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SVT.COM +
Sciences
de la Vie et de la Terre
3ème année
du cycle secondaire collégial
Auteurs
AARJOUNI Abderrahim
Inspecteur principal de l’enseignement secondaire qualifiant
(coordinateur)
MATRACHE Ameur El OUFKAOUI Hassan
Inspecteur principal de Inspecteur principal de
l’enseignement l’enseignement secondaire
secondaire qualifiant qualifiant
Tél : 0522.28.85.99/0522.28.85.98/0522.82.48.46
Fax : 0522.28.86.00
E-mail : societearrissala@gmail.com
Site web : editionsarrissala.com
Dépôt légal :
ISBN :
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COMMENT UTILISER MON MANUEL
4
5
ORGANISATION DU MANUEL DE L’ÉLÈVE
Didactique
7
CONSEILS PÉDAGOGIQUES POUR
LA RÉUSSITE D’UN COURS
I- Préparation du cours.
1 Susciter l’intérêt des élèves.
a Traiter sa matière avec enthousiasme (enthousiasme communicatif).
b
Tenter de satisfaire les attentes élémentaires des élèves dès le premier
cours (impressions laissées sur les élèves qui prennent inconsciemment la
décision de suivre ou pas le cours) .
c Valoriser la matière enseignée (rendre les élèves conscients de l’importance
de cette matière).
b
Les méthodes d’enseignement : méthodes communicatives interactives,
centrées sur l’élève (débat, travaux de groupe, simulation.) ; éviter le cours
magistral.
8
3 Planifier les évaluations.
a Etablir une relation entre objectifs et évaluation.
- E lle est claire, bien structurée et significative aux yeux des élèves ; elle est
étayée d’exemples appropriés et accompagnée d’illustrations bien conçues
et bien exploitées.
- Elle réussit à provoquer une certaine curiosité intellectuelle chez les élèves.
Les explications.
a
Faire une synthèse : reformuler les idées essentielles et annoncer le
contenu du prochain cours, si nécessaire ;
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DÉMARCHES PÉDAGOGIQUES
«D
ans la continuité de l’école primaire, les programmes du collège
privilégient pour les disciplines scientifiques et la technologie une démarche
d’investigation.
«P
ar ailleurs, au cours des trois années du collège, chaque élève s’implique
dans des activités contribuant à développer sa responsabilité face à la santé
et à l’environnement, ce qui constitue des occasions de développer son
esprit d’initiative ».
10
« P ratiquer une démarche scientifique (observer, questionner, formuler une
hypothèse, expérimenter, raisonner avec rigueur, modéliser) ».
«
La poursuite des objectifs de formation méthodologique implique
généralement que l’on mette en œuvre une pédagogie active, au cours de
laquelle l’élève participe à l’élaboration d’un projet et à la construction de
son savoir » .
11
LA DÉMARCHE D’INVESTIGATION
Situation de départ
Je fais
l’EXPÉRIENCE
Je tire
les conclusions :
non VALIDATION de
oui
l’hypothèse
13
LA DÉMARCHE D’INVESTIGATION
Etape 2 : Le problème.
En groupe ou de façon individuelle formuler le problème qui se pose suite à
l’observation.
Il faut rédiger le problème sous la forme d’une phrase interrogative qui débute
par COMMENT et se termine par un point d’interrogation.
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Aide à la rédaction : Je vois que… Je constate que… J’observe que…
• Si les résultats sont identiques, c’est que le facteur testé n’intervient pas dans
le phénomène étudié : l’hypothèse est réfutée ;
• Si les résultats ne sont pas ceux attendus, il convient de les critiquer et de les
expliquer. Donner la conclusion de la démarche qui est donc la réponse au
problème.
Niveau de
Indicateurs de réussite
maitrise
Connaître l’ordre et les différentes étapes de la
Niveau 1
démarche d’investigation
Niveau 1
Formuler correctement un problème scientifique
Niveau 2 « comment … ? » et
Formuler correctement une hypothèse ( = phrase
affirmative mettant en cause un seul facteur)
Niveau 2
Niveau 3 Proposer un protocole expérimental pour tester
l’hypothèse & Description des résultats
Niveau 3
des résultats : j’en déduis que… Hypothèse validée/
Niveau 4
rejetée et
Conclusion = réponse au problème
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EXEMPLE D’UNE DÉMARCHE
D’INVESTIGATION MENÉE EN CLASSE
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3 Une phase de définition d’un projet.
« Comment va-t-on faire pour chercher »
Pour chercher, les élèves décident donc d’étudier le vivant dans son milieu
de vie et d’étudier les organes respiratoires des êtres vivants par dissection.
Ces axes de recherches ont été élaborés par la classe suite à la mise en
commun des travaux de groupe. Pour gagner du temps dans la démarche,
la classe n’a pas eu à choisir où elle allait trouver les informations même
(elle a donné des idées). De même, les animaux disséqués ont été
sélectionnés pour les classes par le professeur en fonction des contraintes
liées à l’établissement d’exercice.
Mise en œuvre par groupes de deux pour les études de cas (si possible à
partir de l’observation du réel, à partir de recherches sur l’Internet, sinon à
partir d’encyclopédies, de documents personnels en veillant à la diversité
des animaux et en insérant des cas qui illustrent les modifications du
comportement) et dissections par groupes de deux (les groupes ont choisi
de disséquer un animal parmi une liste imposée).
1 D
ans le choix des cas d’études parmi une liste donnée à toute la classe (les
groupes choisissent alors en fonction de leur intérêt pour les animaux) .
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2 Dans le choix de l’animal à disséquer (asticots, escargots, poissons) .
3 D
ans le choix de l’ordre de traitement des points 1 et 2.(Prévoir trois heures
au total) .
N.B. : D
ans le contexte d’exercice, l’accent a été mis en début d’année
sur une investigation orientée avec pour aide fournie des documents
relatifs à la réalisation de la dissection des êtres vivants étudiés.
• Les animaux vivent parfois dans un autre milieu que celui correspondant à
leurs organes respiratoires.
• Les animaux qui vivent dans l’eau possèdent des branchies (permettant des
échanges gazeux) .
• Les animaux qui vivent dans l’atmosphère possèdent des poumons ou des
trachées (permettant des échanges gazeux par une interface humide) .
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une éventuelle généralisation, l’élaboration d’un savoir mémorisable
sous forme d’une trace écrite.
N.B. : pour gagner du temps dans l’investigation, la mise en œuvre sera aidée par
divers supports (réel, vidéos, documents sur les animaux fournis, adresses
Internet) et par un protocole de dissection mis à disposition des différents
groupes.
19
LES SITUATIONS DÉCLENCHANTES :
DIVERSITÉS ET INTÉRÊTS
La situation déclenchante :
- Elle représente un moment pédagogique important car elle permet :
• De faire émerger les conceptions ;
• De donner du sens au savoir à acquérir ;
• De faire naître un questionnement et d’initier une démarche de recherche. Elle
doit donc être le « déclencheur » du projet d’apprentissage de l’élève ;
- Pour atteindre ces objectifs, elle doit répondre à un ensemble de critères
• Situation volontairement complexe ;
•
Construite sur la contradiction, elle génère chez l’élève le doute et un
questionnement multiple à intégrer dans une problématique d’ensemble ;
• Tout en construisant un nouveau savoir, cela oblige l’élève à déconstruire son
modèle explicatif initial quand il est inadapté ou erroné.
20
L’INSERTION DES NOUVELLES TECHNIQUES DE
L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION
(NTIC) DANS LE SYSTÈME ÉDUCATIF ?
Objectifs généraux
L'école vise le développement plusieurs compétences chez les apprenants, et
étant donné l'évolution rapide des technologies, elle doit remettre en question
les modes de transmission, d'acquisition et de restitution des savoirs. Ceci
entraîne non seulement des changements dans la sélection et l'articulation des
objectifs et des contenus d'apprentissage, mais aussi une réflexion sur la manière
de concevoir et de mettre en œuvre les situations d'enseignement-apprentissage
ainsi que les modalités d'évaluation des acquis.
En se basant sur les travaux récents de le boterf, perrenoud, rey, roegiers, wittorsky
sur les attributs clés qui composent le concept compétence, on peut dire que
l'école vise à développer chez l'apprenant les compétences suivantes :
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• La conduite autonome de projets : aider l'élève à construire son projet
personnel d'où la rationalisation de la trajectoire du jeune ;
•
La production collective d'élèves : communication à distance - travail
collaboratif.
• L'image, malgré son degré de précision, ne pourra jamais être une copie
conforme à la réalité. Elle n'est en fait qu'une lecture de cette réalité.
• Le fait de croire que l'information contenue dans une image est facilement
accessible est une erreur didactique. L'image, comme d'ailleurs la nature,
est polysémique puisqu'elle représente, en même temps l'information et la
poésie.
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chez l'élève, tout en le mettant devant des situations dans lesquelles le réel est
affecté lors de sa représentation par une image.
23
LA PÉDAGOGIE DIFFÉRENCIÉE ?
