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TEK-UP 2023/24

CPI-1
Algèbre 1
Cours suivi de TD
POLYNÔMES
Dans ce chapitre K désigne R ou C .
Définitions
- Un polynôme à coefficients dans K est une expression de
la forme
P( X)=an X +a n−1 X
n n−1 2
+· ··+ a2 X + a1 X +a0 , avec n ∈ N et a , a
n n−1 , … , a2 , a1 , a0 ∈
K.
- L’ensemble des polynômes est noté K[X].
-Les a sont appelés les coefficients du polynôme.
i

- Si tous les coefficients a sont nuls, P est appelé le


i

polynôme nul, il est noté 0.


- On appelle degré de P le plus grand entier i tel que
; on le note degP , l’ensemble des polynômes de degré
ai ≠ 0

≤ nest noté K [ X ]. Pour le degré du polynôme nul on pose par


n

convention deg(0) = −∞.


– Un polynôme de la forme P = a avec a ∈ K est appelé un 0 0

polynôme constant. Si a ≠ 0, son degré est 0. 0

Exemples
*X 3
−5 X +3 4 est un polynôme de degré 3.
*X n
+1 est un polynôme de degré n.
*2 est un polynôme constant, de degré 0.
Terminologie
Les polynômes comportant un seul terme non nul (du type
a X ) sont appelés monômes. Tout polynôme est donc une
k
k

somme finie de monômes.


Soit P=a X +a X +· ··+ a X + a X + a , un polynôme avec a ≠0. On
n
n
n−1
n −1
2
2
1 0 n

appelle terme dominant de P le monômea X . Le coefficient a n


n
n

est appelé le coefficient dominant de P.


Si le coefficient dominant est 1, on dit que P est un polynôme
unitaire.
Exemple
+· ··+ X +1). On développe cette expression :
n n−1
P( X)=( X −1)(X + X

est donc un
P ( X )=(X ¿ ¿ n+1+ X n +· ··+ X)−( X n +· ··+ X+ 1 )= X n+1−1. P(X )¿

polynôme de degré n+1, il est unitaire et il est somme de deux


monômes : X et−1. n+1

Opérations sur les polynômes


Soient P ( X )=an X +a n−1 X
n n−1 2
+· ··+ a2 X + a1 X+ a0 , et
n
Q( X)=bn X +b n−1 X
n−1 2
+· ··+ b2 X +b 1 X + b0 , deux polynômes à coefficients
dans K.
Égalité. P=Q ssi ai=bi pour tout i et on dit que P et Q sont égaux.
Addition. On définit :
n
P+Q=(a ¿ ¿ n+b n) X +¿ ¿ ¿

Multiplication On définit
k=n+m
P ×Q= ∑
k=o
ck X k avec c = ∑ k
i + j=k
ai b j
Où m désigne le degré de Q.
Composition
( P ∘Q ) ( X ) =P (Q ( X ) )

Multiplication par un scalaire


Si λ ∈ K alors λ·P est le polynôme dont le i-ème coefficient est
λa .
i

Exemple
3 2 2
Soient P=X + X +2 X −1 et Q=3 X + X .
3 2
Alors P+Q=X + 4 X +3 X−1
5 4 3 2
P ×Q=3 X + 4 X +7 X −X − X .

( Q ∘ P ) ( X ) =Q ( P ( X ) )=3(P (X ))2 + P(X )

3 2 2 3 2
¿ 3( X + X +2 X−1) + X + X +2 X −1

=3 ( X 6
+ X 4 + 4 X 2 +1+2 X 5 + 4 X 4 −2 X 3 +4 X 3−2 X 2−4 X ) + X 3 + X 2+2 X −1=
3 ( X 6 +2 X 5+5 X 4 +2 X 3 +2 X 2−4 X +1 ) + X 3 + X 2 +2 X−1 =
6 5 4 3 2
3 X +6 X + 15 X +7 X +7 X −10 X +2.

Proposition
Pour P , Q, R ∈ K [ X ] alors
* 0+ P=P , P+Q=Q+ P ,
(P+Q)+ R=P+(Q+ R);
¿ 1 · P=P , P ×Q=Q× P
(P ×Q)× R=P ×(Q × R);
¿ P ×(Q+ R)=P× Q+ P× R .

