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2020
Professeur de Mathématiques
07 juillet 2020
1
Exercice 1 (Arithmétique)
Considérons dans Z l’équation D : 7 x3 −13 y = 5 . ( )
( )
1- Supposons que l’équation D admet une solution ( x, y ) dans Z .
a- Montrons que x et 13 sont premiers entre eux .
Pour cela, posons d = x 13 et montrons que d =1.
Comme d = x 13 alors d / x et d /13
Donc d / x 7 x2 +13 ( − y )
D’où d /5 ( car 5 = 7 x3 −13 y )
Et par suite d = 5 ou d =1 ( puisque 5 est premier et d 1 )
Et comme 5 ne divise pas 13 alors d =1
Et par suite x et 13 sont premiers entre eux .
b- Déduisons que x12 113
Comme 13 est premier et comme x13 =1 alors d’après le théorème de
Fermat x13−1 113 c.à.d x12 113 .
c-Montrons que x3 10 13
On a : 7 x3 −13 y = 5 et comme 5 70 13 et 13 y 0 13 alors 7 x3 70 13
Donc 13/ 7 x3 −10 et comme 13 7 =1 alors d’après le théorème de Gauss
13/ x3 −10 et par suite x3 10 13 .
d- Déduisons que x12 3 13
On a d’après la question précédente x3 10 13 et comme 10 − 3 13
( )
4 4
Alors x3 ( −3) 13 et comme ( −3) 27 3 13 et 27 113
4
Alors x12 3 13 .
2- D’après ce qui a précédé, si on suppose que l’équation D admet une ( )
solution ( x, y ) dans Z alors x12 113 et x12 3 13 d’où 1 3 13
c.à.d 13/2 ce qui contredit le fait que 13 ne divise pas 2.
( )
On en déduit que l’équation D ne peut pas avoir de solution dans Z .
2
Exercice 2 ( Structures )
1 x
E = / ( x, y )
0 y
−x −x −x
1 11+ 0 1 x + y
y 1 x y y 1 0
= =
1 0 y 01+ 1 0 0 x + 1 y 0 1
0 y
y y
( )
Comme E est stable dans 2 , et comme est associative dans
2
() , alors elle l’est dans E et comme I est l’élément neutre dans
2 () , alors il l’est aussi dans ( E,) .
1 x de E dans
Et d’après la question précédente l’inverse de tout élément
0 y
−x − x et 1 alors 1 −x
2
() , est 1
y et comme
y y y est
1 1
0 0
y y
4
Montrons que est un homomorphisme de (,) vers ( E,) .
2
On a d’une part : ( x, y ) ( ) , ( x y ) = ( xy ) = M ( xy ) = M ( xy −1, xy )
Et d’autre part :
( ( ) ) ( )
un groupe commutatif alors , c.à.d F , est un groupe commutatif.
Première partie
Considérons dans ()
C l’équation E : z3 − 2mz2 + 2m2 z − m3 = 0 , avec mC .
1- Résolvons dans C l’équation (E) , sachant que m est une solution de (E) .
On a z C: z3 − 2mz 2 + 2m2 z − m3 = 0 z3 − m3 − 2mz 2 + 2m2 z = 0
( )
( z − m) z 2 + mz + m2 − 2mz ( z − m) = 0
( z − m) ( z + mz − 2mz + m ) = 0
2 2
( z − m) ( z − mz + m ) = 0
2 2
z − m = 0 ou z2 − mz + m2 = 0
z = m ou z2 − mz + m2 = 0
5
Résolvons dans C l’équation : z 2 − mz + m2 = 0
2
Le discriminant de cette équation est = −3m2 = im 3
Cette équation admet deux solutions dans C qui sont :
− ( −m) − im 3 − ( −m) + im 3
z1 = = m 1 − i 3 et z2 = = m 1 + i 3
2
2 2 2
2 2
D’où l’ensemble des solutions de l’équation E est : ()
S= m , m 1 − i 3 m 1 + i 3 .
