Vous êtes sur la page 1sur 17

Université Ibn Tofail Mathématiques, Algèbre 1, 2011-2012

Ecole Nationale des Sciences Appliquées


Kénitra, Maroc

Cycle préparatoire

Série n◦ : 1

Exercice 1. Ecrire la négation des assertions suivantes où P , Q, R et S sont des propositions.
1. P =⇒ Q,
2. P ∧ Q,
3. P ∧ (Q ∧ R),
4. P ∨ (Q ∧ R),
5. (P ∧ Q) =⇒ (R =⇒ S).
Exercice 2. A l’aide d’une table de verité, montrer que on a :
a) (A ∧ (A ⇒ B)) ⇒ B (règle d’inférence ou syllogisme)
b) ((O ⇒ P ) ∧ (P ⇒ Q)) ⇒ (O ⇒ Q). (Transitivité de ⇒).
Exercice 3.
On considère les ensembles suivants :
A = {1, 2, 5}, B = {{1, 2}, 5}, C = {{1, 2, 5}}, D = {∅, 1, 2, 5}, E = {5, 1, 2}, F = {{1, 2}, {5}}, G =
{{1, 2}, {5}, 5}, H = {5, {1}, {2}}.
1) Quelles sont les relations d’égalité ou d’inclusion existant entre ces ensembles ?
2) Donner le cardinal de chacun de ces ensembles.
3) Déterminer A ∩ B, G ∪ H, E\G.
4) Quel est le complémentaire de A dans D?
Exercice 4. Écrire la négation des propositions suivantes :

(a) ∀x ∈ E, ∃y ∈ E, P (x, y). (b) ∃!x ∈ E, ∀y ∈ E, P (x, y).


(c) ∃r ∈ R, ∃s ∈ R, ∀x ∈ R, x ≤ r et s ≤ x.

Exercice 5. Soit f, g deux aplications de R dans R. Traduire en termes de quantificateurs les expressions
suivantes
1. f est majorée ; 2. f est bornée ; 3. f est paire ; 4. f est impaire ; 5. f ne s’annule jamais ; 6. f
est périodique ; 7. f est croissante ; 8. f est strictement décroissante ; 9. f n’est pas la fonction nulle ; 10.
f n’a jamais les mêmes valeurs en deux points distcincts ; 11. f atteint toutes les valeurs de N ; 12. f est
inférieure à g ; 13. f n’est pas inférieure à g.
Exercice 6. Soient f : E −→ F, A, B ⊂ E et M, N ⊂ F , Montrer qu’on a:
1. f (A ∪ B) = f (A) ∪ f (B)
2. f (A ∩ B) ⊂ f (A) ∩ f (B)
3. f −1 (M ∪ N ) = f −1 (M ) ∪ f −1 (N )
Exercice 7. Dans R on définit la relation R par :

∀x, y ∈ R, xRy ⇔ x2 − 1 = y 2 − 1

1) Montrer que R est une relation d’équivalence


2) Donner l’ensemble quotient R/R.
Exercice 8.. Soit f une application de E dans F, Montrer que :
f est injective ⇔ ∀A ⊂ E A = f −1 (f (A)),
f est surjective ⇔ ∀B ⊂ F, B = f (f −1 (B)).
Exercice 9.
On définit les applications:
n

 2 si n est pair
f : N −→ N n −→ 2n et g : N −→ N n −→
 n−1
2 si n est impair
Étudier l’injectivité et la surjectivité de f , g, f ◦ g et g ◦ f .

1
Université Ibn Tofail Mathématiques, Algèbre 1, 2011-2012
Ecole Nationale des Sciences Appliquées
Kénitra, Maroc

Cycle préparatoire

Série n◦ : 1 Correction

Exercice 1.
On utilise les règles de De Morgan, l0 équivalence (P ⇒ Q) ⇔ (Q ∨ P ) et P ⇔ P On obtient:
1. (P =⇒ Q) ⇔ P ∧ Q;
2. (P ∧ Q) ⇔ P ∨ Q ce qui est équivalent aussi à (P =⇒ Q);
3. (P ∧ (Q ∧ R)) ⇔ P ∨ (Q ∨ R) (on peut supprimer les parenthèses) ;
4.(P ∨ (Q ∧ R)) ⇔ P ∧ (Q ∨ R) (ici les parenthèses sont importantes) ;
5. (P ∧ Q) =⇒ (R =⇒ S) ⇔ (P ∧ Q) ∨ (R =⇒ S) ⇔ (P ∨ Q) ∨ (R ∨ S) ⇔ (P ∨ Q) ∧ (R ∨ S) ⇐⇒ (P ∧
Q) ∧ (R ∧ S) ⇐⇒ (P ∧ Q) ∧ (R ∧ S) ⇔ P ∧ Q ∧ R ∧ S .
Exercice 2.
a)
A 0 0 1 1
B 0 1 0 1
A⇒B 1 1 0 1
A ∧ (A ⇒ B) 0 0 0 1
(A ∧ (A ⇒ B)) ⇒ B 1 1 1 1
On voit donc d’apres la table de verité que la proposition R = ((A ∧ (A ⇒ B)) ⇒ B) est toujours vraie
b) Notons R la proposition logique :

[(O ⇒ P ) ∧ ((P ⇒ Q)) ⇒ (O ⇒ Q)]

En utilisant la définition de l’implication et les propriétés vues dans le cours, on obtient :


R ⇔h [(O ⇒ P ) ∧ (P ⇒ Q) ⇒ (O ⇒ Q)]i
⇔ (O ⇒ Q) ∨ ((O ⇒ P ) ∧ (P ⇒ Q))
h i
⇔ (O ⇒ Q) ∨ ((O ⇒ P ) ∨ (P ⇒ Q))
h i
⇔ (Q ∨ O) ∨ (P ∨ O) ∨ (Q ∨ P )
h i
⇔ (Q ∨ O) ∨ (P ∧ O) ∨ (Q ∧ P )
 
⇔ (Q ∨ O) ∨ (P ∧ O) ∨ (Q ∧ P )
Ainsi, pour montrer que la proposition R est vraie, il suffit de montrer que toutes ses valeurs de vérité
sont égales à 1. On a :

O 0 0 0 0 1 1 1 1
P 0 0 1 1 0 0 1 1
Q 0 1 0 1 0 1 0 1
Q∨O 1 1 1 1 0 1 0 1
P ∧O 0 0 0 0 1 1 0 0
Q∧P 0 0 1 0 0 0 1 0
R 1 1 1 1 1 1 1 1

ce qui montre la véracité de R, donc la transitivité de l’implication.


Exercice 3
1) A = E, E ⊂ D; F ⊂ G, B ⊂ G.
2) card A = 3 , card B = 2 , card C = 1 , card D = 4 , card E = 3 , card F = 2 , card G = 3, card
H = 3.