«
La pédagogie différenciée est une démarche qui consiste à mettre en
œuvre un ensemble diversifié de moyens et de procédures d’enseignement
et d’apprentissage pour permettre à des apprenants d’âge, d’aptitudes, de
compétences, aux savoirs hétérogènes d’atteindre par des voies différentes des
objectifs communs. »
La pédagogie différenciée
Est une pratique d’enseignement qui consent aux différences inter-individus et
qui tente d’organiser les apprentissages en tenant compte de chacun. Différencier
la pédagogie n’est pas réduire l’enseignement afin de l’ajuster à chacun des
apprenants, mais c’est se donner un moyen efficace pour permettre l’adaptation
de tous à l’institution scolaire. Le système scolaire doit tenir compte de la diversité
des personnalités. Pour cela, il est impératif de démontrer que les différences ne
justifient pas les échecs, mais au contraire qu’il existe partout une dynamique de
la réussite. Le don n’est qu’une aptitude acquise et qui évolue comme le précise
antoine de la granderie.
L’enseignant
Doit se placer dans cette perspective et proposer des systèmes d’organisation
pédagogique qui installeront l’apprenant en situation de réussite évolutive. Les
échecs des enfants sont trop souvent dus à un échec de notre pédagogie et les
progrès enregistrés seront alors notre récompense. L’école n’est pas seulement un
lieu de savoir, mais surtout un lieu de devenir. L’enfant doit y prendre conscience
de ses propres forces et y trouver les méthodes qui permettront les développer.
Il apprendra aussi quelles sont sa place et ses responsabilités dans la structure
sociale de la classe.
- Il n’y a pas deux apprenants qui soient prêt à apprendre en même temps.
24
- Il n’y a pas deux apprenants qui utilisent les mêmes techniques d’étude.
- Il n’y a pas deux apprenants qui possèdent le même répertoire de comportements.
- Il n’y a pas deux apprenants qui soient motivés pour atteindre les mêmes buts.
1 Le statut de l’erreur
J-P. Astolfi (1997) confirme que « L’erreur est un moyen de progresser. Il faut
découvrir les erreurs et partir de celles-ci pour chercher la solution la meilleure.
La technique de résolution d’un problème est basée sur le dépassement des
erreurs, la prise de conscience du cheminement et des réussites. »
Dans cette optique, on peut classer les erreurs en deux grandes parties :
-
Les erreurs de performances, occasionnelles, assimilables à la faute, que
l’apprenant peut rectifier parce qu’il dispose des savoirs adéquats et que ces
erreurs sont dues à une distraction passagère.
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Les erreurs de compétence ou de performance que l’apprenant commet, à l’oral
comme, à l’écrit, sous l’influence de sa langue maternelle.
C’est sur ces principes que reposent la pédagogie de l’erreur. Issu de cette
pédagogie, le traitement pédagogique des erreurs est une démarche qui «
Consiste à tirer volontairement parti des réponses erronés des apprenants,
pour leur faire expliciter leurs raisonnements et les amener à (se) poser des
questions collectivement ou individuellement. Parler sur les erreurs, c’est
permettre de dépasser la peur de se tromper, d’expliciter les blocages dans
les apprentissages, de refaire à l’envers les stratégies erronées, d’en prendre
conscience afin d’éviter de les reproduire. »
1 Mais
avant de mettre en place, sous forme d’activités, un dispositif correcteur
susceptible de remettre à niveau l’apprenant, il faut avoir une connaissance
précise de ses erreurs. Pour cela, l’enseignant pourra s’appuyer sur son
expérience (il connait les lacunes de ses apprenants) ou, mieux, mener une
enquête à partir d’un corpus d’erreur.
- Le rôle des apprenants qui devront accepter leurs erreurs, comprendre les
limites de la liberté individuelle, se soumettre au respect du temps de parole,
se partager la tâche…
- Son propre rôle, celui d’un enseignant à l’attitude non directive qui :
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corriger, avant de solliciter la classe et, en dernier ressort ne donne soi-
même la correction que si personne ne l’a trouvée,
-
Selon la théorie de l’information, l’erreur viendrait d’un défaut de
représentation de la situation, de stratégie de réponse et d’un contrôle
insuffisant.
27
LA REMÉDIATION
Il s’agit d’exposer les informations une nouvelle fois mais sous une forme
différente. On a recours pour cela à différentes propositions pédagogiques,
qui, pour être efficaces, doivent être sensiblement différentes des méthodes
utilisées lors de la phase d’enseignement : aides audiovisuelles, numériques,
petits groupes de travail, enseignement individualisé, enseignement mutuel,
nouveaux cahiers d’exercices, nouveaux documents à étudier, situations
différenciées, etc ; d’où le lien étroit entre remédiation et pédagogie différenciée
La différenciation pédagogique
Il s’agit d’instaurer une démarche de différenciation pédagogique au sein de
la classe. Cette démarche est centrée sur le rythme de l’élève et non sur le
contenu du programme. Selon astolfi (2011) ”
Le principe de différencier exige d’identifier des besoins précis chez les élèves,
de définir des intentions et objectifs précis. Dans le cadre de cette démarche,
l’accent est mis sur la nécessité de maximiser le temps d’engagement des élèves
28
dans la tâche. De fait, offrir aux élèves du temps supplémentaire ne suffit pas :
il est nécessaire qu’à ce temps soient associées des attentes à la fois précises et
à la portée de l’élève.
29
pour proposer les ajustements nécessaires un temps à accorder à l’auto-
évaluation.
Pour cela, il est nécessaire que l’élève puisse se référer à la fois à ses
productions individuelles corrigées et à l’évaluation de la compétence
corrigée. Sans ces éléments, l’élève ne sera pas en capacité de renseigner
son auto-évaluation. Les items proposés font bien appel à la réussite ou
non de telle ou telle activité et/ou de tel ou tel item de l’évaluation. Il est
essentiel que l’enseignant accompagne l’élève dans cette démarche. L’intérêt
d’une auto-évaluation par l’élève est multiple. Selon jean cardinet (1988),
l’apprentissage de l’auto-évaluation constitue le moyen essentiel permettant
à l’élève de dépasser un simple savoir-faire non réfléchi, purement opératoire,
pour accéder à un savoir-faire réfléchi grâce auquel il peut intervenir et agir
consciemment.
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- En petits groupes, si les mêmes difficultés sont rencontrées par un certain
nombre d’apprenants ;
31
EXEMPLES D’OBJET DE REMÉDIATION :
S’INFORMER, COMMUNIQUER, RAISONNER,
REALISER
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Proposer des exercices qui
- La non-identification
font appel à l’observation
des différentes parties
en vue d’une appropriation
du schéma, y compris
des étapes et de la technique
quand une partie est
d’observation.
zoomée.
Familiariser les élèves à la
Un schéma - La non connaissance du
lecture et à l’utilisation des
code de représentation
signes et des abréviations
et de lecture.
conventionnellement admis, de
- La non reconnaissance
même que la représentation
d’un schéma en 2d ou
dans l’espace des objets
en 3d.
schématisés.
La difficulté à Proposer des exercices qui
- Repérer et hiérarchiser font appel à l’observation de
toutes les informations films ou de photographies
Une de la vidéo, - identifier en vue d’une appropriation
vidéo, une ce que représente de techniques d’exploitation
photographie une photographie, de ces outils (les films, les
comprendre l’échelle, microphotographies, les
les couleurs, photographies, les codes des
l’orientation couleurs, ...).
Construire une séquence
pédagogique mettant les élèves
en situation de prise de notes
pour les amener à en maîtriser
la technique.
Proposer des exercices où la
Difficultés à prise de notes est évaluée par
- Lire l’échelle, le professeur. Apprendre aux
Une carte - Repérer les couleurs et élèves à utiliser les instruments
leurs codes - repérer la de mesure : au cours d’une
légende séquence pédagogique,
mettre les élèves en situation
d’utilisation des instruments
de mesures ; affiner et typer
les erreurs ; assurer un soutien
personnalisé en fonction des
types d’erreurs.
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Construire une séquence
pédagogique mettant les élèves
en situation de prise de notes
pour les amener à en maîtriser
la technique.
Difficultés à Apprendre aux élèves à utiliser
- Prendre des notes et les les instruments de mesure
Une sortie
hiérarchiser. : au cours d’une séquence
- Relever des mesures. pédagogique, mettre les élèves
en situation d’utilisation des
instruments de mesures ; affiner
et typer les erreurs ; assurer un
soutien personnalisé en fonction
des types d’erreurs.
Difficultés à :
Se limiter à la molécule d’ADN.
- Proposer une formule
S’exercer à l’identification
chimique à partir
des différentes parties de la
Un modèle de l’observation de
molécule : pentose, acide
moléculaire modèles moléculaires,
phosphorique et bases azotées).
- Associer couleur,
Apprendre à modéliser la
élément chimique et
molécule.
formule.
COMMUNIQUER
Passer d’une Objet de remédiation
forme de Causes possibles du Comment remédier ?
communication à besoin de remédiation
une autre
-D
ifficultés à identifier les
coordonnées des axes.
-D
ifficultés à proposer
D’un tableau Proposer différents
une échelle convenable.
de valeurs à un types d’exercices sur les
-D
ifficultés dans la
graphique représentations graphiques
graduation des axes.
