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DEPARTEMENT DES SCIENCES DE ECOLE NATIONALE DES

SCIENCES APPLIQUEES
L’INFORMATION ET LA
COMMUNICATION TANGER

Manuel
Examens et contrôles continus de la
première année préparatoire de l’ENSA
Tanger avec Correction*

Algèbre Linéaire

Ezzine Abdelhak

* Les corrections sont complètes pour certaines épreuves et sommaires pour d'autres. L'objectif est
de donner aux élèves les idées reflexes à exploiter le jour de l'examen.
DEPARTEMENT DES SCIENCES

DE ECOLE NATIONALE DES SCIENCES


APPLIQUEES
L’INFORMATION ET LA
COMMUNICATION TANGER

Exercice 1

Soit P (X) le polynôme donné par P (X) = 3X 5 − 2X 4 + 12X 3 − 8X 2 + 12X − 8.

1) Déterminer une racine rationnelle du polynôme P (X).


2) Décomposer en produit de facteurs irréductibles dans R[X] puis dans C[X] le polynôme
P (X).
3) Décomposer en éléments simples dans R(X) la fraction rationnelle

6X 6 − 4X 5 + 24X 4 − 16X 3 + 25X − 6


F (X) =
P (X)
Exercice 2
Soient a un réel, m et n deux entiers naturels non nuls. Déterminer, dans R[X], un pgcd des
polynômes X m − am et X n − an .

Exercice 3

Soit n un entier naturel non nul. Déterminer, en fonction de n, les réels a et b pour que le
polynôme P (X) = aX n+1 + bX n + 1 soit divisible par le polynôme X 2 + X + 1.

Exercice 4

Soient p et q deux nombres complexes. On considère dans C[X] le polynôme

P (X) = X 3 + pX + q.
1) Quelle relation doit lier p et q pour que le polynôme P (X) ait une racine de multiplicité deux?

2) Que vaut cette racine en fonction de p et q?

Exercice 5
1) Déterminer un pgcd des polynômes X 3 + X 2 + 1 et X 2 + 1.

2) Trouver, dans R[X], un polynôme P tel que P soit divisible par X 2 + 1 et P + 1

soit divisible par X 3 + X 2 + 1.

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Correction

Soit P (X) le polynôme donné par


P (X) = 3X 5 − 2X 4 + 12X 3 − 8X 2 + 12X − 8.
1) Soit r = p/q une racine rationnelle du polynôme P (X), où p ∈ Z, q ∈ N et p ∧ q = 1. On
aura p | (−8), q | 3, p − q | P (1) = 9 et p + q | P (−1) = −45. Ces conditions impliquent que
p/q ∈ {−2, 2/3, 4}, mais comme P (−2) < 0 et P (4) > 0, il nous reste uniquement la valeur
2/3. En effet, la division euclidienne de P (X) par 3X − 2, nous donne:
P (X) = (3X − 2)(X 4 + 4X 2 + 4) = (3X − 2)(X 2 + 2)2 .
2) Décomposition dans R[X]:
P (X) = (3X − 2)(X 2 + 2)2 ,
car 3X − 2 et X 2 + 2 sont irréductibles dans R[X].
Décomposition dans C[X]:
√ √
P (X) = (3X − 2)(X + i 2)2 (X − i 2)2 .
3) Le degré de la fraction F (X) est égal à 1. On effectue alors la division euclidienne du
polynôme 6X 6 − 4X 5 + 24X 4 − 16X 3 + 25X − 6 par P (X) pour déterminer sa partie entière.
On a:
6X 6 − 4X 5 + 24X 4 − 16X 3 + 25X − 6 = 2XP (X) − 24X 2 + 41X − 6.
Ainsi
1 24X 2 − 41X + 6
F (X) = 2X − .
3 (X − 23 )(X 2 + 2)2
Posons
24X 2 − 41X + 6
G(X) = .
(X − 23 )(X 2 + 2)2
La décomposition en éléments simples de G(X) est donnée par:
a bX + c dX + e
G(X) = 2 + + .
X− 3
(X 2 + 2)2 X 2 + 2
h 2 i h 24X 2 − 41X + 6 i 216
a = (X − )G(X) = 2 2
=− ,
3 2
/X= 3 (X + 2) 2
/X= 3 121
a = − 216
121
.
√ h i h 24X 2 − 41X + 6 i 312 √ 243
ib 2 + c = (X 2 + 2)2 G(X) √ = 2 √ = i 2− ,
/X=i 2 X−3 /X=i 2 11 11

1
ce qui donne c = − 243
11
et b = 312
11
.
La valeur de d est obtenue en multipliant G(X) par X et en faisant tendre X vers +∞, on
216
obtient d + a = 0, ou encore d = −a = 121 .
La valeur de e est obtenue en prenant une valeur arbitraire de X. Par exemple, X = 0,
9 3a c e
G(0) = − = − + + ,
4 2 4 2
et il s’ensuit que e = 144/121.

Exercice 2
On utilise l’algorithme d’Euclide. On peut supposer que m ≥ n. Déterminons la division
euclidienne de X m − am par X n − an . Soit m = nq + r, 0 ≤ r < n, la division euclidienne de
m par n. On a :
X m − am = X nq+r − anq+r = (X n )q X r − anq ar = (X n − an + an )q X r − anq ar . En développant
(X n − an + an )q , on obtient:
(X n − an + an )q = (X n − an )Q + anq , où Q est un polynôme de degré n(q − 1). Il s’ensuit alors
que X m − am = (X n − an )QX r + anq (X r − ar ). Comme r < n, alors anq (X r − ar ) est le reste
de la division euclidienne de X m − am par X n − an . Ainsi,

pgcd(X m − am , X n − an ) = pgcd(X n − an , X r − ar ).

On peut supposer que r 6= 0, sinon un pgcd est X n −an . Soit r1 le reste de la division euclidienne
de n par r. On déduit de ce qui précède que

pgcd(X n − an , X r − ar ) = pgcd(X r − ar , X r1 − ar1 ).

En effectuant les divisions euclidiennes successives de r par r1 , avec un reste r2 , puis de r1 par
r2 , avec un reste r3 , jusqu’à arriver à un reste rk+1 nul. Alors, un pgcd recherché est

X r k − ar k ,

mais rk = pgcd(m, n), donc

pgcd(X m − am , X n − an ) = X δ − aδ ,

où δ = pgcd(m, n).

Exercice 3
Les racines complexes du polynôme X 2 + X + 1, sont j et j̄, où j est la racine cubique de
l’unité, j = exp (2iπ/3). Une condition nécessaire et suffisante pour que P (X) soit divisible par
X 2 + X + 1 est que P (j) = P (j̄) = 0. On aura ainsi

a(j n+1 − j̄ n+1 ) = b(j̄ n − j n ).