1
3) A ∩ B = {5}, G ∪ H = {5, {1}, {2}, {5}, {1, 2}}, E\G = {1, 2}
4) Le complémentaire de A dans D est D\A = {∅}.
Exercice 4. la négation des propositions sont :
(a) ∃x ∈ E, ∀y ∈ E, P (x, y)
(b) (∀x ∈ E, ∃y ∈ E, P (x, y)) ∨ (∃x1 ∈ E, ∃x2 ∈ E, x1 6= x2 , ∀y ∈ E, (P (x1 , y) et P (x2 , y)))
(c) ∀r ∈ R, ∀s ∈ R, ∃x ∈ R, x > r ou s > x.
Exercice 5
1. ∃ M ∈ R ∀x ∈ R f (x) ≤ M ; 2. ∃ M ∈ R+ ∀x ∈ R |f (x)| ≤ M ; 3. ∀x ∈ R f (x) = f (−x) ; 4.
∀x ∈ R f (x) = −f (−x) ; 5. ∀x ∈ R f (x) 6= 0 ; 6. ∃a ∈ R∗ ∀x ∈ R f (x + a) = f (x) ; 7. ∀(x; y) ∈ R2
(x ≤ y) =⇒ f (x) ≤ f (y)) ; 8. ∀(x; y) ∈ R2 (x < y) =⇒ f (x) > f (y)) ; 9. ∃x ∈ R f (x) 6= 0 ; 10. ∀(x; y) ∈ R2
(x 6= y) =⇒ f (x) 6= f (y)) ; 11. ∀n ∈ N ∃x ∈ R f (x) = n ; 12. ∀x ∈ R f (x) < g(x) ; 13. ∃x ∈ R f (x) > g(x).
Exercice 6.
1. Soit y ∈ F , alors
y ∈ f (A ∪ B) ⇔ ∃x ∈ A ∪ B; y = f (x)
⇔ ∃x [(x ∈ A) ∨ (x ∈ B) ∧ (y = f (x))]
⇔ ∃x [((x ∈ A) ∧ (y = f (x))) ∨ ((x ∈ B) ∧ (y = f (x)))]
⇔ [∃x ((x ∈ A) ∧ (y = f (x)))] ∨ [∃ x((x ∈ B) ∧ (y = f (x)))]
⇔ (y ∈ f (A)) ∨ (y ∈ f (B))
⇔ y ∈ f (A) ∪ f (B)
ce qui montre que f (A ∪ B) = f (A) ∪ f (B).
2. Soit y ∈ F , alors
y ∈ f (A ∩ B) ⇔ ∃x ∈ A ∩ B; y = f (x)
⇔ ∃x ((x ∈ A) ∧ (x ∈ B) ∧ (y = f (x)))
⇔ [∃x ((x ∈ A) ∧ (y = f (x))) ∧ ((x ∈ B) ∧ (y = f (x)))]
⇒ [∃x ((x ∈ A) ∧ (y = f (x)))] ∧ [∃x ((x ∈ B) ∧ (y = f (x)))]
⇒ (y ∈ f (A)) ∧ (y ∈ f (B))
⇒ y ∈ f (A) ∩ f (B)
ce qui montre que f (A ∩ B) ⊂ f (A) ∩ f (B).
3. Soit x ∈ E, alors
x ∈ f −1 (M ∪ N ) ⇔ f (x) ∈ M ∪ N
⇔ (f (x) ∈ M ) ∨ (f (x) ∈ N ))
⇔ (x ∈ f −1 (M )) ∨ (x ∈ f −1 (N ))
⇔ x ∈ f −1 (M ) ∪ f −1 (N )
ce qui montre que f −1 (M ∪ N ) = f −1 (M ) ∪ f −1 (N ).
Exercice 7
Dans R on définit la relation R par :

∀x, y ∈ R, xRy ⇔ x2 − 1 = y 2 − 1

Montrer que R est une relation d’équivalence et donner l’ensemble quotient R/R.
1. R est une relation d’équivalence.
i) R est une relation Réflexive, car d’après la Réflexivité de l’égalité on a :

∀x ∈ R, x2 − 1 = x2 − 1, donc ∀x ∈ R, xRx

ce qui montre que R est une relation Réflexive.


ii) R est une relation Symétrique, car d’après la Symétrie de l’égalité on a :
∀x, y ∈ R, xRy ⇔ x2 − 1 = y 2 − 1
⇔ y 2 − 1 = x2 − 1 car l’égalité est symétrique
⇔ yRx
donc ∀x, y ∈ R, xRy ⇔ yRx
ce qui montre que R est une relation Symétrique.
iii) R est une relation Transitive, car d’après la Transitivité de l’égalité on a :
∀x, y, z ∈ R, (xRy) ∧ (yRz) ⇒ (x2 − 1 = y 2 − 1) ∧ (y 2 − 1 = z 2 − 1)
⇒ (x2 − 1 = z 2 − 1) car l’égalité est Transitive.

2
⇒ (xRz)
donc

∀x, y, z ∈ R, (xRy) ∧ (yRz) ⇒ (xRz)

ce qui montre que R est une relation Transitive.


De i) , ii) et iii) , on déduit que R est une relation d’équivalence.
2. Déterminons l’ensemble quotient R/R.
Soit x ∈ R, alors :
∀y ∈ R, xRy ⇔ x2 − 1 = y 2 − 1
⇔ x2 − y 2 = 0
⇔ (x − y)(x + y) = 0
⇔ (y = x) ∨ (y = −x)
·
donc : x = {x, −x}, par suite

R/R = {{x, −x}, x ∈ R}

Exercice 8.
a) Commençons par remarquer qu’on a toujours, si A ⊂ E, A ⊂ f −1 (f (A)). En effet, si x ∈ A, x est un
antécédent de f (x), qui par définition appartient à f (A), donc x ∈ f −1 (f (A)).
Supposons maintenant f injective et x ∈ f −1 (f (A)). On a donc f (x) ∈ f (A), c’est-à-dire qu’il existe
un élément z dans A tel que f (x) = f (z) (mais a priori z n’a aucune raison d’être égal à x). Comme f est
injective, on a lors z = x, donc en fait x ∈ A et f −1 (f (A)) ⊂ A, d’où l’égalité de ces deux ensembles.
Pour la réciproque, supposons que ∀A ⊂ E, A = f −1 (f (A)), et soit x un élément de E. En appliquant
l’hypothèse à A = {x}, on a f −1 (f ({x}) = {x}. Or, f ({x}) = {f (x)}, donc f −1 (f ({x})) est constitué de
tous les antécédents de f (x). La propriété nous indique donc que, quel que soit x, f (x) n’a qu’un antécédent
par f , c’est la définition d’une application injective.
b) Pour la caractérisation de la surjectivité, c’est un peu similaire : on a toujours g(g −1 (M )) ⊂ M (les
images d’antécédents d’éléments de M sont ces éléments de M ). Si de plus g est surjective, tout élément y
de M admet au moins un antécédent dans A, dont l’image sera y, donc y ∈ g(g −1 (M )), et M = g(g −1 (M )).
Réciproquement, si ∀M ⊂ F, M = g(g −1 (M )), on a en particulier, si y ∈ F , {y} = g(g −1 ({y})), mais
ceci implique que y ait au moins un antécédent par g, sinon l’ensemble g −1 ({y}) serait vide et son image par
g aussi L’application g est donc surjective.
Exercice 9.
0 0
L’application f est injective (en effet, si 2n = 2n , on a n = n ), mais pas surjective, 3 par exemple n’a
pas d’antécédent par f (toutes les images des entiers par f sont des entiers pairs).
Au contraire, g est surjective car tout entier n est antécédent par g de son double 2n, mais n’est pas
injective, car 2 et 3 par exemple ont la même image par g.
Comme g ◦ f n’est autre que l’identité sur N elle est bien entendu bijective.
Enfin, f ◦ g n’est ni injective (pour la même raison que g : 2 et 3 ont la même image) ni surjective (pour
la même raison que f : toutes les images sont paires, donc 3 n’a pas d’antécédent).