2 2 2 2
2) a- Vérifions que 1 + 1 = 1 .
z1 z2 m
Comme z1 et z2 sont des solutions de l’équation E autre que m ()
alors elles sont les deux solutions de l’équation : z 2 − mz + m2 = 0
donc z1 + z2 = − ( −m ) = m et z1.z2 = m = m2
2
1 1
et par suite : 1 + 1 = z1 + z2 = m2 = 1 .
z1 z2 z1z2 m m
b- Donnons l’écriture algébrique de chacun des nombres z1 et z2 en prenant
i
dans cette question m = 1+ e 3 .
i
On a : m = 1+ e 3 = 1+ 1 + i 3 = 3 + i 3 ,Donc :
2 2 2 2
z1 = m 1 − i 3 = 3 + i 3 1 − i 3 = 3 − 3 3 i + 3 i + 3 = 3 − 3 i et
2 2 2 2 2
2 4 4 4 4 2 2
z2 = m 1 + i 3 = 3 + i 3 1 + i 3 = 3 + 3 3 i + 3 i − 3 = 3 i
2 2 2 2 2
2 4 4 4 4
Deuxième partie
Considérons dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé direct
i −i
(O,u, v) les points A( a) et B (b) avec a = me 3 et b = me 3
Considérons les trois rotations R1 , R2 et R3 tels que :
R1 = r P, , R2 = r Q, et R3 = r R,
2 2 2
Par hypothèses on a : A = R1 ( O ) , B = R2 ( A) et O = R3 ( B ) .
1) Montrons que les points O , A et B ne sont pas alignés .
On a :
−i
zB − zO zB −i 2 −i 2
= − sin 2 3 0)
me 3
= = i
=e 3 ( car Im e 3 =−
z A − zO z A 3
2
me 3
D’où les points O , A et B ne sont pas alignés .
2) a-
2 i 7 2 −i 7
Montrons que zP = p = m e 12 et que zR = r = m e 12
2 2
i
A = R1 (O ) z A − zP =e 2 ( zO − zP )
z A − zP = i ( zO − zP )
z A = (1− ) zP
i
i +
7
zP = p = 1 a = me = m 2 e 3 4 = m 2 e 12
3 i
1− i −i 2 2
2e 4
i
O = R3 ( B ) zO − zR =e 2 ( zB − zR )
− zR = izB − izR
zB =
(1− i ) z
i R
zB = − (1+ ) zR
−i −i +
−i 7
zR = r = −1 b = me 3 =m 2e 3 4
=m 2e
12
1+ i i 2 2
2e 4
b- Montrons que zQ = q = m 2 sin 7
2 12
On a :
7
i
B = R2 ( A) zB − zQ = e 2 z A − zQ
zB − zQ = i z A − zQ
i i −i
zQ = q = 1 (iz A − zB ) = 1 e me 3
2 − me 3
−1+ i 3
i
2e 4
−i 3 i 5 −i
zQ = q = m 2 e 4 e 6 − e 3
2
−i 3 i i 7 −i 7 −i
2 2 e 2 .2i sin 7 = m 2sin 7
zQ = q = m e .e e − e
4 4 12 12 = m
2 2 12 12
−i i + i − −i −
+
− i
Car e 2 = −i et ( , ) : e − e = e
2 i i 2 2
e −e 2
= 2i sin e
2
2
3) Montrons que OQ = PR et que (OQ ) ⊥ ( PR ) .
( )
On a d’une part : aff OQ = q = m 2 sin 7 et d’autre part :
12
−i 7
2 i 7 7 2 7
PR = r − p = m e
aff 12
− e = −2i sin m
12 = −i sin m 2 , donc :
2 12 2 12
8
Exercice 4 ( Analyse )
Première partie
f ( 0) = 0 et x 0, + : f ( x ) = x3 ln 1+ 1
x
1) Soit x 0, + , montrons en appliquant le TAF à la fonction ln sur
x x
x c
Et comme
c x, x +1 xc x +1
Alors 1 ln 1+ 1 1 .
1 1 1 x +1 x x
x +1 c x
.
