Cours probabilités PROF : ATMANI NAJIB

2BAC série science expérimental filière : svt+pc

avec Exercices avec solutions

Cours de probabilités
I. RAPPELS : permutation de 2 éléments dans un ensemble de
Activité1 : Dans une entreprise, il y a 800 7 éléments (simultanément) donc le nombre de
employés. 300 sont des hommes, 352 sont A72 7  6
membres d'un syndicat, 424 sont mariés, 188 tirages possibles est : C72    21
sont des hommes syndiqués, 166 sont des 2! 2 1
hommes mariés, 208 sont syndiqués et mariés, 2)pour que la somme des numéros des boules
144 sont des hommes mariés syndiqués. tirées soit pair il suffit de tirer 2 boules pairs
Combien Ya-t-il de femmes célibataires non ou tirer 2 boules impairs
syndiquées ? Donc : le nombre est :
Solution : Notons E ; H, M et S les ensembles
A2 A2 4  3 3  2
constitués respectivement des employés, des C42  C32  4  3    63 9
employés hommes, des employés mariés, des 2! 2! 2 1 2 1
employés syndiqués. Car il ya 3boules pairs et 4boules impairs
L'énoncé donne: 3) pour que la somme des numéros des boules
card(E)=800, card(H)=300, card(S)=352, tirées soit impair il suffit de tirer une boule paire
card(M)=424, card(H∩S) =188, card(H∩M) =166 et tirer une boule impaire :
card(S∩M) =208, card(H∩M∩S) =144
Donc : le nombre est : C41  C31  4  3  12

On cherche : card H  M  S  Activité3 : Un cadenas possède un code à 3
chiffres, chacun des chiffres pouvant être un
où A désigne le complémentaire de A dans E . chiffre de 1 à 9.
D'après les lois de Morgan 1)1-1) Combien y-a-t-il de codes possibles ?
  
card H  M  S  card H  M  S On  1-2) Combien Ya-t-il de codes se terminant par
un chiffre pair ?
applique la formule du crible de Poincaré : 1-3) Combien y-a-t-il de codes contenant au
card(H∪M∪S)=card(H)+card(M)+card(S)−card(H moins un chiffre 4?
∩M)−card(H∩S)−card(M∩S)+card(H∩M∩S) 1-4) Combien y-a-t-il de codes contenant
exactement un chiffre 4?
On en déduit :
2)Dans cette question on souhaite que le code
card(H∪M∪S)=658
comporte obligatoirement trois chiffres distincts.

 
2-1) Combien y-a-t-il de codes possibles ?
card H  M  S  800  658  142 2-2) Combien y-a-t-il de codes se terminant par
un chiffre impair ?
Il y a donc 142 femmes célibataires non 2-3) Combien y-a-t-il de codes comprenant le
syndiquées chiffre 6?
Activité2 : Une urne contient 7 boules Solution :1)1-1) Il y a 93 =9×9×9=729 codes
numérotées de 1 à 7. possibles.
On tire 2 boules de l’urne simultanément 1-2) Pour chacun des deux premiers chiffres, il y
1. Quel est le nombre de tirages possibles ? a 9 choix possibles. Pour le dernier, il y a 4 choix
2. Quel est le nombre de tirages pour que la possibles (on peut choisir 2,4,6,8). Il y a donc
somme des numéros des boules tirées soit pair ? 9×9×4=324 tels codes.
3. Quel est le nombre de tirages pour que la 1-3) On va compter par différence. Il y a 8×8×8
somme des numéros des boules tirées soit codes ne contenant pas du tout le chiffre 4. Il y a
impair ? donc 9×9×9−8×8×8=217codes comprenant au
Solution :1) Il s'agit clairement d'une situation de moins une fois le chiffre 4.
combinaisons puisque chaque tirage est une 1-4) Il y a 3 choix pour la place dans le nombre
où se situe le chiffre 4. Pour chacun des deux
Prof/ATMANI NAJIB 1
autres chiffres, il y a 8 choix possibles. Il y a donc L’évènement constitué
3×8×8=192 tels codes. des éventualités qui
2) 2-1)On cherche cette fois un arrangement de 3 Réalisent l’évènement A
chiffres parmi 9. Il y a donc 9×8×7= 504 choix
ou l’évènement B.
possibles
2-2) Il y a cinq choix pour le dernier chiffre. Celui- On note A ∪ B et on lit A union B
ci choisi, il reste huit choix pour le premier chiffre, A ∪ B= {2 ; 3 ; 4 ; 6}
puis sept pour le deuxième. Il y a donc d)L’évènement C : « obtenir un nombre multiple
8×7×5=280 tels codes de 5 avec un dé à 6 faces est C = {5} est
2-3) Il y a 3 choix pour la place dans le nombre Incompatible avec l’évènement A car A∩ C = ∅
où on place le chiffre 6. Pour les autres chiffres, il e) L’évènement G : « obtenir un nombre
y a d'abord 8 choix, puis 7 choix possibles. Le supérieur a 0». avec un dé à 6 faces est :
nombre de tels codes est donc de 8×7×3=168. G = {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6} = Ω
II. Vocabulaire des probabilités L’événement G =Ω est l’événement certain.
1)Le lancer d’une pièce de monnaie, le lancer f) L’évènement M : « obtenir un nombre
d’un dé bien équilibré. … sont des expériences supérieur a 7 ». avec un dé à 6 faces est :
aléatoires, car avant de les effectuer, on ne peut M=∅
pas prévoir avec certitude quel en sera le résultat
L’événement M = ∅ (L’ensemble vide) est
Le résultat dépend en effet du hasard.
l’événement impossible
2)A cette expérience aléatoire, on associe
g) L’évènement : N « ne pas obtenir un nombre
l’ensemble Ω des résultats possibles appelé
pair ». Avec un dé à 6 faces est : N = {1 ; 3 ; 5}
univers. Ses éléments sont appelés éventualités.
L’évènement : N on le note : N = on dit que
Dans le cas d’un lancer de dé à 6 faces :
Ω = {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6}. A = {1 ; 3 ; 5} est L’évènement contraire de
Le nombre d'éléments distincts de Ω est appelé le L’évènement A.
cardinal de Ω, on le note : Card(Ω)=6 Remarque : L'événement contraire est
l'ensemble de tous les
3)Un évènement correspond à une partie de
éléments de Ω qui ne se
l’univers. A = {2 ; 4 ; 6} est l’évènement trouvent pas dans
A « obtenir un nombre pair ». .Autrement dit on a :
Les événements formés d’un seul élément sont et .
appelés événements élémentaires. Concrètement , cela signifie que si l'événement
EX : E « obtenir 6 ». n'est pas réalisé , l'événement contraire est
E = {6} est un évènement élémentaire nécessairement réalisé
Exemple : on lance une pièce 2 fois de suite.
Pour que l’évènement soit réalisé, il faut que
Soit elle tombe sur pile, soit sur
l’ éventualités de l’expérience soit un élément de face.
L’évènement.
A est réalisé si éventualités de l’expérience est : 1)Au premier lancé, on a : P ou F
2, 4 ou 6. Donc : 1  P; F 
L’évènement B : obtenir un nombre multiple de 3 card  1   2 (Deux éventualités)
avec un dé à 6 faces est B = {3 ; 6} (Card(B)=2)
(L’arbre des choix)
4)a) L’événement formé 2) Au suivant, chacune
des éventualités qui sont des branches se redivise
dans A et dans B est en 2 :
noté A ∩ B et se lit : PP est une éventualité
A inter B. on a: A ∩ B= {6} =E (Card(E)=1) FF est une éventualité
b) La réunion de deux évènements A et B est FP est une éventualité
PF est une éventualité
Donc : 2  PP; FF ; PF ; FP l’univers