3
Université Ibn Tofail Mathématiques, Algèbre 1, 2011-2012
Ecole Nationale des Sciences Appliquées
Kénitra, Maroc

Cycle préparatoire

Série n◦ : 2

Exercice 1:
(4) (2) (5)
1) Donner l’écriture en base 10 de a) A = 231 b) A = 1001 c) A = 4132
2) Ecrire la suite des 10 premiers nombres entiers en base deux et en base quatre
3) En base douze, on désigne par A le chiffre correspondant à 10, par B celui correspondant à 11. Ecrire
la suite des cinq successeurs de 9BA
4) Ecrire le nombre 53 en base deux.
5) Soit A = 2183. Ecrire A dans le système octal.
6) Soit A = 5012 en base 7. Ecrire A en base 2.
7) A s’écrit 23 dans le système décimal et 27 dans un système de base a. Que vaut a ?.
Exercice 2: Sachant que l’on a 96842 = 256 × 375 + 842,
Déterminer, sans faire la division, le reste de la division euclidienne du nombre 96842 par chacun des
nombres 256 et 375.
Exercice 3: Déterminer les entiers relatifs k tels que 3k − 2 divise 12k + 5
Exercice 4: Soient a, b, c, k ≥ 1,et q des entiers naturels.
1) Montrer que si a = bq + c, alors p gcd(a, b) = p gcd(b, c),
2) Montrer que 5k − 2 et 2k − 1 sont premiers entre eux.
3) Déterminer le ppcm de 5k + 3 et de 2k − 1.
Exercice 5: Déterminer les couples d’entiers naturels de pgcd 18 et de somme 360. De même avec pgcd
18 et produit 6480.
Exercice 6(∗) : Montrer que ∀n ∈ N :
n(n + 1)(n + 2)(n + 3) est divisible par 24,
n(n + 1)(n + 2)(n + 3)(n + 4) est divisible par 120.
Exercice 7:
1) Montrer que la droite d’équation 27x−16y +1 = 0 passe par une infinité de points dont les coordonnées
sont des entiers relatifs.
2) Résoudre dans Z, l’équation 135x − 169y = 36
3) Calculer pgcd(2275, 1638) et détérminer u et v tels que 2275u + 1638v = d.
Exercice 8: Montrer que:
k−1 n−1
1) Pour 1 ≤ k ≤ n, kCnk = nCn−1 et (n + 1)C2n = nC2nn
∗ 2 k
2) Montrer que ∀(k, n) ∈ (N ) , (k ∧ n = 1) ⇒ n|Cn
3) Montrer que ∀n ∈ N∗ , (n + 1)|C2n n

(on peut utiliser le 1) pour faire le 2) et le 3))


Exercice 9: Montrer que:
1) 32n − 2n et 32n+1 + 2n+2 sont divisibles par 7;
2) 22n + 2n + 1 est divisible par 7 si et seulement si n n’est pas un multiple de 3;
3) 33 ≡ 1[13] et 33n ≡ 1[13]. En déduire que le nombre 36n+2 + 33n+1 +1 est un multiple de 13 pour
tout entier naturel n.
Exercice 10: Soient m et n deux entiers premiers entre eux.
Détérminer x1 , x2 tels que x1 ≡ 1 [n] , x1 ≡ 0 [m] et x2 ≡ 0 [n] , x2 ≡ 1 [m]
Résoudre dans Z le système x = 7 [n] , x = 21 [m] avec n = 36 et m = 7.

1
Université Ibn Tofail Mathématiques, Algèbre 1, 2011-2012
Ecole Nationale des Sciences Appliquées
Kénitra, Maroc

Cycle préparatoire

Série n◦ : 2 Correction

Exercice1:
1)
(4)
a) A = 231 = 2 ∗ 42 + 3 ∗ 4 + 1 = 97
(2)
b) A = 1001 = 1 ∗ 23 + 0 ∗ 22 + 0 ∗ 2 + 1 = 9
(5)
c) A = 4132 = 4 ∗ 53 + 1 ∗ 52 + 3 ∗ 5 + 2 = 542
2) En base deux : 0, 1, 10, 11, 100, 101, 110, 111, 1000, 1001, 1010 En base quatre : 0, 1, 2, 3, 10, 11, 12, 13, 20, 21
3) Après BA9, on trouve BAA, BAB, BB0, BB1 et BB2
4) 1) On divise 53 successivement par deux, jusqu’à l’obtention d’un quotient nul. En recopiant la suite
(2)
des restes, on obtient : 53 = 110101
5) On divise 2183 successivement par huit, jusqu’à l’obtention d’un quotient nul. En recopiant la suite
(8)
des restes, on obtient : 2183 = 4207
6) On commence par convertir A = 5012 de la base 7 à la base 10, Ainsi A = 5∗73 +0∗72 +1∗7+2 = 1724
et on le convertit en base 2 comme dans l’exemple précédent.
(a)
7) Si A s’écrit 27 dans un système de base a, alors en le convertissant en base 10 : 27 = 2 ∗ a + 7
Si par ailleurs A s’écrit 23 en base 10, on aura donc 2a + 7 = 23 ⇔ a = 8.
Exercice2:
La seule chose à voir est que pour une division euclidienne le reste doit être plus petit que le quotient.
Donc les divisions euclidiennes s’écrivent : 96842 = 256 × 378 + 74 et 96842 = 258 × 375 + 92.
Exercice3:
12k + 5 = 4(3k − 2) + 13 Ainsi 3k − 2|12k + 5 ssi 3k − 2|13 c à d 3k − 2 = 1 ou −1 ou 13 ssi k = 1ou
k = 5.
Exercice4:
1) Evident
2) 5k − 2 = 2(2k − 1) + k donc d’après 1) pgcd(5k − 2, 2k − 1) = pgcd(2k − 1, k) = pgcd(k, 1) = 1.
3) On passe par le pgcd. On trouve pgcd(5k + 3, 2k − 1) = pgcd(k + 5, 11)
1er cas: Sik + 5 = 11d ⇔ k = 11d − 5 et 2k − 1 = 11(2d − 1) Leur PPCM est donc égal à 11(5d − 2)(2d − 1)
(car pgcd(5d − 2, 2d − 1))
2eme cas: pgcd(5k + 3, 2k − 1) = pgcd(k + 5, 11) = 1 Dans ce cas PPCM(5k + 3, 2k − 1) = (5k + 3)(2k − 1).
Exercice5:
Soient a, b deux entiers de pgcd 18 et de somme 360. Soit a’, b’ tel que a = 18a’
et b = 18b’. Alors a’ et b’ sont premiers entre eux, et leur somme est 360/18 = 20.
Nous pouvons facilement énumérer tous les couples d’entiers naturels (a’, b’) (a’ ≤ b’) qui vérifient cette
condition, ce sont les couples : (1, 20), (3, 17), (6, 14), (7, 13), (8, 12), (9, 11). Pour obtenir les couples (a, b)
recherchés (a 6 b), il suffit de multiplier les couples précédents par 18 :
(18, 360), (54, 306), (108, 252), (126, 234), (144, 216), (162, 198).
Exercice6:
Pour 3. Montrons plutôt la contraposée. Soit p = ab un entier avec a, b ∈ N .
Montrons que 2p − 1 n’est pas premier.
Nous savons que xb − 1 = (x − 1)(xb−1 +···+x + 1),
Pour x = 2a nous obtenons :
2p − 1 = 2ab − 1 = (2a )b − 1 = (2a − 1)(2a(b−1) +···+2a + 1.
De plus 2a − 1 n’est ni 1 ni 2ab donc nous avons décomposer 2p − 1 en produit d’entier différents de 1.
Donc 2p − 1 n’est pas premier.
Par contraposition nous obtenons que si 2p − 1 est premier alors p est premier.