2) Considérons la propriété ( P) : x 0, + : 1 ln 1+ 1 1
x +1 x x
a - En utilisant la propriété ( P ) montrons que f est dérivable à droite en 0.
f ( x ) − f ( 0) 2 1
On a : x 0, + : = x ln 1+
x −0 x
Comme x 0, + x30 alors de ( P ) on en déduit que
x 0, + : x2 x2 ln 1+ 1 x2 c.à.d x 0, + : x2 f ( x ) − f ( 0 ) x
x +1 x x x +1 x−0
2
Et comme : lim+ x = lim+ x = 0 alors d’après le théorème dit des gendarmes
x→0 x +1 x→0
f ( x ) − f ( 0)
on a xlim = 0 , et par suite f est dérivable à droite en 0 et on a f d ( 0) = 0
+
→0 x−0
9
b- En utilisant la propriété ( P ) montrons que la courbe ( C ) admet une branche
parabolique dont on précisera la direction .
ln 1+ 1
ln 1+ 1
ln (1+ t )
( en posant : t = 1 )
x
Puisque xlim x2 = + et xlim = lim =1
→+ →+ 1 t →0+ t x
x
Ensuite, à partir de la proposition ( P ) on déduit que x 0, + : x ( ) x
2
f x
x +1 x
1
1 1 1 3 1 + x
x 0, + : f ( x ) ( )
3
= x ln 1+ + x ln 1+ = 3x ln 1+ + x
x
2
x
2
x 1
1+
x
1
− 2
2 1 3 x 2 1 x2 2 1 1
= 3x ln 1 + + x = 3x ln 1 + − = 3x ln 1 + −
x 1+ x x 1+ x
x 3 1+ x ( )
x
10
b- Déduisons que la fonction f est strictement croissante sur 0, + .
= 3x 2 ln 1+ 1 − 1
On a : x 0, + : f ( x )
3(1+ x )
x
x 0
+
f ( x) +
+
f ( x)
f ( x)
4) Considérons la fonction g définie sur x 0, + : g ( x ) =
x
1
a- Vérifions que x 0, + : g ( x ) = 2 x ln 1 + 1 −
x 2 (1 + x )
D’abord, signalons que g est dérivable sur 0, + ( rapport de deux fonctions
dérivables sur 0, + ). On a :
f ( x ) f ( x ).x − xf ( x ) 1 2 1 1 1 3 1
x 0, + :
g ( x ) = = = 3x ln 1 + − − x ln 1 +
x x2 x x 3 (1 + x ) x 2 x
1 1 x 1 1
= 3x ln 1 + − x ln 1 + − = 2 x ln 1 + − .
x x 1+ x
x 2 (1+ x )
11
1
D’où : x 0, + : g ( x ) = 2 x ln 1 + 1 −
x 2 (1 + x )
12
b- Montrons que la fonction f réalise une bijection de I vers I .
Comme la fonction f est continue et strictement croissante sur l’intervalle I
Alors elle réalise une bijection de I vers f ( I ) = lim+ f ( x ) , xlim
→+
f ( x ) = 0, + = I .
x→0
Signalons que f est continue à droite en 0 ,puisqu’on a démontré qu’elle est
dérivable à droite en 0 , d’où xlim f ( x ) = f ( 0) = 0 .
→0+
Deuxième partie
(
1) Montrons par récurrence que : n N : 0un . )
Par hypothèse la propriété est vraie pour n = 0 , 0u0 .
Soit nN , supposons que 0un et montrons que 0un+1
On a d’après l’hypothèse de la récurrence 0un et la fonction f −1 est
strictement croissante sur f ( I ) = I ( car f l’est sur I ) alors
f −1 ( 0) f −1 (un ) f −1 ( ) et comme f −1 ( 0) = 0 et f −1 ( ) = (puisque f ( 0) = 0
et f ( ) = ) alors 0un+1 (puisque f −1 (un ) = un+1 ).
Selon le principe de la récurrence on peut conclure que : n N : 0un .( )
13
2) a- Montrons que g 0, = 0,1 .
On a vu déjà que g est continue est strictement croissante sur 0, + et
comme 0, 0, + alors elle l’est aussi sur 0, et donc
f ( x)
g 0, = lim g ( x ) , xlim
→
g ( x ) = 0,1 , en effet lim+ g ( x ) = lim+
=0
x→0
+ −
x→0 x→0 x
Et xlim g ( x ) = g ( ) = 1 ( car g est continue en et g ( ) = 1) .
