IPGEI – MPSI TD Nº 1 : L OGIQUE ET E NSEMBLES A NNÉE : 2020-2021

Exercice 1 – 3. (A =⇒ (∀x, B (x))) ⇐⇒ (∀y, C (y)) ;

Donner, lorsque cela est possible, la valeur de vérité des assertions suivantes :
4. A =⇒ ((∀x, B (x)) ⇐⇒ (∀y, C (y))) ;
1. (4 = 2 + 2) ∧ (4 = 2 + 1) ;
5. A =⇒ (∀x, (B (x) ⇐⇒ (∀y, C (y)))).
2. (4 = 2 + 2) ∨ (4 = 2 + 1) ;
Exercice 5 –
3. (4 = 2 + 2) ∨ (4 = 3 + 1) ;
Nier formellement les propositions suivantes :
4. (4 = 2 + 2) =⇒ (4 = 2 + 1) ;
1. ((A ∨ B ) =⇒ C ) =⇒ (D ∧ E ) ;
5. (4 = 2 + 1) =⇒ (4 = 3 + 1) ;
2. (A =⇒ B ) ⇐⇒ (A =⇒ ¬C ) ;
6. (4 = 2 + 1) =⇒ (4 = 1 + 1) ;
3. ∀x ∈ E , ∃y ∈ E , (A(x, y) ∨ B (x)) ;
7. ∃x ∈ R, x 2 ≤ 0 ;
4. (∃x ∈ E , A(x)) =⇒ (∀x ∈ E , A(x)) ;
8. ∀(x, y) ∈ R2 , ∃z ∈ R, ((x < z < y) ∨ (y < z < x)) ;
5. ∃!x, A(x).
9. ∀x ∈ R, ((x 2 ≥ 1) =⇒ (x ≥ 1)) ;
Exercice 6 –
10. La fonction inverse de R∗ dans R∗ est décroissante. Soit f une fonction de R dans R. Écrire dans le language formel (le cas échéant), puis
Exercice 2 – donner la négation (améliorée) de chacune des assertions suivantes :
Montrer que
1. f est croissante ;
(A ⇐⇒ B ) ∼ ((A ∧ B ) ∨ ((¬A) ∧ (¬B ))).
2. f est strictement monotone ;
Exercice 3 –
3. f s’annule au moins une fois ;
Soit R, S et T des propositions. Montrer à l’aide de tables de vérité, puis par un rai-
sonnement déductif, que les propositions suivantes sont vraies : 4. f s’annule au moins deux fois ;

1. R =⇒ (S =⇒ R) ; 5. f est constante ;

2. (R =⇒ S) =⇒ ((S =⇒ T ) =⇒ (R =⇒ T )) ; 6. f est minorée ;

3. (R ∨ S) ⇐⇒ ((R =⇒ S) =⇒ S) ; 7. ∀M ∈ R, ∃t 0 ∈ R, ∀t ∈ R, ((t ≥ t 0 ) =⇒ ( f (t ) ≥ M )).

4. (R =⇒ (S ∨ T )) ⇐⇒ (S ∨ ¬R ∨ T ) ; Exercice 7 –
5. (R =⇒ S) =⇒ ((R ∧ T ) =⇒ (S ∧ T )) ; Donner la contraposée des expressions suivantes :

6. (R ⇐⇒ S) =⇒ ((T =⇒ R) ⇐⇒ (T =⇒ S)). 1. (A et (B ou C )) =⇒ (B ou (A et C )) ;

2. (∃!x, (x ∈ A et x ∈ B )) =⇒ (∀y, ∃!x, (x ∈ A et (y − x) ∈ B )).

Exercice 4 –
Nier formellement les propositions suivantes : Exercice 8 –
1. ∀x ∈ A, ∃y ∈ B, (P (y) =⇒ Q(x, y)) ; Soit n ∈ N∗ . Soient x 1 , . . . , x n+1 des points de l’intervalle [0 , 1]. Montrer qu’il existe
1
2. ∀x ∈ A, ((∃y ∈ B, P (y)) =⇒ Q(x, y)) ; (i , j ) ∈ [[1 , n + 1]] tel que i 6= j et |x i − x j | ≤ .
n

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Exercice 9 – (b) En déduire la forme de f .

p p
Soit p un nombre premier. Montrer que p est irrationnel. Généraliser à n, pour n
2. Synthèse : Conclure.
entier quelconque, lorsque n n’est pas un carré parfait.
Exercice 15 –
Exercice 10 –
Montrer que pour tout entier n ≥ 0, 7 divise 32n+1 + 2n+2 .
Soient n un entier strictement positif, et p n , s’il existe, le n-ième nombre premier.

