UIST A NNÉE ACADÉMIQUE 2023-2024

ALGEBRE 1 LICENCE1 MIAGE

F ICHE DE T D NO 1

Exercice 1. Soit A = {a, b, c} complèter par ∈, ∈,

/ *, ⊆
a) b A
b) {b} A
c) { A
d) {b} P(A)
e) ∅ A
f) ∅ P(A)
g) {c, b} A
h) A P(A)
i) {c, p} P(A)

Exercice 2. Disposer les éléments 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 dans un diagramme de

Venn sachant que .A∩C = {1, 4, 5} B\A = {0, 3, 6}, A∪B∪C = {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8},
A ∩ B = {2, 4, 5, 7} C\A = {0, 8} A ∩ B ∩ C = {4, 5}

Exercice 3. Écrire les ensembles suivants en extension :

1. A = {x | x est un nombre entier impair entre 1 et 15}
2. B = {x | x est un jour de la semaine comportant un a}
3. C = {x | x est un nombre entier et 2 < x < 8}
√
4. D = {nombres entiers compris entre 2 et 2π}
p
5. E = {x ∈ C; ∃(n, p) ∈ N × N∗ , x = et 1 ≤ p ≤ 2n ≤ 7}
n
Exercice 4. Soit A = {1, 2, 3, 7}, B = {1, 3, 4, 5, 6, 7} et C = {n ∈ N/0 ≤ n ≤ 5} et
D = {0, 3}, déterminer les ensembles : A ∩ B, A ∩ C, A ∪ B, B ∪ C, D ∩ (A ∩ B),
A4B4C

Exercice 5. Soient A, B et C des parties quelconques d’un ensemble E. On note A

le complémentaire de A dans E. Simplifier les ensembles suivants :
(1) X = (A ∩ B) ∪ (A ∩ B),
(2) Y = (A ∪ B) ∩ (A ∪ B),
(3) Z = A ∩ B ∩ (A ∩ B),
(4) U = [A ∩ (B ∪ C)] ∩ [(B ∩ C) ∪ C],
(5) V = (A ∩ B) ∪ (A ∩ C) ∪ [(A ∪ B) ∩ (A ∪ C)].

Exercice 6. A, B et C désignent des parties d’un ensemble E.

1
 1. Montrer que :
a) A = A
b) A ∩ B = A ∪ B
c) A ∪ A = E
d) A ∩ (B ∪ C) = (A ∩ B) ∪ (A ∩ C)
2. On appelle différence symétrique de A et B, notée A4B, le sous-ensemble de E

A4B = {x ∈ A ∪ B; x ∈
/ A ∩ B} = (A ∩ B) ∪ (A ∩ B) = (A\B) ∪ (B\A).

(a) Montrer que (A4B)4C = A4(B4C)

(b) Calculer A4A, A4∅, A4E, A4A.

Exercice 7. Écrire l’ensemble des parties de E = {a, b, c, d}.

Exercice 8. Soit E = {a, b, c, d, e, f, g} ; dans chacun des cas suivants, dire si la famille
de parties est une partition de E.
a. A1 = {a, b, e}, A2 = {c, g} et A3 = {d}
b. B1 = {c, e, g}, B2 = {a, d, f } et B3 = {b, e}
c. C1 = {a, b, e, g}, C2 = {c, d}

Exercice 9. Les propositions suivantes sont-elles vraies ou fausses ? Justifier votre ré-
ponse et donner leurs négations.
1. ∃x ∈ R, ∀y ∈ R, x + y > 0
2. ∀x ∈ R, ∃y ∈ R, x + y > 0
3. ∃x ∈ R, ∀y ∈ R, y 2 > x
4. ∀ε ∈ R∗+ , ∃α ∈ R∗+ , | x |< α ⇒ x2 < ε

Exercice 10. Donner la négation des propositions suivantes :

1. ∀x ∈ R, ∃y ∈ R, 2x + y > 3.
2. ∀ε > 0, ∃α > 0, |x| < α ⇒ |x2 | < ε.
3. ∀x ∈ R, (x = 0 ∨ x ∈]2, 4]).
4. Il existe M ∈ R+ , pour tous n ∈ N tel que : |Un | ≤ M .

