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U.S.T.T.

B
Faculté des Sciences et Techniques Année Universitaire 2020-2021

Correction - Devoir de MTH1102

QCM. (6 points)
Quelles sont les assertions vraies pour x ∈ R ? Justifiez vos réponses.
ä E (7, 9) = 8.
ä E (−3, 33) = −4
ä E (x) = 0 =⇒ x = 0
ä E (x) est le plus petit entier supérieur ou égal à x .
ä |x| > 1 ⇐⇒ x 6= 1
p
ä x 2 = |x|
ä x + |x| = 0 ⇐⇒ x < 0
ä Si E = [3, 7] alors 8 est un maximum de E.
ä L’ensemble E = [−3, 2] ∩ ]−1, 1] n’admet pas de maximum.
ä Si E = [3, 7] alors 8 est un majorant de E.
ä Si E = [−3, −1] alors tout M Ê −1 est un majorant de E.
ä L’ensemble E = [2, 3] ∩ [5, 10] alors tout M Ê 3 est un majorant de E.

ä E (7, 9) = 8.
 E (−3, 33) = −4 car la partie entière de −3, 33 est le plus grand entier, inférieur ou égal à
−3, 33 c’est à dire −4. Autrement dit : −4 É −3, 33 < −4 + 1 ⇐⇒ E (−3, 33) = −4.
(1.5 points)
ä E (x) = 0 =⇒ x = 0
ä E (x) est le plus petit entier supérieur ou égal à x .
ä |x| > 1 ⇐⇒ x 6= 1
p p p
 x 2 = |x| car x 2 = |x|2 = |x|. (1 point)
 x + |x| = 0 ⇐⇒ x < 0 car x < 0 ⇐⇒ |x| = −x ⇐⇒ x + |x| = 0. (1 point)
ä Si E = [3, 7] alors 8 est un maximum de E..
ä L’ensemble E = [−3, 2] ∩ ]−1, 1] n’admet pas de maximum.
 Si E = [3, 7] alors 8 est un majorant de E. En effet, pour tout x ∈ [3, 7], on a x < 8.
(1 point)
 Si E = [−3, −1] alors tout M Ê −1 est un majorant de E. En effet, pour tout x ∈ [−3, −1],
on a x É −1 É M . Donc x É M . (1.5 point)
ä L’ensemble E = [2, 3] ∩ [5, 10] alors tout M Ê 3 est un majorant de E.

Exercice 1. (6 points)
1. Soient A et B deux sous-ensembles d’un ensembles E.
(a) Montrer que A = (A \ B) ∪ (A ∩ B).

Correction du devoir 1 UE - MTH1102


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(b) On pose E = Z. Soient A et B deux sous-ensembles de Z tels que :

A \ B = {−4, −3, 1, 2, 5, 8} ; B \ A = {−7, −6, −2, 0, 3, 6} ; A ∩ B = {−5, −1, 4, 7} .

Déterminer les ensembles A, B et A∆B.

(a) Montrons que A = (A \ B) ∪ (A ∩ B). En utilisant la distributivité de la réunion sur


l’intersection, on obtient :

(A \ B) ∪ (A ∩ B) = (A ∩ B) ∪ (A ∩ B) = A ∩ (B ∪ B) = A ∩ E = A. (1 point)

(b) Déterminons les ensembles les ensembles A, B et A∆B.


• En utilisant le résultat de la question précédente, on a

A = (A \ B) ∪ (A ∩ B) = {−5, −4, −3, −1, 1, 2, 4, 5, 7, 8} . (0.5 point)

• De même, B = (B \ A) ∪ (A ∩ B) = {−7, −6, −5, −2, −1, 0, 3, 4, 6, 7} . (0.5 point)


• On a A∆B = (A \ B) ∪ (B \ A) = {−7, −6, −4, −3, −2, 0, 1, 2, 3, 6, 8}. (1 point)

2. Soient E un ensemble non vide et x ∈ E. On définit les ensembles A = {x ∈ E, P(x)} et


B = {x ∈ E, Q(x)} où P(x) et Q(x) sont deux propriétés sur x . Ecrivez les ensembles suivants à
l’aide des opérateurs ensemblistes sur A et B :
n o
(a) x ∈ E, P (x)
(b) {x ∈ E, P(x) ou Q(x)}
n o
(c) x ∈ E, P(x) et Q(x)

Notons par
n o n o
A1 = x ∈ E, P (x) , A2 = {x ∈ E, P(x) ou Q(x)} , A3 = x ∈ E, P(x) et Q(x) .