Comme j 3 = 1, on effectue la division euclidienne de n par 3, n = 3q + r et on discute suivant


les valeurs de 0, 1 ou 2 du reste r.
1er cas: r = 0

2
On obtient a(j − j̄) = 0, ce qui implique que a = 0, et P (X) devient bX 3q + 1, sa valeur en j
ou j̄ est b + 1 = 0, d’où b = −1, et P (X) = −X 3q + 1, avec a = 0 et b = −1.
2ème cas: r = 1
On trouve a(j 2 − j̄ 2 ) = b(j̄ −j), ce qui implique, en tenant compte de j 2 = −j −1 et j̄ 2 = −j̄ −1,
que a = b. P (X) devient aX 3q+2 +aX 3q+1 +1, sa valeur en j est aj 2 +aj +1 = 0, d’où a = b = 1,
et P (X) = X 3q+2 + X 3q+1 + 1, avec a = 1 et b = 1.
3ème cas: r = 2
0 = b((j̄ 2 − j 2 ), ou encore b = 0, et P (X) devient aX 3q+3 + 1, sa valeur en j est a + 1 = 0, d’où
a = −1, et P (X) = −X 3q+3 + 1, avec a = −1 et b = 0.

Exercice 4
1) Condition nécessaire: Désignons par α la racine double et β l’autre racine de P (X).
En écrivant P (X) = (X − α)2 (X − β), puis en développant, on déduit que β + 2α = 0,
α2 + 2αβ = p et −βα2 = q. Ces trois égalités impliquent que (E1 ) : β = −2α, (E2 ) : −3α2 = p
et (E3 ) : 2α3 = q. On obtient de (E2 ) et (E3 ), p3 = −27α6 et q 2 = 4α6 , ou encore (la condition
recherchée)
4p3 + 27q 2 = 0.
Si p ou q est nul, alors les deux sont nuls et P (X) = X 3 possède une racine triple qui est
0. Si l’un des deux est non nul, alors les deux sont non nuls et la racine double α vérifie
3q
2αα2 = 2α(−p/3) = q, ou encore α = − 2p et la racine simple β = −2α = 3q
p
.

Condition suffisante: Supposons que p et q vérifient la relation: 4p3 + 27q 2 = 0, avec


3q
pq 6= 0. Posons, α = − 2p et β = 3q
p
.
Montrons que le polynôme Q(X) = (X − α)2 (X − β) coı̈ncide avec P (X). On a
Q(X) = X 3 − (β + 2α)X 2 + (2αβ + α2 )X − βα2 ,
2 3
avec (β + 2α) = 3q
p
− 3q
p
= 0, (2αβ + α2 ) = − 27q4p2
= p et (−βα2 ) = − 27q 4p3
= q. D’où
3
Q(X) = X + pX + q = P (X), et le polynôme P (X) possède une racine double α et une racine
simple β.

Conclusion P (X) possède une racine double si et seulement si 4p3 + 27q 2 = 0.


A titre d’exemple, considérons q = 2i et p = 3, le polynôme P (X) = X 3 + 3x + 2i possède la
racine −i qui est double et la racine 2i qui est simple.
3q
2) D’après la première question α = − 2p .

Exercice 5

1) Les deux polynômes X 3 + X 2 + 1 et X 2 + 1 sont premiers entre eux. En effet, grâce à


l’algorithme d’Euclide on a :
X 3 + X 2 + 1 = X 3 + X + X 2 + 1 − X = (X + 1)(X 2 + 1) − X et X 2 + 1 = XX + 1, donc
un pgcd est 1 et de plus en remontant dans ces calculs, on obtient, 1 = (X 2 + 1) − X 2 =
(X 2 + 1) + X[(X 3 + X 2 + 1) − (X + 1)(X 2 + 1)], ce qui donne
1 = X(X 3 + X 2 + 1) + (X 2 + 1)(1 − X(X + 1)).

3
2) Par hypothèse, il existe Q et H deux polynômes dans R[X] tels que P = Q(X 2 + 1) et
P + 1 = H(X 3 + X 2 + 1), ce qui implique que Q(X 2 + 1) = H(X 3 + X 2 + 1) − 1, ou encore
1 = H(X 3 +X 2 +1)−Q(X 2 +1). Il suffit alors de prendre, d’après la première question H = X et
Q = X 2 +X −1 et on obtient P = (X 2 +X −1)(X 2 +1) = X(X 3 +X 2 +1)−1 = X 4 +X 3 +X −1,
qui répond à la question.

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Examen Algèbre 2 (avec corrigé)


Exercice 1 : Soit E et F deux espaces vectoriels de dimension finie et φ une
application linéaire de E dans F. Montrer que φ est un isomorphisme si et
seulement si l’image par φ de toute base de E est une base de F.

Exercice 2 : On considère deux matrices A ∈ M!,# (ℝ) et B ∈ M#,! (ℝ) telles


que
0 0 0
AB = ,0 1 0/
0 0 1
On note f et g les applications linaires canoniquement associées respectivement
aux matrices A et B.

1. Préciser les espaces de départ et d’arrivée pour 𝑓 𝑒𝑡 𝑔.


2. Donner l’image d’un vecteur 𝑋 par fog.
3. Montrer que la famille E# = :g(e# ), g(e! )< est une base de ℝ# .
4. Calculer l’image de la base E# par gof
5. En déduire la matrice BA.

Exercice 3 : Soit M une matrice carrée de taille n. On note 𝑓 l’endomorphisme


canoniquement associé à la matrice 𝑀.

On suppose que M n’est pas inversible.

1. Montrer l’existence de deux familles de vecteurs 𝐵$ = :𝑒$ , … , 𝑒% < 𝑒𝑡 𝐷,


telles que la famille 𝐵 = (𝐷, 𝐵$ ) forme une base de ℝ& et la famille 𝐶$ =
𝑓 (𝐵$ ) forme une base de 𝐼𝑚 𝑓 .
2. Justifier l’existence d’une famille de vecteurs 𝐶# , telle que 𝐶 = (𝐶$ , 𝐶# )
forme une base une base de ℝ& . .
3. Ecrire la matrice 𝐴 de 𝑓 relativement aux bases 𝐵 𝑒𝑡 𝐶.
4. Montrer que M et A sont équivalentes.
5. Calculer 𝐴( .

Correction de l’exercice 1
1. Montrons que si φ est un isomorphisme, l’image de toute base de E est une
base de F : soit B = {e1,...,en} une base de E et nommons Bʹ la famille
{φ(e1),...,φ(en)}.

1. (a) Bʹ est libre. Soient en effet λ1,...,λn ∈ R tels que λ1φ(e1)+···+λnφ(en) =


0. Alors φ(λ1e1 + ···+λnen) = 0 donc, comme φ est injective, λ1e1 +···+λnen
= 0 puis, comme B est libre, λ1 = ···=λn =0.
2. (b) Bʹ est génératrice. Soit y ∈ F. Comme φ est surjective, il existe x ∈ E tel
que y = φ(x). Comme B est génératrice, on peut choisir λ1,··· ,λn ∈ R tels que
x = λ1e1 +···+λnen. Alors y = λ1φ(e1)+ ···+λnφ(en).
2. Supposons que l’image par φ de toute base de E soit une base F. Soient B =
{e1,...,en} une base de E et Bʹ la base {φ(e1),...,φ(en)}.