1. Montrer qu’il existe une infinité de nombres premiers. Exercice 16 –

1 1
n−1 Soit x un réel non nul tel que x + ∈ Z. Montrer que pour tout n ∈ N, x n + n ∈ Z.
2. Montrer que pour tout entier n strictement positif, p n ≤ 22 . x x

Exercice 11 – Exercice 17 –
p p
1. Trouver les solutions de l’équation x(x − 3) = 3x − 5, x ∈ R. Pour tout entier naturel n ≥ 2, on formule l’hypothèse de récurrence suivante (appe-
xx lée inégalité arithmético-géométrique pour n réels positifs) :
2. De même avec l’équation (x x )x = x , x ∈ R∗+ .
p a1 + a2 + · · · + an
Exercice 12 – (H n ) : ∀(a 1 , . . . , a n ) ∈ Rn+ , n
a1 a2 . . . an ≤ .
1 n
Soit pour tout x ∈ R\{−1 , 1 , 2 , 5}, f (x) = .
(x + 1)(x − 1)(x − 2)(x − 5) 1. Montrer (H 2 ).
Montrer qu’ils existent des réels uniques a, b, c et d que l’on déterminera, tels que :
2. Montrer, pour tout entier naturel n ≥ 3, l’implication (H n ) =⇒ (H n−1 ).
a b c d
∀x ∈ R\{−1 , 1 , 2 , 5}, f (x) = + + + .
(x + 1) (x − 1) (x − 2) (x − 5) 3. Montrer, pour tout entier naturel n ≥ 2, l’implication ((H n ) ∧ (H 2 )) =⇒ (H 2n ).

Exercice 13 – 4. En déduire que (H n ) est vraie, pour tout entier naturel n ≥ 2.

1. Mon code secret de téléphone portable est composé de quatre chiffres différents Exercice 18 – n 1 1 1
et tous non nuls. Quand j’effectue la somme de tous les nombres possibles que
X
Montrer que, pour n ≥ 2, = 1 + + · · · + est le quotient d’un nombre impair et
k=1 k 2 n
je peux former avec deux de ces quatre chiffres (dans un sens ou dans un autre),
d’un nombre pair.
je retrouve mon code. Quel est mon code ?
Exercice 19 –
2. Oups, je m’étais trompé, il faut encore multiplier le résultat par 7 pour trouver p p2
En utilisant l’éventuel caractère rationnel du nombre réel 2 , montrer qu’il existe
mon code. Quel est mon code ? p
2
un nombre irrationnel x tel que x soit rationnel.
Exercice 14 –
On cherche toutes les isométries de R, i.e. toutes les fonctions f : R → R pour lesquelles Exercice 20 –
pour tous x, y ∈ R, Soit E un ensemble, A, B et C trois parties de E . Simplifier les expressions suivantes :

| f (x) − f (y)| = |x − y|. 1. (A ∩ B ) ∪ (A ∩ B ) ∪ (A ∩ B ) ∪ (A ∩ B ) ;

1. Analyse : Soit f une isométrie. On note δ la fonction x 7→ f (x) − f (0) sur R. 2. A ∪ (A ∩ B ) ∪ (A ∩ B ∩C ).

(a) Montrer en étudiant la quantité ( f (x) − f (y) =2 , que pour tous x, y ∈ R, Exercice 21 –
δ(x)δ(y) = x y. Soit A, B et C trois parties d’un ensemble E .

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1. Montrer (A ∪ B ) ∩ (B ∪C ) ∩ (C ∪ A) = (A ∩ B ) ∪ (B ∩C ) ∪ (C ∩ A). 1. Calculer A∆A, A∆A, A∆E et A∆∅.