1
Exercice7:
1) (−3, −5) est (une solution particulière) un point particulier de la droite (D) d’équation 27x−16y+1 = 0
En utilisant la méthode classique de la résolution des équations diophtanniennes on trouve que (16k −
3, 27k − 5) ∈ (D), k ∈ Z
2) 135 = 5 ∗ 33 5 et 3 ne divisent pas 169 Donc pgcd(169, 135) = 1
169 = 135 + 34
135 = 3 ∗ 34 + 33
34 = 33 + 1
1 = 4 ∗ 169 − 5 ∗ 135
(−5, −4) est une solution particulière de l’équation. On fait pareil que la question précédente et on
détérmine toutes les solutions.
3) En utilisant l’algorithme d’Euclide on trouve pgcd(2275, 1638) = 91 et on déduit que:
91 = 364 − 273
= 364 ∗ 2 − (637 − 364) = 2 ∗ 364 − 637
= 2(1638 − 2 ∗ 637) = 2 ∗ 1638 − 5 ∗ 637
= 2(638 − 5(2275 − 1638)
= 7 ∗ 1638 − 5 ∗ 2275.
Exercice8:
k−1 n−1
1) Pour 1 ≤ k ≤ n, kCnk = nCn−1 et (n + 1)C2n n
= nC2n Evident
k k−1 k
2) D’après 1) on a kCn = nCn−1 donc n divise kCn et puisque k et n sont premiers entre eux, le théorème
de Gauss permet d’affirmer que n divise Cnk
n−1 n n
3) De même, l’égalité (n + 1)C2n = nC2n montre que (n + 1) divise nC2n et, puisque n et (n + 1) sont
n
premiers entre eux (d’après Bézout puisque (n + 1) − n = 1), (n + 1) divise C2n d’après le théorème de Gauss.
Exercice9:
1) 32n − 2n = (32 )n − 2n = (32 − 2)(32 )n−1 + ...) = 7(32 )n−1 + ...)
On peut aussi le faire par récurrence ou passer par les congruences
on procède de la meme facon pour 32n+1 + 2n+2
2) n non congru 0 [3] ⇔ n = 3k + k0 avec k0 = 1 ou k0 = 2
0 0
⇔ 22n + 2n + 1 = (22 )3k+k0 + 23k+k0 + 1 = (26 )k .22k0 + (23 )k .2k0 + 1 ≡ 22k + 2k + 1 [7] ≡ 0 [7] car si k0 = 1
0 0 0 0
22k + 2k + 1 = 7 ≡ 0 [7] et si k0 = 2 22k + 2k + 1 = 21 ≡ 0 [7] .
3) facile

2
Université Ibn Tofail Mathématiques, Algèbre 1, 2011-2012
Ecole Nationale des Sciences Appliquées
Kénitra, Maroc

Cycle préparatoire

Série n◦ : 3

Exercice 3. Etudier les propriétés (associativité, commutativité, élément neutre, éléments inversibles) des
lois de composition internes suivantes :
a) m ∗ n = mn sur N.
b) m ∗ n = max(m, n) sur N.
c) m ∗ n = max(m, n) sur Z.
d) m ∗ n = (m + n)2 sur Z.

Exercice 4. Soit (G, .) un groupe avec G = {1, a, b, c, d, f } où 1 est l’élément neutre de G.
1) Sachant que l’on a : a2 = 1, b2 = 1, c = ab, d = ba, f = ca et ca = bc, Trouver la table de la loi · sur G
(i.e calculer le composé xy pour x et y dans G ).
2) En utilisant cette table, déterminer les inverses des éléments de G.

Exercice 5: Les ensembles suivants sont-ils des groupes pour les lois considérées?
1) R muni de la loi ∗ définie par ∀ a,b ∈ R, a ∗ b = a + b + ab.
2) L’ensemble E = {−1, 1, i, −i} ⊂ C, muni de la multiplication usuelle.

Exercice 6. Soit C = {(x, y) ∈ R2 /x2 + y 2 = 1} le cercle unité dans R2 . On définit une loi ∗ sur C par :
∀(a, b), (c, d) ∈ C, (a, b) ∗ (c, d) = (ac − bd, ad + bc).
1) Montrer que la loi ∗ est une loi de composition interne sur C.
2) Montrer que (C, ∗) est un groupe. Est-il commutatif ?.

Exercice 7(∗) : Soit (G, .) un groupe. On note Z(G) = {g ∈ G/∀x ∈ G xg = gx}.


1) Montrer que Z(G) est un sous -groupe abélien de G. (Z(G) est appelé centre de G).
2) Soit (G0 , .) un groupe et f : G → G0 un homomorphisme de groupes . Montrer que si f est surjectif,
alors f (Z(G)) ⊂ Z(G0 )
3) On suppose que G possède un seul élément a d’ordre 2. Montrer que a ∈ Z(G).

Exercice 8(∗) :
1) Montrer que si p est un nombre premier et G un groupe d’ordre p, alors G est cyclique engendré par
l’un quelconque de ses éléménts différents de e.
2) Soit G un groupe fini d’ordre pq, où p et q sont deux nombres premiers. Montrer que tout sous-groupe
propre de G est cyclique.
3) Montrer que tout sous-groupe d’un groupe cyclique est cyclique.

Exercice 9:    
1 2 3 4 1 2 3 4
1) Calculer ◦ dans S4 .
2 4 3 1 4 3 2 1
 −1
1 2 3 4
2) Calculer dans S4.
3 4 1 3 
1 2 3 4 5 6
3) Décomposer σ = ∈ S6 en produit de cycles disjoints puis en produit de
6 3 2 1 4 5
transpositions et déterminer l’ordre de σ.

Exercice10: Soit σ l’élément de S12 défini par:

1
 
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
σ=
3 10 7 1 2 6 4 5 12 8 9 11
1)Décomposer σ en produit de cycles disjoints puis en produit de transpositions.
2)Déterminer les orbites de σ.
3)Donner la signature de σ.
4)Déterminer σ 2005 .
 
(∗) 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Exercie 11 : Soit σ = ∈ S10
3 7 1 4 2 6 9 8 5 10
1) décomposer σ en produit de cycles disjoints et en produit de transpositions.
2) Calculer σ 2007 .

Exercice 12: Soit G un groupe, H et K deux sous-groupes de G.


1) Montrer que H ∪ K est un sous groupe de G si et seulement si H ⊂ K ou K ⊂ H
2) En déduire que G n’est jamais la réunion de deux de ses sous-groupes propres.

Exercice 13(∗) : Soit G =< a > un sous cyclique d’ordre n.


1) Soit H 6= {e} un sous-groupe de G et m le plus petit entier strictement positif tel que am ∈ H.
n
Montrer que m|n et que |H| =
m
2) Montrer que si d ∈ N est tel que d|n, alors G possède un unique sous-groupe d’ordre d.
Application: Déterminer le sous-groupe de Z/104Z d’ordre 4.

Exercice 14(∗) . Soit (G, .) un groupe et soient f, h, g : G → G trois applications définies par f (x) = x−1
(l’inverse de x) , h(x) = x2 et g(x) = axa−1 (a ∈ G).
1) Montrer que f est un homomorphisme de groupes si et seulement si G est abélien.
2) Montrer que h est un homomrphisme de groupes si et seulement si G est abélien.
3) En déduire qu’un groupe dans lequel tout élément est son propre inverse est abélien.
4) Montrer que g est un homomorphisme de groupes et que G est abélien si et seulement si g = idG , ∀a ∈
G.

Exercice 15: Soit A un anneau unitaire tel que tout élément de A est idempotent, i e , ∀ a ∈ A, a2 = a.
1) Montrer que ∀ a ∈ A, a + a = 0.
2) En déduire que A est commutatif.
3) Montrer que si a, b ∈ A, alors ab(a + b) = 0.
4) On suppose que A est intègre. Montrer que A a au plus deux éléments.

Exercice 19: Soient A, B deux anneaux et f : A → B un homomorphisme d’anneaux.


On rapelle que {0} et A sont des idéaux de A. et que si J est un idéal de B, alors f −1 (J) est un idéal
de A.En particulier que kerf = f −1 ({0}) est un idéal de A.
1) Donner un exemple d’un idéal I de A tel que f (I) n’est pas un idéal de B.
2) Soit I un idéal de A. Montrer que si f est surjectif, alors f (I) est un idéal de B.
3) On suppose que A est commutatif, unitaire et unifère. Montrer que A est un corps si, et seulement si,
les seuls idéaux de A sont {0} et A.