Prof/ATMANI NAJIB 2
card  2   4 1ere fois 2ere fois
card  2   2  2  4 2 2
(Principe
multiplicatif du dénombrement)
III. La probabilité d’un événement
1) Lien entre fréquence et probabilité
Activité : On utilise un dé à 6 faces numérotées
respectivement de 1 à 6.
Ouvrir un fichier Excel (classeur).
Dans la colonne A taper les nombres de 1 a 10000
Dans la cellule B1, taper la formule :
=Ent(alea()  6+1) et copier cette formule de B1 à
B10000 On trouve des nombres de 1 à 6 comme si
on a lancé le dé 10000 fois
Dans la colonne C et dans la cellule C1, taper la
formule : =NB.SI($B$1; B1 ;6)/ A1 et copier cette
formule de C1 à C10000
On trouve un tableau du type :
6 5 4 3 2 1 Le
nombre
0,174 0,167 0,166 0,171 0,162 0,160 Fréquenc
e du
nombre
Question : Vers quelle valeur se dirigerait la
fréquence du 5 dans le cas d'un échantillon
de 100 000 valeurs ?
La probabilité d'un événement est la valeur
vers laquelle tend la fréquence de cet
événement pour un grand nombre de
répétitions de l'expérience
Intuitivement : Dans notre lancé de dé, s’il
n’est pas truqué, il y a autant de chance
d’obtenir un 1, un 2, … ou un 6.
donc la probabilité d'obtenir un 5 en lançant
1 A ; B ; C ;  ; A ; C ; A  B ; A  B ; A  C et
un dé est (soit 0,167 ou 16,7%).
6 AC
En effectuant un nombre encore plus grand
de lancers, les fréquences se rapprocheraient
les unes des autres de façon encore plus
évidente.
Résumé : Si on effectue un très grand
nombre de fois une expérience aléatoire,
la fréquence de réalisation d’un événement A
se stabilise autour d’un nombre : c’est la
probabilité de cet événement. On le note p(A)
Exemple : Je jette un très grand nombre de
fois une pièce sur le sol. On constate
que le nombre de "pile" obtenu est
sensiblement égal au nombre de "face". J'ai
Prof/ATMANI NAJIB
autant de chances d'obtenir "face" que "pile".
La probabilité de l'événement A :
"obtenir pile" est de 50% soit 0,5. On écrit
p(A) = 0,5
2) la probabilité dans une situation
équiprobable :
Situation équiprobable : Une situation
équiprobable est une expérience où toutes les
éventualités ont la même probabilité d’être
réalisées
Proposition : Dans le cas d’une situation
équiprobable, P(A) se calcule par :
nombre de cas favorables
P(A) = =
nombre de cas possibles
nombre d’éléments de A
nombre d’éléments de 
3)la probabilité et les opérations sur les
évènements
Activité : le diagramme suivant représente la
répartition des élèves d’une classe suivant leur
préoccupation sportive
A Pratiquent le football
B Pratiquent le basket-ball
C Pratiquent le Rugby
On choisit au Hazard un élevé de cette classe
1)écrire en extension les évènements suivants :
2)calculer : P  A ; P  B  ; P  C  ; P  A  B  ;
P  A  B  ; P  A  C  ; P  A  C  ; P  A ; P C 
3)comparer : 1  p  A et p A  
1  p  C  et p  C 
4)a)verifier que : P  A  B   P  A  P  B   P  A  B 
b) verifier que : P  A  C   P  A  P  C 
c) verifier que : P  C   P i  P  j  P m
Solutions :1) A  a; b; c; d ; e; f  et B  e; f ; g ; h
et C  i; j; m et   a; b; c; d ; e; f ; g ; h; i; j; m
3
A   g ; h; i; j; m et C  a; b; c; d ; e; f ; g ; h Solution : p  A  CardA  3  1 et p  B   CardB  2  1
Card  6 2 Card  6 3
A  B  e; f  et A  B  a; b; c; d ; e; f ; g ; h A∩ B est l'événement élémentaire :
Et A  C   et A  C  a; b; c; d ; e; f ; i; j; m « On obtient un 3 », donc : A  B  3
Card  A  B  1
2) p  A  CardA  6 et p  B   CardB 4
 p  A  B  
Card  11 Card  11 Card  6
CardC 3 et Card  A  B  2 On a : P  A  B   P  A  P  B   P  A  B 
p C    p  A  B  
Card  11 Card  11
Card  A  B  8 Card  A  C  0 Donc : P  A  B   1  1  1  4  2
p  A  B   et p AC   0 2 3 6 6 3
Card  11 Card  11
Card  A  C  9 et p  A  Card A  5
Exercice1 :
p AC  
Card  11 Card  11 60% des élèves d’une école ne portent ni bague

  CardC 8 ni collier. 20% portent une bague et 30% ont un

p C  
Card  11 collier.
3) 1  p  A  1  6  5  p  A  Si un des élèves est choisi au hasard, quelle est
11 11 la probabilité qu’il porte :
3 8
1  p C   1    p C
11 11
  a) une bague ou un collier ?
b) une bague et un collier ?
4)a) P  A  P  B   P  A  B   6  4  2  8  P  A  B  Solution : Le diagramme de la situation est :
11 11 11 11

6 3 9
b) P  A  P  C      P AC
11 11 11

P i   P  j   P m       P  C 
c) 1 1 1 3
11 11 11 11
Propriétés :soit  univers d’une expériences
aléatoires
1) La probabilité P(E) d’un événement E est telle :
0 ≤ P(E) ≤ 1 et P(  )=1 et P(  )=0
2) La somme des probabilités des événements
élémentaires est égale à 1.
3) La probabilité d’un événement est la somme D’où on tire facilement qu’un élève tirer au hasard
des probabilités des événements élémentaires porte "une bague ou un collier" avec une
qui le constituent. probabilité de 0.4 et "une bague et un collier"
4)La probabilité de l’événement contraire d’un avec une probabilité de 0.1.
 
