AM de 1 → 3 , et AM de 2 → 3 . Ces
actions mécaniques sont modélisables par :
−M3 g z0
pes →3 = 1→3 = − 3→1 2→3 = − 3→2
P(G ,z )
3 0
0
Rd 3/0 z1 = R3 →3 z1
Théorème de la résultante dynamique à 3 en projection sur z1 :
Avec :
Rpes →3 z1 = −M3 g cos
R1→3 z1 = −Z31
R2→3 z1 = − Z32
dVG 3/0
De plus, on a : Rd 3/0 z1 = M3 AG3 3/0 z1 = M3 3
z1
dt
0
Avec : VG3 3/0 = V B13/0 (mouvement de translation à trajectoire circulaire)
0 0
On a donc : Rd 3/0 z1 = M3 a
Le théorème de la résultante dynamique nous permet donc d’écrire : M3 a = −M3 g cos − Z31 − Z32 (3)
La combinaison des trois équations obtenues par application du principe fondamental de la dynamique
permettent d’obtenir l’expression du couple moteur Cm :
M3 a = −M3 g cos −
( A − Cm )
a
( )
Cm = M3 a2 + A + M3 a g cos
Méthode ! Pour calculer l’énergie cinétique d’un ensemble de solide : calculer l’énergie cinétique
de chacun des solides séparément puis les sommer.
Pour les mouvements particuliers, les expressions des énergies cinétiques peuvent être
données sans calcul.
1 1
Et : Ec 3/0 = M3 VG3 3/0 2 = M3 a 2 2 car 3/0 translation à trajectoire circulaire
2 2
Avec : VG3 3/0 = V B13/0 (mouvement de translation)
Or : V B 3/0 = V B 3/1 + V B 1/0 = V A 1/0 + B1A1 1/0 = −a y1 x1 = a z1
1 1 1 1
0 0
On a donc : Ec E /0 =
1
2
( )
A + M3 a 2 2
Remarque ! ( A + M3a2 ) est l’inertie équivalente, ramenée sur l’axe motoréducteur, de l’ensemble
des solides en mouvement.
La puissance mécanique développée par un moteur peut être donné sans calcul :
Astuce ! Pm = Cm m
Avec :
P 0 ⎯⎯→
m
1/0
= Cm
P 0→1/0+ P 0→2/0= 0 (liaison parfaites et 0 fixe dans 0)
Et : P pes →3/0 = ( )
Rpes →3 VG3 3/0 = ( −M3 g z0 ) a z1 = −M3 g a cos
Soit : P E →E /0 = Cm − M3 g a cos
( )
Le théorème de l’énergie cinétique nous permet donc d’écrire que : Cm = A + M3 a + M3 g a cos
2
On retrouve bien le même résultat qu’avec les PFD de manière beaucoup plus simple et
plus rapide.
Important ! Lorsque le choix est laissé, il faut donc impérativement choisir l’outil le mieux adapté :
- TEC pour les mécanismes en chaîne fermée ;
- PFD pour les mécanismes en chaîne ouverte.
Astuce ! Pendant une phase ou tout le cycle, la distance angulaire parcouru est égal à l’aire
sous la courbe de vitesse.
L’aire sous le trapèze correspond au déplacement angulaire total parcouru pendant le cycle de montée,
c’est-à-dire radians. On a donc max (T − Ta ) = max = = 0,5rad s-1
2 2 2 (T − Ta )
tj tj
1
t2
E phase accélération = 3,7 + 255 cos(0,5 ) ( 0,5t ) dt
0
2
1
t2
E phase accélération = 3,7 0,5t + 255 0,5t cos(0,5 ) dt
0
2
1
0,5t 2 t2
E phase accélération = 3,7 + 255 sin(0,5 )
2 2 0
E phase accélération = 64 J
Lorsque la puissance du moteur est < 0 , c’est qu’il dissipe de l’énergie plutôt que d’en
consommer.
Cette énergie est dissipée sous forme de chaleur à moins qu’un dispositif de
Important ! récupération d’énergie soit prévu comme dans le cas d’un véhicule électrique en phase
de freinage par exemple.