-D
ifficultés à distinguer
les types de graphiques.
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Difficultés à propos de :
- Apprendre à décrire un
- L a lecture du graphique,
D’un graphique phénomène à partir du
d’un schéma
ou d’un schéma à graphique
- L ’utilisation correcte
un texte - Apprendre à expliquer le
des coordonnées du
phénomène décrit.
graphique.
Apprendre à observer pour
-D ifficultés à identifier le identifier le phénomène à
D’une thème développé dans le étudier.
vidéo, d’une document. Lire beaucoup de textes
photographie ...à - D
ifficultés d’utilisation scientifiques ;
un texte du langage scientifique Apprendre à construire des
approprié. phrases avec les termes
scientifiques étudiés
- Lire l’échelle, la légende
- Repérer les couleurs et leurs
codes.
D’une carte Difficultés à :
Proposer des exercices qui
géologique - Lire l’échelle, la légende
font appel à l’observation en
à une coupe -R epérer les couleurs et
vue d’une appropriation de
topographique leurs codes
techniques d’exploitation de
cartes (relief, couleurs, code,
légende, contenu, ...) .
Objet de remédiation
Realiser Causes possibles du Comment remédier ?
besoin de remédiation
Organiser des tp avec des
Difficultés à :
exercices de :
Réaliser une -P
rélever un bon
- Prélèvement d’échantillons à
préparation échantillon
observer.
microscopique -C
olorer par le colorant
- Coloration d’échantillons à
approprié.
observer.
Organiser des tp avec des
Effectuer des Difficultés à : exercices de :
observations - Faire une mise au point - Manipulation du
à la loupe, au -D écrire ce que l’on microscope, de la loupe, ...
microscope observe. - Description orale puis écrite
des échantillons observés.
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Faire des Organiser des TP avec des
Difficultés à :
relevés à l’aide exercices de manipulations
-U
tiliser le thermomètre,
d’un appareil d’appareils et d’instruments
la balance, etc
spécifique de mesures.
Construire une séquence
Difficultés à :
pédagogique mettant les
-C oncevoir le protocole
Réaliser un élèves en situation :
expérimental.
montage - De conception de
- Identifier le
expérimental protocoles expérimentaux.
fonctionnement du
- D’expérimentation avec ces
protocole expérimental.
protocoles.
Objet de remédiation
Raisonner Causes possibles du Comment remédier ?
besoin de remédiation
initier les élèves à élaborer
Difficultés à :
des situations problèmes
- Identifier le problème
Identifier un Proposer des situations-
décrit dans un texte.
problème problèmes didactiques et
- F ormuler le problème
des situations-problèmes
posé dans un document.
d’évaluation.
Difficultés à Proposer des séries
- F ormuler correctement d’exercices dont les
Formuler des
des hypothèses résolutions font appel à la
hypothèses
-P roposer des solutions formulation d’hypothèses à
anticipées. tester.
Proposer un protocole et
Difficultés à
laisser l’élève conduire
Concevoir des -C oncevoir un protocole
l’expérience Identifier des
moyens de tester expérimental.
hypothèses et faire concevoir
les hypothèses -M ener une recherche
aux élèves des protocoles
(expériences, documentaire.
expérimentaux
analyse - E xploiter des documents
Proposer des problèmes
documentaire...) pour vérifier une
nécessitant une recherche
hypothèse.
documentaire.
36
Confronter les
résultats d’une
Proposer des séances
expérience,
de comparaison de faits
d’une recherche
Difficultés à : ou de phénomènes
documentaire,
- Faire une comparaison. scientifiques, d’identification
ou d’une
de ressemblances et de
enquête, avec
dissemblances.
une hypothèse
formulée.
Difficultés à :
Interpréter des Proposer des exercices dont
-U
tiliser les résultats
résultats les résultats sont à interpréter.
d’une expérience.
Difficultés à Proposer des exercices qui
-M
ettre en relation des font appel au raisonnement
informations pour en vue d’une appropriation
expliquer un phénomène des étapes de la démarche
Tirer une ou un fait. scientifique.
conclusion -C
onfirmer ou infirmer Proposer des séances qui
une hypothèse. permettent de montrer
-A
ppliquer la notion l’importance du « témoin
de témoin à une » dans la démarche
expérience. expérimentale.
Construire une séquence
Difficultés à
Classer selon des dans laquelle les apprenants
- Élaborer des critères.
critères utilisent des critères et des
- Hiérarchiser des critères.
indicateurs.
Proposer des exercices qui
mettent l’élève dans des
Investir ses Difficultés à
situations similaires à celles
connaissances -A
ppliquer une loi
qu’il a rencontrées dans la
pour résoudre dans des circonstances
phase d’apprentissage, pour
un problème similaires.
vérifier si le transfert est
possible.
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Proposer des exercices avec
Difficultés à analyse de graphiques et
-M
ettre en relation des exploitation de documents :
Exploiter un
données d’un graphique - Pour retrouver un
document ou des
ou d’un tableau. mécanisme, ou une
données
-M
ettre en relation des fonction, etc.
résultats d’expériences. - Pour mettre en relation des
résultats d’expériences.
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QUELQUES PISTES CONCERNANT
L’ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISÉ
Finalités :
•
Il s’agit de partir de l’observation des stratégies de résolution et
d’apprentissage des élèves pour proposer des aides adaptées à chacun
afin de les aider à progresser dans l’acquisition des domaines du socle
commun.
• Pour qui : pour tous les élèves, en groupe ou non, homogènes ou non.
• Sur quoi :
sur les compétences transversales, des compétences
pluridisciplinaires, des compétences disciplinaires.
• Identifier les difficultés ou les besoins des élèves, c’est le diagnostic, qui
se réalise à la fois à partir de la verbalisation des élèves et des réussites sur
différents exercices.
• Chercher, concevoir des outils, des exercices ... pour progresser et atteindre
les objectifs donnés, au regard des difficultés ou besoin des élèves et de
leur fonctionnement. C’est par exemple proposer différents supports pour
que chacun des élèves s’y retrouve selon son type dominant de mémoire
ou selon son type dominant "d’intelligence" (lien avec les intelligences
39
multiples). Pour cela, on peut partir de ses fiches méthodologiques ou bien
des sites de remédiation en SVT.
• Réfléchir aux modalités pour mesurer les progrès de réussite des élèves.
Ex : " Qu’en pensez-vous ? ", " Comment pourriez-vous faire ? ", " En quoi
cette représentation n’est pas adaptée ? "
Suite à ce travail, un autre temps plus individuel est nécessaire pour pouvoir
conscientiser les difficultés et servir d’autoévaluation.
Il peut passer d’abord par l’écrit. Ce peut être à partir d’une grille d’auto-
évaluation (où l’on s’est assuré que les indicateurs d’observation sont
compris des élèves) comme dans l’exemple ci-dessous ; ou bien d’une fiche
d’analyse de pratique (voir le document "réaliser un dessin scientifique")
ou d’une question.
40
Un échange à l’oral avec l’élève sera nécessaire pour être sûr que l’on a
bien compris le sens de ses écrits, ses difficultés. Pour compléter, il peut
être utile de reformuler ses propos en réutilisant une partie de ses mots
( " quand tu écris ..., tu souhaites dire .... " ), voire de formuler quelques
questions ouvertes.
• La complexité des tâches à réaliser : le degré de complexité peut être soit dans
la démarche à mettre en place (plus ou moins de questions ou de données)
ou bien dans la production attendue (longueur, nombre d’exercices, plus ou
moins d’écrit) ;
• L’évaluation où les critères de réussite ne sont pas forcément les mêmes selon
les élèves, ou bien le nombre de questions varie ;
• La diversité des supports et outils, des productions attendues et des modalités
pédagogiques pour les adapter à chaque type d’intelligence multiple. Des
41
exemples d’apprentissages sont donnés ci-dessous (cliquer sur l’image pour
l’agrandir) .
• Pour aller plus loin sur le concept des "intelligences" multiples : un article sur
le site de l’académie d’Amiens.
42
LA PLACE DES MODÉLISATIONS DANS
L’ENSEIGNEMENT DES SVT
1-1 Modèle :
- Représentation sous une forme quelconque d’un objet, d’un processus ou d’un
système.
Le modèle est un outil. Très pragmatiquement, l'intérêt d'un modèle réside dans
sa capacité à apporter une réponse "satisfaisante" aux questions que l'on se pose
à propos de l'objet modélisé, ce qui nous renvoie, encore une fois, à l'objectif
assigné au modèle qui doit bien entendu précéder et orienter la conception et la
construction du modèle (modèle finalisé). On comprend mieux alors pourquoi,
parmi l'infinité des modèles possibles d'un objet, qui traduisent chacun un type
de "ressemblance", un modèle particulier, qui n'est pas nécessairement le plus
complexe, puisse ou doive être préféré à tout autre.
43
Le modèle peut être analogique : c’est un modèle physique (maquette ; il peut
s’agir d’un schéma ou de toute autre représentation). La notion d'analogie
est d'abord géométrique (ressemblance avec l’objet étudié) mais elle repose
également sur de solides bases scientifiques.