Pour le degré il faut faire attention


Proposition
Soient P et Q deux polynômes à coefficients dans K.
deg (P ×Q)=degP+ degQ

deg ( P+Q)≤ max(degP , degQ)

deg (Q ∘ P )=degP . degQ

On note K n [ X ] ={P ∈ K [ X ] telque degP ≤ n }.

Si P , Q∈ K n [ X ] alors P+Q ∈ K n [ X ] .

Mini-exercices

1. Calculer (X +1) −(X −1) . 3 3

2. Montrer que si degP ≠ degQ alors


deg ( P+Q )=max ( degP , degQ ) .

Donner un contre-exemple dans le cas oùdegP=degQ .


Dérivée d’un polynôme
Soit Le polynôme
n n−1 2
P ( X )=an X +a n−1 X +· ··+ a2 X + a1 X+ a0 ,

Alors le polynôme dérivée de P noté P est '


' n−1 n−2
P =na n X +(n−1)an −1 X +· ··+2 a2 X +a1 .

Alors le polynôme dérivée seconde de P noté P’’ est le


polynôme dérivée de P ’.etc
Question : Quel est le degré de P ? '

Exemple : la dérivée du polynôme constant est le polynôme


nul. La dérivée de 3 X −2 est 9 X . 3 2

Opérations sur la dérivée


Théorème :
1) ( P+Q ) =P +Q ; (λ·P)’= λ·P’
' ' '

' ' '


2 ¿(PQ ) =P Q+Q P

3) ( Q ∘ P ) =( Q ' ∘ P ) P '
'

Démonstration :
1) Immédiate
n n

2) On pose P ( X )=∑ a X alors PQ=∑ a (X ¿¿ i¿Q)¿ ¿.


i =0
i
i

i=0
i

D’après 1) (PQ) '=∑ ai ( X ¿¿ i¿Q)' ¿ ¿.


i=0
On pose alors
n
Q( X)=∑ b j X j ,
j=0
n

On obtient X i Q=∑ b j X j+i donc


j=0
n n n
(X ¿ ¿i Q)' =∑ (i+ j)b j X j +i−1 ¿ =i X ∑ b X + X ∑ jb
i−1
j
j i
j X j−1=
j=0 j=0 j=0

(X ¿ ¿i)' Q+( X ¿ ¿i)(Q)' ¿ ¿


n n
Donc(PQ )' =∑ ai ( X ¿¿ i¿Q)'=∑ ¿ ¿ ¿ ¿
i=0 i=0
' '
¿ P Q+Q P
3) D’après 2, on montre que ( P¿¿ n) '=n P n−1
.P'¿

Mini exercice : Démontrer 3)


Divisibilité
Définition
Soient A , B ∈ K [ X ], on dit que B divise A s’il existe
Q∈K[X] tel que A=BQ . On note alors B∨ A . On dit aussi que A est
multiple de B ou que A est divisible par B. Outre les propriétés
évidentes comme A∨A , 1∨ A et A∨0 nous avons : Proposition
Soient A , B ,C ∈ K [ X ].
1. Si A∨B et B∨ A , alors il existe λ ∈ K tel que
¿
A=λB.

2. Si A∨B et B∨C alors A∨C .

Division euclidienne (admise)


Soient A , B ∈ K [ X ], avec B ≠ 0 , alors il existe un unique polynôme Q
et il existe un unique polynôme R tels que
A=BQ + R et degR< degB.

Q est appelé le quotient et R le reste et cette écriture est la


division euclidienne de A par B . (Disposition pratique)
On effectue une division euclidienne de polynômes
comme une division de deux entiers.

A B
R Q
Par exemple si 4 3 2
A=2 X − X −2 X +3 X −1 et B=X −X +1.
2
Alors on trouve
Q=2 X + X−3 et R=− X+ 2.
2

Pour 4 3
A=X −3 X + X +1 divisé par X 2
+2 on trouve
un quotient égal à X 2
−3 X−2 et un reste égal à 7 X +5 .
Mini exercice
Effectuer les divisions euclidiennes de A par B avec
A=X −1, B= X −1.
4 3

3 2 2
A=4 X + 2 X −X −5 et B= X + X ;
4 3 2 2
A=2 X −9 X +18 X −21 X +2 et B=X −3 X+ 1.