En phase de décélération, l’énergie est dépensée uniquement lorsque la puissance du moteur est positive,
soit, dans notre cas, lorsque le couple moteur est positif, c’est-à-dire : Cm 0 1,55 rad t 3,8s
3,8
−0,5t 2
E phase décélération = −3,7 + 255 cos( + 2,1t − 2,81) ( −0,5t + 2,1) dt
3,2
2
3,8
−0,5t 2
E phase décélération = −3,7( −0,5t + 2,1) + 255( −0,5t + 2,1) cos(
2
+ 2,1t − 2,81) dt
3,2
3,8
−0,5t 2 −0,5t 2
E phase décélération = 3,7( + 2,1t) + 255 sin( + 2,1t − 2,81)
2 2 3,2
E phase décélération = 7J
On a : O1O3 = O1O2 + O2O3 → O1O3 = L.x1 + L.x2 + z.z0
On projette les axes dans la base dans laquelle on exprime les coordonnées x0, y0 et z0 :
→ O1O3 = L.x1 + L.x2 + z.z0 avec x1 = cos .x0 + sin .y0 et x2 = cos( + ).x0 + sin( + ).y0
→ O1O3 = (L. cos + L. cos ( + )).x 0 + (L. sin + L. sin( + )).y 0 + z.z0
x0 = L.cos + L.cos ( + )
Ce qui permet d’écrire le modèle géométrique direct : y 0 = L.sin + L.sin ( + )
z0 = z
Une solution possible consiste à utiliser les transformations trigonométriques de sommes en produits (formules
a+b a−b a+b a−b
de Simpson : cos a + cos b = 2. cos . cos et sina + sinb = 2. sin . cos ) qui permettent de transformer
2 2 2 2
le modèle géométrique direct :
2. + −
x 0 = L. cos + L. cos( + ) x 0 = 2.L. cos 2 . cos 2
→
y 0 = L. sin + L. sin( + ) y 0 = 2.L. sin
2. +
. cos
−
2 2
− 2 2. + 2. + 2 − − x 2 + y 02
x 02 + y 02 = 4.L2 . cos2
. cos + sin2 = 4.L . cos
2
→ cos = 0
2 2 2 2 2 2.L
y y 2. + y
En faisant 0 , on a : 0 = tan → ce qui permet d’obtenir : = − + arctan 0
x0 x0 2 2 x0
y0
= − 2 + arctan x
0
1 2.
Pour x0 = L → = −2. arccos = − → =− =
2 3 2 3
3
Pour x0 = 1,5.L → = −2. arccos −82 → = − 41
4 2
Ce qui est conforme aux débattements admissibles du C.d.C.F. pour cette phase de vie :
2.
0<θ≤ et − <φ≤ .
2 3 2
Le théorème du moment dynamique appliqué à E=1+2, au point O1 et en projection sur z0 permet d’obtenir :
L2 L
2
L2 L2 L
2
C1 = I + m. + m.L2 + m. .cos . + I + m. .cos + m. .( + ) − m. ..sin .(2. + )
4 2 2 4 2
L2 L2 L2
C12 = m. . .cos .z1 + m. . 2.sin .z1 + I + m. .( + ).z1
2 2 4
Graphe d’analyse :
C’est pour cette raison que le TEC n’est réellement bien adapté que pour les
mécanismes ayant un seul degré de mobilité.
Méthode Pour calculer l’énergie cinétique d’un ensemble de solide : calculer l’énergie cinétique
de chacun des solides séparément puis les sommer.
On a : Ec E /0 = Ec 2/0 + Ec 1/0
Pour les mouvements particuliers, les expressions des énergies cinétiques peuvent être
données sans calcul.
1 1
Or on a : Ec 2/0 = I m 2 et : Ec 1/0 = m1 y 2
2 2
1 p 2
2
−p
On a donc : Ec E /0 = I + m1 m car y = m
2 2 2
X 01 x − y y + Z01 z
0
P 0→1/0 = = − y 2 (liaison non parfaite avec frottement visqueux)
M L 01 x + M01 y + N01 z
M
y y
Important ! Dans le torseur des AM transmissibles par la liaison non parfaite, le terme dû au
frottement sec doit toujours s’opposer au mouvement.
k = −1 si m 0
Avec
k = 1 si m 0
Sauf indication contraire, on peut supposer que dans les mécanismes étudiés, les vis,
Important ! roues dentées et poulies sont équilibrés dynamiquement. Cela signifie, entre autres, que
leur centre de gravité est situé sur leur axe de rotation.