événement A est : p A  1  p  A  On peut également résoudre le problème en
utilisant l’algèbre des ensembles, soit les
5)Si A et B sont deux événements d'une probabilités :
expérience aléatoire, alors : i) P(B)= probabilité de "porter une bague" = 0.20,
P(A ∪ B) = P(A) + P(B) − P(A ∩ B) ii) PC) = probabilité de "porter un collier" = 0.30,
6)Si deux événements A et B sont incompatibles
iii) P( B ∩ C ) = probabilité de l’événement
alors P(A ∪ B) = P(A) + P(B) .
"ne porte pas de bague et ne porte pas de collier
Exemple :On lance un dé à six faces et on
(ni bague, nicollier) = 0.60.
regarde le nombre de points inscrits sur la face
a) On applique la loi de Morgan à l’événement
du dessus.
On considère les événements suivants : P( B ∩ C )), ce qui donne :
A : « On obtient un nombre impair » P( B ∩ C )) = P( B  C )
B : « On obtient un multiple de 3 » c = 0.6 donc P( B  C )= 1− P(B ∪C)
Calculer la probabilité de l’évènement A∪ B. c = 1−0.6 = 0.4
Prof/ATMANI NAJIB 4
b) P(B ∪C) = P(B)+ P(C)− P(B ∩C) 4) loi de probabilité
P(B ∩C) = P(B)+ P(C)− P(B ∪C) Supposons une expérience aléatoire ayant un
P(B ∩C) = 0.2+0.3−0.4 = 0.1 nombre d’éventualités n. Les éventualités seront
Exercice2:dans une classe de terminale 54% ont notées e1,e2,e3,.......en
declarer aimer le foot et 32% ont declarer aimer L'univers Ω de l'expérience sera :
le basquette et 15% ont declarer aimer les deux Ω = { e1,e2,e3,.......en}
sports Définition : Une loi de probabilité est définie par
On choisie au hasard un éleve de cette classe. un l’ensemble Ω = { e1,e2,e3,.......en} et des
Quelle est la probabilité des evenements suivants probabilités correspondantes.
1) E1 « l’éléve aime le foot mais pas le basquette» La somme de toutes les probabilités est égale à
2) E2 «l’élève aime le foot ou le basquette ou les 1. On peut la définir sous forme de tableau.
deux a la fois»
3) E3 «l’élève aime une seule sport»
4) E4 « l’éléve n’aime ni le foot ni basquette »
Exemple : On lance la roue
Solution :1)
de loterie ci-contre et on
On note Ω l’univers l’ ensemble des éléves de la
observe la couleur désignée.
classe. Il y a équiprobabilité . On considére les
On peut associer à ce jeu la
événements suivants : loi de probabilité suivante :
F « l’éléve aime le foot »
B « l’éléve aime le basquette »
On a donc : p  F   0,54 et p  B   0,32
et p  F  B   0,15 Dans notre loi de probabilité, la somme des
on utilisant un diagramme on vérifie que : probabilités est bien égale à 1 en effet :
E1  F  B : les éléves qui aiment le foot mais pas 1 1 3 1 1
    1
le basquette 8 8 8 4 8

F   F  B    F  B 
 Application :
On remarque que :  Exemple1 : Une urne contient 4 boules blanches
 F  B    F  B   
 indiscernables, 3noires, 5 rouges.
Donc : p  F   p  F  B   p  F  B  On tire simultanément trois boules de l’urne
1) déterminer :le nombre de tirages possibles :
Donc : p  F  B   p  F   p  F  B 
card   
Donc : p  F  B   0,39 donc : p  E1   0,39
2) déterminer la probabilité des évènements
2) On a : E2  F  B suivants :
donc : p  E2   p  F  B   p  F   p  B   p  F  B  B" tirer trois boules blanches"
donc : p  E2   0,71 N "tirer trois boules noirs«
R "tirer trois boules rouges«
3) On a : E3   F  B    F  B  et
D "d’obtenir trois boules de couleurs différentes«
 F  B    F  B   M" tirer trois boules de même couleur "
Ainsi : p  E   p  F  B   p  F  B 
E" tirer 2 boules blanches seulement«
Et puisque : p  F  B   p  B   p  B  F 
3

Solution :1) card     C123

Alors : p  F  B   0,17 donc : p  E   0,56
3
4) On a : E4  F  B 12! 12! 12  11 10  9! 12  11 10 6  2  11 10
C123       220
3!12  3! 3!9!
 
p  E4   p F  B  1  p  F  B   0, 29
CardB C3 4
3!9!
2 1
3! 6

2) p  B    4   
Card  28 28 14 7
3 3
CardN C 1 CardR C 10 5
pN    3  ; p  R   5  
Card  28 28 Card  28 28 14

Prof/ATMANI NAJIB 5
 5! 5! 5  4  3! 5  4
     10
3
C 3! 5  3! 2!3! 3 A42  A51
5
2!3! 2! 3 4  3 5 5
pE   
CardD C  C4  C5 3  4  5 15 3
1 1 1
98 7 98 7 14
p  D   3   
Card  28 220 55 11
M est l’évènement contraire de D cad M  D Exemple3 : Une urne contient 3 boules blanches,
et 4 noires.
Donc : p  M   p  D   1  p  D   1  3  8  2
11 28 7 On tire Successivement deux boules de l’urne au
CardE C  C8 6  8 12
2 1
hasard avec remise
pE   4  
Card  220 220 55 1) déterminer :le nombre de tirages possibles 2)
Exemple2 : Une urne contient 4 boules blanches, 2)déterminer la probabilité des évènements
et 5 noires. suivants :
On tire Successivement trois boules de l’urne au B" tirer deux boules blanches"
hasard et sans remise N "tirer deux boules noirs«
1) déterminer :le nombre de tirages possibles : M" tirer deux boules de même couleur "
card    D "d’obtenir deux boules de couleurs différentes«
2) déterminer la probabilité des évènements E" tirer une boule blanche seulement«
suivants : Solution :1) card     7  7  7 2  49
B" tirer trois boules blanches" 2) p  B   CardB  3  3  9
N "tirer trois boules noirs« Card  49 49
CardN 4  4 16
M" tirer trois boules de même couleur " pN    
Card  7  7 49
D "d’obtenir trois boules de couleurs différentes« CardM 3  3  4  4 25
E" tirer 2 boules blanches seulement« pM    
Card  77 49
Solution :1) card     A93  9  8  7  504 D est l’évènement contraire de M cad D  M

2) p  B  
CardB

A

4  3 2 4  3 2
3
4
 
1

1 Donc : p  D   p  M   1  p  M   1  25  24
Card  504 9  8  7 3  3  8  7 3  7 21 49 49
1ere 2ere Calcul de la probabilité de l’évènement E
tirage tirage 1ere 2ere On a 2 cas possibles
B B tirage tirage
3  4  3  4 2  3  4 24
CardN
B B pE   
pN    42 77 49
Card 
A53 5  4  3 5 43 5 5
   
504 9  8  7 3  3  4  2  7 3  2  7 42

CardM A 4  A5 4  3  2  5  4  3 24  60 84 1
3 3
pM       
Card  504 504 504 504 6
D est l’évènement contraire de M cad DM

Donc : p  D   p  M   1  p  M   1  1  5
6 6 Exemple4 : (cas d'une expérience comportant
Calcul de la probabilité de l’évènement E plusieurs épreuves) :
On a 3 cas possibles : Une expérience aléatoire est composée des trois
1ere tirage 2ere tirage 3ere tirage épreuves suivantes :
B B B