1. (a) Imφ contient Bʹ qui est une partie génératrice de F. Donc φ est
surjective.
2. (b) Soit maintenant x ∈ E tel que φ(x) = 0. Comme B est une base, il existe
λ1,...,λn ∈ R tels que x = λ1e1 +···+λnen. Alors φ(x) = 0 =
λ1φ(e1)+···+λnφ(en) donc puisque Bʹ est libre : λ1 = ···=λn
=0.Enconséquencesiφ(x)=0alorsx=0:φ estinjective.

Correction N2 : On note f et g les applications linaires de ℝ2→ℝ3 pour f,


de ℝ3 dans ℝ2 pour g, canoniquement associées à f et g. Alors, on sait que

fg(e2)=e2, fg(e3)=e3.

Il vient

gf(g(e2)))=g(e2) et gf(g(e3))=g(e3).

De plus, (g(e2),g(e3)) est une famille libre de ℝ2. En effet, si on a

ag(e2)+bg(e3)=0,
on compose par f et on trouve que ae2+be3=0, d'où a=b=0.
Ainsi, (g(e2),g(e3)) est une base de ℝ2, et gf laisse invariant les vecteurs de
cette base. Autrement dit, gf est l'identité de ℝ2 est BA=I2.

Correction 3 : On désignera aussi par f l'endomorphisme associé


sur ℝn. ker(f) n'est pas réduit à {0}, puisque la matrice M n'est pas inversible,
donc l'endomorphisme f n'est pas injectif. Soit S un supplémentaire de ker(f).
Alors f induit un isomorphisme de S sur Im(f). Autrement dit,
soit B2=(e1,…,ep) une base de S. Alors C1=(f(e1),…,f(ep)) est une base de Im(f).
Soit de plus B1 une base de ker(f) et posons B= B1∪B2. Soit C une base
obtenue à partir de C1 en appliquant le théorème de la base incomplète. Alors
la matrice de M dans la base B au départ et C à l'arrivée à la forme suivante :

… 1 …
… 1 ⋯
⎛ ⎞
⎜⋮ … ⋮ ⋮ ⋮ ⋯ ⋮⎟
⎜ … ⋯ 1⎟
⋮ … ⋮ ⋮ ⋮ ⋯ ⋮
⎝ … … ⎠
Elle est donc nilpotente. Autrement dit, M est équivalente à une matrice
nilpotente.
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CC Algèbre ( avec corrigé)

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Exercice : On considère E un 𝐾-espace vectoriel de dimension finie et on note ℇ


sa base canonique. Soit 𝑓 ∈ ℒ(𝐸) et on note 𝜆 une valeur propre, de
multiplicité 𝛼 et 𝐸) l’espace propre associé.

1. Montrer que 𝐸) est un sous espace vectoriel de dimension finie : par


définition 𝐸) = ker (𝐴 − 𝜆𝐼), qui est un ss espace vectoriel de dim finie.
2. Montrer que dim 𝐸) ≤ 𝛼. On montre ceci par l’absurde , supposons
que d = dim E* > α ainsi le ss espace propre admet une base (de vecteurs
propres) de dim d ; c’est aussi une famille libre de E qu’on peut completer en
une base de E. sur cette base la matrice B est telle que ses d premieres
collonnes et d premieres lignes forment une matrice diagonale (la seule
valeur non nulle est 𝜆 . En calculant det(B-XI) (qui est identique au det(A-XI)
car le det ne change pas si on change de base) on remarque que 𝜆 est une
racine de multipicité d ; or d = dim E* > α ; ce qui est impossible.
Problème : On considère E un ℝ-espace vectoriel de dimension 3 et on note ℇ sa
base canonique. Soit 𝑓 ∈ ℒ(𝐸) telle que sa matrice, relativement à ℇ, est
3 1 0
𝐴 = ,−4 −1 0 /
4 8 −2
Partie A : (5 points)

1. Calculer le polynôme det (𝐴 − 𝑋𝐼) et l’écrire sous une forme factorisée. =-


(X+2)(X-1)^2
2. Montrer que A admet 𝜆$ = 1 𝑒𝑡 𝜆# = −2 comme valeurs propres de A en
précisant leurs multiplicités respectives 𝛼$ 𝑒𝑡 𝛼# . (𝜆$ = 1 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝛼$+# 𝑒𝑡 𝜆# =
−2 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝛼# = 1
3. Chercher les espaces propres associés 𝐸)! = ker(𝐴 − 𝐼) et 𝐸)" =
ker(𝐴 + 2𝐼 ). On a 𝐸)" = ker(𝐴 + 2𝐼 ) = 𝑣𝑒𝑐𝑡(1,1,0) 𝑒𝑡 ker(𝐴 − 𝐼 ) =
𝑣𝑒𝑐𝑡(1, −2, −4)
4. En déduire que A n’est pas diagonalisable. Ona dim(E1)< 2. Donc A n’est
pas diagonalisable.
Partie B : (8 points)
0 0 0
1. Calculer (𝐴 − 𝐼 )#
on calcule (𝐴 − 𝐼 )#
= , 0 0 0/
−36 −36 9
#
2. Montrer que 𝑘𝑒𝑟(𝐴 − 𝐼) est le plan d’équation 4𝑥 + 4𝑦 − 𝑧 = 0. En
déduire sa dimension (sans donner de bases).
Un simple calcul montre que a=4, b=4 et c=-1 ; Puisqu’i s’agit d’un plan alors
𝑑𝑖𝑚𝑘𝑒𝑟(𝐴 − 𝐼)# = 2 𝑒𝑡 X=(x,y,z) ∈ 𝑘𝑒𝑟(𝐴 − 𝐼)# ssi −36𝑥 − 36𝑦 + 9𝑧 =
0 𝑠𝑠𝑖 4𝑥 + 4𝑦 − 𝑧 = 0.
1 1
1. Montrer que les vecteurs 𝑉# = ,−2/ 𝑒𝑡 𝑉! = ,−1/ forment une base
−4 0
#
de 𝑘𝑒𝑟(𝐴 − 𝐼) . (V1 et V2 vérifient l’équation du plan, en plus ils sont libres donc
ils forment une base)
0
2. Vérifier que 𝑉$ = ,0/ ∈ ker(𝐴 + 2𝐼 ) et montrer que la famille ℇ, =
1
(𝑉$ , 𝑉# , 𝑉! ) forme une nouvelle de E. (verification évidente ; montrer qu’elle est
libre ou ecrire que les noyaux sont supplémentaires)
3. On note P la matrice de passage de la base ℇ a la base ℇ, .
0 1 1
a. Donner la matrice P, 𝑃 = ,0 −2 −1/
1 −4 0
-$
b. Calculer 𝑃 ,
−4 −4 1
-$
𝑃 = ,−1 −1 0/
2 1 0
c. Si on note T, la matrice de f relativement à la base ℇ, , donner
les valeurs des réels 𝛿 et 𝜇 tels que
−2 0 0
𝑇 = , 0 1 1/ On ecrit la matrice dans la nouvelle base les 2 premieres
0 0 1
colonnes sont faciles mais la derniere on la trouve en calculant AV3-V3=V2 .
.