Exercice 20 . Equations linéaires


Résoudre, dans Z/37Z, les équations ou systèmes d’équations suivants :
1)7x = 2.
3x + 7y = 3
2)
6x − 7y = 0

Exercice 21. Equation du second degré


Résoudre
1) x2 + x + 7 = 0 dans Z/13Z.
2) x2 − 4x + 3 = 0 dans Z/12Z.

2
Université Ibn Tofail Mathématiques, Algèbre 1, 2011-2012
Ecole Nationale des Sciences Appliquées
Kénitra, Maroc

Cycle préparatoire

Série n◦ : 3 Correction

Exercice 1. a) non associative-par exemple (2 ∗ 3) ∗ 2 = 64 6= 512 = 2 ∗ (3 ∗ 2);non commutative, pas


d’élément neutre.
b)associative, commutative, élément neutre 0 qui est le seul élément inversible.
c)associative, commutative, pas d’élément neutre.
d)non associative-par exemple (−1) ∗ (1 ∗ 1) = 9 6= 1 = ((−1) ∗ 1) ∗ 1; commutative, pas d’élément neutre
Exercice 2. On trouve la table suivante :
· 1 a b c d f
1 1 a b c d f
a a 1 c b f d
b b d 1 f a c
c c f a d 1 b
d d b f 1 c a
f f c d a b 1

(Exemple : pour trouver d.a, on observe que d = b.a, et donc par associativité, d.a = (b.a).ab.(a.a) =
b.1 = b). On peut déduire de cette table que G n’est pas commutatif, puisque, par exemple, a∆f = d alors
que f ∆a = c. On voit aussi facilement les inverses : a−1 = a, b−1 = b, c−1 = d, d−1 = c et f −1 = f .
Exercice 3:
1) Non (∗ est associaitive, admet un élément neutre (e = 0), mais (−1) n’est pas inversible).
2) oui.
Exercice 4.
a) Supposons que (a, b) et (c, d) appartiennent à C. Alors a2 + b2 = 1 et c2 + d2 = 1. Il faut montrer que leur
produit (ac−bd, ad+bc) appartient à C. On a (ac−bd)2 +(ad+bc)2 = a2 c2 −2acbd+b2 d2 +a2 d2 +2adbc+b2 c2 =
(a2 + b2 )(c2 + d2 ) = 1, donc (ac − bd, ad + bc) appartient à C, et C est stable pour ∗.
b) On a ((a, b) ∗ (c, d)) ∗ (p, q) = ((ac − bd)p − (ad + bc)q, (ac − bd)q + (ad + bc)p), et (a, b) ∗ ((c, d) ∗ (p, q)) =
(a(cp − dq) − b(cq + dp), a(cq + dp) + b(cp − dq)), qui sont égaux. Donc ∗ est associative. L’élément neutre est
(1, 0) et l’inverse de (a, b) est (a, −b) (il faut résoudre l’équation (a, b) ∗ (x, y) = (1, 0) pour x et y, et tenir
compte de a2 + b2 = 1 et x2 + y 2 = 1).
Exercice 5
1) On a Z(G) 6= (car e ∈ Z(G)). Soient x, y ∈ Z(G), alors ∀g ∈ G, (xy)g = x(yg) = x(gy) = (xg)y =
(gx)y = g(xy) d’où xy ∈ Z(G).
Soit x ∈ Z(G), alors ∀g ∈ G, xg −1 = g −1 x d’où gx−1 = (xg −1 )−1 = (g −1 x)−1 = x−1 g et ainsi
−1
x ∈ Z(G). Alors Z(G) est un sous-groupe de G et il est évident que Z(G) est abélien.
2) Soit x ∈ Z(G), ∀g0 ∈ G0, ∃g ∈ G : f (g) = g 0 . D’où f (x)g 0 = f (x)f (g) = f (xg) = f (gx) = f (g)f (x) =
0
g f (x).
3) Soit x ∈ G, on a (xax−1 )2 = xa2 x−1 = xx−1 = e d’où o(xax−1 ) = 2 (car xax−1 ∈ / e, sinon a = e)
et ainsi xax−1 = a, i.e xa = ax, et donc a ∈ Z(G).

Exercice 6:
1) Soit a ∈ G − {e}. Puisque |< a >| divise |G| et |G| est premier, |< a >| = 1 ou p. Or, |< a >| =6 1
car a 6= e et donc |< a >| = p et par suite < a >= G.
2) Soit H un sous-groupe propre de G, alors |H| divise pq et |H| = 6 pq, alors |H| = 1 ou p ou q (si
p = q, |H| = 1 ou p) et ainsi, d’après 1), H est cyclique (si |H| = 1, H =< e >).

1
3) Soient G =< a > un groupe cyclique et H un sous-groupe de G, supposons que H 6= {e} (si H = {e}
, alors H =< e > ). Posons
A = {s ∈ N∗ /a∗ ∈ H}, alors A possède un plus petit élément qu’on note m (A ⊂ N et A 6= ∅ car H 6=
{e} ). Pour montrer que H =< am > , il suffit de vérifier que H ⊂ < am > car am ∈ H, soit x = at ∈ H,
alors ∃(q, r) ∈ N2 : t = mq + r, avec 0 ≤ r < m d’où at .(amq )−1 = ar ∈ H et ainsi r = 0 car m est le plus
petit entier > 0 tel que am ∈ H =⇒ at = (am )q ∈ < am . >.
Exercice 7:

  
1 2 3 4 1 2 3 4
1) = (2 3 4)
2 4 3 1 4 3 2 1
 −1
1 2 3 4
2) = (1 3 4 2)
2 4 1 3
 
1 2 3 4 5 6
3) = (1 6 5 4) = (16)(65)(54)(23) = (14)(15)(16)(23) .
6 3 2 1 4 5
On calcule σ 1 = σ 6= e , σ 2 = (15)(46), σ 3 = (1456)(23), σ 4 = e, alors o(σ) = 4.
Exercice 8.
 
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
σ=
3 10 7 1 2 6 4 5 12 8 9 11

1) σ = (1 3 7 4)(2 10 8 5)(9 12 11) = (1 3)(3 7)(7 4)(2 10)(10 8)(8 5)(9 12)(12 11)
La décomposition en produit de transpositions n’est pas unique !
2) O(1) = {1, 3, 4, 7} = O(3) = O(4) = O(7), puis O(2) = {2, 5, 8, 10} puis O(6) = {6} et O(9) =
{9, 11, 12} = O(11) = O(12).
σ a 4 orbites, deux de cardinal 4, une de cardinal 3 et un singleton (correspondant à un point fixe).
3) La signature de σ est ε(σ) = (−1)n−n1 où n1 est le nombre d’orbites de σ donc ε(σ) = 1 c’est une
permutation paire.
4) σ est donc le produit commutatif des cycles c1 = (1 3 7 4) , c2 = (2 10 8 5),et c3 = (9 12 11)
On a c41 = c42 = Id et c33 = Id. Or, 2005 = 4 × 501 + 1. Donc, c2005 1 = c4×501+1
1 = c1 , de même
2005 4×501+1 2005 3×668
c2 = c2 = c2 . Puis, c3 = c3 c3 = c3
Puisque c1 , c2 et c3 commutent, σ 2005 = c2005
1 c2005
2 c2005
3 = c1 c2 c2 = σ.
Exercice 9:
1) σ = (13)(2795) est une décomposition de σ en un produit de cycles disjoints et σ = (13)(27)(79)(95)
est une décomposition de σ en un produit de transpositions.
2) Puisque (13) et (2795) sont des cycles disjoints, (13) et (2795) commutent et ainsi σ 2 = (2795)2 =
(29)(75) . On a aussi
σ 3 = (13)(2795)(29)(75) = (13)(2597), σ 4 = (13)(2795)(13)(2597) = (2795)(2597) = e et ainsi o(σ) = 4.
Comme 2007 = 4.501 + 3, σ 2007 = (σ 4 )501 σ 3 == eσ 3 = σ 3 = (13)(2597).
Exercice 10:

1) Si H ⊂ K (resp. K ⊂ H), alors H ∪ K = K (resp. H ∪ K = H). Supposons que H ( K et que


K ( H, alors ∃h ∈ H : h ∈ / K et ∃k ∈ K : k ∈ / H ∪ K, car si hk ∈ H alors k = h−1 (hk) ∈ H,
/ K. Alors hk ∈
de même si hk ∈ K.
2) Supposons q’il existe H et K deux sous-groupes de G, tels que HK = G. Alors d’après 1), H ⊂ K ou
K ⊂ H et ainsi K = G ou H = G .
Exercice 11:
1) On a d’près l’exercice 6) 3), H =< am > . En effectuant la division euclidienne de n par m, on obtient
n = mq + r, avec (q, r) ∈ N ×N et
0 ≤ r < m.
Puisque G = < a > est d’ordre n, e = an d’où e = amq .ar ∈ H , et comme amq = (am )q ∈ H car
a ∈ H, ar = (amq )−1 ∈ H . Etant donné que m est le plus petit entier strictement positif tel que am ∈ H
m

et que 0 ≤ r < m, alors r = 0 et ainsi m/n.

2
n
Posons |H| = o(an ) = s. On a ams = (am )s = e d’où n|ms et puisque m|n |s. D’autre part
n
m
n n
(am ) m = an = e d’où s| m . Alors s = m .
2) Si d = 1 , alors H = {e}est l’unique sous-groupe de G d’ordre 1. Supposons que d > 1. Soit
n n
H = < a d >. Puisque d|n, nd est le plus petit entier strictement positif tel que a d ∈ H, en effet si
n n
as ∈ H =< a d >, as = (a d )t d’où asd = e ainsi n|sd et puisque d|n, nd |s. Alors d’après b), |H| = nn = d.
d
De plus . Si K est sous-groupe de G (d’ordre d) alors K =< am > où m est le plus petit entier
n n
strictement positif tel que am ∈ K et , d’après b), on a d = m d’où K =< am >= < a d > = H.
Application: Z/104Z est un groupe cyclique. Alors d’après c), Z/104Z possède un unique sous-groupe
H d’ordre 4 et H =< 104

4 .1 > = < 26 >= 0, 26, 52, 78 .
Exercice 12.
1) f est un homomorphisme de groupes si et seulement si (xy)−1 = x−1 y −1 pour tout x ∈ G ou encore
y −1 x−1 = x−1 y −1 c.à.d xy = yx
Exercice 13:
1) Puisque (a + a)2 = a + a et a2 = a, a + a = 0.
2) On a (a + b)2 = a + b d’où ab + ba = 0 et puisque ab + ab = 0, alors ab = −ab = ba.
3) ab(a + b) = aba + ab2 = a2 b + ab2 = ab + ab = 0.
4) Soit c ∈ A, alors c2 = c d’où c(c − 1) = 0 et donc c = 0 ou c = 1.
Exercice 14.

1) On prend i : Z → Q , a → a, i est un homorphisme d’anneaux, 2Z est un idéal de Z , mais


i(2Z) = 2Z n’est pas un idéal
de Q.
2) (I, +) est un sous-groupe de (A, +) et f est un homorphisme de groupes de (A, +) vers (B, +) d’où
f (I) est un sous-groupe de (B, +). On a aussi ∀b ∈ B, ∀y ∈ f (I), b = f (a), où a ∈ A car f est surjectif
et y = f (x), avec x ∈ I. Alors, by = f (a)f (x) = f (ax) et puisque
ax ∈ I, by ∈ f (I). De même pour yb ∈ I.
3) Supposons que A est un corps. Soit I un idéal non nul de A, alors ∃x ∈ A − {0} : x ∈ I d’où x est
inversible donc 1 = x−1 x ∈ I et par suite I = A (∀a ∈ A, a = a.1 ∈ I). Réciproquement, Soit x ∈ A − {0},
alors (x) = Ax est un idéal non nul de A donc (x) = A d’où ∃x0 ∈ A : xx0 = 1.
Exercice 15. Equations linéaires .
1) On cherche d’abord l’inverse de 7 dans Z/37Z. Cela revient à résoudre l’équation de Bezout 7u +
37v = 1. En appliquant l’algorithme d’Euclide, on trouve qu’une solution particulière est donnée par
16 × 7 − 3 × 37 = 1. Ainsi, 16 est inverse de 7 dans Z/37Z. Il vient
7x = 2 ⇔ 16 × 7x = 16 × 2 ⇔ x = 32.
2) On additionne la première et la deuxième ligne pour trouver 9x = 3. Or, 1 = 37 − 4 × 9
et donc −4 est un inverse de 9 dans Z/37Z. On trouve donc
9x = 3 ⇔ x = −4 × 3 = −12 = 25.
Si on reporte dans la première équation, on obtient
3 × (−12) + 7y = 3 ⇔ y = 39 = 2.
Le résultat de la question précédente nous donne y = 2.
Exercice 16. Equation du second degré.
L’idée est de procéder comme pour la résolution habituelle d’une équation du second degré.
On applique donc la méthode qui conduit au discriminant, c’est-à-dire que l’on met le trinome sous forme
canonique.
1) On peut remarque pour cette question que 14 = 1. Ainsi,
x2 + x + 7 = 0 ⇔ x2 + 14x + 7 = 0 ⇔ (x + 7)2 − 42 = 0
soit encore (x + 7)2 = 3. On remarque alors que 42 = 3. Ainsi, l’équation est équivalente à
(x + 7)2 − 42 = 0 ⇔ (x + 7 + 4)(x + 7 − 4) = 0.
Puisque Z/13Z est un corps, et donc en particulier est intègre, ceci est encore équivalent
à x + 11 = 0 ou x + 3 = 0. L’ensemble des solutions est donc {2, 10}.
2) On procède de la même façon. L’équation est équivalente à
(x − 2)2 − 1 = 0.
On peut bien sûr factoriser encore et obtenir que l’équation est équivalente à

3
(x − 2 − 1)(x − 2 + 1) = 0.
Mais cette fois, on ne peut pas aller plus loin car Z/12Z n’est pas un corps. Il faut plutôt écrire (x−2)2 = 1
et chercher les t dans Z/12Z avec t2 = 1. Pour cela on dresse le tableau :

t 0 1 2 3 4 5 6
t2 0 1 4 −3 4 1 0

(on a bien sûr (−t)2 = t2 ). Ainsi, l’équation est équivalente x − 2 ∈ {−5, −1, 1, 5}. L’ensemble des
solutions est donc {−5, −3, 1, 5}.