1ere tirage 2ere tirage 3ere tirage

B B B

1ere tirage 2ere tirage 3ere tirage

1)on tire au hasard une boule dans un premier
B B B
sac et on note la couleur
Prof/ATMANI NAJIB 6
2) on recommence avec un deuxième sac
3) on tire enfin une dernière boule dans le
troisième sac
on range ensuite les trois boules
par ordre de tirage dans une
boîte.
Pour connaître les probabilités d'obtenir tel ou tel
ordonnancement de couleur, on peut utiliser un
arbre pondéré.
« Boules indiscernables » … indiquent que, pour
les expériences réalisées, le modèle associé est
L’équiprobabilité.
Exercice :
On jette une pièce de monnaie 3 fois de suite.
1) Donner la liste de tous les résultats
possibles 3 (exemple : PPF).( Dresser L’arbre
des choix)Et calculer card  3 
2) Donner la probabilité de événement suivant
A « le tirage ne comporte que deux
Piles exactement».
Solution :1)

2)   PPP; PPF ; PFP; PFF ; FPP; FPF ; FFP; FFF

card     8
1ere fois 2ere fois 3ere fois
2 2 2
Les tirages étant équiprobables, on a :
Card 4 3
p  A  
Card  8
Exercice3:On lance deux fois de suite un dé
équilibré.
1°) Représenter dans un tableau les 36 issues
équiprobables.
2°) Calculer la probabilité des événements :
A : « on obtient un double » ; B : « on obtient 2
Remarque1 : la probabilité d'un évènement est numéros consécutifs »
le produit des probabilités rencontrées sur C : « on obtient au moins un 6 » ; D : « la somme
le "chemin" conduisant à cet événement. des numéros dépasse 7 ».
Ex : La probabilité d'obtenir l'ordonnancement Exercice4:On lance 4 fois de suite une pièce
rouge, vert, bleu est obtenue ainsi : équilibrée.
1 1 1 1 1°) Dresser la liste des issues équiprobables.
  
4 3 2 24 2°) Quel est l’événement le plus probable :
Remarque2 : la somme des probabilités de A ou B ?
Toutes les branches issues d'un même A : « 2 piles et 2 faces »
Nœud est égal à 1. B : « 3 piles et 1 face »
Ex : Observez la zone entourée de pointillés Variables aléatoires
rouges. La somme des probabilités de chaque
1 1 1
branche est :    1
3 3 3
Remarque : Les expressions suivantes « dé IV)Probabilité conditionnelle
équilibré ou parfait », « boule tirée de l’urne au
hasard »,
Prof/ATMANI NAJIB 7
Activité : Une urne contient 5 boules
blanches :tel que 2 boules portent le numéro 1 et
3 boules portent le numéro 2
Et l’urne contient aussi 7boules noires dont 4
boules portent le numéro 2 et 3 boules portent le
numéro 1 et toutes les Boules sont indiscernables
On tire de l’urne au hasard une Boule
On considére les événements suivants :
N « On obtient une Boule noire »
B « On obtient une Boule blanche »
U « La Boule porte le numéro 1 »
D « La Boule porte le numéro 2 »
1) Donner la probabilité des événements suivants :
B ; N ; U ; D ; B U ; N  D
2) a) sachant que La Boule tirée est
blanche quelle est la probabilité pour qu’elle porte
le numéro 1 on la note : PB U 
b)comparer : PB U  et P  B U 
P  B
3) a) sachant que La Boule tirée est noire quelle
est la probabilité pour qu’elle porte le numéro
2 on la note : PN  D 
PD  N 
b)comparer : PN  D  et
PN 
4) a) sachant que La Boule tirée porte le numéro
1 quelle est la probabilité pour qu’elle soit
blanche on la note : PU  B 
b)comparer : PU  B  et P U  B 
P U 
Remarque : P  D  N   PN  D   P  N  D   P  N  PN  D 
PN 
Définition : p désigne une probabilité sur un
univers fini Ω.
A et B étant deux événements de Ω, B étant de
probabilité non nulle.
▪ On appelle probabilité conditionnelle de
l’événement A sachant que B est réalisé le réel
noté PB  A Le réel se note aussi p(A /B) et se lit
probabilité de A sachant B.
Exemple : Une urne contient 9 boules dont 5
noires numérotés : 1 ;1 ;1 ;2 ;2 et 4 boules
blanches numérotés 1 ;1 ;2 ;2
Sachant que La Boule tirée porte le
numéro1 quelle est la probabilité pour qu’elle soit
noire Solution : on la note : PU  N 
P U  N 
on a : PU  N  
PN 
3 5 3
P U  N   et P  N   donc PU  N  
9 9 5
Remarque :
Si A et B sont tous deux de probabilité non nulle,
alors les probabilités conditionnelles
p(A/B) et p(B/A) sont toutes les deux définies et
on a : P  A B   P  A  PA  B   P  B   PB  A
Exercice5:on dispose de deux urnes U 1 et U 2
L’urne U 1 contient 2 boules rouges et 3 boules
vertes et L’urne U 2 contient 2 boules rouge et 2

Solution :1) card     12 ; P  D   ; P U  

7 5 boules vertes .
12 12 On choisit au Hazard une urne et on tire une
5 7
P  B  ; PN   ; P B U   2  1 boule
12 12 12 6 On considére les événements suivants :
4 1
P  N  D   A1 : « le choix de L’urne U1 »
12 3
2 A2 : « le choix de L’urne U 2 »
2) a) PB U  
2 P  B  U  2
2) b)  12   PB U  V : « tirer une boule verte »
5 P  B 5 5
12 calculer les probabilités des événements suivants
4 V  A1 et V  A1
3) a) PN  D  
4 P  D  N  4
3) b)  12   PN  D 
7 PN  7 7
12
2 1 3 3
Solution : P V  A1   P  A1   PA1 V    
4) b) P U  B   12  4  PU  B 
2
4) a) PU  B   2 5 10
5 P U  5 7 1 2 1
12 P V  A2   P  A2   PA2 V    
2 4 4
Prof/ATMANI NAJIB 8
Exercice6: une urne contient 25 boules dont 15 Puis on tire une bille de S2 et on la met dans S3.
boules blanches et 10 boules noires. Et ainsi de suite.
On tire au Hazard une boule de l’urne puit on tire Pour tout entier n ≥ 1, on note En l’´évènement
« la bille tirée dans Sn est verte » et P  En  sa
une autre boule sans remettre la première
1) Sachant que La première Boule tirée est
blanche quelle est la probabilité pour que la probabilité.
deuxieme soit blanche aussi 1) déterminer P  E1  , PE1  E2  , PE1  E2  et P  E2 
2) Sachant que La première Boule tirée est noire
quelle est la probabilité pour que la deuxieme 2) A l’aide d’un arbre pondéré, exprimer P  En 1 
soit noire aussi en fonction de P  En 
3) quelle est la probabilité des
événements suivants 3) Soit  un  la suite définie par u1 = 0,4 et pour
E « On obtient deux Boules blanches » un 1 = 0,2 un
tout entier n ≥ 1, + 0,4.
F « On obtient deux Boules noires »
G « On obtient deux Boules de couleurs a) démontrer que la suite  un  est majorée par
différentes » 0,5.
Solution : On considére les événements b) démontrer que la suite  un  est croissante.
suivants :
B1 : « La première Boule tirée est blanche » c) Justifier que la suite  un  est convergente et
préciser sa limite
B2 : « La deuxieme Boule tirée est blanche »
Solution :1) On est dans une situation
N1 : « La première Boule tirée est noire» 2
d’équiprobabilité donc : P  E1  
5
N 2 : « La deuxieme Boule tirée est noire»
3
14 7 9 3 PE1  E2   (Sachant E1 )
1) PB1  B2    2) PN1  N 2    5
24 12 24 8
2
3) E  B1  B2 P  B1  B2   ? PE1  E2   (Sachant E 1 )
5
15 7 7
P  B1  B2   P  B1   PB1  B2     3/5
25 12 20
F  N1  N 2 P  N1  N 2   ?
2/5 2/5
10 3 3
P  N1  N 2   P  N1   PN1  N 2    
25 8 20
G   B1  N2    N1  B2 
p  G   p  B1  N 2   p  N1  B2  3/5
2/5