PGCD (plus grand commun diviseur)

Proposition (admise)

Soient A,B ∈ K[X], avec A ≠0 ou B ≠0. Il existe un unique


polynôme unitaire de plus grand degré qui divise à la fois
A et B. Cet unique polynôme est appelé le pgcd (plus
grand commun diviseur) de A et B que l’on note
pgcd(A,B).

Remarques
1
– Si A|B ; pgcd(A,B) = λ A, où λ est le coefficient
dominant de A.
– Pour tout λ ∈ K ∗ , pgcd(λA,B) = pgcd(A,B).
– Si A = BQ+R alors pgcd(A,B) = pgcd(B,R).
C’est ce qui justifie l’algorithme d’Euclide.
Algorithme d’Euclide
Soient A et B des polynômes, B ≠0. On effectue les
divisions euclidiennes successives, A = BQ + R ; degR1 < 1 1

degB ; B = R Q + R deg R < deg R ; R = R Q + R deg R < deg


1 2 2 2 1 1 2 3 3 3

R . . R = R Q + R ; deg R < deg R Le degré du reste


2 k−2 k−1 k k k k−1

diminue à chaque division. On arrête l’algorithme


lorsque le reste est nul. Le pgcd est le dernier reste non
nul R (rendu unitaire).
k

Exemple
Calculons le pgcd de A = X −1 et B = X −1. On applique
4 3

l’algorithme d’Euclide : X −1 = ( X −1) X + X −14 3

X −1= (X −1)( X + X +1)+0


3 2

Le pgcd étant le dernier reste non nul, donc


pgcd( X −1, X −1) = X −1.
4 3

Mini exercice

Calculer le pgcd de A = X + X +2 X + X + X +2 5 4 3 2

et B = X + X + X +2.
3 2

Définition

Soient A,B ∈ K[X]. On dit que A et B sont premiers entre


eux si pgcd(A,B) = 1. Pour A,B quelconques on peut se
ramener à des polynômes premiers entre eux : si
pgcd(A,B) = D alors A et B s’écrivent : A = D A , B = D B 0 0

avec pgcd( A , B ) = 1. 0 0
Formule de Taylor pour les polynômes
Si P est un polynôme de degré n alors ∀ a ∈ K
2 n
X−a ( X −a ) ( X −a ) (n)
P=P (a)+ P '(a)+ P ' ' (a)+…+ P (a)
1! 2! n!

Démonstration par récurrence sur le degré.


n=1; P =αX + β , P(a) =αa + β ; P' ( a )=α Donc

P(a) +
X−a '
1!
P ( a )=αa+ β +
X−a
1! ( )
α =αa+ β+ αX −αa=αX + β=P . Donc la formule
est vraie pour n=1.
On suppose alors qu’elle est vraie pour tout polynôme de degré n et
soit P un polynôme de degré n+1. Donc P’ est de degré n, on peut lui
appliquer la formule. On obtient
2 n
X−a ( X −a ) ( X −a ) (n+1 )
P '=P ' (a)+ P ' '(a)+ P ' ' ' (a)+…+ P (a)
1! 2! n!

(On retrouve P, d’après la formule de la dérivée) on aura


2 n +1
X−a ( X −a ) ( X −a )
P=C + P ' (a)+ P ' ' (a)+…+ P(n +1) (a).
1! 2! (n+1)!

Pour trouver C on donne à X la valeur a, on obtient C=P(a) et la


formule sera vraie pour P .
Racines et multiplicité
Définition
Soit P ∈ K [ X ] et α ∈ K . On dit que α est racine de P si P(α ¿=0.
Exemple : 1 est racine de X 3
−1, chercher les autres racines de X −1.
3

On a P(1)=0 et X 3
−1=( X −1 ) ( X 2 + X +1 ) ( c ' est une identité remarquable ) .
−1+ i √ 3 −1−i √ 3
Les autres racines sont donc 2
et
2

Théorème :
α est racine de P si et seulement si X −α divise P.
En effet la division euclidienne de P par X-α s’écrit
P=(X −α )Q+ P ( α ) .

Multiplicité
Définition : Soit α une racine de P, α est dite racine de
multiplicité k si P=( X −α ) Q avec Q (α ) ≠ 0.
k

Si k=2 on dit racine double ; si k=3 racine triple.


