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Université Ibn Tofail 2020-2021

Ecole Nationale des Sciences Appliquées


Kénitra, Maroc
Pr. Y. Bentaleb et K. Ramdane

Cycle Préparatoire- Semestre1

Corrigé, série n 1: Algèbre

Exercice 1.
On utilise les règles de De Morgan, l0 équivalence (P ) Q) , (Q _ P ) et P , P On obtient:
1. (P =) Q) , P ^ Q;
2. (P ^ Q) , P _ Q ce qui est équivalent aussi à (P =) Q);
3. (P ^ (Q ^ R)) , P _ (Q _ R) (on peut supprimer les parenthèses) ;
4.(P _ (Q ^ R)) , P ^ (Q _ R) (ici les parenthèses sont importantes) ;
5. (P ^ Q) =) (R =) S) , (P ^ Q) _ (R =) S) , (P _ Q) _ (R _ S) , (P _ Q) ^ (R _ S) () (P ^
Q) ^ (R ^ S) () (P ^ Q) ^ (R ^ S) , P ^ Q ^ R ^ S .
Exercice 2.
a)
A 0 0 1 1
B 0 1 0 1
A)B 1 1 0 1
A ^ (A ) B) 0 0 0 1
(A ^ (A ) B)) ) B 1 1 1 1
On voit donc d’apres la table de verité que la proposition R = ((A ^ (A ) B)) ) B) est toujours vraie
b) Notons R la proposition logique :

[(O ) P ) ^ ((P ) Q)) ) (O ) Q)]

En utilisant la dé…nition de l’implication et les propriétés vues dans le cours, on obtient :


R ,h [(O ) P ) ^ (P ) Q) ) (O ) Q)]i
, (O ) Q) _ ((O ) P ) ^ (P ) Q))
h i
, (O ) Q) _ ((O ) P ) _ (P ) Q))
h i
, (Q _ O) _ (P _ O) _ (Q _ P )
h i
, (Q _ O) _ (P ^ O) _ (Q ^ P )
, (Q _ O) _ (P ^ O) _ (Q ^ P )
Ainsi, pour montrer que la proposition R est vraie, il su¢ t de montrer que toutes ses valeurs de vérité
sont égales à 1. On a :

O 0 0 0 0 1 1 1 1
P 0 0 1 1 0 0 1 1
Q 0 1 0 1 0 1 0 1
Q_O 1 1 1 1 0 1 0 1
P ^O 0 0 0 0 1 1 0 0
Q^P 0 0 1 0 0 0 1 0
R 1 1 1 1 1 1 1 1

1
ce qui montre la véracité de R, donc la transitivité de l’implication.
Exercice 3.
1) La proposition b) implique la proposition a) car si b) est vraie soit tous les réels véri…ent P , soit tous
les réels véri…ent Q., et donc on est sûr qu’un réel quelconque véri…e soit P soit Q.
2) On a i.) =)ii). En e¤et si i). est vraie, alors il existe un réel x pour lequel P (x) et Q(x) sont vraies,
et, en prenant a = b = x. ii) est vraie.
On peut prendre pour premiere proposition: P (x): x > 0 et pour deuxième proposition: Q(x) : x < 0.
Dans ce cas, i). est fausse et ii). est vraie.
Exercice 4
1) A = E; E D; F G; B G.
2) card A = 3 , card B = 2 , card C = 1 , card D = 4 , card E = 3 , card F = 2 , card G = 3, card
H = 3.
3) A \ B = f5g; G [ H = f5; f1g; f2g; f5g; f1; 2gg; EnG = f1; 2g
4) Le complémentaire de A dans D est DnA = f;g.
Exercice 6.
1) A M B = (A \ B) [ (B \ A) = (A [ B) \ (A [ A) \ (B [ B) \ (B [ A)
= (A [ B) \ (B [ A))
= (A [ B) \ (A[B))
= (A [ B) \ (A \ B)
= A [ B)n(A \ B)
(On a juste utilisé les lois de De Morgan et le fait que A [ A = E).
2) Si A = B = ; alors A M B = ; = A \ B.
Si A M B = A \ B, supposons par exemple A 6= ;.
Soit x 2 A. Si x 2 B, x 2 A \ B = A M B ce qui est absurde et si x 2 = B, x 2 A M B = A \ B ce qui est
absurde. Donc
A = B = ;. Finalement, A M B = A \ B , A = B = ;.
3) Par distributivité de \ sur [,
(A [ B) \ (B [ C) \ (C [ A) = ((A \ B) [ (A \ C) [ (B \ B) [ (B \ C)) \ (C [ A)
= ((A \ C) [ B) \ (C [ A)(car B \ B = B et A \ B B et B \ C B)
= ((A \ C) \ C) [ ((A \ C) \ A) [ (B \ C) [ (B \ A)
= (A \ C) [ (A \ C) [ (B \ C) [ (B \ A)
= (A \ B) [ (B \ C) [ (C \ A)
Exercice 7.
On a
+1
[ +1
\
a n1 ; b + n1 = [a 1; b + 1] et a n1 ; b + n1 = [a; b]
n=1 n=1
En e¤et, 8n 1; tous les intervalles de la forme a n1 ; b + n1 sont inclus dans [a 1; b + 1] mais incluent
eux-même l’intervalle [a; b]. Leur union est donc égale au premier d’entre eux à savoir [a 1; b + 1].
D’autre part, 8n 1; tous les intervalles de la forme a n1 ; b + n1 contiennent [a; b]. Donc
+1
\
[a; b] a n1 ; b + n1
n=1
Il faut encore véri…er qu’aucun réel n’appartenant pas à [a; b] ne peut y appartenir.
Soit par exemple x < a (si x > b le raisonnement est très similaire), notons = a x > 0. Il existe
un entier n tel que n1 < puisque la suite de terme général n1 tend vers 0. Mais alors pour cette valeur
précise de n, x n’appartient pas à a n1 ; b + n1 (puisqu’on a alors a n1 > x), donc x ne peut appartenir
à l’intersection demandée. Et donc
+1
\
a n1 ; b + n1 = [a; b] :
n=1
Exercice 10.
1. Soit y 2 F , alors
y 2 f (A [ B) , 9x 2 A [ B; y = f (x)
, 9x [(x 2 A) _ (x 2 B) ^ (y = f (x))]
, 9x [((x 2 A) ^ (y = f (x))) _ ((x 2 B) ^ (y = f (x)))]