p  G   p  B1   pB1  N2   p  N1   pN1  B2 
3/5
3 10 2 15 1
p G      
5 24 5 24 2
D’après la loi des probabilités totales on a :
Exercice 7:On considére des sacs de billes S1,
2 3 3 2 12
S2, S3, ...tels que S1 contient 3 billes jaunes et 2 P  E2      
5 5 5 5 25
billes vertes.
2)
Chacun des sacs suivants S2, S3, ... contient 2
billes jaunes et 2 billes vertes.
On tire au hasard une bille de S1 et on la met
dans S2.

Prof/ATMANI NAJIB 9
 1) calculer les probabilités
3/5
des événements suivants : A ; B ; A B ; PB  A

P  En  2)comparer : p  A B  et p  A  p  B 
2/5
3 1 2 1
Solution :1) P  A    et P  B   
6 2 6 3
A B ”obtenir un nombre pair et un multiple de
1  P  En  2/5
3»
1
Donc : A B  6 donc : p  A B  
3/5 6
1
P  A B 1
D’après la loi des probabilités totales on a : PB  A  6
P  B 2 2
P  En 1   P  En    1  P  En   
3 2 6
5 5 1 1 1
3 2 2 2) p  A   p  B      p  A B 
P  En 1   P  En    P  En  2 3 6
5 5 5 On dira que les événements A et B sont
1 2
P  En 1   P  En   indépendants
5 5 Définition : A et B sont 2 événements de
P  En1   0, 2P  En   0, 4 n ≥ 1 probabilité non nulle.
▪ A et B sont indépendants lorsque la réalisation
3) a) démontrons que un  0,5 n  1 de l’un ne change pas la réalisation de l’autre.
On a u1 = 0,4  0,5 donc vraie pour n=1 ▪ A et B sont indépendants si et seulement si
PB  A  P  A ou PA  B   P  B 
Supposons que : un  0,5
Théorème : Deux événements A et B de
Montrons que : un 1  0,5 ? probabilité non nulle sont indépendants si et
On a : 0, 2un  0,1 donc : 0, 2un  0, 4  0,5 seulement si ils vérifient une des trois conditions :
PB  A  P  A ou PA  B   P  B 
Donc : n  1 un  0,5
3) b) Montrons que la suite  un  est croissante ou p  A B   p  A  p  B 
Démonstration :
un1  un  0, 2un  0, 4  un  0,8un  0, 4
▪ Par définition, les deux premières sont
Or un  0,5 donc 0, 8un  0,8  0, 5 équivalentes
donc 0,8un  0, 4 donc 0,8un  0, 4  0 ▪ si PB  A  P  A comme P  A B   PB  A P  B 

donc : la suite  un  est croissante alors p  A B   p  A  p  B 

3)c) la suite  un  est croissante et puisqu’elle est
majorée alors elle est convergente
Sa limite l vérifie : l = 0,2 l + 0,4.
Donc : l  0,5
V) Événements indépendants
Activité1 :
On lance une fois un dé cubique équilibré.
On considére les événements suivants :
A : « on obtient un nombre pair »
B : « on obtient un multiple de 3 »
▪ si p  A B   p  A  p  B  comme p(B) ≠ 0,
P  A B P  A  P  B 
PB  A    P  A
P  B P  B
c’est-à-dire PB  A  P  A
Remarque : Ne pas confondre événements
indépendants et événements incompatibles.
▪ 2 événements A et B sont indépendants
si p  A B   p  A  p  B 
▪ 2 événements A et B sont incompatibles si
A ∩ B= ∅.