4
Université Ibn Tofail Mathématiques, Algèbre 1, 2011-2012
Ecole Nationale des Sciences Appliquées
Kénitra, Maroc

Cycle préparatoire

Série n◦ : 4

Exercice 1
Effectuer la division de A = X 6 − 2X 4 + X 3 + 1 par B = X 3 + X 2 + 1 :
1. Suivant les puissances décroissantes.(division euclidienne)
2. Suivant les puissances croissantes à l’ordre 5 (c’est-à-dire tel que le reste soit divisible par X 5 )
Exercice 2
On cherche à détérminer les polynômes P (X) ∈ R [X] non nuls tels que P (X 2 + 1) = P (X)2 + 1
et P (0) = 0
1) Calculer P (1), P (2), et P (5)
2) On pose u0 = 0 et un+1 = u2n + 1. Montrer que P (un ) = un pour tout n ∈ N
3) En déduire que P (X) = X
Exercice 3
Soit f (X) = X 4 − X 3 − 4X 2 + 4X + 1 et g(X) = X 2 − X − 1 ;
Déterminer le pgcd d des polynômes f et g et trouver deux polynômes u et v tels que uf + vg = d.
Donner également le ppcm des polynômes f et g.
(∗)
Exercice 4
Donner le pgcd et le ppcm de P et Q :
P (X) = X 3 + X 2 + 7X + 7 et Q(X) = X 3 + X 2 − 4X − 4.
Exercice 5
1) Vérifier que les polynômes A = X 3 + X 2 − 4X + 4 et B = (X − 1)2 sont premiers entre eux, et trouver
une identité de Bezout entre A et B.
2) Trouver un polynôme de degré 4 dont le reste dans la division par A est 3 et dont le reste dans la
divison par B est −1.
Exercice 6
On considère le polynôme√ P (X) = X 2 + X + 1.
1. Montrer que j = −1+i 2
3
est racine de P dans C et donner l’autre racine de P .
2. Montrer que cette dernière racine est le carré de l’autre.
3. Calculer j 3 . En déduire j 3m+1 , j 3m+2 et j 3m pour m ∈ N.
4. En déduire que P divise X 3n+2 + X 3m+1 + X 3p pour tout n, m, p ∈ N.
Indication : Remarquer que P (X) = (X − j)(X − j 2 ) divise un polynôme Q si et seulement si j et j 2
sont racines de Q.
Exercice 7
Soit P = X 6 + X 5 + 3X 4 + 2X 3 + 3X 2 + X + 1 .
1. Quelle est la multiplicité de i (i2 = −1) comme racine de P ?
2. Trouver toutes les racines de P dans C, avec leurs ordres de multiplicité.
3. Donner la factorisation de P en produit de facteurs irréductibles sur R.
4. Trouver le pgcd de P et du polynôme derivé P 0 .
Exercice 8
a) Factoriser X 3 + 1 sur C[X].
b) Même question sur R[X].
c) Déterminer l’ensemble des diviseurs unitaires du polynôme P = (X 3 + 1)X 2 dans R[X].
Exercice 9
Décomposer en éléments simples sur R les fractions rationnelles
3 2 3 2
(∗) (∗)
2X 2 +3X+1
a) XX+3
2 −4 b) X −3X X−1
+X−4
c) 2XX+X −X+1
2 −3X+2 d) (X−2)(X 2 +2X+5)

e) (X−1)163 (X+1)3

1
Université Ibn Tofail Mathématiques, Algèbre 1, 2011-2012
Ecole Nationale des Sciences Appliquées
Kénitra, Maroc

Cycle préparatoire

Série n◦ : 4 Correction

Exercice 1 Effectuer la division de A = X 6 − 2X 4 + X 3 + 1 par B = X 3 + X 2 + 1 :


1. Suivant les puissances décroissantes.(division euclidienne)
2. Suivant les puissances croissantes à l’ordre 5 (c’est–dire tel que le reste soit divisible par X 5 )
1. Quotient Q = X 3 − X 2 − X + 1, reste R = X.
2. Quotient Q = 1 − X 2 − X 4 , reste R = X 5 (1 + 2X + X 2 ).
Exercice 2 On cherche à détérminer les polynômes P (X) ∈ R [X] non nuls tels que P (X 2 +1) = P (X)2 +1
et P (X) = 0
1) Calculer P (1), P (2), et P (5)
2) On pose u0 = 0 et un+1 = u2n + 1. Montrer que P (un ) = un pour tout n ∈ N
3) En déduire que P (X) = X
1) P (1) = 1, P (2) = P (12 + 1) = 1 + 1 = 2, P (5) = P (22 + 1) = P (2)2 + 1 = 4 + 1 = 5
2) Par récurrence facile
3) D’après 2) P (X) − X possède une infinité de zéros (éléments de la suite strictement croissante (un ))
Donc P (X) − X est le polynôme nul.
Exercice 3 Soit f (X) = X 4 − X 3 − 4X 2 + 4X + 1 et g(X) = X 2 − X − 1 ;
Déterminer le pgcd d des polynômes f et g et trouver deux polynômes u et v tels que uf + vg = d.
Donner également le ppcm des polynômes f et g.
On effectue l’algorithme d’Euclide sur f et g :
f (X) = (X 2 − 3)g(X) + X − 2 ; le premier reste est r1 (X) = X − 2 ;
g(X) = (X + 1)r1 (X) + 1 ; le second reste est r2 (X) = 1 ;
Lorsque le reste est une constante, il est inutile de continuer l’algorithme, on sait que le reste suivant sera
0.
D’où le pgcd de f et g est d = 1.
On a 1 = g(X) − (X + 1)r1 (X) d’après la dernière ligne de l’algorithme ;
Or r1 (X) = f (X) − (X 2 − 3)g(X) d’après la première ligne de l’algorithme ;
D’où 1 = g(X) − (X + 1)f (X) − (X 2 − 3)g(X) ie 1 = g(X) − X 3 + X 2 − 3X − 2 − f (X)(X + 1).
On cherche le ppcm m de f et g : md = f g ; car f et g sont unitaires
Or d = 1 donc m(X) = f (X)g(X) = X 6 − 2X 5 − 4X 4 + 9X 3 + X 2 − 5X − 1 est le ppcm de f et g.
Exercice 4 Donner les pgcd et ppcm de P et Q :
1. P (X) = X 3 + X 2 + 7X + 7 et Q(X) = X 3 + X 2 − 4X − 4.
Par l’algorithme d’Euclide, on obtient
P (X) = Q(X) + 11X + 11
1 4
Q(X) = (11X + 11)( X 2 − )
11 11
Donc le dernier reste non nul est 11X + 11.
D’où D = (X + 1) est le pgcd de P et Q .
Ainsi il existe U, V ∈ R[X] / P = U D et Q = V D que l’on peut calculer :
U (X) = X 2 + 7 et V (X) = X 2 − 4 .
le ppcm M de P et Q vérifie M D = P Q = U V D2 et donc
M (X) = U (X)V (X)D(X) = X 5 + X 4 + 3X 3 + 3X 2 − 28X − 28 est le ppcm de P et Q.
Exercice 5
1) Vérifier que les polynômes A = X 3 + X 2 − 4X + 4 et B = (X − 1)2 sont premiers entre eux, et trouver
une identité de Bezout entre A et B.
Appliquons l’algorithme d’Euclide. La division euclidienne de A par B donne A = (X + 3)B + X + 1. La
division euclidienne de B par le reste obtenu X + 1 donne B = (X − 3)(X + 1) + 4. Comme le reste trouvé
ici est une constante non nulle, A et B sont premiers entre eux. On aurait pu le voir tout de suite: comme

1
1 n’est pas racine de A, les polynômes A et (X − 1)2 ne peuvent pas avoir de facteur irréductible commun.
Mais l’algorithme d’Euclide permet d’obtenir une identité de Bezout, en “remontant les divisions”:
4 = B − (X − 3)(X + 1) = B − (X − 3)(A − (X + 3)B) = −(X − 3)A + (X 2 − 8)B
d’où