Le modèle peut être numérique : il est alors mathématique s'appuyant sur des
équations phénoménologiques (modèles à base physique) ou sur des schémas
de fonctionnement (modèles conceptuels) .
1-2 Modélisation :
1-3 Simulation :
C’est la mise en œuvre dynamique d’un modèle. Elle peut être « manipulatoire »
(modèle analogique) ou informatique (modèle numérique) .
• Un outil de description ;
44
2-1 On modélise et on simule pour comprendre :
La modélisation n’est pas une activité qui vise à reproduire du réel. C’est
l’élaboration d’un outil possédant une efficacité descriptive mais aussi explicative.
Construit Partiel
Simplifié Provisoire
Modèle
outil
Représenter Prévoir
Comprendre
45
Le modèle en Sciences (tiré de « place et rôle des modèles dans l’enseignement
des sciences de la Terrer (Eric Sanchez, Michèle Prieur INRP mai 2005) .
Collège :
Introduction commune à l’ensemble des disciplines scientifiques :
SVT :
- Réalisation d’un schéma-bilan fonctionnel de la libération d’énergie par un
organe.
- Utiliser un logiciel pour calculer l’apport énergétique des repas d’une journée
et les besoins en énergie d’un individu (Fonctionnement de l’organisme et
besoin en énergie) .
- Observation sur le terrain et/ou sur une maquette de la mise en circulation des
particules.
46
- Utilisation de maquettes montrant le mouvement des plaques.
Lycée
- Expérience analogique sur les gaz à effet de serre ; simulation à l’aide d’une
maquette analogique de courants profonds avec des liquides de densité et de
couleurs différentes
Au cours des séances de travaux pratiques, l'élève apprend à saisir des données,
à traiter des informations, à effectuer une synthèse, à construire éventuellement
un modèle, à formuler une hypothèse et à développer l'esprit critique.
47
- Simulation de l'action catalytique d'une enzyme.
Modèles ….
Le modèle est réducteur
Cœur = pompe
48
ne pas leur montrer plus de sérieux ». Autrement dit, ces modèles sont qualifiés
de peu rigoureux car non représentatifs de la réalité.
Seule une petite moitié d’enseignants recherche les limites d’un modèle avec ses
élèves dans le cadre d’une manipulation sur l’effet de serre. La grande majorité
d’entre eux ne semble pas travailler sur cette caractéristique fondamentale du
modèle.
49
• Favoriser l’accès au concret pour l’élève de manière à ce qu’il puisse réaliser
la manipulation et observer par lui-même les résultats même si on peut penser
que des contraintes diverses ne permettent généralement pas à l’élève de
concevoir la manipulation et d’effectuer le choix du matériel.
•
Favoriser une mise à niveau personnelle des enseignants sur le plan
scientifique associée à une formation en didactique et en épistémologie
engageant une véritable réflexion sur la modélisation en sciences.
50
Types de modèles Exemples
Réel simplifié
Cet objet est une
simplification du
réel (seuls certains
paramètres sont
Artificiel Maquette de rivière.
pris en compte) .
Un modèle artificiel
est un objet fabriqué
par l'homme.
Réel transformé
Cet objet est
éloigné du réel.
Modèle clé-serrure (enzyme/
substrat...) .
Mathématique
Un modèle mathématique est une
formule (ou un ensemble de formules)
mathématique(s), ou la représentation Test d’une relation fonctionnelle
graphique du calcul mathématique associé entre la vitesse des ondes
à ces formules. sismiques et leur profondeur.
Réel transposé
Naturel Modèle naturel pour l’action
Un modèle naturel est de l’auxine sur la croissance
prélevé dans la nature, racinaire.
puis éventuellement
modifié par l'homme.
Réel modifié
Coupe de bronchiole
(coloration) .
Les exemples d'activité du tableau ci-dessous sont ceux décrits dans le menu
51
Confronter les
résultats de la
Activité de l'élève manipulation
Construire /
du modèle
Ajuster Etudier le modèle
aux données
Le modèle est le modèle
empiriques
Etudier les
résultats
Schéma de
Réel l'ADN ADN
simplifié Schéma du (épistémologie)
coeur
Artificiel
Zone habitabilité Zone habitabilité
Zone
Réel planètes planètes
habitabilité
transformé Structure du Structure du
planètes
globe (3) globe (3)
Structure du
Analyse de Structure du
globe
données GPS globe (3)
(1, 2, 3)
mathématique (ou la Points chauds Points chauds
Données GPS
représentation FCmax Enzymologie
Points chauds
graphique du calcul P.A. et tabac (GOD)
FCmax
mathématique) Enzymologie Cycle Carbone
Régulation P.A.
(GOD) Pinsons des
ADN (3D)
Cycle Carbone Galapagos
Cycle Carbone
Réel
Schéma du coeur
transposé
naturel
Réel
CMH
modifié
Conclusion
Le modèle n’est pas la réalité mais se construit a partir de l’observation de
la réalité.
Le modèle nécessite d’identifier ses limites pour éviter une représentation
simpliste du réel et retour sur le réel afin d’évaluer l’apport du modèle.
Le modèle évolue – il développe l’esprit critique,
Le modèle est un outil pour penser
52
APPRENDRE À APPRENDRE ÇA S’APPREND
I ntroduction
La capacité à apprendre est innée, car dans la nature du cerveau, le " savoir
apprendre ", qui favorise la réussite et mène à une véritable autonomie, est une
compétence complexe qui nécessite d'acquérir une méthodologie d'apprentissage,
et d'accepter de modifier ses représentations sur l'apprentissage, et parfois même
ses représentations de soi. Tout apprentissage est une transformation profonde, il
faut changer pour apprendre et on change en apprenant.
" Apprendre à apprendre " est une aide parmi d'autres pour vous donner les
moyens et les connaissances nécessaires pour agir efficacement, et apprendre à
trouver en vous, dans l'environnement d'apprentissage et à l'extérieur toutes les
ressources qui mènent à mieux réussir et à devenir autonome.
53
C
omment apprendre à apprendre ? Y a-t-il une façon d'étudier plus
efficace que d'autres ?
S'il y avait une recette miracle, valable pour tout le monde, ça se saurait !
Chacun à sa façon d'apprendre, son propre fonctionnement cognitif.
L'important est de découvrir votre propre façon d'apprendre, celle qui vous
convient le mieux, et apprendre à la faire évoluer si elle ne mène pas au
résultat souhaité.
C'est un outil pratique qui vous fournit des connaissances utiles sur le processus
d'apprentissage, des stratégies et des méthodes concrètes de travail, mais surtout
un outil fonction réflexive, qui vous aidera mieux vous connaître pour découvrir
la meilleure façon d'apprendre, la vôtre.
S tyles d’apprentissages.
Pour apprendre chacun met en œuvre une stratégie qui lui est propre. On parle
donc de styles d’apprentissages.
P
our apprendre, il faut se représenter mentalement ce qu'on
découvre.
Comment se représenter ce que l'on étudie ?
Ce qui manque dans les deux cas, c'est l’évocation. Pour apprendre réellement
quelque chose, il faut l'évoquer mentalement, c'est-à-dire se représenter dans
sa tête ce qu'on est en train d'apprendre :
54
La notion de maths ou de physique, l'événement historique avec ses personnages,
les héros d'un œuvre littéraire, un principe de gestion, de comptabilité, de
mécanique, un geste à accomplir en TP, une notion de droit, etc, etc. Il faut en
effet s'approprier ce qu'on apprend, un peu comme on ingurgite et on digère de
la nourriture : les connaissances à apprendre sont comme des aliments qu'il faut
accommoder à votre manière et mâcher, remâcher, avaler, digérer... Après cela
seulement, vous les aurez compris et mémorisés.
2 étape : " RÉFLÉCHIR SUR ET DANS L'ACTION " vous aide acquérir les
stratégies cognitives et métacognitives adéquates, qui font la différence
entre les étudiants efficaces et les autres. Vous y trouverez divers outils
pratiques concernant l'apprentissage en général, l'acquisition d'une
langue, l'utilisation des nouvelles technologies. Mais surtout vous
apprendrez ce qui se cache sous le vocable barbare de métacognition,
élément crucial et incontournable dans la construction des connaissances
et le développement de l'autonomie, et découvrirez les outils pratiques qui
la favorisent.
55
tuteurs, co-apprenants, natifs de la langue). Après avoir exploré l'étendue
de vos ressources intérieures, ce chapitre vous invite à mieux mettre à
profit les ressources que vous offre le CRL, l'aide et l'accompagnement
que vous pouvez y trouver, et si nécessaire à en découvrir d'autres à
l'extérieur.
étape : " L'AUTONOMIE " fait le point sur tout ce que recouvre
4
ce concept, son importance dans le développement de la compétence
à apprendre, son utilité pour mener à bien les études universitaires,
et plus particulièrement encore en situation d'apprentissage avec les
nouvelles technologies, mais aussi aujourd'hui dans la vie sociale et
professionnelle qui demande toujours plus de compétence, d'adaptation
et d'autonomie.