Partie C : (6 points)

1. Montrer que l’on peut écrire la matrice T sous la forme 𝑇 = 𝐷 + 𝑁 où D


est une matrice diagonale et N une matrice dont tous les éléments de la diagonale
sont nuls.
−2 0 0 0 0 0
𝐷 = , 0 1 0/ 𝑁 = ,0 0 1/
0 0 1 0 0 0
2. Calculer 𝐷. 𝑒𝑡 𝑁 . pour tout entier 𝑚 ≥ 2. N^m=0 et D^m=(diag(-2^m ;
1, 1)
3. Montrer que 𝐷𝑁 = 𝑁𝐷. evident
4. En utilisant la formule du binôme de Newton, donner 𝑇 / pour tout entier
𝑛 ≥ 2.
(−2)^𝑛 0 0
T^n=D^n+n N D^(n-1)= , 0 1 𝑛/
0 0 1

5. En déduire la matrice que l’on peut écrire


2𝑛 + 1 𝑛 0
/
𝐴 = , −4𝑛 −2𝑛 + 1 0/
𝑥 𝑦 𝑧
où x, y et z sont à déterminer.

X=-4(-2)^n-8n+4
Y=-4(-2)^n-4n+4
Z=(-2)^n
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CC Algèbre 2
Exercice 1 :
Soient E un espace vectoriel de dimension 3 et (e) = (e1,e2,e3) une base de E.
Soit f l’endomorphisme définie par sa matrice A relativement à la base (e)

−1 6 1
, 3 2 1/
1 4 1

a. Déterminer le polynôme caractéristique de A.


Calcul : det (A-XI) = X(X+4)(6-X)
b. En déduire les valeurs propres de A ainsi que leur ordre de multiplicité.
Forme factorisée implique trois valeurs propres 0, -4 et 6.
c. Déterminer les sous-espaces propres de A.
calcul cours E0=vect(-4,1,-5) ; E6=vect(1,1,1) et E-4=vect(26,-21,6)
d. L’endomorphisme f est-il diagonalisable?
Théorème cours Oui f est diagonalisable car il possède trois valeurs propres
différents

Exercice 2 :
Soient a, b, c trois réels . Soit P = aX4 + bX3 + cX2 - 7X - 3.
Déterminer les réels a, b et c tels que P admettent -1 comme racine multiple
d’ordre 3.
Il suffit d’écrire P=0, P’=0 et P’’=0 en -1; ainsi on obtient un système de trois
équations en a, b et c à résoudre et trouver a, b et c.
En déduire une factorisation de P dans ce cas.
Par une simple division euclidienne de P sur (X+1)3 on trouve la forme
demandée.
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Barème : Quizz (33pts) 1h, Problème (12 pts) 25mn (Cours)


(1) oui, (2) oui (3) faux (4) faux (5) faux (6) vrai (7)faux (16) faux (17)faux (18) vrai (19 faux (20) Vrai
Problème (12 pts et 25 mn):

Correction :

1°) 1,2, 3

2°) dim ker f= 1 et dim im f = 2

3°) a) Application echelonnage 3°) b) et c) une fois determiné, on utilise les ancètres des colonnes principales comme base
de Im f

4°) a) Une fois obtenu le noyau non réduit au singleton 0 on déduit que f n’est pas injectif b) evident

5°) On l’echelonne ou on cherche determinant rang Q = 3

6°) a) libre (ou generatrice) b) N=(f(U)) c) calcul


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Contrôle Continu Algèbre 2


(avec indication de correction)

Exercice 1: Soient f et g deux endomorphismes d’un K-espace vectoriel E.


Montrer que g o f = 0 si et seulement si 𝐼𝑚 𝑓 ⊂ 𝑘𝑒𝑟𝑔 . (Cours fait en TD)

Exercice 2: Énoncer le théorème du rang et en donner une démonstration


complète et justifiée. (Cours)

Problème: On note 𝐸 = ℝ![𝑋] l'ensemble des polynômes à coefficients réels


de degré inférieur ou égal à 3.
On définit sur 𝐸, l'application f par
𝑓(𝑃) = 2𝑃 − (𝑋 + 1)𝑃, + 2𝑋𝑃,,
On considère les ensembles G et F suivants:

𝐹 = {𝑏𝑋 ! + (𝑎 + 𝑏)𝑋 # − 2𝑎𝑋 + (𝑏 − 𝑎), 𝑎, 𝑏 ∈ ℝ}

𝐺 = {𝑃 ∈ 𝐸/ 1 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑟𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒 𝑑′𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒 𝑎𝑢 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠 2 𝑑𝑒 𝑃}


1) Montrer que f est un endomorphisme. (application directe du Cours)
2) Donner une base et la dimension de Im(f) et de Ker(f). Un simple calcul
Son note P=aX3+bX2+cX+d, on a P’=3aX2+2bX+c et P’’=6aX+2b

Donc f(P)=2(aX3+bX2+cX+d)-(X+1)(3aX2+2bX+c)+2X(6aX+2b)

= ( 2a-3a ) X3+( 2b-3a-2b+12a )X2+(2c-2b-c+4b)X+(2d-c)

= a X3+9aX2+(c+2b)X+(2d-c)))

F(P)=0 ssi a=0 et c=-2b=2d donc P= 2c(-X2+2X+1)

Donc ker f=vect (-X2+2X+1) et dim kerf=1

Imf=vect (f(1),f(X), f(X2),f(X3))=vect(2, 1-X, 2X, -X3+9X2)= vect(2, 2X, -X3+9X2

Dim Imf=3
3) vérifier que Ker(f) C F et donner une base de F, notée (𝑃$ , 𝑃# ) telle que 𝑃$
appartient à Ker(f)
il suffit de vérifier ceci pour la base de ker f et on note P1= -X2+2X+1 ; on peut
considérer 𝑃# = 𝑏𝑋 ! + (𝑎 + 𝑏)𝑋 # − 2𝑎𝑋 + (𝑏 − 𝑎) − 𝑃$ pour un couple (a,b)
adéquat.
4) Montrer que G est un sous espace vectoriel de E, en donner une base.

Un élément de G s’écrit forcément 𝐴 = (𝑎𝑋 + 𝑏)(𝑋 − 1)#


On développe et on conclut.
5) Montrer que F et G sont supplémentaires dans E. Théorème du cours
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Contrôle Algèbre 2 Signature:

Nom &
Prénom
CNE:
Choisir la bonne réponse : Bonne réponse +1, mauvaise réponse -1 et aucune réponse 0 Pour répondre :
1) Entourer la bonne réponse pour chaque question

2) Cocher très clairement la case correspondante dans la fiche des réponses jointe

I- A et B deux matrices, I matrice identité et tB , tA matrices transposéés de B et A:


1. Si AxB existe alors BxA existe a) Vrai b) Faux.
2. Si A+B existe alors AxtB existe a) Vrai b) Faux.
3. Si AxB existe alors BxtA existe a) Vrai b) Faux.
4. Si les produits A×B et B×A existent, alors la somme A+B existe a) Vrai b) Faux.
5. Si A est inversible, alors A×tA=tA×A a) Vrai b) Faux.
6. Si A est diagonale, alors A est inversible a) Vrai b) Faux.
7. Si A est de rang r, alors toute famille de r colonnes de A est de rang r a) Vrai b) Faux.
8. La matrice nulle est la seule matrice de rang nul. a) Vrai b) Faux.
9. Une matrice est de rang 1si et seulement si elle possède un seul coefficient non nul a) Vrai b) Faux.
10. Si deux lignes de A sont proportionnelles, alors le rang de A est strictement inférieur au nombre de ses colonnes a) Vrai b)
Faux.
11. Si A est une matrice quelconque, Le produit A×A existe. a) Vrai b) Faux.
12. Si A est une matrice quelconque, Le produit A×tA existe. a) Vrai b) Faux.
13. Si A est une matrice carrée, A×tA=tA×A a) Vrai b) Faux.
14. Si A est une matrice quelconque, Si A×tA=tA×A, alors A=tA a) Vrai b) Faux.
15. Si A est une matrice quelconque, Si le rang de A est égal au nombre de ses colonnes, alors A est inversible a) Vrai b) Faux.
16. Si A est une matrice quelconque, A et tA ont même rang a) Vrai b) Faux.
17. Si A est une matrice quelconque, Si A est à coefficients réels, alors A et tA×A ont même rang a) Vrai b) Faux.
18. Si A est une matrice quelconque, Si A est inversible, alors I−A est inversible a) Vrai b) Faux.
19. Si A est une matrice quelconque, Si A est diagonale, et si tous ses coefficients diagonaux sont non nuls, alors A est
inversible
a) Vrai b) Faux.
20. Si A est une matrice quelconque, Si A est echelonnée alors A est réduite a) Vrai b) Faux.
21. Si A est une matrice carrée de taille n. Si la matrice réduite associée à A est de rang n alors A est inversible a) Vrai b) Faux.

II- Soit AX=B un système linéaire à n équations et p inconnues et on note r le rang de A


22. Le système admet une solution unique si r = n a) Vrai b) Faux.
23. Le système admet des solutions si r < n a) Vrai b) Faux.
24. Le système admet des solutions si le déterminat principal est de taille < r a) Vrai b) Faux.
25. Le système admet une solution si tous les déterminats bordants sont nuls a) Vrai b) Faux.
26. Le nombre de déterminat bordant est n-r a) Vrai b) Faux.
27. La taille du déterminant principal est > r a) Vrai b) Faux.
28. Le système admet des solutions si B est un élément du sous espace engendré par les colonnes principales de A a) Vrai b)
Faux.
29. Le système admet des solutions si B est un élément du sous espace engendré par les lignes de A. a) Vrai b) Faux.
Signature:

Nom & prénom:

I
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Espace réservé au professeur: ne rien écrire ici

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II
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Contrôle continu N° 2, Algèbre 1

Exercice1 : On considère le polynôme 𝑃/ = (𝑋 + 1)/ − (𝑋 − 1)/ ; 𝑛 est un


entier non nul ;

1. Vérifier que le polynôme 𝑃/ est de degré 𝑛 − 1 et donner le coefficient du


plus haut degré. Il suffit de développer en utilisant le binôme de Newton
2. Vérifier que 1 n’est pas une racine 𝑃/ et que les racines de 𝑃/ sont les
solutions d’une équation 𝑔(𝑧) = 0, 𝑧 ∈ ℂ, 𝑔 est à déterminer. On calcule
P(1) On détermine g(z) de la 1°)
3. Résoudre l‘équation 𝑔(𝑧) = 0, 𝑧 ∈ ℂ. Un simple calcul
4. Montrer que 𝑃/ possède 𝑛 − 1 racines que l’on notera 𝑧0 , 𝑘 = 1 … 𝑛 − 1.
Question 3
5. Factoriser 𝑃/ dans ℂ[𝑋]. Avec les racines on factorise P
6. Calculer selon la parité de 𝑛, la quantité
/-$

6 𝑐𝑜𝑡𝑎𝑛𝑔(𝜃/,0 )
0+$

𝑜ù 𝜃/,0 est à préciser.

Exercice 2 : On considère le polynôme suivant

𝑃 = 𝑋 1 − 5𝑋 ! + 6𝑋 # − 5𝑋 + 1
1. Vérifier que 0 n’est pas une racine de P Facile à faire P(0)
$
2. Monstre que si 𝑎 est une racine de P alors l’est aussi un simple calciul
2
( )
3. Montrer que l’équation 𝑝 𝑥 = 0 est équivalente à une équation du type
3 5
𝑎𝑥 # + 𝑏𝑥 + 𝑐 = " + (E)
4 4

𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑 𝑒𝑡 𝑒 sont des réels à déterminer. Il suffit d’exploiter les deux racines de


2) et factoriser P
$ #
4. En posant 𝑌 = E𝑥 + F , montrer que 𝑥 est une solution de l’équation (E) si
4
et seulement si Y est solution d’une équation de second degré que l’on
déterminera. Il faut faire un calcul
5. En déduire les racines de de P. Simple

Exercice 3 :

1. Rappeler la définition d’un sous espace vectoriel d’un ℝ espace vectoriel.


Cours
2. On note 𝐸 = {(𝑥, 𝑦, 𝑧) ∈ ℝ! , 𝑥 + 2𝑦 − 𝑧 = 0 }, montrer que E est un R
espace vectoriel. Cours
3. Montrer que l’intersection de deux sous espaces vectoriels est un sous espace
vectoriel. Fait dans le cours
4. Donner la définition d’une application linéaire entre deux ℝ espaces
vectoriels. Cours
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Contrôle continu , Algèbre

Exercice 1 : On considère E un 𝐾-espace vectoriel de dimension finie et on note


ℇ sa base canonique. Soit 𝑓 ∈ ℒ(𝐸 ). A chaque 𝜆 ∈ 𝐾 on associé l’ensemble des
solutions de l’équation 𝑓(𝑥) = 𝜆 𝑥 , qu’on note 𝐸) supposé non vide et non réduit
à 0.

1. L’ensemble 𝐸)
1. est un sous espace vectoriel de dimension finie VRAI
2. n’est pas un sous espace vectoriel
. 3. est un sous espace vectoriel VRAI

2. Soient 𝜆, 𝜇 ∈ 𝐾 tels que 𝜆 ≠ 𝜇. On considère 𝐸) , 𝐸6 les deux


ensembles correspondants tels qu’ils sont définis au début de l’exercice.
1. 𝐸) ∩ 𝐸6 = ∅
2. 𝐸) ∩ 𝐸6 = {0} VRAI

3. 𝐸) ∩ 𝐸6 ≠ {0}

Exercice 2 : Soient 𝑓: 𝐸 → 𝐹 𝑒𝑡 𝑔: 𝐹 → 𝐺 et deux applications.

1. Monter que si 𝑔𝑜𝑓 est injective alors


𝑓 est injective VRAI

𝑓 est surjective

𝑓 est ni injective, ni injective

2. Monter que si 𝑔𝑜𝑓 est surjective alors


3. 𝑓 est injective
4. 𝑓 est surjective VRAI
5. 𝑓 est ni injective, ni injective
Exercice 3 : (5 points) Soit f l’application définit sur ℝ7 par

∀ x ∈ ℝ7 , f(x) = 2 + x #
f réalise
une injection de ℝ7 sur ℝ

n’est pas surjective sur ℝ7

une bijection de ℝ7 sur un intervalle à déterminer VRAI


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Exercice 1 (4 points)
 
+1
t√ 0 1/4

1. Pour quelles valeurs du réel t, la matrice Bt =  3 t 2 − 2t 7  n’est pas inversible ?
16 0 t −2
2. Trouver le rang de Bt pour t = 200.