(a) Soit x ∈ A1 . On a les équivalences suivantes.

x ∈ A1 ⇐⇒ P (x) est vraie ⇐⇒ P(x) est fausse ⇐⇒ x 6∈ A ⇐⇒ x ∈ A

Donc, A1 = A, c’est à dire


n o
A = x ∈ E, P (x) (1 point)

(b) Soit x ∈ A2 . On a les équivalences suivantes.

x ∈ A2 ⇐⇒ (P(x) ou Q(x)) est vraie


⇐⇒ (P(x) est vraie ou Q(x) est vraie)
⇐⇒ (x ∈ A ou x ∈ B)
⇐⇒ x ∈ A ∪ B

Donc, A2 = A ∪ B, c’est à dire

A ∪ B = {x ∈ E, P(x) ou Q(x)} (1 point)

Correction du devoir 2 UE - MTH1102


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(c) Soit x ∈ A3 . On a les équivalences suivantes.

x ∈ A3 ⇐⇒ (P(x) et Q(x)) est vraie


⇐⇒ (P(x) est vraie et Q(x) est vraie)
⇐⇒ (x ∈ A et x ∈ B)
⇐⇒ x ∈ A ∩ B
⇐⇒ x ∈ A \ B

Donc, A3 = A \ B, c’est à dire


n o
A \ B = x ∈ E, P(x) et Q(x) (1 point)

Exercice 2. (8 points)
1. Soient f et g les applications définies par :
f : R∗+ −−−−! R∗+ g : R∗+ −−−−! R
1 et x −1
x 7−−−−! x 7−−−−!
x x +1
Montrer que g ◦ f (x) = −g (x).

On a pour tout x ∈ R∗+ :


1 1−x
−1
1−x x 1−x x −1
µ ¶
1
= x = x =
£ ¤
g ◦ f (x) = g f (x) = g × = =− = −g (x).
x 1 1 + x x 1+x 1+x x +1
+1
x x
D’où g ◦ f (x) = −g (x). (2 points)

2. On considère l’application f : R −−! R définie par ∀ x ∈ R, f (x) = x 2 .


(a) Déterminer l”image directe de [−1, 3] par f .
(b) Déterminer l’image réciproque de [1, 2] par f .

(a) Déterminons l’image directe de [−1, 3] par f . Soit x ∈ [−1, 3]. On a

x ∈ [−1, 3] ⇐⇒ −1 É x É 3 ⇐⇒ (−1 É x É 0) ou (0 É x É 3)

Par conséquent, on obtient


x ∈ [−1, 3] ⇐⇒ (0 É x 2 É 1) ou (0 É x 2 É 9) ⇐⇒ (0 É f (x) É 1) ou (0 É f (x) É 9)

Cela signifie que


x ∈ [−1, 3] ⇐⇒ f (x) ∈ [0, 1] ∪ [0, 9] ⇐⇒ f (x) ∈ [0, 9]

D’où f ([−1, 3]) = [0, 9]. (1.5 points)


(b) Déterminons l’image réciproque de [1, 2] par f . Soit x ∈ R tel que f (x) ∈ [1, 2].
On a
p ³ p ´
f (x) ∈ [1, 2] ⇐⇒ 1 É x 2 É 2 ⇐⇒ 1 É |x| É 2 ⇐⇒ (|x| Ê 1) et |x| É 2)

Correction du devoir 3 UE - MTH1102


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Par conséquent, on obtient


³ p p ´
f (x) ∈ [1, 2] ⇐⇒ [(x É −1) ou (x Ê 1)] et − 2 É x É 2

Cela signifie que


h p p i h p i h p i
f (x) ∈ [1, 2] ⇐⇒ x ∈ (]−∞, −1] ∪ [1, +∞[)∩ − 2, 2 ⇐⇒ x ∈ − 2, −1 ∪ 1, 2
£ p ¤ £ p ¤
D’où f −1 ([1, 2]) = − 2, −1 ∪ 1, 2 . (1.5 points)

3. On considère l’application f : [0, +∞[ −−! R définie par ∀ x ∈ [0, +∞[ , f (x) = x + 1.
(a) L’application f est-t-elle injective ?
(b) L’application f est-t-elle surjective ?
(c) L’application f est-t-elle bijective ?

(a) Soient x 1 et x 2 sont deux réels positifs tels que f (x 1 ) = f (x 2 ) alors x 1 + 1 = x 2 + 1,


ce qui implique que x 1 = x 2 , donc f est injective. (1 point)
(b) Soit α ∈ R. Pour tout x ∈ [0, +∞[, l’équation

f (x) = α ⇐⇒ x + 1 = α ⇐⇒ x = α − 1.

Si α = 0 alors x = −1 6∈ [0, +∞[. Autrement dit, 0 n’a pas d’antécédent dans


[0, +∞[. Donc f n’est pas surjective. (1 point)
(c) L’application f n’est pas bijective car elle n’est surjective d’après (b). (1 point)

Correction du devoir 4 UE - MTH1102

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