→ −
b- Déduisons que la suite (un ) est strictement croissante.
( )
Du fait que g 0, = 0,1 on déduit que x 0,1 0 g ( x ) 1 et comme
f ( un )
(nN): un 0, alors (nN): 0 g (un ) 1 et comme (n N) g (u ) = n
un
et un 1 alors on en déduit que (n N ) 0 f (un ) un et comme f −1 est
strictement croissante sur 0, + alors (n N ) f −1 ( 0) f −1 ( f (un ) ) f −1 (un )
alors ( n N ) 0un f −1 (un ) et comme f −1 (un ) = un+1 alors on déduit que
(n N ) un un+1 ce qui signifie que la suite (un ) est strictement croissante.
c- Comme la suite (un ) est strictement croissante et comme elle est majorée
( par ) alors elle est convergente .
3) détermination de la limite de (un )
La suite (un ) est une suite récurrente définie par ( n N ) un+1 = f −1 ( un )
avec u0 0, 0, .
Comme la fonction f −1 est continue sur l’intervalle 0, et comme
( )
f −1 0, = 0, 0, ( car 1,2 ) et comme u0 0, et comme (un ) est
convergente alors la limite de (un ) est solution de l’équation f −1 ( x ) = x sur
l’intervalle 0, . Or :
( x 0, ) f −1 ( x ) = x f ( x ) = x
x = 0 ou x =
Donc On a ou bien nlim u = 0 ou bien nlim
→+ n
u = , et comme ( n N ) 0un
→+ n
0 et comme la suite (un ) est strictement croissante alors nlim u = .
→+ n
( en effet, du fait que (un ) est strictement croissante on déduit que
(n N ) : un u 0 puis que nlim u u0 et comme u0 0 alors nlim
→+ n
u 0 ).
→+ n
14
Troisième partie
1
On considère la fonction F définie sur l’intervalle I = 0, + par F ( x ) = f (t ) dt .
x
1) a- Etudions suivant les valeurs de x le signe de F ( x ) .
Soit x 0, + , on sait que f est continue sur I = 0, + et que
(t 0, +) f (t ) 0 , donc on a F ( x) 0 si x 1 et F ( x) 0 si x 1 .
b- Montrons que F est dérivable sur I et déterminons F ( x ) pour tout x I .
x
Remarquons d’abord que F ( x ) = − f (t ) dt , comme la fonction f est continue
1
x
sur I et comme 1 I alors la fonction : x → f (t ) dt est la fonction primitive de
1
x
f qui s’annule en 1 et on a : ( x I )
1 f (t ) dt =
f ( x ) , on en déduit que
la fonction F est dérivable sur I et que ( x I ) F ( x ) = − f ( x ) .
c- Déduisons que la fonction F est strictement décroissante sur I .
( )
Comme ( x I ) F ( x ) = − f ( x ) et comme x 0, + f ( x )0 alors
(x 0, +) F ( x) 0 et par suite F est strictement décroissante sur I = 0, + .
2) a- Montrons que (x 1, + ) : F ( x ) (1− x ) ln 2 .
Soit x 1, + , On a (t 1, x ) f (1) f (t ) et comme f (1) = ln 2 alors
1 1
x x
Donc ( x −1) ln 2 f (t ) dt et par suite − f (t ) dt − ( x −1) ln 2
1 1
c.à.d F ( x ) (1− x ) ln 2 .
( )
b- Comme d’après la question précédente : x 1, + : F ( x ) (1− x ) ln 2
→+ (
et comme xlim 1 − x ) ln 2 = − ( ln 20 ) alors xlim F x = − .
→+ ( )
3) a- Soit x 0, + , On a :
15
1
1
1
F ( x ) = t ln 1+ dt
4
x
4 t
1 1
=
1 1 1t 4 ln 1+ 1
t 4 ln 1 + − −
4 t
x x
4
t
dt
1 1
=
1 1 1 t 4 −1 dt
t 4 ln 1 + −
4 t
x x 4 t (t +1)
1 4 1 1 1 t3
= ln 2 − 4 ln 1+ x + 4 +1 dt
4 x
ln ( 2) x4 1 1 1 t 3
D’où : x 0, +
F ( x) = − ln 1 + + dt
4 4 x 4 x +1
1
t3
b- Soit x 0, + , calculons l’intégrale x t + 1 dt .