Exercice 2 (11 points)


Soit E un espace vectoriel muni d’une  base B = (e1 ,e2 , e3 ) et f ∈ L (E) l’endomorphisme de E
−1 3 −1
dont la matrice dans la base B est A = −3 5 −1.
−3 3 1
Soit B 0 = (e01 , e02 , e03 ) la famille définie par : e01 = e1 + e2 + e3 , e02 = e1 − 3 e3 , e03 = e2 + 3 e3 .
1. Montrer que B 0 est une base de E.
2. Ecrire la matrice de passage P de la base B à la base B 0 .
3. Calculer son inverse P−1 .
4. Trouver la matrice D de f dans la base B 0 .
5. Quelle relation lie les matrices A, D, P, P−1 ?
6. Calculer Dn pour tout n ∈ N, et déduire An .

Exercice 3 (5 points)
Soit la matrice suivante  
6 3 −8
A = 0 −2 0  .
1 0 −3
1. Déterminer les valeurs propres et les sous-espaces propres de la matrice A.
2. Dire si la matrice A est diagonalisable ou non.
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Nom   Signature:   Groupe  TD:  


Prénom   Groupe  Cours:  
Il  faut  être  bref  et  précis  dans  vos  réponses;  chaque  exercice  peut  rapporter  de  0  à  4  points  en  fonction  de  la  pertinence  de  la  réponse  

Exercice  1:  Soient  E,  F  deux  K  espaces  vectoriels  de  même   Exercice  2:  Soit  f  une  application  linéaire  d'un  K-­‐espace  vectoriel  E  
dimension  n;  montrer  que  E  et  F  sont  isomorphes?   de  dimension  n  vers  un  K-­‐espace  vectoriel  F  de  dimension  p.  
Comparer  le  rang  de  f  à  n  et  p.  

1  
Nom     Signature:   Groupe  TD:  
Prénom     Groupe  Cours:  
 
 
Exercice  3:  Deux  matrices  semblables  sont  elles  équivalentes?   Exercice  4:  Soit  E  un  K-­‐espace  vectoriel  de  dimension  finie  n  ayant  
(justifier)  et  que  peut-­‐on  dire  de  la  réciproque?   une  base  B.  Montrer  que  l'espace  dual  est  aussi  de  dimension  finie  
  et  donner  sa  base  B*.  
   

  2  
Nom   Signature:   Groupe  TD:  
Prénom   Groupe  Cours:  

Exercice  5:  Montrer  que  le  déterminant  d'un  endomorphisme  sur   Exercice  6:  Soit  a  une  valeur  propre  d'un  endomorphisme  f,  donner  
un  K-­‐espace  vectoriel  est  invariant  par  rapport  au  choix  de  la  base   la  relation  entre  la  multiplicité  de  a  et  la  dimension  de  son  espace  
de  E.   propre  associée.    

3  
Nom   Signature:   Groupe  TD:  
Prénom   Groupe  Cours:  

1 2 1 0
Exercice  7:    Jordonaliser  la  matrice   0 1 1 0
0 0 1 0
1 1 0 1

4  
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Aucun document n’est autorisé, y compris les calculatrices
Exercice : On considère E un 𝐾-espace vectoriel de dimension finie et on note ℇ sa base canonique.
Soit 𝑓 ∈ ℒ 𝐸 et on note 𝜆 une valeur propre, de multiplicité 𝛼 et 𝐸* l’espace propre associé.
1. Montrer que 𝐸* est un sous espace vectoriel de dimension finie
2. Montrer que dim 𝐸* ≤ 𝛼.
Problème : On considère E un ℝ-espace vectoriel de dimension 3 et on note ℇ sa base canonique. Soit
𝑓 ∈ ℒ(𝐸) telle que sa matrice, relativement à ℇ, est
3 1 0
𝐴 = −4 −1 0
4 8 −2
Partie A : (5 points)
1. Calculer le polynôme det (𝐴 − 𝑋𝐼) et l’écrire sous une forme factorisée.
2. Montrer que A admet 𝜆A = 1 𝑒𝑡 𝜆D = −2 comme valeurs propres de A en précisant leurs
multiplicités respectives 𝛼A 𝑒𝑡 𝛼D .
3. Chercher les espaces propres associés 𝐸*E = ker 𝐴 − 𝐼 et 𝐸*H = ker 𝐴 + 2𝐼 .
4. En déduire que A n’est pas diagonalisable
Partie B : (8 points)
1. Calculer (𝐴 − 𝐼)D .
2. Montrer que 𝑘𝑒𝑟(𝐴 − 𝐼)D est le plan d’équation 4𝑥 + 4𝑦 − 𝑧 = 0. En déduire sa dimension (sans
donner de bases).
1 1
3. Montrer que les vecteurs 𝑉D = −2 𝑒𝑡 𝑉P = −1 forment une base de 𝑘𝑒𝑟(𝐴 − 𝐼)D .
−4 0
0
4. Vérifier que 𝑉A = 0 ∈ ker 𝐴 + 2𝐼 et montrer que la famille ℇQ = (𝑉A , 𝑉D , 𝑉P ) forme une
1
nouvelle de E.
5. On note P la matrice de passage de la base ℇ a la base ℇQ .
a. Donner la matrice P,
b. Calculer 𝑃SA ,
c. Si on note T, la matrice de f relativement à la base ℇQ , donner les valeurs des réels 𝛿 et 𝜇 tels que
−2 0 0
𝑇= 0 1 1
𝛿 0 𝜇
.
Partie C : (6 points)
1. Montrer que l’on peut écrire la matrice T sous la forme 𝑇 = 𝐷 + 𝑁 où D est une matrice diagonale et
N une matrice dont tous les éléments de la diagonale sont nuls.
2. Calculer 𝐷 Y 𝑒𝑡 𝑁 Y pour tout entier 𝑚 ≥ 2.
3. Montrer que 𝐷𝑁 = 𝑁𝐷.
4. En utilisant la formule du binôme de Newton, donner 𝑇 \ pour tout entier 𝑛 ≥ 2.
5. En déduire la matrice que l’on peut écrire
2𝑛 + 1 𝑛 0
𝐴\ = −4𝑛 −2𝑛 + 1 0
𝑥 𝑦 𝑧
où x, y et z sont à déterminer.
Contrôle continu x
Filière : Années Préparatoires
Examen de TP q
Niveau : 1ère année
Rattrapage q

MATIERE : Algèbre 2 Durée : 2h00min

2 feuille (Recto Verso)

Tous les documents sont interdits y compris les calculatrices

Exercice 1 : On considère l’espace vectoriel R2[X] des polynômes de degrés inférieurs ou égaux à 2.
Soit f l’application de R2[X] dans R qui à P associe P (1).
1. Montrer que f est une application linéaire.
On note F = Ker(f ). Montrer que F est un sous-espace vectoriel de dimension 2 de R2[X].
 
2. Montrer que X − 1, X 2 − 1 est une base de F .
3. Soit G le sous-espace vectoriel de R [X], engendré par le polynôme (X 2 + 1). Montrer que G
2

est un sous-espace v ectoriel de dimension 1 de R2[X].