Prof/ATMANI NAJIB 10
Exemple1 : on écrit les entiers de 1 a 20 sur Propriété :Si deux événements et sont
vingt cartons indépendants alors les événements et le sont
On tire au Hazard un carton aussi.
Soient les événements suivants : Démonstration :
A : « on obtient un nombre impair » D'après la formule des probabilités totales on a :
B : « obtenir un multiple de 5 » p  A  p  A B   p  A B 
1)Les événements A et B sont-ils indépendants ?
Et événements A et B sont-ils incompatibles ? p  A  p  A  p  B   p  A B 
2)même question mais cette fois-ci on rajoute un car A et B sont des évènements indépendants
carton numéroté 21 Par conséquent : p  A B   p  A  p  A  p  B 
Solution :1) l’univers des éventualités est :
Ω = {1 ; 2 ; 3 ;…; 20}. p  A B   p  A 1  p  B    p  A p  B 
A = {1 ; 3 ; 7 ;…; 19}. B = {5 ;10 ; 15; 20 }. Donc et sont indépendants.:
A B = {5 ; 15}. Exercice 8:Dans l’urne ci-contre :
On est dans une situation d’équiprobabilité donc :
10 1 et 4 1
P  A   P  B  
20 2 20 5
2 1
p  A B  
20 10
1 1 1
p  A  p  B      p  A B Il y a des jetons numérotés de différentes
2 5 10 couleurs. On tire au hasard un jeton dans cette
Donc les événements A et B sont indépendants urne et on considére les évènements suivants :
A B = {5 ; 15}.   B : le jeton tiré est bleu
Donc les événements A et B sont compatibles I : le numéro du jeton tiré est impair
2) Ω = {1 ; 2 ; 3 ;…; 20; 21}. 1) Les évènements B et I sont-ils indépendants ?
A = {1 ; 3 ; 7 ;…; 19; 21}. B = {5 ;10 ; 15; 20 }. 2) Combien faut-il rajouter de jetons bleus
A B = {5 ; 15}   Donc les événements A et numérotés 1 pour que les évènements B et I
B sont compatibles soient indépendants ?
4 et on a ; p A B  2
Solution :1) on est dans une situation
P  A 
11 et
P  B    d’équiprobabilité donc :
21 21 21
p  A  p  B   p  A B 
6 3 et 2 1
PI    PB  I   
10 5 4 2
Donc les événements A et B sont dépendants Donc : PB  I   P  I  donc Les évènements B et I
Exemple2 : On lance deux fois de suite un dé
sont dépendants
cubique équilibré.
2)soit n : le nombre de jetons bleus numérotés 1
Soient les événements suivants :
rajouter
A : « on obtient le numéro 6 au 1ere lancement » 6  n et n2
B : « on obtient le numéro 6 au 2ere lancement » PI   PB  I  
n  10 n4
Les événements A et B sont-ils indépendants ? B et I sont indépendants  PB  I   P  I 
Solution : sans faire les calculs les 2
6n n2
événements A et B sont indépendants car le 2ere     6  n  n  4   10  n  n  2 
n  10 n  4
lancement ne dépend pas du 1ere lancement en  n²  10n  24  n²  12n  20
effet : P  A  6  1 et P  B   6  1  4  2n  n  2
36 6 36 6
Exercice9:On extrait au hasard un jeton d’un sac
1
p  A B  donc : p  A B   p  A  p  B  contenant six jetons : trois rouges numérotés 1, 2
36
et 3, deux
Donc : les 2 événements A et B sont
jaunes numérotés 1 et 2 , et un bleu numéroté 1.
indépendants
Prof/ATMANI NAJIB 11
On désigne respectivement par R, U et D les p(X = -1) = p(score = 1) = 2
événements : 10
« le jeton est rouge », « le numéro est 1 » et « le p(X = -2) = p(score = 0) = 4
10
numéro est 2 ». Valeurs possibles -2 -1 3 8 total
Les événements R et U sont-ils indépendants ? de X : X   
Et les événements R et D ?
VI) Variables aléatoires et Loi de probabilité P  X  xi  4/10=2/5 2/10= 3/10 1/10 1
Activité 1 : (notion de variable aléatoire) 1/5
On remarque que :
Un jeu consiste à faire tourner une roue bien
p(X = 8)+ p(X = 3)+ p(X = -1)+ p(X = -2)=1
équilibrée 3)
Le prix à payer pour une partie est de 2 dh
p(X ≤ 0) = p(X = −2) + p(X = −1) = 4 + 2  6  0, 6
Le jeu rapporte le montant indiqué par la roue en 10 10 10
dh on pose : p (X > 0) = 1 − p(X ≤ 0) =1-0,6=0.4
X = gain = rapport du jeu 4) déterminons : E(X) l’espérance de X
4
- prix de la partie E  X    xi p  X  xi 
i 1
On dit que X est une
 4  2  3  1
variable aléatoire E  X    2     1    3     8    0, 7
 10   10   10   10 
1) déterminer l’ensemble Ceci signifie qu’en moyenne le gain est de 0,7
des valeurs possibles DH par partie
pour X
2) déterminer les probabilités associées 5) déterminons : la variance V  X  et et l’écart
respectivement aux valeurs possibles de X type   X  ?
(Mettre les résultats dans un tableau) 4 4
V  X    xi  p  X  xi  ²   E  X     xi pi ²   E  X  
2 2
3) déterminer p (X ≤ 0) et p (X > 0)
4) déterminer E  X  l’espérance de X donnée par
i 1 i 1

V  X   E  X 2    E  X   = (−2)2 × 0, 4 +
2
4
: E  X    xi p  X  xi 
i 1
(−1)2 × 0, 2 + 32 × 0, 3 + 82 × 0, 1 − 0, 72
où les xi sont les valeurs possibles pour X et pi
les probabilités respectivement associées. V  X   10, 41
Interpréter cette valeur.
5) déterminer la variance V (X) et l’écart type σ(X)   X   V  X   10, 4  3, 22
de X donnés par :
4
V  X    xi pi ²   E  X   et   X   V  X 
2 le jeu est à gain positif car E(X) = 0, 7 > 0,
i 1
il est plus favorable au joueur car il gagne
6) le jeu est à gain positif si E(X) > 0, qu’en est-il
de ce jeu ? est-il plus favorable à l’organisateur en moyenne 0,7 DH.
ou au joueur ?
7) déterminer le prix de la partie pour que 7. soit y le prix de la partie pour que l’espérance
l’espérance soit nulle. soit nulle.
Solution :1)les valeurs possibles pour X : sont
E(X) = 0 
10-2=8 5-2=3 1-2=-1 0-2=-2
Donc : X     2; 1, 3, 8 0, 4(0 − y) + 0, 2(1 − y) + 0, 3(5 − y) + 0, 1(10 − y) = 0
2) valeurs des probabilités associées aux valeurs  −0, 4y+0, 2 − 0, 2y +1, 5−0, 3y + 1− 0, 1y = 0
de X : p(X = 8) = p(score = 10) = 1
10  −y + 2, 7 = 0
p(X = 3) = p(score = 5) = 3
10
Prof/ATMANI NAJIB 12
 y = 2, 7 On peut par exemple tirer deux boules qui portent
e prix doit être de 2,7 DH pour avoir une le numeros2 donc : la somme =4
espérance nulle On peut par exemple tirer deux boules dont une
porte le numéro 0 et une autre 1 donc :
À retenir : la somme =1
On peut aussi tirer une boule qui porte le numéro
Définition 1 : Soit un univers de probabilité fini
1 et une autre qui porte le numéro 2donc : la
U = {w1, w2, ..., wn} (n ≥ 1) sur lequel est défini
somme =3
une probabilité p
Soit X une fonction qui à chaque élément wi 1  0  1 ou 2  0  2 ou 1  1  2 ou 1  2  3 ou
de U associe un nombre réel xi 2  2  4 Donc : Y     1; 2;3; 4
On dit que X est un variable aléatoire (réelle) qui
prend r valeurs avec r ≤ n 2) déterminons la loi de probabilités de la variable
Pour tout xi avec 1 ≤ i ≤ r on pose aléatoire Y(tableau)
L’évènement : Y  1 se traduit par :
p  xi   p  X  xi  (Cas de U favorables pour xi )
et on définit ainsi une loi de probabilité que l’on Y  1 " la somme des numéros des deux boules
consigne en général dans un tableau.
tirées est égal à 1"
Y  1 " tirer une boules qui portent le numéro 0 et
une boules qui portent le numéro 1"
C1  C1
Pour une la variable aléatoire X on peut calculer : p Y  1  1 2 2  2
C6 15
1) E  X  :l’espérance de X donnée par : Y  2  " tirer une boules qui portent 2 et une
4 boules qui portent le numéro 0 ou tirer deux
E  X    xi p  X  xi 
i 1
boules qui portent 1 "
C11  C31  C22
2) la variance V (X) et l’écart type σ(X) de X p Y  2  
4 C62
donnés par : V  X    xi pi ²   E  X   et   X   V  X 
2

i 1
Y  3 " tirer une boules qui portent 1 et une
Exemple : Une urne contient 6 boules qui portent boules qui portent le numéro 2 "
les numéros :2 ,2, 2, ,1 ,1 , 0 indiscernables au C1  C1 6 3
p Y  3  1 2 3  
toucher C 6 15 5
On tire de l’urne au hasard deux Boules Y  4  " tirer deux boules qui portent 2 "
simultanément C32 3 1
Soit Y la variable aléatoire qui associe à chaque p  Y  4  2 