P pes → 2/0 = 0 car VG2 2/0 = 0 (le solide 2 est supposé être équilibré dynamiquement)
kF y 0 k = −1 si y 0
Et : P pièce →1/0 = = kF y avec
P 0 P y y k = 1 si y 0
2
p p −p
Ou encore : P E →E /0 = Pmot − m − kCf m − kF m car y = m
2 2 2
On a : P inter-effort = P12
p
2
p
2
p k = −1 si m 0
On a donc : Pmot = I + m1 m m + m + kCf m + kF m Avec
2
2 2 k = 1 si m 0
On a : Pmot = Cm m
p
2
p
2
p
On en déduit : Cm = I + m1 m + m + kCf + kF
2 2 2
Pour dimensionner le moteur, on doit différencier les différentes phases de l’opération d’usinage qui peuvent
conduire au couple maximal à fournir par le moteur :
On constante que :
p
2
V30 en m/s du tapis 3. En déduire la vitesse maximale du moteur m max lorsque la courroie se déplace
à la vitesse maximale indiquée dans le cahier des charges.
La chaîne d’énergie pour le déplacement du tapis peut être représentée de la façon suivante :
S’il y a roulement sans glissement du tapis 3 sur le rouleau 2 alors V30 = 20 R
m Rp 2
Le rapport de réduction du réducteur poulies/courroie 4 est =
20 Rp1
Rp 2 V30
Donc m =
Rp1 R
19000
Le cahier des charges indique que la vitesse maximale de déplacement du tapis est : V30 max = m s−1
3600
44 19000
Cela impose une vitesse angulaire du moteur de : m max = m max = 351 rad s-1
27 24,5 10−3 3600
Graphe d’analyse :
Appliquons le théorème de l’énergie cinétique à l’ensemble E des solides en mouvement par rapport au
châssis fixe 0.
d Ec E/0
= P E →0 + P inter-effort
dt
1
Ec E/bâti = Ieq m 2 avec Ieq , l’inertie équivalente des pièces en mouvement ramenée sur l’arbre moteur
2
On a P E →E /0 = P pes→E /0 + P 0 ⎯⎯→
m
1/0
+ P 0→1/0 + P 0→2/0 + P 0→2'/0 + P 0+coureur →3/0
Avec :
P pes →3/0 = P pes →4/0 = 0 (on suppose négligeable la masse de la courroie et du tapis)
Sauf indication contraire, on peut supposer que dans les mécanismes étudiés, les vis,
Important ! roues dentées et poulies sont équilibrés dynamiquement. Cela signifie, entre autres, que
leur centre de gravité est situé sur leur axe de rotation.
P pes→1/0 = P pes →2/0 = P pes →2'/0 = 0 car VGi i /0 = 0 (ces solides sont supposés être équilibré dynamiquement)
P 0 ⎯⎯→
m
1/0
= Cmm
−T(0+coureur )→3 x 0
P (0+coureur )→3/0 = T(0+coureur )→3 V3/0 = = −T(0+coureur )→3v 30
0
v 30 x
P 0→1/0 0, P 0→2/0 0 et P 0→2'/0 0 . Ces puissances dissipées par frottement dans les liaisons sont intégrées
dans la notion de rendement.
En utilisant le rendement global du système mécanique, on peut alors évaluer la puissance dissipée dans les
liaisons non parfaites, en régime permanent : Pd = P 0→1/0 + P 0→2/0 + P 0→2'/0
Avec : Pd = Pentrée ( − 1) = Cm m ( − 1)
Selon la façon dont il est défini (rendement global du mécanisme, rendement d’un
Remarque ! réducteur,…), le rendement permet aussi parfois de prendre en compte les puissances
dissipées par des liaisons non parfaites, internes à l’ensemble isolé.
P32 = P32' = P41 = P42 = 0 car RSG entre le tapis 3 et les rouleaux ainsi qu’entre la courroie et les poulies
Ainsi : P int = 0 , les autres éventuelles puissances d’inter-efforts de liaison étant déjà pris en compte dans le
terme Pd calculé précédemment.
En régime permanent, on a m = cte , il n’y a donc pas de variation d’énergie cinétique. On a donc, par
application du théorème de l’énergie cinétique en régime permanent :
RRp1
0 = Cm m − T(0+coureur )→3 m + Cmm ( − 1)
Rp 2
1 RRp1
Ce qui permet d’exprimer le couple moteur en régime établi : Cm = Tcoureur →3
Rp 2
3. Déterminer la puissance développée par le moteur lorsque le coureur de 115 kg court en régime
établi à 19 km/h.