Remarque : la multiplicité ne dépasse pas le degré.

Théorème
α est racine de multiplicité k si et seulement si
' '' ( k−1)
P ( α )=P ( α )=P ( α )=…=P ( α )=0 et
( k)
P ( α ) ≠ 0.

Démonstration : (Utiliser formule de Taylor).


Mini exercice : faire la démonstration du théorème.
Exemple : 0 est racine double de 2 X 4 3 2
−9 X +18 X .

Mini exercice : Chercher la multiplicité de 1 quand P=(X −1)2 ( X ¿¿ 2−1)¿

Existence des racines


Dans C [ X ] :
Théorème(admis) de d’Alembert : Tout polynôme de C [ X ] de
degré non nul admet une racine complexe.
Dans R [ X ]:
Théorème : Si P est un polynôme de R [ X ] et admet une racine
complexe α de multiplicité k alors α est aussi racine de P de
même multiplicité.
n n

En effet soit P ( X ) = ∑ ai X i ;
i =0
Si P ( α )=∑ a i α i=0,
i=0
alors
n n
P ( α )=∑ a i α =∑ ai α i = P ( α )=¿0.
i=0 i=0

1+ i √ 3 1−i √3
Exemple : 2
est racine de X 3−1 , donc
2 est aussi racine de X 3
−1.

Relations entre racines et coefficients d’un polynôme

Cas du polynôme de degré 2


Soit P= a X + bx+ cde degré 2 admettant deux racines α et α ,
2
1 2

−b
α +α =
1 2
a
et α α = ca 1 2

Pour voir cela il suffit d’écrire P=a(X −α )( X−α ) et faire une 1 2

identification.
Cas du polynôme de degré 3
Soit P= a X + b X3 2
+c X +d de degré 3 admettant trois racines α , 1

α et α alors
2 3
{
−b
α 1+ α 2 + α 3=
a
c
α 1 α 2+ α 1 α 3+ α 2 α 3=
a
−d
α 1 α2 α3 =
a

Là aussi il suffit d’écrire P=a(X −α )( X−α )( X−α ) et faire une


1 2 3

identification.
Application :
Résoudre le système

{
x + y + z=2
2 2 2
x + y + z ❑=6
1 1 1 1
+ + =
x y z 2

Méthode : Ecrire le polynôme P= X +b X +c X +d de degré 3 3 2

admettant x , y et z comme racines. A partir du système, on


obtient les coefficients du polynôme qu’on considère
unitaire :
b=−( x + y + z )=−2 , 2 c=( x+ y+ z ) − ( x 2+ y 2 + z 2 )
2

Donc c=−1

(xyz ) ( 1x + 1y + 1z )=( yz + xy + xz ) =xyz /2


Donc ( yz + xy + xz )=xyz /2 par conséquent xyz=−2.
En définitive P= X −2 X −X +2=X ( X−2 )−( X−2)
3 2 2

Donc P=(X ¿ ¿ 2−1)( X −2 ) ¿ par conséquent les racines de P sont


1,-1, et 2. On en déduit les solutions du système en faisant
prendre à x et à y et à z les valeurs de ces racines.
Algèbre 1
Travaux Dirigés
(Polynômes)
Exercice 1
Calculer P+Q , P . Q , et P ∘Q pour
2 3
P= X −X + 2et Q=X + 2 X −1

Exercice 2
Effectuer la division euclidienne de P par Q et vice versa pour
1) 3 3
P=3 X −X +1 ; Q= X + 4 X−1
2) 3 3
P= X −X + 1; Q= X +4 X−1
3) P= X 2−3 iX −5 ( 1+ i ) ; Q= X−1+i
4) 3 2
P=4 X + X ; Q=X +1+i

Exercice 3
Soit P un polynôme de K [ X ] et a ∈ K . Quel est le reste de la division
euclidienne de P par X −a et de P par ( X −a)2 .