On a :
1 1
1
t3 1 dt = 1 t 3 − 1 t 2 + t − ln 1+ t
x t +1 dt = t 2
− t + 1 −
t +1 ( )
x 3 2 x
1 1 1 1
= − +1− ln 2 − x3 + x − x + ln (1+ x )
3 2 3 2
1
t 3 dt = 5 − ln 2 − 1 x3 + 1 x2 − x + ln 1+ x
D’où x 0, + : x t +1 6 3 2
.
Et comme xlim 1
x3 ln 1+ = lim+ f ( x ) = 0 et lim+ x n = 0 pour tout n N alors
→0 +
x x→0 x→0
5 .
lim+ F ( x ) =
x→0 24
1 1
( )
Comme x I = 0, + : F ( x ) = f (t )dt et comme 0 I alors F ( 0) = f (t )dt
x 0
Et comme F est continue à droite en 0 ( car dérivable ) alors xlim
→0+
F ( x ) = F ( 0)
Et comme xlim F ( x ) = 5 et comme la limite d’une fonction si elle existe est
→0+ 24
1
5
unique alors f ( t )dt =
24
.
0
n −1
4) Considérons la suite ( vn )nN définie par : vn = F 2k + 1 − F k .
k =0 2n n
a- Montrons que pour tout n N et pour tout k 0,1,..., n −1 , on a :
1 2k + 1 2k + 1 k 1 k
− f F − F − f
2n 2n 2n n 2n n
Soit n N et soit k 0,1,..., n −1 , appliquant le TAF à la fonction F sur
L’intervalle k , 2k + 1 .
n 2n
On a F est dérivable sur 0, + et comme k , 2k +1 0, + alors elle est
n 2n
tel que F 2k +1 − F k = F ( c ) 2k + 1 − k = − f ( c ) 1
k 2k + 1
c ,
n 2n 2n n 2n n 2n
Et comme f est strictement croissante sur 0, + et comme k c 2k + 1
n 2n
alors f k f ( c ) f 2k + 1 et par suite − 1 f 2k +1 F 2k +1 − F k − 1 f k
n 2n 2n 2n
2n n 2n n
n−1
b- Déduisons que n N − 1 f k vn − 1 f k
( )
n
2n k =1 n 2n k =0 n
On a d’après la question précédente :
(n N ) (k 0,1,..., n −1) 1 2k + 1 2k + 1 k 1 k
− f F − F − f
2n 2n 2n n 2n n
Et en passant à la sommation on obtient :
n −1
1 2k +1
2k +1 n −1
k 1 k n −1
− 2n f 2n F 2n − F n − 2n f n ( * )
k =0
k =0 k =0
17
1 n−1 k +1 1 n−1
et comme f k + 1 = f k alors
k n −1 n
2n 2n
− f vn − f
k =0 n k =0 n n
k =0 n k =1
n−1
− 1 f k vn − 1 f k
n
2n k =1 n 2n k =0 n
1 n k 1 n−1 k
2n k =1 n (
c- D’après la question précédente on a : n N : − f vn − f
2n k =0 n
)
et comme f est continue sur l’intervalle 0,1 alors les deux suites ( sn )nN
1 n−1 k 1 n k
et ( Sn )nN (
définie par n N sn = f
n k =0
)
n
et Sn = f
n k =1
n
sont
1
5
convergentes et on a : nlim
→+
sn = lim
n→+
S n = f ( t ) dt =
24
0
donc les deux suites − 1 sn et − 1 Sn sont convergentes et on a :
2 nN 2 nN
−5 et comme 1 1
n→+
1
lim − sn = nlim
2 →+
− Sn =
1
2 48 2 (
n N : − Sn vn − sn alors
2 )
la suite ( vn )nN est convergente et on a : nlim −5 .
v =
→+ n 48
End
18