( −1 3 1 2
4 X + 4 )A + ( 4 X − 2)B = 1

2) Trouver un polynôme de degré 4 dont le reste dans la division par A est 3 et dont le reste dans la
divison par B est −1.
On cherche un polynôme P de degré 4 vérifiant P = AQ1 + 3 et P = BQ2 − 1; on doit avoir deg(Q1 ) =1
et deg(Q2 ) = 2. En soustrayant les deux écritures de P , on obtient AQ1 + 3 − (BQ2 − 1) = 0, soit
4 = −AQ1 + BQ2 . En comparant avec l’égalité 4 = −(X − 3)A + (X 2 − 8)B obtenue à la première question,
on voit que le polynôme
P = (X − 3)A + 3 = (X 2 − 8)B − 1 = X 4 − 2X 3 − 7X 2 + 16X −9 convient.
On aurait pu aussi procéder ainsi, sans utiliser l’identité de Bezout: on cherche
P = (aX + b)A + 3 = aX 4 + (a + b)X 3 + (b − 4a)X 2 + (4a − 4b)X + 4b + 3 ,
avec en plus la condition que (X − 1)2 divise P + 1, ce qui équivaut à P (1) + 1 = 0 et P 0 (1) = 0.
Ces deux conditions donnent les équations 2(a + b) + 4 = 0 et 3a + b = 0. Donc a = 1 et b = −3,
ce qui fait P = (X − 3)A + 3, comme ce qu’on a trouvé ci-dessus.
Exercice 6 On considère√ le polynôme P (X) = X 2 + X + 1.
1. Montrer que j = −1+i 2
3
est racine de P dans C et donner l’autre racine de P .
2. Montrer que cette dernière racine est le carré de l’autre.
3. Calculer j 3 . En déduire j 3m+1 , j 3m+2 et j 3m pour m ∈ N.
4. En déduire que P divise X 3n+2 + X 3m+1 + X 3p pour tout n, m, p ∈ N .
Indication : Remarquer que P (X) = (X − j)(X − j 2 ) divise un polynôme Q si et seulement si j et j 2
sont racines de Q. √ √
−1 + i 3 −1 − i 3
1. ∆ = 1 − 4 = −3 donc les racines de P sont j = et
2 2
√ !2 √
−1 + i 3 −1 − i 3
2. =
2 2
3. j + j + 1 = 0 ⇒ j = −j − 1 ⇒ j 3 = j(−j − 1) = −j 2 − j = −(−j − 1) − j = 1
2 2

j 3m+1 = j 3m j = (j 3 )m j = 1m j = j
j 3m+2 = j 3m j 2 = (j 3 )m j 2 = 1m j 2 = j 2
j 3m = (j 3 )m = 1m = 1
4. En déduire que P divise Q(X) = X 3n+2 + X 3m+1 + X 3p pour tout n, m, p ∈ N .
P (X) = (X − j)(X − j 2 ) divise Q si et seulement si X − j et (X − j 2 ) divisent Q si et seulement si j et
2
j sont racines de Q.
Or
Q(j) = j 3n+2 + j 3m+1 + j 3p = j 2 + j + 1 = 0
Q(j 2 ) = j 2×(3n+2) + j 2×(3m+1) + j 2×(3p) = j 3×(2n+1)+1 + j 3×(2m)+2) + j 3×(2p) = j + j 2 + 1 = 0
Donc P divise Q.
Exercice 7 Soit P = X 6 + X 5 + 3X 4 + 2X 3 + 3X 2 + X + 1 .
1. Quelle est la multiplicité de i (i2 = −1) comme racine de P ?
On a P (i) = i6 + i5 + 3i4 + 2i3 + 3i2 + i + 1 = −1 + i + 3 − 2i − 3 + i + 1 = 0.
On a P 0 = 6X 5 + 5X 4 + 12X 3 + 6X 2 + 6X + 1 et P 0 (i) = −6i + 5 − 12i − 6 + 6i + 1 = 0.
On a P 00 = 30X 4 + 20X 3 + 36X 2 + 12X + 6 et P 00 (i) = 30 − 20i − 36 + 12i + 6 = −8i 6= 0.
Donc i est racine de P de multiplicité 2.
2. Trouver toutes les racines de P dans C, avec leurs ordres de multiplicité.
Puisque P est à coefficients réels et que i est racine de P de multiplicité 2, son conjugué −i est aussi
racine de P de multiplicité 2. On a déjà 4 des racines de P dans C comptées avec leur multiplicité. Appelons
α et β les deux autres racines (P est de degré 6, donc il a 6 racines comptées avec leur multiplicité dans
C). Puisque P est unitaire, la somme des racines est l’opposé du coefficient de X 5 dans P . On a donc
i + i + (−i) + (−i) + α + β = −1, d’où α + β = −1. Comme P est en plus de degré pair, le produit des racines

2
est égal au terme constant de P , donc i × i × (−i) × (−i) ×√α × β = 1, d’où αβ√= 1. Les nombres α et β,
sont les racines de l’équation X 2 + X + 1 = 0, d’où α = −1+i
2
3
= j et β = −1−i 2
3
=j
Les racines de P dans C sont i avec multiplicité 2, −i avec multiplicité 2, j et j.
3. Donner la factorisation de P en produit de facteurs irréductibles sur R.
En regroupant chaque racine complexe avec sa conjuguée (i avec −i, j avec j), on obtient :

P = (X 2 + 1)2 (X 2 + X + 1)

4. Trouver le pgcd de P et du polynôme derivé P 0 . Parmi les racines de P dans C, i et −i sont racines
de P 0 de multiplicité 1, et j et j ne sont pas racines de P 0 . Les racines du pgcd de P et P 0 dans C sont donc
i et −i avec multiplicité 1, et le pgcd est (X − i)(X + i) = X 2 + 1
Exercice 8
a) Factoriser X 3 + 1 sur C[X].
iπ iπ
X 3 + 1 = (X + 1)(X − e 3 )(X − e− 3 ).
b) Même question sur R[X].
X 3 + 1 = (X + 1)(X 2 − X + 1)
c) Déterminer l’ensemble des diviseurs unitaires du polynôme P = (X 3 + 1)X 2 dans R[X].
- Facteurs irréductibles 1, X, (X + 1), (X 2 − X + 1)
- Facteurs réductibles X(X + 1), X(X + 1)(X 2 − X + 1), X(X 2 − X + 1), X 2 , X 2 (X + 1), X 2 (X 2 − X +
1), (X + 1)(X 2 − X + 1), P
Exercice 9 Décomposer en éléments simples sur R les fractions rationnelles
X +3 X 3 − 3X 2 + X − 4 2X 3 + X 2 − X + 1 2X 2 + 3X + 1 16
a) 2 b) c) 2
d) 2
e)
X −4 X −1 X − 3X + 2 (X − 2)(X + 2X + 5) (X − 1)3 (X + 1)3
X +3 5 1
a) 2 = − .
X −4 4(X − 2) 4(X + 2)
X 3 − 3X 2 + X − 4 5
b) = X 2 − 2X − 1− X−1 .
X −1
3 2
2X + X − X + 1 3 19
c) 2
= 2X + 7 − + .
X − 3X + 2 X −1 X −2
2
2X + 3X + 1 1 X +3
d) 2
= + 2
(X − 2)(X + 2X + 5) X − 2 X + 2X + 5
16
e) Soit G(X) = La décomposition ne contient pas de partie entière et est de la forme
(X − 1)3 (X + 1)3
a b c d e f
G= + + + + +
(X − 1)3 (X − 1)2 (X − 1) (X + 1)3 (X + 1)2 (X + 1)
Comme G est paire, on a
−a b −c −d e −f
G(−X) = G(X) = 3
+ 2
+ + 3
+ 2
+
(X + 1) (X + 1) (X + 1) (X − 1) (X − 1) (X − 1)
et donc d = −a, e = b et f = −c. Il suffit de déterminer la partie polaire relative au pôle 1; pour ceci
on fait le changement de variable X = 1 + Y et on effectue la division suivant les puissances croissantes à
l’ordre 2 de 16 par (1 + Y + 1)3 = 8 + 12Y + 6Y 2 + Y 3 .
16 = (8 + 12Y + 6Y 2 )(2 − 3Y + 3Y 2 ) + 24Y 2
On en tire a = 2, b = −3, c = 3 et en conclusion
2 3 3 2 3 3
G= 3
− 2
+ − 3
− 2

(X − 1) (X − 1) (X − 1) (X + 1) (X + 1) (X + 1)

Vous aimerez peut-être aussi