2. On suppose A ∩ B ⊂ A ∩C et A ∪ B ⊂ A ∪C . Montrer B ⊂ C . 2. Vérifier la propriété d’associativité A∆(B ∆C ) = (A∆B )∆C .
3. On suppose A\B = C . Montrer A ∪ B = B ∪C . 3. Établir A∆B = A∆C =⇒ B = C .
4. On suppose A ∩ B = B ∩ C = C ∩ A et A ∪ B = B ∪ C = C ∪ A. Montrer que trois 4. A-t-on (A ⊂ A 0 ) ∧ (B ⊂ B 0 ) =⇒ A∆B ⊂ A 0 ∆B 0 ?
ensembles A, B et C sont égaux.
Exercice 27 –
5. Montrer que (A ∩ B = A ∪ B ) ⇐⇒ A = B . Soient E un ensemble, A et B deux parties de E . Résoudre dans P (E ) les équations
Exercice 22 – suivantes :
Montrer que X ⊂ Y si et seulement s’il existe Z tel que Z ∩ X ⊂ Z ∩Y et Z ∪ X ⊂ Z ∪Y . (E 1 ) X ∪ A = B ; (E 2 ) X ∩ A = B ; (E 3 ) X \A = B ;

Exercice 23 – (E 4 ) (A ∩ X ) ∪ (B ∩ X ) = ∅.
Montrer que : Exercice 28 –
1. X \(Y ∩ Z ) = (X \Y ) ∪ (X \Z ) ; Soit A et B deux ensembles. Montrer que
2. X \(Y ∪ Z ) = (X \Y ) ∩ (X \Z ) ;
P (A ∩ B ) = P (A) ∩ P (B ),
3. X \(Y \Z ) = (X \Y ) ∪ (X ∩ Z ) ;
4. (X \Y )\Z = X \(Y ∪ Z ). mais que l’on peut avoir
P (A ∪ B ) 6= P (A) ∪ P (B ).
Exercice 24 –
Soit k un entier au moins égal à 2 et soient A 1 , . . . , A k des ensembles. Exercice 29 –
1. Montrer : Soient E un ensemble, n un entier naturel non nul, et A 1 , . . . , A n et B 1 , . . . , B n des sous-
ensembles de E . Montrer que :
A 1 ∪ · · · ∪ A k = (A 1 − A 2 ) ∪ (A 2 − A 3 ) ∪ · · · ∪ (A k−1 − A k ) ∪ (A k − A 1 ) ∪ (A 1 ∩ · · · ∩ A k ). Ã !  
n
[ \ [ [
2. On suppose que A 1 , . . . , A k sont deux à deux distincts. Montrer que l’un de ces (A i ∩ B i ) =  Ai ∪  B j  .
i =1 X ∈P ([[1 ,n]]) i ∈X j ∈{[X[1 ,n]]
ensembles ne contient aucun des autres.
Exercice 25 – Exercice 30 –
Montrer que l’ensemble : Soit E un ensemble éventuellement vide, dont les éléments sont des ensembles. On
dit que E est transitif si : ∀x, x ∈ E =⇒ x ⊂ E .
C = (x, y) ∈ R | x 2 + y 2 ≤ 1
© ª
1. Les ensembles suivants sont-ils transitifs :
ne peut pas s’écrire comme produit cartésien de deux parties de R.
(a) E 1 = ∅, (b) E 2 = {∅}, (c) E 3 = {∅, {∅}}, (d) E 4 = {{∅}}.
Exercice 26 (Différence symétrique) –
2. Soit X un ensemble quelconque. On note P 0 (X ) = X , et P 1 (X ) = P (X ), l’en-
On définit la différence symétrique de deux parties A et B d’un ensemble E par
semble des parties de X . On définit alors par récurrence sur n, pour tout n ≥ 1 :
A∆B = (A ∪ B ) ∩ (A ∩ B ). P n+1 (X ) = P (P n (X )).

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(a) Soit X = {1, 2}. Déterminer P 2 (X ).

(b) Déterminer P 1 (∅), P 2 (∅), P 3 (∅).

(c) Montrer que si X est transitif, alors l’ensemble P (X ) est transitif.

(d) Montrer que si X est transitif, alors pour tout n ∈ N, P n (X ) est transitif.

3. Montrer que si E est transitif, alors E ∪ {E } l’est également.

4. Soit (E i )i ∈I une famille (finie ou infinie) d’ensembles transitifs. Montrer que

[ \
E i et E i sont transitifs.
i ∈I i ∈I

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