2
, [9x ((x 2 A) ^ (y = f (x)))] _ [9 x((x 2 B) ^ (y = f (x)))]
, (y 2 f (A)) _ (y 2 f (B))
, y 2 f (A) [ f (B)
ce qui montre que f (A [ B) = f (A) [ f (B).
2. Soit y 2 F , alors
y 2 f (A \ B) , 9x 2 A \ B; y = f (x)
, 9x ((x 2 A) ^ (x 2 B) ^ (y = f (x)))
, [9x ((x 2 A) ^ (y = f (x))) ^ ((x 2 B) ^ (y = f (x)))]
) [9x ((x 2 A) ^ (y = f (x)))] ^ [9x ((x 2 B) ^ (y = f (x)))]
) (y 2 f (A)) ^ (y 2 f (B))
) y 2 f (A) \ f (B)
ce qui montre que f (A \ B) f (A) \ f (B).
3. Soit x 2 E, alors
x 2 f 1 (M [ N ) , f (x) 2 M [ N
, (f (x) 2 M ) _ (f (x) 2 N ))
, (x 2 f 1 (M )) _ (x 2 f 1 (N ))
, x 2 f 1 (M ) [ f 1 (N )
ce qui montre que f 1 (M [ N ) = f 1 (M ) [ f 1 (N ).
Exercice 11.
a) Commençons par remarquer qu’on a toujours, si A E; A f 1 (f (A)). En e¤et, si x 2 A, x est un
antécédent de f (x), qui par dé…nition appartient à f (A), donc x 2 f 1 (f (A)).
Supposons maintenant f injective et x 2 f 1 (f (A)). On a donc f (x) 2 f (A), c’est-à-dire qu’il existe
un élément z dans A tel que f (x) = f (z) (mais a priori z n’a aucune raison d’être égal à x). Comme f est
injective, on a lors z = x, donc en fait x 2 A et f 1 (f (A)) A, d’où l’égalité de ces deux ensembles.
Pour la réciproque, supposons que 8A E; A = f 1 (f (A)), et soit x un élément de E. En appliquant
l’hypothèse à A = fxg, on a f 1 (f (fxg) = fxg. Or, f (fxg) = ff (x)g, donc f 1 (f (fxg)) est constitué de
tous les antécédents de f (x). La propriété nous indique donc que, quel que soit x, f (x) n’a qu’un antécédent
par f , c’est la dé…nition d’une application injective.
b) Pour la caractérisation de la surjectivité, c’est un peu similaire : on a toujours g(g 1 (M )) M (les
images d’antécédents d’éléments de M sont ces éléments de M ). Si de plus g est surjective, tout élément y
de M admet au moins un antécédent dans A, dont l’image sera y, donc y 2 g(g 1 (M )), et M = g(g 1 (M )).
Réciproquement, si 8M F; M = g(g 1 (M )), on a en particulier, si y 2 F , fyg = g(g 1 (fyg)), mais
ceci implique que y ait au moins un antécédent par g, sinon l’ensemble g 1 (fyg) serait vide et son image par
g aussi L’application g est donc surjective.
Exercice 14. p p p p
f ([2; 5]) = [4; 25]; f 1 ([2; 5]) = [ 5; 2] [ [ 2; 5];
f ([ 4; 1]) = [0; 16]; f 1 ([ 4; 1]) = [ 1; 1]
f (f ([3; 4])) = [81; 256] f 1 (f ([3; 4])) = [ 4; 3] [ [[3; 4]:
Exercice 15
f est dérivable sur I =] 1; 2], et pour x 2] 1; 2[, f 0(x) = 2x 4 < 0. f est donc continue et
strictement décroissantesur ] 1; 2].
Par suite, f réalise une bijection de ] 1; 2] sur f (] 1; 2]) = [f (2); lim f (x)[= J. . f est bijective
x ! 1
et admet donc une réciproque. Déterminons f 1 .
Soit y 2 [ 1; +1[ et x 2] 1; 2].
y = g(x) , y = x2 4x + 3 , x2 4x + 3 y =p0. p
0
Or, 4p = 4 (3 y) = y + 1 0. Donc, x = 2 + y + 1 ou x = 2 y + 1. En…n, x 2] 1; 2] et donc,
x=2 y + 1.
En résumé, p
8x 2] 1; 2]; 8y 2 [ 1; +1[; y = f (x) , x = 2 y + 1.
On vient de trouver f 1 : p
8x 2 [ 1; +1[; f 1 (x) = 2 y + 1.

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