56
DIFFÉRENTES FORMES D’ÉVALUATIONS
Evaluation Evaluation
Evaluation formative
diagnostique sommative
-P
our donner droit
aux essais et erreurs.
- Car c’est une
-P
our que l’élève se
obligation légale.
situe par rapport à
- Pour rendre
son apprentissage.
compte à
-P
our repérer
l’administration et
les obstacles et
- Pour identifier les aux parents
les difficultés
représentations des - Pour pouvoir
individuelles,
élèves donner des
adapter des
Evaluer - Pour situer le argumentations
stratégies
pourquoi niveau de leurs lors de
pédagogiques à
? connaissances l’orientation.
la diversité des
- Pour ajuster son - Pour ajuster la
élèves et donc
enseignent au suite de son
apporter une aide
niveau des élèves. enseignement
individualisée.
en fonction du
-P
our valoriser
niveau atteint.
les productions
- Pour les «
des élèves,les
récompenser de
encourager, les faire
leur travail » .
tous progresser à
leur rythme.
57
- Les représentations - Une notion ou
- L e plus souvent
initiales : Acquis un ensemble de
des compétences
cognitifs et notions cognitives.
Evaluer méthodologiques
méthodologiques - Une ou des
Quoi ? (dont l’oral).-on peut
(Si on a 80% de compétences
aussi apprendre à
réussite, évaluation méthodologiques
apprendre.
formative inutile) ponctuelles.
-A
u cours ou à la - Après avoir acquis
- Au début ou fin d’une activité de nouvelle(s)
au cours d’une faisant intervenir notion(s).
séance avant une nouvelle - Au cours ou à la
Evaluer
d’aborder une compétence ou une fin d’une activité
Quand ?
nouvelle notion ou compétence testée après plusieurs
une compétence précédemment avec entrainements
méthodologique moins de 80% de pour cette
réussite. compétence.
- Cibler les objectifs notionnels et méthodologiques à atteindre au
cours des séances.
- Opérationnaliser ces objectifs (vérifier si l’élève est capable de….
- F ormuler les consignes par des verbes d’action traduisant
les productions attendues (classer, rédiger concevoir un
protocole …) .
- Préciser la compétence testée, les critères de réussite et le temps
Evaluer accordé.
comment - Individuellement
? - Individuellement ou
(ou non), mais
non.
toujours par une
- E n classe par le
- Individuellement note.
professeur (=idéal)
- Oralement ou par - Distinguer la
ou autoévaluation
écrit. restitution des
par l’élève ou
connaissances
ramasser la
du raisonnement
production.
scientifique.
- Pendant 10%
de notre temps
A quelle
d’enseignement
fréquence Le plus souvent possible
= 30mn par
?
mois, correction
comprise.
58
FICHE N°1 CONCEVOIR ET RÉALISER UNE
EXPÉRIENCE
59
FICHE N°2 EXTRAIRE DES INFORMATIONS
À PARTIR DES DOCUMENTS
Niveau de
Indicateurs de réussite
maitrise
Niveau 1 Comprendre en partie la consigne ou hors sujet
Comprendre la consigne et extraire les informations du
Niveau 2 document sans distinguer les
informations utiles de celles qui ne le sont pas
Comprendre la consigne et extraire uniquement les
Niveau 3
informations utiles du document
Niveau 3
et
Niveau 4
Organiser les informations pour construire une réponse
cohérente qui répond à la question posée
60
FICHE N°3 RÉDIGER UNE RÉPONSE
SCIENTIFIQUE
Niveau de
Indicateurs de réussite
maitrise
Extraire uniquement les informations utiles et
Niveau 1
nécessaires à la réponse
Extraire uniquement les informations utiles et nécessaires à
Niveau 2 la réponse et Respecter les étapes de la construction de la
réponse (j’observe, je sais, j’en déduis)
Niveau 2
Niveau 3 et Rédiger un texte bref et cohérent en respectant les
règles de grammaire et d’orthographe
Niveau 3
Niveau 4 et Organiser les informations pour construire une
réponse cohérente qui répond à la question posée
61
FICHE N°4 CONSTRUIRE UN TABLEAU
Définition/objectif.
Un tableau est un outil qui donne plusieurs informations sur le même document,
permettant de les rendre plus lisible. Construire un tableau, c’est réunir un ensemble
de données pour pouvoir les comparer. Un titre permettra de comprendre de
quelles informations il s’agit.
Construction d’un tableau à une entrée.
• Dessiner autant de lignes ou de colonnes que de groupes.
• Reporter le nom de chaque élément du groupe dans l’entête de ligne ou de
colonne (indiquer les unités si besoin) .
• Reporter les informations dans la bonne case.
Construction d’un tableau à double entrée.
• Chercher ce que l’on veut comparer et les critères de comparaison.
• Regrouper les données dans deux thèmes différents : le thème des lignes et le
thème des colonnes.
• Repérer le nombre d’informations à placer dans les colonnes. Les colonnes
sont ensuite délimitées par des traits verticaux.
• Repérer le nombre d’informations à placer dans les lignes. Les lignes sont
délimitées par des traits horizontaux.
• Sur la première ligne doivent figurer les titres des colonnes, ainsi que les unités
si besoin entre parenthèses.
• Sur la première colonne doivent figurer les titres des lignes, ainsi que les unités
si besoin entre parenthèses.
• Les informations sont placées dans le tableau à l’intersection de la ligne et de
la colonne qui leur correspond.
• Terminer en ajoutant un titre en majuscules et souligné.
Légende :
C1 C2 C3 C1,C2,C3... : Titres de colonnes (sur un premier thème)
L1, L2, L3... : Titres de lignes (sur un deuxième thème)
Une ligne
L1 Une colonne
Une case : Une cellule résultant de la rencontre
L3CA
L2 des données de la ligne (L3) et la colonne (C1)
Cette case est particulière car elle est à la fois
L3 L3CA Le titre des lignes et à la fois le titre des colonnes.
C’est pour cela qu’elle est divisée en deux.
62
FICHE N°5 LIRE UN TABLEAU
Colonnes
Lignes Cases
Temps (jours) 0 1 2 3 4 5 6
63
Tableau représentant l’évolution de la taille d’une plante en fonction du temps
Etre vivant
Animal Végétal
Environnement
Comprendre le tableau :
64
FICHE N°6 ANALYSER UN GRAPHIQUE
Titre de l’axe
vertical (ordonnées)
avec unité.
40
35
30
25
20
15
Titre de l’axe
10 horizontal (abscisses)
5 avec unité.
0 Age (années)
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Titre du graphique
souligné : "titre axe Evolution de la masse d’un garçon
vertical" en fonction de en fonction de son âge.
"titre axe horizontal"
Repérer l’axe des abscisses (horizontal) et axe des ordonnées (vertical). Repérer
les éléments (indiqués à l’extrémité des axes) et leur grandeur (unité) qui varient.
L’axe des abscisses est le paramètre que l’on fait varier.
L’axe des ordonnées est le paramètre mesuré.
Rechercher une valeur :
Cela correspond à trouver les coordonnées d’un point. Chaque point sur
le graphique est l’intersection d’une valeur de l’abscisse et d’une valeur de
65
DÉMARCHES PÉDAGOGIQUES
l’ordonnée. Rechercher une valeur c’est déterminer la valeur sur l’axe des
abscisses correspondant à une valeur donnée sur l’axe des ordonnées ou
inversement.
Par exemple : A 2 ans le garçon pèse 12.5 Kg.
Analyser un graphique
Pour décrire un graphique, il faut observer son allure, c’est la description avec
des mots de ce que l’on voit sur le graphique.
Pour cela on doit :
• Repérer les axes, les unités, les échelles.
• Repérer les différentes parties du graphique.
• Repérer les valeurs remarquables (le point minimum, le maximum, les grandes
variations ou périodes).
Une fois ces étapes effectuées au brouillon ou sur le graphique, on peut rédiger
la phrase en employant certains mots de vocabulaire spécifiques à la description
de graphique et en interdisant d’autres.
Rédiger une description de ces périodes en citant des valeurs du graphique des
2 extrémités de la portion étudiée, sans oublier de préciser les unités.
66
FICHE N°7 RÉALISER UN SCHÉMA
Placenta
67
Etape 1 : Préparer son matériel
Utiliser un crayon à papier HB bien taillé pour faire des traits les plus fins
possibles. Une gomme. Une règle. Une feuille blanche organisée comme suit :
3 2
3 2
ou
1 4 1 4
- Ne pas appuyer sur le crayon à papier (sinon cela laisse des traces lorsque
que l’on gomme). Les traits sont fins, nets et continus : dessiner d’un seul trait
souple et sans à-coups. Le dessin doit ressembler le plus possible à ce qui est
observé (respecter les proportions, les formes, ne rien inventer)
- Il ne faut pas griser, même pour rendre compte des couleurs, du relief ou du
contraste.
- A l’œil nu grossissement x 1.
68
Etape 1 : Matériel
Règle / feuille / stylo / feutre / crayon de couleur / crayon à papier / gomme
• Réfléchir :
- Au(x) lien(s) qui unissent ces éléments = c'est-à-dire la fonction qui les relie.
