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Exercice : temps d’attente à un guichet
1) X1 ֒→ G (p) donc
1 q
X1 (Ω) = N∗ , P (X1 = k) = q k−1 p, E (X1 ) = et V (X1 ) = 2 .
p p
+∞
2) (∆ = 0) = (X1 = X2 ) = (X1 = k) ∩ (X2 = k) (incompatibles) donc
k=1
+∞
P (∆ = 0) = P (X1 = k) P (X2 = k) (indépendance)
k=1
+∞
= q 2(k−1) p2 en réindexant
k=1
+∞
2 2h
=p q avec q 2 < 1
k=0
p2 p2
= =
1 − q2 (1 − q) (1 + q)
En conclusion :
p
P (∆ = 0) = .
1+q
3) Soit n ∈ N∗ .
a) (X1 − X2 = n) = (X2 = k) ∩ (X1 = n + k) avec comme contraintes k ∈ N∗ et n + k ∈ N∗ , soit
k
+∞
(X1 − X2 = n) = (X2 = k) ∩ (X1 = n + k)
k=1
donc (incompatibilité et indépendance)
+∞
P (X1 − X2 = n) = P (X2 = k) P (X1 = n + k).
k=1
b) J’ai :
E (X1 − X2 )2 = E X12 − 2X1 X2 + X22
= E X12 − 2E (X1 X2 ) + E X22 (indépendance)
= E X12 − 2E (X1 ) E (X2 ) + E X22
5) Je remarque que : A = min (X1 , X2 ) + X3 > max (X1 , X2 ) = X3 > max (X1 , X2 ) − min (X1 , X2 ) .
Si X1 ≥ X2 alors max (X1 , X2 ) − min (X1 , X2 ) = X1 − X2 = |X1 − X2 | = ∆
et si X1 ≤ X2 alors max (X1 , X2 ) − min (X1 , X2 ) = X2 − X1 = |X1 − X2 | = ∆
En conclusion
A = (X3 > ∆).
∞
6) a) Je décompose : [X3 > ∆] = (∆ = k) ∩ (X3 > k) incompatibles donc
k=0
+∞
P (X3 > ∆) = P (∆ = k) P (X3 > k)
k=0
car ∆ fonction de X1 et X2 est indépendante de X3 .
b) Avec, pour tout k ∈ N : P (X3 > k) = q k (on n’a que des échecs jusqu’à k) ;
on a donc
+∞
P (A) = P (∆ = 0) P (X3 > 0) + P (∆ = k) P (X3 > k)
k=1
p +∞ pq k k p p +∞ k
= ·1+ 2 q = +2 q2
1+q k=1 1 + q 1+q 1+q k=1
p 1
= 1 + 2q 2 car q 2 < 1
1+q 1 − q2
p 1 − q 2 + 2q2
=
1+q 1 − q2
Finalement
1 + q2
P (A) = .
(1 + q)2
PSI* — 2019/2020 — Corrigé du D.M. 7 Page 3
I. Quitte ou double
1) J’ai deux conditions à vérifier : pour Xn+1 = 0 je dois avoir Cn+1 = Cn − Mn+1 et pour Xn+1 = 1 je
dois avoir Cn+1 = Cn + Mn+1 . Je souhaite donc (a, b) tel que :
Cn + bMn+1 = Cn − Mn+1
;
Cn + (a + b) Mn+1 = Cn + Mn+1
il suffit de choisir b = −1 et a = 2. En conclusion
Cn+1 = Cn + (2Xn+1 − 1) Mn+1 .
En conclusion
n
∀n ∈ N∗ E (Cn ) = C0 + (2p − 1) E (Mk ) .
k=1
n
Comme (2p − 1) > 0, plus E (Mk ) est grande, plus E (Cn ) est grande. et comme Mk+1 ≤ Ck , on
k=1
n
aura E (Cn ) ≤ C0 + (2p − 1) E (Ck−1 ) ce majorant étant atteint si et seulement si Mk+1 = Ck pour
k=1
tout k. Donc
Pour maximiser E (Cn ) il faut miser tout son capital à chaque pari.
En conclusion
∀n ∈ N∗ Cn = (1 + α)Sn (1 − α)n−Sn C0 .
