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SCIENCES APPLIQUEES
L’INFORMATION ET LA
COMMUNICATION TANGER
Manuel
Examens et contrôles continus de la
première année préparatoire de l’ENSA
Tanger avec Correction*
Algèbre Linéaire
Ezzine Abdelhak
* Les corrections sont complètes pour certaines épreuves et sommaires pour d'autres. L'objectif est
de donner aux élèves les idées reflexes à exploiter le jour de l'examen.
DEPARTEMENT DES SCIENCES
Exercice 1
Exercice 3
Soit n un entier naturel non nul. Déterminer, en fonction de n, les réels a et b pour que le
polynôme P (X) = aX n+1 + bX n + 1 soit divisible par le polynôme X 2 + X + 1.
Exercice 4
P (X) = X 3 + pX + q.
1) Quelle relation doit lier p et q pour que le polynôme P (X) ait une racine de multiplicité deux?
Exercice 5
1) Déterminer un pgcd des polynômes X 3 + X 2 + 1 et X 2 + 1.
1
DEPARTEMENT DES SCIENCES
Correction
1
ce qui donne c = − 243
11
et b = 312
11
.
La valeur de d est obtenue en multipliant G(X) par X et en faisant tendre X vers +∞, on
216
obtient d + a = 0, ou encore d = −a = 121 .
La valeur de e est obtenue en prenant une valeur arbitraire de X. Par exemple, X = 0,
9 3a c e
G(0) = − = − + + ,
4 2 4 2
et il s’ensuit que e = 144/121.
Exercice 2
On utilise l’algorithme d’Euclide. On peut supposer que m ≥ n. Déterminons la division
euclidienne de X m − am par X n − an . Soit m = nq + r, 0 ≤ r < n, la division euclidienne de
m par n. On a :
X m − am = X nq+r − anq+r = (X n )q X r − anq ar = (X n − an + an )q X r − anq ar . En développant
(X n − an + an )q , on obtient:
(X n − an + an )q = (X n − an )Q + anq , où Q est un polynôme de degré n(q − 1). Il s’ensuit alors
que X m − am = (X n − an )QX r + anq (X r − ar ). Comme r < n, alors anq (X r − ar ) est le reste
de la division euclidienne de X m − am par X n − an . Ainsi,
pgcd(X m − am , X n − an ) = pgcd(X n − an , X r − ar ).
On peut supposer que r 6= 0, sinon un pgcd est X n −an . Soit r1 le reste de la division euclidienne
de n par r. On déduit de ce qui précède que
En effectuant les divisions euclidiennes successives de r par r1 , avec un reste r2 , puis de r1 par
r2 , avec un reste r3 , jusqu’à arriver à un reste rk+1 nul. Alors, un pgcd recherché est
X r k − ar k ,
pgcd(X m − am , X n − an ) = X δ − aδ ,
Exercice 3
Les racines complexes du polynôme X 2 + X + 1, sont j et j̄, où j est la racine cubique de
l’unité, j = exp (2iπ/3). Une condition nécessaire et suffisante pour que P (X) soit divisible par
X 2 + X + 1 est que P (j) = P (j̄) = 0. On aura ainsi
2
On obtient a(j − j̄) = 0, ce qui implique que a = 0, et P (X) devient bX 3q + 1, sa valeur en j
ou j̄ est b + 1 = 0, d’où b = −1, et P (X) = −X 3q + 1, avec a = 0 et b = −1.
2ème cas: r = 1
On trouve a(j 2 − j̄ 2 ) = b(j̄ −j), ce qui implique, en tenant compte de j 2 = −j −1 et j̄ 2 = −j̄ −1,
que a = b. P (X) devient aX 3q+2 +aX 3q+1 +1, sa valeur en j est aj 2 +aj +1 = 0, d’où a = b = 1,
et P (X) = X 3q+2 + X 3q+1 + 1, avec a = 1 et b = 1.
3ème cas: r = 2
0 = b((j̄ 2 − j 2 ), ou encore b = 0, et P (X) devient aX 3q+3 + 1, sa valeur en j est a + 1 = 0, d’où
a = −1, et P (X) = −X 3q+3 + 1, avec a = −1 et b = 0.
Exercice 4
1) Condition nécessaire: Désignons par α la racine double et β l’autre racine de P (X).