C6 15 5
tirage La somme des numéros des deux boules
On résume tous dans un tableau :
tirées.
xi 1 2 3 4
1) déterminer l’ensemble des valeurs possibles
pour Y p Y  xi  2 4 6 3
2) déterminer la loi de probabilités de la variable 15 15 15 15
aléatoire Y
2 4 6 3 15
3) calculer : E Y  l’espérance de Y et la variance On remarque que :     1
15 15 15 15 15
V (Y) et l’écart type σ(Y)
Solution :1) les valeurs possibles pour X sont : 3) E Y  ? et V (Y) ? et l’écart type σ(Y) ?
On peut par exemple tirer deux boules qui portent  2  4  6  3  40 8
le numeros1 donc : la somme =2 E Y   1     2     3     4    
 15   15   15   15  15 3

Prof/ATMANI NAJIB 13
  2   4   6   3  8
2
C31  C11
V  X   E Y    E Y  
3
p  Z  1 
64 8

2
2
 12     22     32     42       8   2
 15   15   15   15   3  9 9 C6 15

 Y   V Y  
8 2 2
  Z  0  " tirer une boules qui portent -1 et une
9 3
boules qui portent le numéro 1 "
Exercice10 : Soit X la variable aléatoire définie
C11  C31 3
par la loi de probabilités suivante : p  Z  0  2

C6 15
x i 1 0 2 4
p X  x i  1 1 a 1  Z  1 " tirer une boules qui portent -1 et une
3 4 6 boules qui portent le numéro 2 ou tirer une boules
1)calculer la probabilité de l’évènement  X  2  qui portent 0 et une boules qui portent le 1 "
2) calculer E  X  et   X C1  C31  C11  C11
 p  Z  1  1 2

4
C6 15
Exercice11 : Une urne contient 6 boules qui
portent les numéros :-1 ;-1 ;0 ;1 ;1 ;2  Z  2  " tirer une boules qui portent 2 et une
indiscernables au toucher boules qui portent le numéro 0 "
On tire de l’urne au hasard deux Boules C11  C11 1
simultanément p  Z  2  2

C6 15
Soit Z la variable aléatoire qui associe à chaque
tirage La somme des numéros des deux boules  Z  3 " tirer une boules qui portent 2 et une
tirées. boules qui portent le numéro 1"
1) déterminer l’ensemble des valeurs possibles C11  C11 1
p  Z  3  2

pour Z C6 15
2) déterminer la loi de probabilités de la variable On résume tous dans un tableau :
aléatoire Z
3) calculer : E  Z  l’espérance de Z et la variance xi 2 1 0 1 2 3
V ( Z ) et l’écart type σ( Z ) p  Z  xi  3 3 3 4 1 1
Solution :1)  1  1   0  ou  1   1   2 15 15 15 15 15 15

 1   0   1 ou  2    1  1 ou 3) E  Z  ? et V (Z) ? et l’écart type σ(Z) ?

1   0   1  3  3  3  4  1  1
ou  2    0    2  ou  2   1   3 E  Z    2      1     0     1     2     3  
 15   15   15   15   15   15 
les valeurs possibles pour Z sont :  6  3 4 2 3
Z     2; 1;0;1;2;3 E Z                    0
 15   15   15   15   15 
2) déterminons la loi de probabilités de la variable V  Z   E  Z 2    E  Z  2
aléatoire Z(tableau)
 2 3  2 3  2 3  2 4  2 1  2 1 2
L’évènement :  Z  2  se traduit par : V  Z     2       1      0      1      2       3     0 
15 15 
15  
15   15   15     
 Z  2 " le somme des numéros des deux boules  12   3   4   4   9  32
V Z                 
tirées est égal à -2"  15   15   15   15   15  15

 Z  2 " tirer deux boules qui portent -1 "  Z   V Z  

32
15
C32 3
p  Z  2   2
 Exercice12 : Une urne contient 9 jetons
C6 15 numérotés de 1 à 9. Indiscernables au toucher
 Z  1 " tirer une boules qui portent -1 et une On tire de l’urne au hasard trois Boules
boules qui portent le numéro 0 " successivement et sans remise

Prof/ATMANI NAJIB 14
Soit X la variable aléatoire qui associe à chaque 5 5
 Z   V Z   
tirage le nombre de jetons qui portent un chiffre 9 3
impair Exercice12 : Une urne contient 8 boules :
1) déterminer l’ensemble des valeurs possibles 3 boules qui portent le numeros1 et une boule
pour X Qui porte le numéro 0 et le reste portent le
2) déterminer la loi de probabilités de la variable numéro 2 et toutes les Boules sont indiscernables
aléatoire X(tableau) On tire de l’urne au hasard deux Boules
3) calculer : E  X  l’espérance de X et la variancesimultanément
V (X) et l’écart type σ(X) Soit X la variable aléatoire qui associe à chaque
Solution :1) On peut par exemple ne tirer aucun tirage le produit des numéros des deux boules
chiffre impair(X=0) ou tirer un chiffre impair(X=1) tirées.
ou tirer deux chiffre impair(X=2) ou tirer 3 chiffre 1) déterminer l’ensemble des valeurs possibles
impair(X=3) donc : l’ensemble des valeurs pour X
2) déterminer la loi de probabilités de la variable
possibles pour X est : X     0;1; 2;3
aléatoire X(tableau)
3) calculer : E  X  l’espérance de X et la variance
2) déterminons la loi de probabilités de la variable
aléatoire X (tableau)
V (X) et l’écart type σ(X)
L’évènement :  X  0  se traduit par :
Solution :1) les valeurs possibles pour X sont :
 X  0  " obtenir trois jetons pairs" On peut par exemple tirer deux boules qui portent
3
A 2 1 le numeros1 donc : le produit =1
p  X  0   43  
A9 42 21 On peut par exemple tirer deux boules qui portent
le numeros2 donc : le produit =4
 X  1 " obtenir un jeton impair" On peut par exemple tirer deux boules dont une
porte le numéro 0 donc : le produit =0
C31  A42  A51 15
p  X  1   On peut aussi tirer une boule qui porte le numéro
A93 42
1 et une autre qui porte le numéro 2donc : le
 X  2 " obtenir deux jetons impairs" produit =2
C  A4  A5 20 10
2 1 2
11  1 ou 2  2  4 ou 0  0  0 ou 0 1  0 ou
p  X  2  3  
A93
42 21 0  2  0 ou 2 1  2
 X  3 " obtenir 3 jetons impairs" Donc : X     0; 1, 2, 4
A3 5
p  X  3  53  2) déterminons la loi de probabilités de la variable
A9 42 aléatoire X(tableau)
On résume tous dans un tableau :
L’évènement :  X  0  se traduit par :
xi 0 1 2 3
p  X  xi  2 15 20 5 X  0  " le produit des numéros des deux boules
42 42 42 42
tirées est égal à 0"
3) E  X  ? et V (X) ? et l’écart type σ(X) ? C11  C71 1  7 7 1
P  X  0    
C82 28 28 4
 2   15   20   5  5
E  X    0    1     2     3   
 42   42   42   42  3 X  1 " le produit des numéros des deux boules
V X   EX    E  X 
2 2
tirées est égal à 1"
 2 2   2 15   2 20   2 5   5 
2 (On tire deux boules qui portent le numéro 1)
V  X     0      1      2       3      C32 3
 42   42   42   42   3  P  X  1  2