4. On note B = (X − 1, X − 1, X 2 + 1) . Montrer que B est une base de R2[X].
2

5. Déterminer les coordonnées dans la base B des polynômes 1, X et X 2.


6. Montrer que F et G sont supplémentaires dans R2[X].
7. On note p la projection sur F parallèlement à G et s la symétrie par rapport à F ,
parallèlement à G.
Déterminer l’image par p et par s des polynômes 1, X et X 2

Exercice 2:
E = {f ∈ F(R, R) tel qu’il existe quatres réels a, b, c, d pour lesquels f(x) = a + bx +
cx2 + dx3 ∀x ∈ R} V = {f ∈ E tel que f(1) = 0} et W = {f ∈ E tel que f 0(2) = 0}.
1. Montrer que E, V et W sont des espaces vectoriels.
2. Déterminer des familles génératrices pour chacune de ces parties ainsi que pour V ∩ W.
3. Montrer que E = V + W.

Exercie 3: Soient E, F deux espaces vectoriels de dimension finie et f, g deux applications linéaires de E dans F.

1. Montrer que Im(-g)=Im(g)

2. Comparer Im(f+g) et Im(f)+Im(g)

3. Monter que |rg f − rgg| 6 rg( f +g) 6 rg f +rgg.


Contrôle continu x
Filière : Années Préparatoires
Examen de TP q
Niveau : 1ère année
Rattrapage q

MATIERE : Algèbre 2 Durée : 2h00min

2 feuille (Recto Verso)

Tous les documents sont interdits y compris les calculatrices

Exercice 1
On travaille dans M3 (C) ensemble des matrices carrées d’ordre 3 à coefficients dans C.
I désigne la matrice identité et O la matrice nulle.  
a b b
2

On pose G = Ma,b ∈ M3 (C) | (a, b) ∈ C où Ma,b désigne la matrice b a  b .
b b a
1. Montrer que G est un sous-espace vectoriel de M3 (C) dont on précisera la dimension et une base.
Vérifier que G est stable pour le produit matriciel.
2. Calculer det(Ma,b ) sous forme factorisée.
A quelle(s) condition(s) sur a et b la matrice Ma,b est-elle inversible ?
3. Montrer que, si la matrice Ma,b est inversible, alors son inverse appartient à G et le calculer.

On cherche à résoudre l’équation matricielle (∗) (M + I)2n − I = O, avec M , matrice inconnue de G.


On note E le C-espace vectoriel C3 et B = (e1 , e2 , e3 ) la base canonique de E.
Soient M = Ma,b un élément de G tel que b 6= 0, u l’endomorphisme de E canoniquement associé à M et
IdE , l’application identité de E.
4. On pose e01 = (1, 1, 1). Calculer u(e01 ).
5. Déterminer une base (e02 , e03 ) de F = ker(u − (a − b).IdE ).
6. Montrer que (e01 , e02 , e03 ) est une base de E ; on la note B 0 .
7. Déterminer la matrice D de u dans la base B 0 .
8. On note P la matrice de passage de B à B 0 .
Écrire P et déterminer P −1 en précisant la méthode utilisée et en détaillant les calculs.
9. Exprimer M en fonction de P , D et P −1 .
En déduire une méthode de calcul de M n (n ∈ N∗ ).
10. Montrer que : M est solution de l’équation (∗) si et seulement si D est solution de l’équation (∗).
11. Déterminer toutes les matrices D solutions de l’équation (∗).
12. En déduire toutes les solutions de l’équation (∗) dans G.
Exercice 2
 
0 1 0 0
 
0 0 1 0
Soit la matrice M =  .
0 0 0 1
 
1 0 0 0
1. Cette matrice est-elle diagonalisable dans ‘ ? dans ‚ ? Si oui, la diagonaliser.
 
a1 a2 a3 a4 
 
a4 a1 a2 a3 
2. Soient a1, a2, a3, a4 des complexes. On pose A =   .
a3 a4 a1 a2 
 
a2 a3 a4 a1
a) Etablir que A ∈ Vect(I3, M , M 2 , M 3).
b) En déduire que A est diagonalisable.

c) Déterminer det(A).
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Contrôle continu N° 2, Algèbre 1

Exercice1 : On considère le polynôme 𝑃# = 𝑋 + 1 # − 𝑋 − 1 # ; 𝑛 est un entier non nul ;


1. Vérifier que le polynôme 𝑃# est de degré 𝑛 − 1 et donner le coefficient du plus haut degré.
2. Vérifier que 1 n’est pas une racine 𝑃# et que les racines de 𝑃# sont les solutions d’une équation
𝑔 𝑧 = 0, 𝑧 ∈ ℂ, 𝑔 est à déterminer.
3. Résoudre l‘équation 𝑔 𝑧 = 0, 𝑧 ∈ ℂ.
4. Montrer que 𝑃# possède 𝑛 − 1 racines que l’on notera 𝑧1 , 𝑘 = 1 … 𝑛 − 1.
5. Factoriser 𝑃# dans ℂ 𝑋 .
6. Calculer selon la parité de 𝑛, la quantité
#;<

𝑐𝑜𝑡𝑎𝑛𝑔(𝜃#,1 )
1=<
𝑜ù 𝜃#,1 est à préciser.

Exercice 2 : On considère le polynôme suivant


𝑃 = 𝑋 ? − 5𝑋 A + 6𝑋 C − 5𝑋 + 1
1. Vérifier que 0 n’est pas une racine de P
<
2. Monstre que si 𝑎 est une racine de P alors l’est aussi
D
3. Montrer que l’équation 𝑝 𝑥 = 0 est équivalente à une équation du type
H K
𝑎𝑥 C + 𝑏𝑥 + 𝑐 = J + (E)
I I
𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑑 𝑒𝑡 𝑒 sont des réels à déterminer.
< C
4. En posant 𝑌 = 𝑥 + , montrer que 𝑥 est une solution de l’équation (E) si et seulement si Y est
I
solution d’une équation de second degré que l’on déterminera.
5. En déduire les racines de de P.