La division euclidienne s’écrit P=(X-a)Q+R avec degR<deg(X-a)=1 donc


R est une constante. On donne à X la valeur a on aura R=P(a).
La division euclidienne de P par( X −a)2 s ' écrit P=(X-a)2Q+R avec
degR<deg(X-a)2=2 donc R=mX+c, on donne à X la valeur a, on obtient
P(a)=ma+c. On dérive et on fait X=a on aura m=P’(a).
Exercice 4
Soit P un polynôme de K [ X ] et a ,b ∈ K . Sachant que le reste de la
division euclidienne de P par X −a est 1 et par X −best 1, quel est le
reste de la division euclidienne de P par (X −a)(X −b).

On pose A=P-1, alors a et b sont racines de A. Donc A=(X-a)(X-b)Q


Par conséquent P=A+1=(X-a)(X-b)Q+1 donc le reste recherché est 1
Exercice 5
En faisant un raisonnement sur le degré chercher les polynômes P qui
vérifient
a) ( P' )2=P
On a degP’=degP-1 donc en prenant le degré des deux côtes de
l’égalité ( P' )2=Pon obtient degP=2. Donc
2
P=a X +bX +c , P ' =2 aX +b
Par identification dans l’équation ( P' )2=P , on obtient
1
a= 4 ; b quelconque et c=b
2

b) 3 3
P −P=X +3 X +3 X
2

c) '
P divise P et degré de P est 3.

On pose P=a X 3 +b X 2+cX +d. Donc P’=3a X 2 +2 bX +c .


On effectue la DE de P par P’ et on exige que le reste soit nul. On
3
b
obtient P=a(X + 3 a )

Exercice 6
a) Vérifier que 1 est racine de X 2 n −n X n+1 +n X n−1−1. Déterminer sa
multiplicité.
On a P(1)=P’(1)=P’’(1)=0 et P’’’(1) est non nul donc la
multiplicité de 1 est3.
b) Trouver la constante a telle que le polynôme X 3 −3 X +a ait une
racine double et trouver l’autre racine.
La racine double α vérifie P(α ¿=0 et P' ( α )=0 donc
α =1 ou−1. La première donne a=2 et la deuxième donne a=−2.

Exercice 7
Résoudre le système

{
x + y + z=3
2 2 2
x + y + z ❑=11
1 1 1 1
+ + =
x y z 3

Exercice 8
Pour quelle(s) valeur(s) du paramètre m ∈ R le reste de la division euclidienne de
6 4 2 2
P= X −m X +(m +4 )X −2 par Q= X−1 est−il R=5?

Le reste de la DE de P par X-a est P(a). Ici P(1)=5 donc m2 –m-2=0 donc m=-1
ou m=2

Exercice 9
Soit P= X 2 n+2−2 X 2 n +1 + X 2 n+ a X n+ 2−2 a X n+1 + a X n +b X 2−2bX + b.
a) Montrer que quel que soit a et b ; P s’écrit P=( X −1)2 Q
Il suffit de montrer P(1)=P’(1)=0
b) à quelle condition sur a et b ; 1 est-il une racine de P de
multiplicité 2 ?
On montre que P’’(1) est non nul ou on factorise P on trouve
P=( X −1 )2 (X 2 n +a X n+ b) donc Q=(X 2n + a X n +b)
Q(1) doit être non nul donc 1+a+b différent de 0.
Exercice 10
Montrer que, quel que soit n ∈ N ¿, le polynôme
2 n
X X X
P=1+ + +· ··+
1! 2! n!

possède n racines distinctes dans C .


On montre par l’absurde que P et P’ ne s’annulent pas en même
temps en un point a.

Exercice 11
A quelle condition sur les paramètres p,q ∈ C le polynôme
3
Q= X + pX + q

admet-il une racine multiple dans C ?


Exercice 12
On pose P= X 3 −2 X 2+ 2 X +a
Déterminer la constante a pour que P admette trois racines dont
l’une est la somme des deux autres.
Exercice 13
Soit w une racine nième de 1 différente de 1.
n −1

On pose S=∑ (k +1)w k .


k=0

n −1

a) Calculer ∑ wk .
k=0
n −1

b) En déduire S=∑ kwk .


k=0

c) Calculer wS et en déduire la valeur de S.


Exercice 14
Chercher le polynôme P qui vérifie :
1) P est unitaire de degré 3.
2) P est à coefficients réels.
3) P admet comme racine 2−i .
4) P(o)=5
Déterminer toutes les racines de P.

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