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Notations
Partie I
1
Pour P ,Q ∈ ℝ [X ] , on pose (P | Q ) = ∫ P (x )Q (x )dx .
−1
Partie II
2 2
5.c En déduire que Pn = .
2n + 1
6. Etant donné un polynôme P ∈ ℝ [X ] et F un sous-espace vectoriel de ℝ [X ] , on note d (P , F ) la
distance de P au sous-espace vectoriel F .
Calculer d (X n +1 , ℝ n [X ]) .
Correction
d’après ESIEE Amiens 1997
Partie I
continue, positive et d’intégrale nulle sur [−1,1] . Par suite P est le polynôme nul car il possède une
infinité de racines.
2. Soit λ , µ ∈ ℝ et P ,Q ∈ ℝ [X ] . L (λP + µQ ) = λL (P ) + µL (Q ) notamment par linéarité de la dérivation.
De plus L : ℝ [X ] → ℝ [X ] donc L est un endomorphisme de ℝ [X ] .
3.a La linéarité de Ln provient de celle de L . Le problème est de justifier que Ln est à valeurs dans ℝ n [X ] .
dP dP
Soit P ∈ ℝ n [X ] . On a deg ≤ deg P −1 ≤ n −1 donc deg (x 2 −1) (x ) ≤ 2 + n −1 = n + 1 puis
dx dx
deg Ln (P ) ≤ n . Ainsi Ln (P ) ∈ ℝ n [X ] .
Partie II
1 5 3
1.a P1 = X , P2 = (3x 2 −1) , P3 = x 3 − x .
2 2 2
1.b degU n = 2n donc deg Pn = degU n − n = n .
1 2n 1 (2n )!
Le terme en x n de Pn provient de la dérivation à l’ordre n du terme x donc an = n × .
2n n ! 2 (n !) 2
1.c La famille (P0 , P1 ,…, Pn ) est de degrés étagés (i.e. deg Pi = i ) c’est donc une base de ℝ n [X ] .
1 n n 1 n n n ! n!
∑ k ((x −1) ) ((x + 1)) = n ∑
n (k ) (n −k )
2. Pn = (x −1)n−k (x + 1)k
n
2 n ! k =0 2 n ! k =0 k (n − k )! k!
n
n 2
1
donc Pn =
2n
∑ (x −1)n−k (x + 1)k .
k
k =0
1 n n 1 n
2 2
4.b Notons a1 ,…,a p les racines de multiplicités impaire du polynôme Pn +1 appartenant à ]−1,1[ .
p
Posons Q = ∏ (X −ai ) .
i =1
Le polynôme QPn +1 n’a que des racines de multiplicité paire dans ]−1,1[ , il est donc de signe constant sur
1
[−1,1] et par suite ∫
−1
Q (x )Pn +1 (x )dx ≠ 0 (par non nullité de l’intégrale d’une fonction continue, non
nulle, et de signe constant). Par suite p = degQ > n .
Or Pn +1 est de degré n + 1 donc nécessairement p ≤ n + 1 et donc finalement p = n + 1 .
Par suite Pn +1 possède n + 1 racines distinctes dans ]−1,1[ .
De plus, puisque deg Pn +1 = n + 1 , on peut assurer qu’il n’y en a pas d’autres et que celles-ci sont
simples.
an +1
5.a Pn′+1 = (n + 1)an +1X n +Q avec degQ < n ou encore Pn′+1 = (n + 1) Pn +Qˆ avec degQˆ < n .
an
an +1 a
Par suite (Pn′+1 | Pn ) = (n + 1)
2
(Pn | Pn ) + (Qˆ | Pn ) = (n + 1) n +1 Pn car (Qˆ | Pn ) = 0 .
an an
1 1 1
= ∫ Pn (x ) 2 dx = xPn (x )2 − 2∫ xPn (x )Pn′(x )dx = 2 − 2∫ xPn (x )Pn′(x )dx .
2 1
5.b Pn
−1 −1 −1 −1
an +1 1 (2n + 2)(2n + 1) 2n + 1
donc (Pn′+1 | Pn ) = (2n + 1) Pn .
2
5.c = =
an 2 (n + 1) 2
n +1
De plus Pn′+1 (x ) = xPn′(x ) + (n + 1)Pn (x ) donc (Pn′+1 | Pn ) = (XPn′ | Pn ) + (n + 1)(Pn | Pn )
1 1
or (XPn′ | Pn ) = ∫ xPn′(x )Pn (x )dx = 1−
2
Pn
−1 2
2 1 2 2 2 2
donc (2n + 1) Pn = 1− Pn + (n + 1) Pn puis Pn = .
2 2n + 1
6. Pn +1 est un vecteur normal à l’hyperplan ℝ n [X ] de l’espace ℝ n +1 [X ] .
(X n +1 | Pn +1 ) (X n +1 | Pn +1 )
Par suite d (X n +1 , ℝ n [X ]) = 2
Pn +1 = .
Pn +1 Pn +1
1 1 2
or X n +1 = Pn +1 +Q avec degQ < n + 1 donc (X n +1 | Pn +1 ) = Pn +1
an +1 an +1
n +1
1 2 ((n + 1)!) 2
2
Par suite d (X n +1 , ℝ n [X ]) = Pn +1 = .
an +1 (2n + 2)! 2n + 1