MPSI4 - CPGE AGADIR

SÉRIE D’EXERCICES
Nombres complexes
septembre 2022

I Échauffement
EXERCICE 1
Soit (n, θ) ∈ N × R. Calculer
√ !n
1+i 3 (i + 1)4 + (i − 1)5 n n 5 ij + j2
, , (1+i tan θ) , (1−cos(θ)+i sin(θ)) , (1+j) ,
1−i (i + 1)7 (1 + j)7

EXERCICE 2 √
On considère le nombre complexe u = 2 − 2i 3
1. Écrire u sous forme trigonométrique et en déduire les complexes Z tel que : Z4 = u.
2. Déterminer, par la méthode algébrique, les complexes X tels que : X2 = u puis les
complexes Z tels que Z4 = u.
   
11π 11π
3. En déduire des expressions de sin et cos sous forme de radicaux
12 12
simples.
EXERCICE 3
1. Linéariser cos2 (x) sin3 (x).
2. Exprimer cos(5x) sous forme d’une expression polynomiale en cos(x).

EXERCICE 4
Résoudre les équations et les inéquations suivantes d’inconnue x de R :
√
1) 3 cos(x) − sin(x) = 1 2) sin(x) − cos(x) > 1
2) 2 cos2 (x) + 3 cos(x) + 1 = 0 4) cos(3x) ≥ 0

EXERCICE 5
1−u
A tout point M d’affixe u 6= 1 ,on associe le point N d’affixe v = .
1−u

v−1 v+1
1. Montrer que v est de module 1, est imaginaire pur et que est réel.
u−1 u−1
2. En déduire une construction géométrique du point N connaissant le point M.

EXERCICE 6
On pose z = e2iπ/7 , s = z + z2 + z4 et t = z3 + z5 + z6 .
1. Calculer s + t et st.
2. En déduire les valeurs de s et t.
EXERCICE 7
On pose ω = e2iπ/5 .
1. Montrer que 1 + ω + ω2 + ω3 + ω4 = 0.
2. On pose z = ω + ω−1 . Formuler une équation du second degré vérifiée par z.
3. En déduire les valeurs de cos(2π/5), sin(2π/5) et tan(2π/5).

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II Calcul de sommes & Inégalités

EXERCICE 8
On considère deux paramètres réels x et α. Calculer :
Xn Xn
1. cos(kx + α) et sin(kx + α).
k=0 k=0
Xn X
n
2. Ckn cos(kx) et Ckn sin(kx).
k=0 k=0
Xn X
n
3. Ckn cos(kx + α) et Ckn sin(kx + α).
k=0 k=0
Xn X
n
4. Ckn cos(kx + (n − k)α) et Ckn sin(kx + (n − k)α).
k=0 k=0
X
n
n
(ind. On peut utiliser la relation (a + b) = Ckn ak bn−k pour a, b ∈ C)
k=0

EXERCICE 9
Calculer (1 + i)7 de deux manière. En déduire les valeurs des sommes :

C07 − C27 + C47 − C67 et C17 − C37 + C57 − C77

EXERCICE 10
Soit ω une racine n-ième de l’unité différente de 1
Xn
1. Montrer que ∀z ∈ C (z + ωk )n = n(zn + 1)
k=1

X
n−1
2. On pose S = (k + 1)ωk
k=0
En calculant (1 − ω)S, déterminer la valeur de S.
EXERCICE 11
Soit (z1 , ..., zn ) ∈ Cn .
X  X
 n  n
1. Montrer que  zi  ≤ |zi |.
 
 
i=1 i=1
X  X
 n  n
∗ n
2. Si (z1 , ..., zn ) ∈ (C ) , montrer que  zi  = |zi | ⇐⇒ arg z1 = · · · = arg zn [2π] .
 
 
i=1 i=1
2  
X X X

n  n
3. Montrer que  zi  = |zi |2 + 2  Re (zi zj )
 
 
i=1 i=1 1≤i<j≤n

4. Retrouver les résultats des deux premières questions de cet exercice.

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III Racines & Équations

EXERCICE 12
 
−π π
Soient θ de R et α de , . Résoudre dans C les équations suivantes :
2 2

a) (3 + i)z2 − (8 + 6i)z + 25 + 5i = 0 b) z2 − 5z + 4 + 10i = 0 c) z6 − 2 cos(θ)z3 + 1 = 0

 3  3
z+1 z−1
d) 1 + z + z2 + ... + zn−1 = 0 2 3 4
e) 1 − z + z − z + z = 0 f) + =0
 z − 1 n z+1
1 + iz 1 + i tan α
g) z2 = z h) ez + e−z = 2i i) =
1 − iz 1 − i tan α

EXERCICE 13
Soit z un complexe vérifiant 1 + z + z2 + · · · + zn−1 − nzn = 0. Montrer que : |z| ≤ 1.