•
Représenter de façon simple, soignée et logique les différents éléments
(de manière figurative ou symbolique comme des ronds, des carrés ou des
rectangles).
Il ne faut donc absolument pas dessiner les détails, il faut remplacer les dessins
compliqués par des figures simples.
Les flèches peuvent être plus ou moins épaisses
selon la quantité des éléments représentés.
69
Les flèches peuvent être plus ou moins épaisses selon la quantité des éléments
représentés.
Si la même forme géométrique de la même couleur est utilisée deux fois dans
un schéma, cela signifie que le même élément exactement est présent deux fois.
- Etablir des relations fonctionnelles entre ces différents éléments par des flèches
(d’épaisseur et/ou de couleur différentes si besoin). On peut aussi inscrire le nom
de l’élément directement dans la forme géométrique.
- Indiquer soigneusement la légende (1 symbole ou 1 couleur correspondent à 1
signification et conserver la logique) .
- Donner un titre fonctionnel (traduit les relations établies, illustre le mécanisme
étudié) .
Vérifier qu'en lisant le schéma, une personne non informée sur le sujet est
capable de comprendre le fonctionnement du système.
Conclusion
Un schéma fonctionnel se résume à la simplicité et à l’efficacité.
La représentation doit être comprise sans rajouter de texte.
AIR
Inspiration Expiration
POUMON
Dioxygène
SANG Dioxyde de carbonne
Echanges respiratoires
Sens de circulation du sang
70
FICHE N°11 LECTURE DE CONSIGNE
71
FICHE N°12 COMMENT FAIRE DE BONNES
FICHES DE RÉVISIONS EN SVT ?
Voici les moyens de décrocher une bonne note à votre épreuve grâce à une bonne
fiche de révision en biologie / SVT. Elle permet de : comprendre ; mémoriser et
réfléchir.
2 M
émoriser (organiser, les informations entre elles, anticiper l’usage de ces
informations, réactiver) .
3 R
éfléchir (retrouver les connaissances utiles en fonction du problème ou de
l’énoncé pendant l’examen/évaluation) .
1- Savoirs
- Les informations clés (vocabulaire, définitions…)
- Les liens logiques qui articulent les informations
(connaissances , documents…)
Méthode 2- Savoirs-faire
- Nom de l’outil
- L’utilité de l’outil (pour résoudre quel problème ?)
- La démarche de l’utilisation(étapes successives, pièges à
éviter,points de vigilance…)
72
La forme de la fiche
Etre très soigneux ! Il est absolument nécessaire de faire une fiche propre qui
donne envie de la regarder. Pour cela, il faut faire un effort d’écriture, réfléchir
avant d’écrire afin d’éviter les ratures, aérer sa fiche en laissant des espaces entre
les paragraphes, structurer l’ensemble selon vos envies à l’aide de (I, A, 1, a, *,
, • etc.)
et de couleurs. Astuce : Vous pouvez rédiger vos fiches au crayon à papier. Celui-
ci présente l’avantage de pouvoir gommer et réécrire à l’infini. Ainsi, on a une
fiche très propre !
Intégrer des schémas. Les schémas sont très importants en biologie (exemple :
comment réaliser un schéma bilan). Il est absolument nécessaire d’en incorporer
un maximum dans vos fiches. Ceux-ci doivent être tout aussi soignés, de taille
suffisante, avec des couleurs, porter un titre ainsi qu’une légende.
Le fond de la fiche
Un résumé du cours reformulé selon vos propres mots !
Diviser en parties.
Utilisez pour cela les parties de votre cours (mieux) ou de votre manuel (moins
bien). Celles-ci doivent avoir un titre accompagné d’un petit symbole pour vous
y retrouver (I, A, 1, a, *, , • etc.)
Plus la fiche sera petite, plus il sera facile de la retenir. Privilégiez toujours un
beau schéma à un gros pavé de texte.
73
les mots clefs pour gagner du temps. Donc pensez à les intégrer en masse sur la
vôtre.
Terminer par une partie « Définitions ». Ainsi regroupées, vous pourrez les réviser
plus efficacement.
En bref
Une fiche de révision permet de retenir un cours efficacement à condition de
contenir un maximum d’information en un minimum d’espace. Une fiche est
quelque chose de très personnel ; lorsque vous écrivez, gardez en tête que vous
vous parlez à vous-même, dans quelques jours, avant un devoir. Pour cela,
utilisez vos mots, vos schémas. Il faut que vous l’aimiez !
74
Volet 2
Solutions
des questions
des activités
et de l'évaluation
75
PARTIE 1 : FONCTIONS DE NUTRITION ET
ÉDUCATION NUTRITIONNELLE
OBJECTIFS
1 U
n TP est prévu pour réaliser la mise en évidence des constituants des
aliments en classe. Le professeur prépare un protocole expérimental en se
servant aussi des données des pages 14 et 15 du manuel. On peut conclure
que les aliments n’ont pas la même composition.
2 U
n test positif signifie que l’aliment simple recherché existe et un test
négatif signifie que l’aliment simple recherché est absent.
3 L e pain et le lait sont considérés des aliments composés, car ils sont formés
par plusieurs aliments simples.
76
4 Aliments riches en protides : sardines, poulets- yaourt, œufs- viandes
77
Le rôle de la digestion chimique est de simplifier les molécules complexes pour
faciliter leur absorption.
- Le suc pancréatique contient une amylase, une lipase, deux protéinases et
une peptidase. La bile, sécrétée par le foie ne contient pas d’enzymes mais
des sels biliaires.
1 A
u niveau de l’œsophage et l’estomac le taux des glucides reste constant à
100%.
78
- Une très faible épaisseur à franchir entre les deux milieux.
Exercice 1
Exercice 2
Exercice 3
- L’action de la pepsine sur les protéines qui les transforme en peptides dans
l’estomac.
79
Raisonnement scientifique et communication écrite et graphique
Exercice 1
1
Amylase salivaire
Maltose
Exercice 1
4 L e morceau de viande est presque intact alors que la viande hachée a prati-
quement disparu.
80
Chapitre 2 : L ’éducation nutritionnelle
OBJECTIFS
81
Les aliments permettent :
82
Carences Causes
1 L a carie dentaire attaque l’émail : la dent est trouée. Elle Peut se casser.
L’orifice ainsi créé peut être à l'origine d'une infection.
83
Bien mastiquer-Réduire les portions alimentaires-Connaître les aliments
déclencheurs d’indigestion-Privilégier les aliments riches en fibres
’est une activité qui peut faire l’objet d’une recherche individuelle des
C
élèves sous l’encadrement de leur professeur.
Exercice 1
assimilée.
c Gucides simples sont des molécules de petite taille alors que les
Exercice 2
2 Les bombons.
Exercice 3
84
Exercice 4
Exercice 5
Substances nutritives
Apport énergétique
Kl/g Kcal/g
Glucides 17 4
Sels minéraux 0 0
Eau 0 0
lipides 38 9
Protides 17 4
Vitamines 0 0
Exercice 6
85
2 Valeur énergétique totale de la ration :
- Glucides : 4 cal x 201 = 804 cal ; - Lipides : 9 cal x 31,5 = 283,5 cal
- L’enfant est préservé du marasme car sa ration est suffisante, ses besoins
énergétiques sont largement couverts.
Exercice 7
protéine.
86
Chapitre 3 : La respiration et l’hygiène de l’appareil respiratoire
OBJECTIFS
1 R
éaliser la manipulation en suivant le protocole proposé et noter les
observations.
3
- Une grande surface d'échange entre l'air et le sang.
- Une importante irrigation sanguine due à la présence de nombreux capillaires ;
- La finesse de leur paroi (1 nm d'épaisseur) ;
4 L e sang entrant dans l’alvéole est plus riche en CO2 tandis que le sang
sortant est plus riche en O2. On en déduit qu’il y a un échange gazeux (Le
sang, au niveau des poumons, s’est donc enrichi en dioxygène et appauvri
en dioxyde de carbone.)
87
Séquence 2 Échanges gazeux respiratoires au niveau des organes.
1 R
éaliser l’expérience et déduisez que le muscle absorbe l’O2 et dégage le
CO2.
2 A
u repos, il y a une faible consommation d’oxygène par le muscle. Pendant
l’effort, il y a une nette augmentation de consommation d’oxygène par le
muscle. On conclue que le muscle respire.
Le sang (riche en O2 et pauvre en CO2) libère l’oxygène qui se fixe sur les
cellules et se charge en dioxyde de carbone (CO2) produit par les cellules.
3 D
ans les poumons pénètrent aussi d’autres éléments tels que pollens,
cendres, poussières, spores de moisissures, particules organiques, virus et
bactéries, qui sont tous des organismes dangereux pour la santé des voies
respiratoires.
88
4 E viter la cigarette et la pollution de l’air, soigner les maladies respiratoires,
pratiquer du sport et respirer l’air pur.
Exercice 1
Alvéole pulmonaire est un mince sac creux qui prolonge les voies respiratoires.
Exercice 2
Exercice 3
alvéoles pulmonaires.