En écrivant P (X) = (X − α)2 (X − β), puis en développant, on déduit que β + 2α = 0,
α2 + 2αβ = p et −βα2 = q. Ces trois égalités impliquent que (E1 ) : β = −2α, (E2 ) : −3α2 = p
et (E3 ) : 2α3 = q. On obtient de (E2 ) et (E3 ), p3 = −27α6 et q 2 = 4α6 , ou encore (la condition
recherchée)
4p3 + 27q 2 = 0.
Si p ou q est nul, alors les deux sont nuls et P (X) = X 3 possède une racine triple qui est
0. Si l’un des deux est non nul, alors les deux sont non nuls et la racine double α vérifie
3q
2αα2 = 2α(−p/3) = q, ou encore α = − 2p et la racine simple β = −2α = 3q
p
.
Exercice 5
3
2) Par hypothèse, il existe Q et H deux polynômes dans R[X] tels que P = Q(X 2 + 1) et
P + 1 = H(X 3 + X 2 + 1), ce qui implique que Q(X 2 + 1) = H(X 3 + X 2 + 1) − 1, ou encore
1 = H(X 3 +X 2 +1)−Q(X 2 +1). Il suffit alors de prendre, d’après la première question H = X et
Q = X 2 +X −1 et on obtient P = (X 2 +X −1)(X 2 +1) = X(X 3 +X 2 +1)−1 = X 4 +X 3 +X −1,
qui répond à la question.
4
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Correction de l’exercice 1
1. Montrons que si φ est un isomorphisme, l’image de toute base de E est une
base de F : soit B = {e1,...,en} une base de E et nommons Bʹ la famille
{φ(e1),...,φ(en)}.
1. (a) Imφ contient Bʹ qui est une partie génératrice de F. Donc φ est
surjective.
2. (b) Soit maintenant x ∈ E tel que φ(x) = 0. Comme B est une base, il existe
λ1,...,λn ∈ R tels que x = λ1e1 +···+λnen. Alors φ(x) = 0 =
λ1φ(e1)+···+λnφ(en) donc puisque Bʹ est libre : λ1 = ···=λn
=0.Enconséquencesiφ(x)=0alorsx=0:φ estinjective.
fg(e2)=e2, fg(e3)=e3.
Il vient
gf(g(e2)))=g(e2) et gf(g(e3))=g(e3).
ag(e2)+bg(e3)=0,
on compose par f et on trouve que ae2+be3=0, d'où a=b=0.
Ainsi, (g(e2),g(e3)) est une base de ℝ2, et gf laisse invariant les vecteurs de
cette base. Autrement dit, gf est l'identité de ℝ2 est BA=I2.
… 1 …
… 1 ⋯
⎛ ⎞
⎜⋮ … ⋮ ⋮ ⋮ ⋯ ⋮⎟
⎜ … ⋯ 1⎟
⋮ … ⋮ ⋮ ⋮ ⋯ ⋮
⎝ … … ⎠
Elle est donc nilpotente. Autrement dit, M est équivalente à une matrice
nilpotente.
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Partie C : (6 points)
X=-4(-2)^n-8n+4
Y=-4(-2)^n-4n+4
Z=(-2)^n
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CC Algèbre 2
Exercice 1 :
Soient E un espace vectoriel de dimension 3 et (e) = (e1,e2,e3) une base de E.
Soit f l’endomorphisme définie par sa matrice A relativement à la base (e)
−1 6 1
, 3 2 1/
1 4 1
Exercice 2 :
Soient a, b, c trois réels . Soit P = aX4 + bX3 + cX2 - 7X - 3.
Déterminer les réels a, b et c tels que P admettent -1 comme racine multiple
d’ordre 3.
Il suffit d’écrire P=0, P’=0 et P’’=0 en -1; ainsi on obtient un système de trois
équations en a, b et c à résoudre et trouver a, b et c.
En déduire une factorisation de P dans ce cas.
Par une simple division euclidienne de P sur (X+1)3 on trouve la forme
demandée.
