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CCP - Maths 1
Proposition de corrigé
EXERCICE 1
Q1. f est la composée d’une focntion polynomiale et de la fonction sinus donc elle de classe C ∞
sur R2 . g l’est aussi car ses composantes sont polynomiales. En particulier les deux fonctions
sont différentiables sur R2 .
Pour les matrices Jacobiennes :
2 2 1 1
Jac f (x, y) = 2 cos(x − y )(x, −y) , Jac g(x, y) =
1 −1
1 1
Q4. Pour tout (p, q) ∈ A , 0 ≤ (p+q) 2 ≤ p2 +q 2 , il suffit de montrer la non-sommabilité de
1
la famille ( (p+q)2 )(p,q)∈A :
Considérons la partition suivante de A : Jn = {(p, q) ∈ A / p + q = n} , n ≥ 2.
X 1 n−1
Pour tout n ≥ 2 , card(Jn ) = n − 1 donc =
(p + q)2 n2
(p,q)∈Jn
X n−1
1
La divergence de la série entraîne la non-sommabilité de la famille ( (p+q) 2 )(p,q)∈A ,
n2
n≥2
d’où le résultat cherché.
1
PROBLÈME
Partie I - Exemples
Partie II - Propriétés
2
P P P
Q9. La série (|an | + |bn |) converge car an , bn sont absolument convergentes
et ∀x ∈ R , P ∀n ∈ N , |an cos(nx) + sin(nx)bn | ≤ |an | + |bn |
donc la série (an cos(nx) + sin(nx)bn ) converge normalement sur R.
Q10. Posons f (x) = a cos x + b sin x . Si a = b = 0 le résultat est trivial
sinon , on prend z = a + ib = reiθ . On a : f (x) = Re(zeix ) = p Re(rei(x+θ) ) = r cos(x + θ)
Pour tout x ∈ R , |f (x)| ≤ r = |f (−θ)| donc sup |f (x)| = r = a2 + b2 .
x∈R p
Q11. De la même manière , on obtient sup |an cos(nx) + bn sin(nx)| = a2n + b2n
x∈R
La convergence
Pp normale de la série trigonométrique est équivaut à la convergence de la série
numérique a2n + 2
pbn p P P
Comme ∀n , |an | ≤ a2n + b2n et |bn | ≤ a2n + b2n alors les deux Séries an , bn convergent
absolument puis les termes généraux ont la limite nulle. P
Q12. Pour tout n , fn : x 7→ an cos(nx) + bn sin(nx) est continue sur R et fn converge
uniformément sur R car ( converge normalement ) donc sa somme est continue sur R.
∞
X ∞
X
Aussi f (x + 2π) = fn (x + 2π) = fn (x) = f (x) , d’où f ∈ C2π .
n=0 n=0
Q13. Pour n ∈ N∗ . On a : h iπ
Rπ Rπ
−π
cos2 (nx)dx = −π cos(2nx)+1
2 dx = sin(2nx)
4n + x2 = π.
−π
Pour (n, k) ∈ N2 tel que n 6= k. On a : h iπ
Rπ Rπ
−π
sin(kx) cos(nx)dx = −π sin((k+n)x)+sin(k−n)x
2 dx = − cos((k+n)x)
2(k+n) + − cos((k−n)x)
2(k−n) = 0.
−π
Q14. On pose : fk (x) = ak cos kx + bk sin kx.
∞
Rπ Rπ X
Soit n ∈ N∗ . On a : αn (f ) = π1 −π f (x) cos(nx)dx = 1
π −π
fk (x) cos(nx)dx
Pk=0
comme P ∀x ∈ [−π, π] , ∀k ∈ N , |fk (x) cos nx| ≤ kfk k∞ et fk converge normalement sur R
donc fk (x) cos nx converge normalement puis uniformément sur [−π, π] , ce qui permet l’in-
X∞ Z π
tervertion série-intégrale , soit αn (f ) = π1 fk (x) cos(nx)dx
k=0 −π
Rπ Rπ Rπ
pour k 6= n , −π fk (x) cos(nx)dx = ak −π cos(kx) cos(nx)dx + bk −π sin(kx) cos(nx)dx = 0
Rπ Rπ π
et −π fn (x) cos(nx)dx = an −π cos2 (nx)dx + bn −π sin(nx) cos(nx)dx = π ( car Q13. et
R
3
Le résultat admis permet de conclure que : f − g = h = 0 sur R.
Q17 La fonction x 7→ f (x) sin(nx) est impaire , son intégrale sur un intervalle centré sera nulle
donc βn (f ) = 0 pour tout n ∈ N.
Rπ R0
La fonction x 7→ f (x) cos(nx) est paire , donc 0 f (x) cos(nx)dx = −π f (x) cos(nx)dx
Rπ
puis αn (f ) = 2 0 f (x) cos(nx)dx pour tout n ∈ N.
Q18
4
ln(x+1)
si 0 < x ≤ 1
Q20. On pose : f (x) = x
1 si x=0
La fonction f est continue sur [0, 1] donc sa restriction sur ]0, 1[ y est intégrable.
En utilisant le développement en série entière de x 7→ ln(x + 1) , on écrit :
∞
X (−x)n−1
∀x ∈]0, 1] , f (x) =
n=1
n
(−x)n−1
X
Posons , pour x ∈ [0, 1] , n ∈ N∗ , fn (x) = n . On a fn converge simplement vers f
n≥1
cette convergence est normale puis uniforme , en effet
n ∞
X X xn+1 1
∀x ∈]0, 1] , |f (x) − fk (x)| = | fk (x)| ≤ ≤ (T.S.S.A)
n+1 n+1
k=1 k=n+1
1
( ceci reste vrai pour x = 0 : |Rn (0)| = 0 ≤ n+1 )
∞ 1 ∞
(−1)k−1 π2
Z
R 1 ln(x+1) R 1 X X
donc 0 x = 0
f (x)dx = f k (x)dx = = .
k2 12
k=1 0 k=1
Q21. • La fonction f définie en Q18. est la somme d’une série trigonométrique qui converge
normalement sur R , mais elle n’est pas dérivable aux points (2k + 1)π , k ∈ Z.
•• P
Posons un (x) = an cos nx + bn sin nx .
Si u0n converge uniformément sur R alors la somme sera dérivable ( Dérivation terme à terme
). P P
Supposons que les deux séries numériques nan et nbn sont absolument convergentes , alors