89
b Le dioxygène est utilisé par la cellule pour libérer l’énergie des nutriments.
c La fonction pulmonaire se détériore plus rapidement chez les fumeurs suites
aux effets toxiques du tabagisme.
Exercice 4
Exercice 5
Exercice 1
2 P
lus l’intensité de l’effort est importante, plus la consommation de dioxy-
gène est importante.
4 P
lus l’intensité de l’effort musculaire est importante plus le corps à besoin
d’oxygène pour produire de l’énergie dont il a besoin.
Exercice 2
1 L es maladies qui gênent la circulation de l’air dans les voies respiratoires sont
l’asthme et la bronchite car elles sont caractérisées par la réduction du
diamètre des bronches et bronchioles.
90
2 L ’action de ces médicaments est d’entraîner une augmentatio du diamètre
des bronches et bronchioles.
3 L a maladie qui gêne les échanges gazeux est l’emphysème car elle est
caractérisée par la destruction de la paroi des alvéoles pulmonaires à travers
laquelle se font les échanges gazeux respiratoires.
Exercice 3
1 D
’après le tableau A, le taux d’oxygène dans l’air inspiré est supérieur au
taux d’oxygène dans l’air expiré. Par contre pour le dioxyde de carbone,
l’air expiré en contient des proportions beaucoup plus importantes alors
que l’air inspiré n’en dispose que des traces.
Cependant, pour l’azote, l’air expiré et l’air inspiré contiennent les mêmes
proportions (79.2%)(79.2%) largement supérieures aux taux d’oxygène et de
dioxyde de carbone.
2 D
’après le tableau B, le sang artériel contient deux fois plus d’oxygène
que le sang veineux. Par contre pour le dioxyde de carbone, les quantités
observées sont plus importantes dans le sang veineux que dans le sang
artériel.
Ces deux tableaux révèlent l’existence d’une zone d’échange,au niveau des
poumons, entre le milieu intérieur (sang) et le milieu extérieur (air) permettant le
passage de ces gaz d’un milieu à un autre.
91
Chapitre 4 : La circulation sanguine.
OBJECTIFS
2 R
éaliser le frottis sanguin en classe devant les élèves qui observent
les éléments figurés du sang qui sont cités en haut toute en suivant le
protocole proposé.
92
L es composants du sang sont : le plasma, les globules blancs les globules
rouges et les plaquettes
Sang recevant O2 est rouge clair, sang dont on a retiré l’air donc O2 devient
sombre.
Après l’absorption intestinale, les nutriments passent dans le sang ou ils seront
emportés par la circulation jusqu’aux organes.
On constate que l’eau colorée circule dans un seul sens, ce qui confirme
l’affirmation.
93
2 L es élèves sont amenés à réaliser la dissection du cœur de mouton et de
faire un schéma de description du cœur.
3 C
ontraction des oreillettes Elle permet d'envoyer le sang vers les ventricules
(oreillettes fermées ventricules ouverts).
Exercice 1
Exercice 2
94
Exercice 3
de carbone).
La circulation générale (« grande circulation »), qui irrigue tous les organes
du corps et assure diverses fonctions (transport des nutriments, des gaz, des
déchets.
Exercice 4
Exercice 5
1 Les artères sont étroites et ont une paroi épaisse et élastique tandis que les
veines sont larges et ont une paroi mince, non élastique.
2 On déduit que pour résister à la pression systolique, les artères ont donc be-
soin d’avoir une paroi épaisse et élastique pour transporter le sang du cœur
vers les organes. Pour les veines, cela n’a rien à voir. La pression sanguine
est faible, car le sang part des organes et non du cœur, or c’est lui qui, par
son rôle de pompe, engendre la pression pour que le sang soit ramené par
les veines.
95
Exercice 6
Poumon Muscle
- Au niveau du muscle (et les autres organes) : Le sang libère O2 et se charge du
CO2.
Exercice 7
OBJECTIFS
96
Séquence 1 Composition de l’urine.
2 C
lassement des composants de l’urine : eau - urée -CL - Na++ -K+ -
créatinine - acide urique - Ca+
97
Activité de recherche par les élèves.
1 C
'est dans les néphrons, que le sang passe, se filtre, et c'est à partir de là
que l'urine se produit.
Le sang entre par l'artère rénale dans les néphrons, il ressort par la veine
rénale. On constate que le sang ressort filtré.
2 le sang ressort du néphron filtré. Ses trois fonctions sont :filtration –
réabsorption tubulaire-sécrétion tubulaire.
3 L ’urine primitive est absolument identique au plasma sanguin, sauf les
protéines lipides.
Les protéines et les lipides sont totalement réabsorbés.
L’ammoniac et l’acide hippurique sont secrétés.
'est dans les néphrons, que le sang passe, se filtre, et c'est à partir de là
C
que l'urine se produit.
Eléments de corrections des exercices de l’évaluation
Exercice 1
Exercice 2
1- b ; 2- d ; 3-c ; 4- a
Exercice 3
98
Raisonnement scientifique et communication écrite et graphique
Exercice 1
1 O
n détecte ces deux aliments à l’aide de bandelettes réactives ou on utilise
un réactif comme la liqueur de Fehling pour mettre en évidence le glucose
par apparition de précipité rouge brique.
2 L e docteur va déduire que son patient soufre d’une infection urinaire ou d’un
diabète.
Exercice 2
Les reins éliminent en permanence l’urée, car ce dernier une substance toxique. On
explique la différence par une anomalie du fonctionnement urinaire.
Exercice 3
2 Les reins assurent la filtration du sang à fin d’éliminer les éléments toxiques
et certains éléments nutritifs qui dépassent le seuil d’excrétion.
99
Correction de l’évaluation sommative
Restitution des connaissances
Exercice 1
Exercice 2
Exercice 3
Exercice 4
Exercice 1
1 O
n constate que la quantité d’eau dans l’urine est légèrement supérieure à
la quantité d’eau dans le plasma.
Aussi, l’urine contient des traces de glucose, 0.7 contre 1.9 pour le plasma.
100
Par ailleurs, on constate que les lipides et les protides restent concentrés dans
le plasma et ; il n’y a aucune trace dans l’urine.
L’urée et l’acide urique sont quasiment présents dans l’urine ; seules quelques
traces (0.3) ont été observées dans le plasma.
Pour les sels minéraux, la quantité dans l’urine est deux fois supérieure à celle
contenue dans le plasma.
2 L’individu est malade. Il est atteint de la glycosurie.
3 L ’analyse ont montré des traces de glucose dans l’urine (0.7g/l) caractéristiques
de cette maladie.
Exercice 2
Exercice 3
1 Le point 1 représente la sortie du sang car sa teneur en O2 est 15ml contre
20ml d’O2 ce qui indique que le point 2 est l’entrée du sang.
101
PARTIE 2 : FONCTIONS DE RELATION
OBJECTIFS
Les sensations qu’on peut sentir avec la peau sont : La chaleur, le froid, la
douleur ; l’écriture braille…
102
Le trajet de la lumière dans l’œil : il traverse les milieux transparents de l’œil et
arrive dans les cellules visuelles (cônes et bâtonnets) .
3 À
la suite d’une stimulation, les terminaisons nerveuses réagissent et
transforment la stimulation en influx nerveux.
Lorsque le sujet entend la zone active du cerveau coïncide avec la zone lésée
du
3 L es organes sensoriels reçoivent les stimuli qui seront transmis par des nerfs
au cerveau.
103
Séquence 3 La motricité volontaire.
1 O
n peut déterminer les variations d’activité du cortex cérébral moteur de
certaines zones lorsque le sujet effectue une tâche déterminée.
Hypothèse : les zones activées sont les responsables de l’activité réalisée.
4
Centres nerveux :
Cerveau et moelle épinière
Mouvement
104
Séquence 4 Rôle du système nerveux dans la motricité involontaire.
5 L e nerf rachidien est un nerf mixte car il contient des fibres nerveuses
sensitives et des fibres nerveuses motrices.
Centre nerveux
intégration
2 Un bruit intense peut fortement endommager voire détruire les cellules
105
ciliées des oreilles. En conséquence, aucun message nerveux auditif ne
sera créé, ni envoyé au cerveau.
Exercice 1
Exercice 2
106
Exercice 3
a= 3 ; b= 7 ; c= 2 ; d= 6 ; e= 1 ; f= 4 ; g= 8 ; h= 5
Raisonnement scientifique et communication écrite et graphique
Exercice 4
Exercice 5
Exercice 6
107
Chapitre 2 : Le système musculaire.
OBJECTIFS
1 L es organes sensoriels sont reliés aux centres nerveux par des nerfs sensitifs
qui transmettent un message nerveux sensitif. Les centres nerveux élaborent
alors des messages nerveux moteurs qui sont transmis par les nerfs moteurs
jusqu’aux muscles.
2 C
es courants peuvent être enregistrés à l’aide d’électrodes placées sur les
muscles concernés.
3 O
n utilise une grenouille décérébrée et démodulée pour éliminer la
motricité volontaire et les actes réflexes de la grenouille.