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Correction :
1°) 1,2, 3
3°) a) Application echelonnage 3°) b) et c) une fois determiné, on utilise les ancètres des colonnes principales comme base
de Im f
4°) a) Une fois obtenu le noyau non réduit au singleton 0 on déduit que f n’est pas injectif b) evident
Donc f(P)=2(aX3+bX2+cX+d)-(X+1)(3aX2+2bX+c)+2X(6aX+2b)
= a X3+9aX2+(c+2b)X+(2d-c)))
Dim Imf=3
3) vérifier que Ker(f) C F et donner une base de F, notée (𝑃$ , 𝑃# ) telle que 𝑃$
appartient à Ker(f)
il suffit de vérifier ceci pour la base de ker f et on note P1= -X2+2X+1 ; on peut
considérer 𝑃# = 𝑏𝑋 ! + (𝑎 + 𝑏)𝑋 # − 2𝑎𝑋 + (𝑏 − 𝑎) − 𝑃$ pour un couple (a,b)
adéquat.
4) Montrer que G est un sous espace vectoriel de E, en donner une base.
Nom &
Prénom
CNE:
Choisir la bonne réponse : Bonne réponse +1, mauvaise réponse -1 et aucune réponse 0 Pour répondre :
1) Entourer la bonne réponse pour chaque question
2) Cocher très clairement la case correspondante dans la fiche des réponses jointe
I
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
Espace réservé au professeur: ne rien écrire ici
14
15
16
17
18
19
20
21
II
22
23
24
25
26
27
28
29
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6 𝑐𝑜𝑡𝑎𝑛𝑔(𝜃/,0 )
0+$
𝑃 = 𝑋 1 − 5𝑋 ! + 6𝑋 # − 5𝑋 + 1
1. Vérifier que 0 n’est pas une racine de P Facile à faire P(0)
$
2. Monstre que si 𝑎 est une racine de P alors l’est aussi un simple calciul
2
( )
3. Montrer que l’équation 𝑝 𝑥 = 0 est équivalente à une équation du type
3 5
𝑎𝑥 # + 𝑏𝑥 + 𝑐 = " + (E)
4 4
Exercice 3 :
1. L’ensemble 𝐸)
1. est un sous espace vectoriel de dimension finie VRAI
2. n’est pas un sous espace vectoriel
. 3. est un sous espace vectoriel VRAI
3. 𝐸) ∩ 𝐸6 ≠ {0}
𝑓 est surjective
∀ x ∈ ℝ7 , f(x) = 2 + x #
f réalise
une injection de ℝ7 sur ℝ
Exercice 1 (4 points)
+1
t√ 0 1/4
√
1. Pour quelles valeurs du réel t, la matrice Bt = 3 t 2 − 2t 7 n’est pas inversible ?
16 0 t −2
2. Trouver le rang de Bt pour t = 200.
Exercice 3 (5 points)
Soit la matrice suivante
6 3 −8
A = 0 −2 0 .
1 0 −3
1. Déterminer les valeurs propres et les sous-espaces propres de la matrice A.
2. Dire si la matrice A est diagonalisable ou non.
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Exercice
1:
Soient
E,
F
deux
K
espaces
vectoriels
de
même
Exercice
2:
Soit
f
une
application
linéaire
d'un
K-‐espace
vectoriel
E
dimension
n;
montrer
que
E
et
F
sont
isomorphes?
de
dimension
n
vers
un
K-‐espace
vectoriel
F
de
dimension
p.
Comparer
le
rang
de
f
à
n
et
p.
1
Nom
Signature:
Groupe
TD:
Prénom
Groupe
Cours:
Exercice
3:
Deux
matrices
semblables
sont
elles
équivalentes?
Exercice
4:
Soit
E
un
K-‐espace
vectoriel
de
dimension
finie
n
ayant
(justifier)
et
que
peut-‐on
dire
de
la
réciproque?
une
base
B.
Montrer
que
l'espace
dual
est
aussi
de
dimension
finie
et
donner
sa
base
B*.
2
Nom
Signature:
Groupe
TD:
Prénom
Groupe
Cours:
Exercice
5:
Montrer
que
le
déterminant
d'un
endomorphisme
sur
Exercice
6:
Soit
a
une
valeur
propre
d'un
endomorphisme
f,
donner
un
K-‐espace
vectoriel
est
invariant
par
rapport
au
choix
de
la
base
la
relation
entre
la
multiplicité
de
a
et
la
dimension
de
son
espace
de
E.
propre
associée.
3
Nom
Signature:
Groupe
TD:
Prénom
Groupe
Cours:
1 2 1 0
Exercice
7:
Jordonaliser
la
matrice
0 1 1 0
0 0 1 0
1 1 0 1
4
DEPARTEMENT DES SCIENCES
Exercice 1 : On considère l’espace vectoriel R2[X] des polynômes de degrés inférieurs ou égaux à 2.