Soit : P 0 ⎯⎯→
m
1/0
= 1350 W
B /0 −z
Soit k1 = le rapport de transmission du réducteur à axes fixes. On a : k1 = A
A /0 zB
A /0
Soit k2 = le rapport de transmission du réducteur épicycloïdal. On a : k 2 = i 3 avec i le rapport de
rotor /0
planétaire central /0 −zc zs −zc
planétaire central /0 − couronne /0 + ( − 1)porte sat /0 = 0 avec = = =
couronne /0 porte sat / 0 =0
zs zp zp
porte sat /0 1 zp
La configuration du train impose couronne /0 = 0 , soit i = = =
planétaire central /0 1 − zp + zc
E /0 −1
On a donc : k = = B /0 = B /0 A /0 = k1 k2 = k1 i 3 k= = −0,000545
rotor /0 rotor /0 A /0 m 1830
2. Pour quelle raison l’épaisseur des pignons varie-t-elle d’un étage à l’autre ?
Le couple encaissé par les pignons (roues dentées) devenant de plus en plus important à l’approche de la
sortie du réducteur, les pièces doivent donc être de plus en plus résistantes (c’est-à-dire plus épaisses). A
l’inverse, elles tournent moins vites.
Pour la flèche 1 :
Le plan (Gf , xf , zf ) est plan de symétrie matérielle. L’axe (Gf , y f ) est donc axe principal d’inertie, ce qui
implique D1 = F1 = 0
Pour l’ensemble 2 :
Le plan (O, xf , zf ) est plan de symétrie matérielle. L’axe (O, y f ) est donc axe principal d’inertie, ce qui
implique D2 = F2 = 0
4. Déterminer le moment d’inertie équivalent Ieq de l’ensemble tournant ramené sur l’arbre moto-
réducteur.
Pour le mouvement particulier de rotation autour d’un axe fixe du repère galiléen, il
faut connaître le moment d’inertie donné par rapport à cet axe pour pouvoir utiliser
Attention! 1 2
directement le résultat : Ec S/R = Iaxe fixe (S) S/R
2
Lf L
Avec : VGf 1/0 = Gf O 1/0 = − xf E /0 zf = f E /0 y f
2 2
1 Lf 2
Soit : Ec 1/ 0 = C1 + M1 E /0
2
2 4
1
Ec 2/0 = C2 E /0 2 car 2 est en rotation autour de l’axe (O, zf ) fixe dans 0
2
1 m (a 2 + b 2 ) 1
Ec 3/0 = E /0 2 + mVG 3/0 2 car 3 est en rotation autour de l’axe (O, zf ) fixe dans 0
2 12 2 3
a a
Avec : VG3 3/0 = G3O 3/0 = d + xf E /0 zf = − d + E /0 y f et m = a bc
2 2
1 (a 2 + b 2 ) a
2
Soit : Ec 3/0 = abc + d + E /02
2 12 2
1
Ec charge/0 = MVPcharge/0 2
2
1
Soit Ec charge/0 = M R 2 E /0 2
2
1 L2 (a 2 + b 2 ) a
2
On a donc : Ec E /0 = Ieq E /02 avec Ieq = C1 + M1 f + C2 + a b c + d + + M R2
2 4 12 2
Graphe d’analyse :
Avec :
P 0 ⎯⎯→
m
rotor /0
= Cm rotor /0
Et : P vent →E /0 = −CV E /0
P0→roues dentées/0 0 Ces puissances dissipées par frottement dans les liaisons sont intégrées dans la notion
de rendement
Soit : P E →E /0 = Cm rotor /0 − CV E /0 + P
0 →roues dentées /0 0
En tenant compte du rendement global = 1 2 des deux réducteurs, on peut alors évaluer la puissance
dissipée dans l’ensemble des liaisons lorsque l’actionneur est en régime permanent. On a :
C
Pd = Pentrée ( − 1) = Cm rotor /0 ( − 1) = m E /0 ( − 1)
k
P P
Cm
Ainsi : 0→roues dentées /0 + liaisons dans réducteurs
i ⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯ →j
= 1/0 ( − 1)
i orienter