4 Le muscle est donc élastique.
L es propriétés du muscle (L’excitabilité, La contractilité, la conductibilité
et l’élasticité), ainsi que sa relation avec le système musculaire lui
permettent la réalisation des mouvements.
108
Le sarcoplasme contient plusieurs noyaux périphériques et une double striation
centrale.
4 Il faut boire de l’eau avant et après l’exercice physique pour s’hydrater
La déshydratation favorise l’épuisement musculaire et les courbatures
109
Eléments de corrections des exercices de l’évaluation
Exercice 1
Exercice 2
Les tendons sont des structures qui assurent le lien entre les muscles et les os.
Exercice 3
Exercice 4
Les muscles sont des organes contractiles.et élastiques : ils se raccourcissent ou s’al-
longent. Lorsqu’ils se contractent, c’est toujours pour répondre à des messages
nerveux. Ainsi, tout mouvement implique des muscles organes actifs, provoquant
(par leur contraction) le glissement des os organes passifs, au niveau de leur articu-
lation.
Exercice 5
1 Muscles antagonistes.
110
2 Il apporte nutriments et oxygène aux muscles.
3 Le système nerveux commande la contraction des muscles.
4 Le muscle squelettique est composé de fibres musculaires.
4 Les propriétés du muscle squelettique : excitabilité - contractilité - élasticité ;
5 P
laque motrice désigne la zone où un axone de nerf réalise une synapse
avec une fibre musculaire.
Restitution des connaissances
Exercice 2
Exercice 2
Exercice 2
111
3 Le muscle en activité consomme plus de glucose que le muscle au repos.
4 L e muscle en activité consomme plus de glucose et dioxygène et rejette
plus de dioxyde de carbone que le muscle au repos.
5 L es besoins du muscle en activité sont plus importants que ceux du muscle
au repos.
Chapitre 3 : Immunité.
OBJECTIFS
112
Séquence 2 Caractéristiques des microorganismes.
3 L a toxine se fixer sur les récepteurs nerveux des muscles, qui deviennent le
siège d'une contracture douloureuse. Elle diffuse par le sang à l’ensemble
de l’organisme.
On peut l’éviter par la vaccination et l’hygiène des plaies.
4 U
n virus est un parasite intracellulaire obligatoire, car il nécessite un hôte,
souvent une cellule, dont il utilise les constituants pour se multiplier. On en
déduit que le virus est plus dangereux que la bactérie.
Activité à réalise par les élèves.
113
La première ligne de défense face à une infection sont :
- Les barrières physiques telles que la peau et les muqueuses ;
- L’inflammation ;
- Les cellules de l’immunité innée : ces cellules réalisent la phagocytose, c’est-
à-dire qu’elles détruisent les corps étrangers de manière non spécifique.
1 C
’est un système constitué de vaisseaux, de ganglions et d’organes qui sont
reliés au corps.
La moelle osseuse et le thymus produisent les cellules immunitaires.
Les ganglions lymphatiques, la rate…sont les lieux de stockage.
114
2 L es lymphocytes B dérivent de cellules-souches situées dans la moelle
rouge des os.
Ils deviennent immunocompétents dans la moelle osseuse.
- Les lymphocytes T dérivent de cellules-souches situées dans la moelle rouge
des os. Ils deviennent immunocompétents après leur passage dans le thymus.
4 Voir doc 5.
Expliquer la coopération cellulaire, en partant du doc 5.
2 A
près injection il y a faible production d’anticorps, les injections
suivantes entrainent une augmentation rapide et importante des anticorps
qui diminue après quelques mois. L’injection du rappel entraine une
production plus importante et constante.
L’injection du vaccin entraine l’apparition de lymphocytes B mémoires et
d’anticorps. Les LB réagissent automatiquement et la production d’anticorps
devient plus importante.
115
4 L a vaccination permet de protéger l’organisme contre une maladie
déterminée,
La sérothérapie consiste à administrer directement : un sérum riche en
anticorps purifiés.
Schématiser les étapes de la sérothérapie.
ctivité à réalisable au sein du groupe classe sous l’encadrement du
A
professeur.
Chapitre 3 : Immunité.
Exercice 1
1= b ; 2= d ; 3= a ; 4= c
Exercice 2
1- Vrai ; 2- Faux ; 3- Vrai ; 4- Vrai
Exercice 3
Exercice 4
116
Raisonnement scientifique et communication écrite et graphique
Exercice 5
Exercice 6
117
de régression des taux d’anticorps.
- Après 3er injection on voit une phase d’augmentation (1000UA puis une phase
de régression des taux d’anticorps.
3 On peut dire que l’individu est protégé quand la concentration minimale
d’anticorps après la 3ème injection est de 10 UI.
3 L’importance de la deuxième et la troisième injection permet à l’organisme
d’obtenir une immunisation durable.
Séquence 1 L’allergie.
1 L ’allergie cutanée (c’est la peau qui est touchée) est constituée par
l’eczéma.
- L’allergie aux animaux : Quelques minutes après le contact avec l’animal,
peuvent apparaître écoulement nasal, rougeur des yeux, toux ou signes
cutanés.
D’autres aspects d’allergie :
Urticaire, œdème du visage et des lèvres, difficultés respiratoires, malaise
constipation, irritabilité, insomnie ou migraines.
3 U
ne allergie se réalise à partir de 2 phases successives : une phase initiale
de « sensibilisation » (sans symptôme) et une 2éme phase de « réaction
allergique » (avec symptômes) .
118
Les différents types d’allergies fréquentes :
- Les allergies au pollen (arbres, fleurs) ;
- Les allergies aux acariens (poussière) ;
- Les allergies aux animaux (poils, plumes, ou encore insectes) ;
- Les allergies alimentaires (lait, œufs, fruits à coque et arachide principalement) .
1 C
ertains symptômes du Sida deviennent plus fréquents, persistants et
parfois chroniques, par exemple : Fièvre ; Diarrhées persistantes ; Infections
de la peau ; Toux sèche persistante ; Essoufflement. Sueurs nocturnes ; Perte
de poids importante ; Gonflement des ganglions ;
119
Chaque élève cherche son type de rhésus et le compare avec celui de ses
parents et avec ses frères- sœurs après l’explication du facteur rhésus avec le
groupe classe.
Le facteur rhésus :
- L’antigène Rhésus est une protéine particulière qui ne se trouve que dans les
globules rouges des gens dont le groupe sanguin est positif.
- Si l’antigène Rhésus est présent dans les cellules sanguines, le Rh est positif
(ce qui signifie que le groupe sanguin est positif).
- Si par contre l’antigène Rhésus est absent dans globules rouges, le Rh est
négatif (ce qui signifie que le groupe sanguin est négatif).
120
ctivité à réaliser en groupe classe sous le contrôle et l’accompagnement
A
de leur professeur.
Exercice 1
Exercice 2
121
Exercice 3
Exercice 4
Exercice 5
1 U
ne fois libérés dans l’organisme, les virus du SIDA vont infecter les cellules
immunitaires T4. Leur nombre chute et le système de défense s’affaiblit. Le corps
devient immuno-déficient : incapable de se défendre contre les infections.
2 Q
uand le SIDA est déclaré et en absence de traitement, il y a apparition. Des mala-
dies opportunistes qui conduisent au décès du malade.
Exercice 6
1 Le groupe sanguin de l’enfant est A-, car il n’y a pas d’agglutination avec le
groupe sanguin O-, qui est un donneur universel. Par contre il y a agglutina-
tion avec le groupe sanguin B+ .
2 Les groupes sanguins qui peuvent donner du sang à cet enfant sont : Le
groupe O- et le groupe A-
122
Correction de l’évaluation sommative
1 2- Voir schéma ci-contre.
3- A= Veine. B = capillaire sanguin. C = Artère.
4- l’organe effectue en permanence des échanges gazeux avec le
sang : il y prélève du dioxygène et y rejette du dioxygène comme
déchet gazeux.
Raisonnement scientifique
Exercice 1
Exercice 3
(1 , b) (2 , b)
Raisonnement scientifique et communication écrite et graphique
Exercice 4
1 L’hypothèse juste est : b- La paralysie des membres inférieurs est due à une
section de la moelle épinière en bas de la région lombaire.
2 Le conducteur devient incapable de bouger volontairement ses membres
123
inférieurs, parce que ses muscles ne reçoivent plus d’influx nerveux
moteur.
3
Aires Moelle Nerfs Muscle de membres
motrices épinière sciatiques inférieurs
4
- Aires motrices : centre nerveux moteur.
- Moelle épinière : centre nerveux intégrateur.
- Nerfs sciatiques : conducteurs de l’influx nerveux moteur.
- Muscles de membres inférieurs : organes effecteurs.
Exercice 6
1 Le milieu de culture est M4, il y a 0 antibiotiques.
2 M1 = le nombre est multiplié par 1000 ;
M2 = le nombre ne change pas ; M3 = le nombre a diminué de 1000 fois ;
M4= le nombre a explosé.
3 Il arrête la multiplication de ces bactéries.
124
SOMMAIRE
Titre de la fiche Page
Volet 1 : Didactique 7
125
Volet 2 : Solutions des questions des activités et de l'évaluation 75
126