Exercice 11. Parmi les assertions suivantes, lesquelles sont vraies, lesquelles sont fausses
et pourquoi ?
1. (2 < 3) et (2 | 4).
2. (2 < 3) et (2 | 5).
3. (2 < 3) ou (2 | 5).
4. (2 < 3) et (non(2 | 5)).
5. (non(2 < 3)) ou (2 | 5).
6. ((2 < 3) et (2 | 4)) ou (3 | 6).

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Exercice 12. 1. Les symboles P, Q et R désignent des propositions logiques. Montrer
à l’aide de la table de vérité
 
(P ou Q) et (P ⇒ R) et (Q ⇒ R) ⇒ R.

2. Soient p, q et r trois propositions. Dresser les tables de vérité des assertions sui-
vantes :

a) (p ⇒ q) ∧ (ep ⇒ q) b) e(p ∧ ¬(q ∧ r)) ⇒ (p ⇒ (q ∧ r)).

Exercice 13. Soient f , g deux fonctions de R dans R. Traduire en termes de quantifica-

teurs les expressions suivantes :
1. f est majorée ;
2. f est bornée ;
3. f est paire ;
4. f est impaire ;
5. f ne s’annule jamais ;
6. f est périodique ;
7. f est croissante ;
8. f est strictement décroissante ;
9. f n’est pas la fonction nulle ;
10. f n’a jamais les mêmes valeurs en deux points distincts ;
11. f atteint toutes les valeurs de N ;
12. f est inférieure à g ;
13. f n’est pas inférieure à g.
n(n + 1)(2n + 1)
Exercice 14. 1. Montrer par récurrence que ∀n ∈ N∗ . 12 +22 +· · ·+n2 = .
6
2. Montrer par récurrence que ∀n ∈ N∗ , n(2n + 1)(7n + 1) est divisible par 6.
x+1
3. Montrer par l’absurde que ∀x 6= −2, 6= 1
x+2
4. Montrer par un raisonnement par contraposée que si il existe a, n ∈ N vérifiant
a2 + 9 = 2n alors a est impair.
5. Montrer par contraposition que l’implication suivante : x 6= y ⇒ x3 + x 6= y 3 + y
est vraie.
6. Montrer par récurrence que pour tout n ∈ N, le nombre n3 + 5n est un entier
multiple de 6.
Exercice 15. Soit E = {1; 2; 3; 4} et R la relation binaire sur E dont le graphe est

{(1; 1); (1; 2); (2; 1); (2; 2); (3; 3); (3; 4); (4; 3); (4; 4)}

1. Vérifier que la relation R est une relation d’équivalence.

2. Faire la liste des classes d’équivalences distinctes et donner l’ensemble quotient

3
.

Exercice 16. On définit dans R∗ la relation R par

∀x, y ∈ R∗ , xRy ⇐⇒ x.y > 0

1. Montrer que R est une relation d’équivalence.

1. Determiner la classe de 3 et celle de -2
2. Déterminer l’ensemble quotient R∗ /R.

Exercice 17. Nous considérons les deux applications f et g suivantes définies de R dans
R par f (x) = 5x + 1 et g(x) = x2 − 1.
1. f est-elle injective ? Surjective ?
2. Déterminer f ([−1; 5]) ; f −1 (8)
3. g est-elle injective ? Surjective ?
4. Calculer (f ◦ g)(x) et (g ◦ f )(x). Avons-nous l’égalité entre ces deux quantités ?

Exercice 18. On définit sur R la loi > par :

x>y = x + y + xy
1. La loi > est-ele commutative sur R ?
2. La loi > est-ele associative sur R ?
3. Vérifier que R possède un élément neutre par la loi >.
4. La loi > confère t-elle à R une structure de groupe ?