Exercice 3 :

1. Rappeler la définition d’un sous espace vectoriel d’un ℝ espace vectoriel.


2. On note 𝐸 = 𝑥, 𝑦, 𝑧 ∈ ℝA , 𝑥 + 2𝑦 − 𝑧 = 0 , montrer que E est un R espace vectoriel.
3. Montrer que l’intersection de deux sous espaces vectoriels est un sous espace vectoriel.
4. Donner la définition d’une application linéaire entre deux ℝ espaces vectoriels.
Contrôle continu q
Filière : Années Préparatoires
Examen de TP q
Niveau : 1ère année
Rattrapage x

NOM :
MATIERE : Algèbre 2

PRENOM : Durée : 1h20min


Groupe TD :
2 feuilles (Recto Verso)
Note : / 20

Tous les documents sont interdits y compris les calculatrices


Chaque question vaut 0,5 pt.
Une bonne réponse vaut 0,5 pt
Une mauvaise réponse 0 pt.
Enoncé : On considère f une application linéaire non nulle d’un K. espace vectoriel E vers un K.
espace vectoriel F de dimensions finies respectives n et p.
On note (S) le système linéaire AX=b avec A une matrice de f ; X un vecteur de E et b un vecteur de
F.
Questions Vrai Faux
Si f est injective alors elle est bijective ?
Si n = p alors E et F sont isomorphes ?
Le théorème du rang est valable uniquement si n > p
Si n = p ; on ne peut associer à f qu’une seule matrice A
Si f est injective alors la famille des colonnes de A est libre
L’échelonnage et réduction transforme A en une matrice 𝑨 = 𝑮𝑨𝑫 diagonale
La matrice G ci dessus est toujours inversible
La matrice D est indépendante de la technique de l’échelonnage-réduction suivie
Dès la fin de l’échelonnage, le système équivalent au système (S) est 𝑨𝑿 = 𝒃
Les colonnes principales de A forment toujours une base de F
Les colonnes principales de 𝑨 forment toujours une base de F
Si n=p et la matrice A est telle que 𝑨𝒊𝒊 ≠ 𝟎 pour i=1…n alors A est inversible
Si n=p ; le rang de A est égale au nombre de termes non nuls de la diagonale
Si n=p et A est diagonale alors elle est inversible
Si rang A=n alors le système (S) admet une unique solution
Les matrices 𝑨 𝒕𝑨 et 𝒕𝑨 𝑨 ont le même rang
Si 𝒃 = 𝟎 alors le système (S) admet des solutions
Si E=F, nous avons toujours 𝑬 = 𝒌𝒆𝒓𝒇 𝑰𝒎𝒇
Si E=F et 𝒌𝒆𝒓𝒇 = 𝑰𝒎𝒇 alors A n’est pas inversible
Si E=F, nous avons toujours 𝑰𝒎 𝒇 ⊇ 𝑰𝒎 𝒇𝟐
Si E=F et 𝑰𝒎 𝒇 = 𝑰𝒎 𝒇𝟐 et 𝒌𝒆𝒓 𝒇 = 𝒌𝒆𝒓 𝒇𝟐 alors 𝒇 = 𝒇𝟐
Problème : On considère E un ℝ-espace vectoriel de dimension 3 et on note ℇ sa base canonique.
Soit 𝑓 ∈ ℒ(𝐸) telle que sa matrice, relativement à ℇ, est
3 1 0
𝐴= −4 −1 0
Partie A : (5 points) 4 8 −2
1. Calculer le polynôme det (𝐴 − 𝑋𝐼) et l’écrire sous une forme factorisée et en déduire que A admet
𝜆O = 1 𝑒𝑡 𝜆R = −2 comme valeurs propres en précisant leurs multiplicités respectives 𝛼O 𝑒𝑡 𝛼R .
2. Chercher les espaces propres associés (préciser respectivement leurs dimensions et bases )
3. En déduire que A n’est pas diagonalisable

Partie B : (5 points)
1. Calculer (𝐴 − 𝐼)R
2. Montrer que 𝑘𝑒𝑟(𝐴 − 𝐼)R est le plan d’équation 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐𝑧 = 0, 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont des réels à
déterminer. En déduire sa dimension (sans donner de bases).
1 1
3. Montrer que les vecteurs 𝑉R = −2 𝑒𝑡 𝑉a = −1 forment une base de 𝑘𝑒𝑟(𝐴 − 𝐼)R .
0 −4 0
4. Vérifier que 𝑉O = 0 ∈ ker 𝐴 + 2𝐼 et montrer que ℇb = (𝑉O , 𝑉R , 𝑉a ) forme une base de E.
1
Contrôle continu x
Filière : Années Préparatoires
Examen de TP q
Niveau : 1ère année
Rattrapage q

NOM :
MATIERE : Algèbre 2

PRENOM : Durée : 2h00min


Groupe TD :
2 feuille (Recto Verso)
Note : / 20

Tous les documents sont interdits y compris les calculatrices

Exercice : (4points) On considère E un 𝐾-espace vectoriel de dimension finie et on note ℇ sa base


canonique. Soit 𝑓 ∈ ℒ 𝐸 et on note 𝜆 une valeur propre, de multiplicité 𝛼 et 𝐸* l’espace propre
associé.
1. Montrer que 𝐸* est un sous espace vectoriel de dimension finie

2. Montrer que dim 𝐸* ≤ 𝛼 (𝒖𝒏𝒆 𝒅é𝒎𝒐𝒏𝒔𝒕𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒕𝒓è𝒔 𝒓𝒊𝒈𝒐𝒖𝒓𝒆𝒖𝒔𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒆𝒙𝒊𝒈é𝒆)


Problème : On considère E un ℝ-espace vectoriel de dimension 3 et on note ℇ sa base canonique.
Soit 𝑓 ∈ ℒ(𝐸) telle que sa matrice, relativement à ℇ, est
3 1 0
𝐴 = −4 −1 0
4 8 −2
Partie A : (5 points)
1. Calculer le polynôme det (𝐴 − 𝑋𝐼) et l’écrire sous une forme factorisée et en déduire que A admet
𝜆O = 1 𝑒𝑡 𝜆R = −2 comme valeurs propres en précisant leurs multiplicités respectives 𝛼O 𝑒𝑡 𝛼R .

2. Chercher les espaces propres associés (préciser respectivement leurs dimensions et bases )
𝐸*S = ker 𝐴 − 𝐼 𝐸*V = ker 𝐴 + 2𝐼

3. En déduire que A n’est pas diagonalisable


Partie B : (8 points)
1. Calculer (𝐴 − 𝐼)R

2. Montrer que 𝑘𝑒𝑟(𝐴 − 𝐼)R est le plan d’équation 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐𝑧 = 0, 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont des réels à
déterminer. En déduire sa dimension (sans donner de bases).

1 1
3. Montrer que les vecteurs 𝑉R = −2 𝑒𝑡 𝑉a = −1 forment une base de 𝑘𝑒𝑟(𝐴 − 𝐼)R .
−4 0

0
4. Vérifier que 𝑉O = 0 ∈ ker 𝐴 + 2𝐼 et montrer que ℇb = (𝑉O , 𝑉R , 𝑉a ) forme une base de E.
1
Partie C : (6 points)
1. On note P la matrice de passage de la base ℇ à la base ℇb . Donner la matrice P, son déterminant,
sa comatrice et en déduire 𝑃eO ,

2. En calculant (𝐴 − 𝐼)𝑉a en fonction de 𝑉O , 𝑉R 𝑒𝑡 𝑉a , donner la matrice 𝑇 de f relativement à ℇb ,

3. Montrer que 𝑇 = 𝐷 + 𝑁 où D est une matrice diagonale et N une matrice dont tous les
éléments de la diagonale sont nuls et Calculer 𝐷 i 𝑒𝑡 𝑁 i pour tout entier 𝑚 ≥ 2.

4. En justifiant l’utilisation de la formule du binôme de Newton, donner 𝑇 l pour tout entier 𝑛 ≥ 2.

5. Montrer que (x, y et z sont des réels à déterminer)


2𝑛 + 1 𝑛 0
l −4𝑛 −2𝑛 + 1 0
𝐴 =
𝑥 𝑦 𝑧

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