4) J’ai
Cn
= (1 + α)Sn (1 − α)n−Sn donc
C0
Cn
ln = Sn ln (1 + α) + (n − Sn ) ln (1 − α) car > 0
C0
1 Cn Sn Sn
ln = ln (1 + α) + 1 − ln (1 − α) et donc
n C0 n n
1 Cn Sn Sn
E ln = E ln (1 + α) + 1 − E ln (1 − α)
n C0 n n
= p ln (1 + α) + (1 − p) ln (1 − α)
Ainsi
1 Cn
E ln = p ln (1 + α) + (1 − p) ln (1 − α).
n C0
1) Étude de f
a) f est C 2 sur ]0, 1[ (car 1 + x > 0 et 1 − x > 0) et
p 1−p 2p − 1 − x
f ′ (x) = − =
1+x 1−x 1 − x2
2
x − 1 + 2x (2p − 1 − x) −x2 + 2 (2p − 1) x − 1
f ′′ (x) = =
(1 − x2 )2 (1 − x2 )2
Soit g (x) = −x2 + 2 (2p − 1) x − 1. g est dérivable sur [0, 1] et
g ′ (x) = −2x + 2 (2p − 1) = −2 (x − (2p − 1))
2) Pour p = 1/2, on a αK = 0 donc quand on a autant de chances de gagner que de perdre, pour gagner
en moyenne, il vaut mieux ne rien miser.
Pour p = 1, on a αK = 1 donc, quand on est sûr de gagner, on peut tout miser à chaque fois.
d) D’après b) et c), ϕ est continue et strictement croissante sur [0, 1] et donc bijective de [0, 1] dans
[ϕ (0) , ϕ (1)] = [−1, 0].
2) J’ai
x2 x2
h (x) = + (1 − x) −x − + o x2 + (1 + x) x − + o x2
x→0 2 2
= x2 + o x2
x→0+
2
d’où, comme [ln (1 − x)] ∼ x2 , ϕ′ (x) −→+ 1. Or ϕ est continue sur [0, 1] et dérivable sur ]0, 1[,
x→0+ x→0
donc, grâce au théorème de la limite de la dérivée,
ϕ est dérivable en 0 et ϕ′ (0) = 1.
b) Quand p → 1/2+ j’ai 1 − 1/p → −1+ et comme ϕ (x) −→ −1 alors ϕ−1 (t) −→ 0 donc
x→0 t→−1
−1
ϕ (1 − 1/p) −→ 0.
p→1/2
En conclusion
αc est prolongeable par continuité en 1/2 par αc (1/2) = 0.
donc αc est dérivable en tout p tel que p = 0 et 1 − 1/p ∈ [−1, 0[, donc sur [1/2, 1[ et
′ 1
α′c (p) = ϕ−1 (1 − 1/p) 2
p
′ 4
α′c (1/2) = 4 ϕ−1 (−1) = ′ =4
ϕ (0)
Ce prolongement est dérivable en 1/2 et α′c (1/2) = 4.
c) La dérivée en 1/2 est la limite du taux d’accroissement :
αc (p) − αc (1/2) αc (p) − 0
−→ 4 donc −→ 1
p − 1/2 p→1/2 2 (2p − 1) p→1/2
αc ∼ 2αK .
p→1/2
V. Simulation informatique
1) On rejoue tant que le capital cible n’est pas atteint, d’où la première condition ligne 5.
Comme le joueur ne mise qu’une fraction de son capital (on a supposé α ∈ ]0, 1[), ce dernier restera
toujours positif, il n’est donc pas utile d’ajouter la condition cap > 0.
En revanche, il vaut mieux tenir compte des cas où le capital ne dépasserait pas la valeur cible au
bout d’un temps “raisonnable” (même si c’est peu probable), d’où la seconde condition sur le nombre
de parties en ligne 5.
Le capital suit la relation :
• si Xn+1 = 1 alors Cn+1 = (1 + α) Cn
• si Xn+1 = 0 alors Cn+1 = (1 − α) Cn
Le cas u < p correspond au gain, d’où les mises à jour de cap aux lignes 8 et 10.
n compte le nombre de parties jouées, d’où l’incrémentation ligne 11.
1 from random import random
2) J’ajoute un second capital capK que je fais évoluer en parallèle de cap en utilisant la proportion optimale
alphaK :
1 from random import random
Les résultats sont édifiants, voici le résultat d’une simulation : une moyenne de 1 000 appels de
kelly2(0.54, 0.04, 1000) (alors que αK = 0.08) renvoie (959.2, 1018.8, 2868.4).