Soit f l’application de R2[X] dans R qui à P associe P (1).
1. Montrer que f est une application linéaire.
On note F = Ker(f ). Montrer que F est un sous-espace vectoriel de dimension 2 de R2[X].
2. Montrer que X − 1, X 2 − 1 est une base de F .
3. Soit G le sous-espace vectoriel de R [X], engendré par le polynôme (X 2 + 1). Montrer que G
2
Exercice 2:
E = {f ∈ F(R, R) tel qu’il existe quatres réels a, b, c, d pour lesquels f(x) = a + bx +
cx2 + dx3 ∀x ∈ R} V = {f ∈ E tel que f(1) = 0} et W = {f ∈ E tel que f 0(2) = 0}.
1. Montrer que E, V et W sont des espaces vectoriels.
2. Déterminer des familles génératrices pour chacune de ces parties ainsi que pour V ∩ W.
3. Montrer que E = V + W.
Exercie 3: Soient E, F deux espaces vectoriels de dimension finie et f, g deux applications linéaires de E dans F.
Exercice 1
On travaille dans M3 (C) ensemble des matrices carrées d’ordre 3 à coefficients dans C.
I désigne la matrice identité et O la matrice nulle.
a b b
2
On pose G = Ma,b ∈ M3 (C) | (a, b) ∈ C où Ma,b désigne la matrice b a b .
b b a
1. Montrer que G est un sous-espace vectoriel de M3 (C) dont on précisera la dimension et une base.
Vérifier que G est stable pour le produit matriciel.
2. Calculer det(Ma,b ) sous forme factorisée.
A quelle(s) condition(s) sur a et b la matrice Ma,b est-elle inversible ?
3. Montrer que, si la matrice Ma,b est inversible, alors son inverse appartient à G et le calculer.
c) Déterminer det(A).
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𝑐𝑜𝑡𝑎𝑛𝑔(𝜃#,1 )
1=<
𝑜ù 𝜃#,1 est à préciser.
Exercice 3 :
NOM :
MATIERE : Algèbre 2
Partie B : (5 points)
1. Calculer (𝐴 − 𝐼)R
2. Montrer que 𝑘𝑒𝑟(𝐴 − 𝐼)R est le plan d’équation 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐𝑧 = 0, 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont des réels à
déterminer. En déduire sa dimension (sans donner de bases).
1 1
3. Montrer que les vecteurs 𝑉R = −2 𝑒𝑡 𝑉a = −1 forment une base de 𝑘𝑒𝑟(𝐴 − 𝐼)R .
0 −4 0
4. Vérifier que 𝑉O = 0 ∈ ker 𝐴 + 2𝐼 et montrer que ℇb = (𝑉O , 𝑉R , 𝑉a ) forme une base de E.
1
Contrôle continu x
Filière : Années Préparatoires
Examen de TP q
Niveau : 1ère année
Rattrapage q
NOM :
MATIERE : Algèbre 2
2. Chercher les espaces propres associés (préciser respectivement leurs dimensions et bases )
𝐸*S = ker 𝐴 − 𝐼 𝐸*V = ker 𝐴 + 2𝐼
2. Montrer que 𝑘𝑒𝑟(𝐴 − 𝐼)R est le plan d’équation 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐𝑧 = 0, 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont des réels à
déterminer. En déduire sa dimension (sans donner de bases).
1 1
3. Montrer que les vecteurs 𝑉R = −2 𝑒𝑡 𝑉a = −1 forment une base de 𝑘𝑒𝑟(𝐴 − 𝐼)R .
−4 0
0
4. Vérifier que 𝑉O = 0 ∈ ker 𝐴 + 2𝐼 et montrer que ℇb = (𝑉O , 𝑉R , 𝑉a ) forme une base de E.
1
Partie C : (6 points)
1. On note P la matrice de passage de la base ℇ à la base ℇb . Donner la matrice P, son déterminant,
sa comatrice et en déduire 𝑃eO ,
3. Montrer que 𝑇 = 𝐷 + 𝑁 où D est une matrice diagonale et N une matrice dont tous les
éléments de la diagonale sont nuls et Calculer 𝐷 i 𝑒𝑡 𝑁 i pour tout entier 𝑚 ≥ 2.