EXERCICE 14
1. Soit a ∈ C∗ et n ∈ N∗ et z1 , z2 , . . . , zn les racines de l’équation zn = a.
Montrer que z1 z2 . . . zn = (−1)n+1 a et z1 + z2 + · · · + zn = 0
Y
n−1 
kπ

n 2inθ
2. Résoudre l’équation : (z+1) = e . En déduire l’expression de Pn (θ) = sin θ +
n
k=0

IV Complexes & Géométrie

EXERCICE 15
z+i
Soient E = C\{2i} et f : E 7→ C l’application définie par : ∀z ∈ E, f(z) = . Déterminer
z − 2i
les ensembles suivants :
1. E1 = {M(z) ∈ P/f(z) ∈ R}.
2. E2 = {M(z) ∈ P/f(z) ∈ iR}.
3. E3 = {M(z) ∈ P/|f(z)| = 1}.
π
4. E4 = {M(z) ∈ P/arg (f(z)) = [2π]}.
2
EXERCICE 16
Trouver le lieu des points du plan dont l’affixe z vérifie
1. |(1 + i)z − 2i| = 2
2. les points d’affixes 1, z2 et z4 soient alignés.
EXERCICE 17
Soit a un nombre complexe avec |a| = 1. On note z1 , z2 , . . . , zn les racines de l’équation
zn = a.
Montrer que les points du plan complexe dont les affixes sont (1+z1 )n , (1+z2 )n , . . . , (1+zn )n
sont alignés.

EXERCICE 18

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Soient k ∈ R∗+ \{1} et A(a), B(b) ∈ P. Montrer que l’ensemble

 
z − a
Γk = {M(z) ∈ P\{B}/   = k}
z − b
est le cercle de diamètre [IJ] où I = bary {(A, 1), (B, k} et J = bary {(A, 1), (B, −k}.

EXERCICE 19
Soit (O,~i,~j) un repère orthonormé du plan. A et B deux points de coordonnées respectives
(1, 1) et (0, 2).
1. Soit g l’application définie par g = t−
−→◦r
BO (B, π ) 2

a) Déterminer g(B) et g(O).

b) Déterminer la nature et les éléments caractéristiques de g.
2. Soit S l’application définie par S = g ◦ h(A, 1 )
2

a) Déterminer S(A), puis déterminer la nature de S.

b) Soit OIAJ un carrée de centre K, déterminer S(B), puis construire l’image de
carrée OIAJ par S.
EXERCICE 20
Dans le plan orienté, une unité étant choisie, on considère un rectangle ABCD tels que
√ −→ −−→
AB = 2, AD = 1, (AB, AD) est un angle droit direct, I désigne le milieu de [AB].
Faire une figure que l’on complétera au fur et à mesure.
partie A
1 −→ −−→
Le plan est rapporté à un repère orthonormal direct (A, ~u,~v) avec ~u = √ AB et ~v = AD.
2
Soit S une similitude directe qui, au point M d’affixe z associe le point M 0 d’affixe z 0 telle
que z 0 = az + b, a et b étant des nombres complexes avec a 6= 0.
1. Déterminer les nombres a et b pour que S(D) = C et S(C) = B.
0 0
2. Soit T la similitude
√ directe
√ qui, au point M d’affixe z, associe le point M d’affixe z
i 2 2
telle que z 0 = − z+ + i. Déterminer le rapport et l’angle de T .
2 2
3. Montrer que la similitude T envoie B en I.
4. En déduire que les droites (BD) et (CI) sont perpendiculaires.
5. Montrer que le centre Ω de la similitude T est le point d’intersection des droites (BD)
et (CI).
partie B
Soit (E) l’ensemble des points M du plan tels que MD2 − MB2 = 1.
1. Vérifier que les points C et I appartiennent à (E).
−→ −→
2. a) Démontrer que pour tout point M du plan MD2 − MB2 = 2MJ.BD où J est un
point que l’on précisera.
b) En déduire une autre justification de l’orthogonalité des droites (BD) et (CI).
EXERCICE 21
Soit A, B et C trois points distincts du plan complexe d’affixes a, b et c, respectivement.
Montrer que :
1. ABC est un triangle équilatéral de sens direct si et seulement si a + bj + cj2 = 0.
2. ABC est un triangle équilatéral si et seulement si a2 + b2 + c2 = ab + ac + bc.

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