10 25 5 C8 28
V X    
3 9 9
Prof/ATMANI NAJIB 15
X  2  " le produit des numéros des deux boules 2) si On lance un dé cubique équilibré 4 fois de
suite : On peut dire que cette expérience est une
tirées est égal à 2" répétition de 4 épreuves identiques
 X  2  " On tire une boules qui portent le numéro (L’épreuve : c’est jeter dé une fois)
1 et une boules qui portent le numéro 2" Et que le résultat d’une épreuve ne dépend pas
C C
1 1
3  4 12 3 de celles qui le précéde
P  X  2  3 2 4    Donc ces épreuves sont indépendantes
C8 28 28 7
3) le tirage de n boules successivement et avec
 X  4  " On tire deux boules qui portent le remise d’une urne qui contient un nombre de
numéro 2" boules est former de n épreuves indépendantes
2
C 6 3
P  X  2   42   B) Résumé : On dira que des épreuves sont
C8 28 14
indépendantes dès lors que le résultat d’une
On résume tous dans un tableau : épreuve ne dépend pas de celles qui l’ont
X  0 1 2 4 précédée.
P  X  xi  7/28=1/4 3/28 12/28=3/7 6/28=3/14
On remarque que : 2) Épreuve de Bernoulli et Répétition
d’épreuves et lois Binomiales
P  X  0   P  X  1  P  X  2   P  X  4   1 C)Activité1 :1) on considére l’épreuve suivante :
On lance une fois un dé cubique équilibré.
3) E  X  ? Et on considére l’événement suivant :
A : « on obtient un diviseur de 3 »
E  X   0  p  X  0  1 p  X  1  2  p  X  2   4  p  X  4 
Calcule de la probabilité de l’événement A :
 7   3   12   6  3  24  24 51
E  X    0    1     2     4   
 28   28   28   28  28

28
2 1
p  A  
6 3
 
et p A  1  p  A  
2
3
Calcul de V  X  L’événement A peut se réaliser (Succès (S))
V  X   E  X 2    E  X 
2
Ou ne pas se réaliser (Échec(E)).
2)on répète cette épreuve n  4 fois de suite
2
 7  3  12   6   51 
  02    12     22     42     
 28   28   28   28   28  Soit X la variable aléatoire qui est égale au
2
3 48 96  51  147  51  4116 2601
2 nombre de fois la réalisation de L’événement A
         2  2
28 28 28  28  28  28  28 28 Pour les 4 épreuves.
1515
V X   la variable aléatoire X s’appelle une lois
784 1
Calcul de   X  :? binomiale de paramètre n  4 et p 
3
 X   V X  
1515 a)calculer : p  X  2  ?
784
VII) Indépendance d’épreuves et Répétition b)calculer : p  X  k  ? k 0;1;2;3;4
d’épreuves et lois Binomiales c)déterminer la loi de probabilités de la variable
1. Indépendance d’épreuves et Répétition aléatoire X(tableau)
d’épreuves d) calculer : E  X  l’espérance de X et la
A) Exemples :
1)si on jette une pièce de monnaie non truquée n variance V ( X ) et l’écart type σ( X ) et remarquer
fois. On peut modéliser cette expérience comme que : E  X   np et V  X   np 1  p 
une répétition de n épreuves identiques
(L’épreuve : c’est jeter une une pièce de Solution :2)a) L’évènement :  X  1 se traduit
monnaie) par :" L’événement A se réalise exactement 1
Et que le résultat d’une épreuve ne dépend pas fois " on a les cas suivants :
de celles qui l’ont précédée
On dira que ces épreuves sont indépendantes
Prof/ATMANI NAJIB 16
 A A A A La loi de Bernoulli de paramètre p associe à
Ou l’issue succès (S) la probabilité p et à l’issue
A A A A échec (E) la probabilité (1-p).
Ou Définition2 : Schéma de Bernoulli :
On appelle schéma de Bernoulli, la répétition n
A A A A
fois, de manière indépendante, une épreuve de
Ou
Bernoulli.
A A A A Définition3 : La loi binomiale :
A prend une place parmi 4 place La variable aléatoire X qui lie chaque résultat au
il y’a donc : C 41 possibilités : nombre de fois que cet événement se réalise
1  2
1 3
1 2 32
3 S’appelle une variable aléatoire binomiale de
donc : p  X  1  C      4     
1
4 paramètres n et p, notée B(n;p).
 3  3 3 3 81
Propriété :
On général on vérifie que : Soit B(n ; p) une loi Binomiale, la probabilité
p  X  k   Cnk p k 1  p  , k  0;1;2;3;4
nk
d’obtenir k succès (0≤ k ≤n) est donnée
p  X  k   Cnk p k 1  p  , k 0;1;..; n
nk
Loi de probabilités de la variable aléatoire X :
0 4 4
1  2  2  16 Exemple1 :
p  X  0   C40      1  1    
 3  3  3 81 Un dé cubique est mal équilibré : la probabilité
1 3 3 d’obtenir 6 est de 1/7.
1  2 1 2 32
p  X  1  C      4     
1
4 On appelle succès l’événement « obtenir 6 » et
 3  3 3 3 81
2 2 2
échec « obtenir un numéro différent de 6 ».
1  2 1 2 24
p  X  2   C42      6      Cette expérience qui ne comporte que deux
 3  3 9 3 81 issues suit une loi de Bernoulli.
3 1 1
1  2 1  2 8
p  X  3  C43      4      Si On effectue cinq fois cette expérience. On est
 3  3 27  3  81
4 0
en présence d’un schéma de Bernoulli.
1  2 1 1
p  X  4  C      1 
4
4 Exemple1 : On lance trois fois une pièce de
 3  3 81 81
xi 0 1 2 3 4 monnaie équilibrée et soit l’évènement :
p  X  xi  16 32 24 8 1 A "obtenir la face F "
81 81 81 81 81 Calculer la probabilité de l’évènement suivant :

d) calculer : E  X  l’espérance de X et la B "obtenir face F exactement deux fois"

1
variance V ( X ) et l’écart type σ( X ) Solution : p  A   et n  3
2
4
un calcul de E  X  donne p  X  k   Cnk p k 1  p 
nk

3
2 1 1
1 1 1 1 3
p  X  2  C      3       
1 4
et on remarque que E  X   np  4  
2
3
3 3 2 2 4 2 8
8
un calcul de V  X  donne Exercice13: On lance trois fois une pièce de
9
1 2 8 monnaie équilibrée et soit X le nombre de fois
et on remarque que : V  X   np 1  p   4   
3 3 9 que l’on obtient "pile"
D)Résumé : 1. faire un arbre illustrant cette situation
Définition1 : Épreuve de Bernoulli :
2. donner la loi de probabilité de X
On appelle épreuve de Bernoulli une épreuve
n'ayant que deux issues : Succès (S) et 3. calculer et interpréter E(X)
Échec(E). « C’est en forgeant que l’on devient forgeron »
Exemple : On lance une pièce (pile ou face). Dit un proverbe.
C’est en s’entraînant régulièrement aux calculs et exercices
Que l’on devient un mathématicien

Prof/ATMANI NAJIB 17