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FST-UNA TD 1 : Logique-Ensembles-Applications PC/S1/Algèbre I/2023-2024

Exercice 1. Soient P, Q et R trois assertions. A l’aide de table de vérité, montrer les équivalences
suivantes :
a) non[P et Q] ⇔ [non(P )] ou [non(Q)].
b) non[P ou Q] ⇔ [non(P )] et [non(Q)].
c) P et [Q ou R] ⇔ [P et Q] ou [P et R].
d) non[P ⇒ Q] ⇔ P et [non(Q)].
Exercice 2. On définit le connecteur logique ↑ par

P ↑ Q = non[P et Q].

Exprimer les connecteurs logiques du cours (i.e. non, ou, et, ⇒, ⇔) en utilisant uniquement ↑.
Exercice 3. Donner la valeur de vérité des assertions suivantes puis en donner la négation :
a) ∃a ∈ R, ∀b ∈ R, a + b > 0.
b) ∀a ∈ R, ∃b ∈ R, a + b > 0.
c) ∃a ∈ R, ∀b ∈ R, b2 > a.
d) ∀a ∈ R∗+ , ∃b ∈ R∗+ , (|c| < b ⇒ |c2 | < a).
e) ∀a ∈ R∗+ , ∀b ∈]a, +∞[, ∃c ∈ R∗+ , a < c < b.
Exercice 4. Soient f, g ∈ F(R, R). Traduire avec les quantificateurs les assertions suivantes :
a) f est majorée.
b) f est bornée.
c) f ne s’annule jamais.
d) f est croissante.
e) f prend toutes les valeurs de N.
f ) f est inférieure à g.
Exercice 5. Ecrire les contraposées des implications suivantes puis en donner une preuve :
a) xy 6= 0 ⇒ x 6= 0 ou y 6= 0.
b) x 6= y ⇒ (x + 1)(y − 1) 6= (x − 1)(y + 1).
Exercice 6. Montrer par récurrence les propositions suivantes :
a) ∀n > 4, 2n 6 n!.
b) ∀x > 0, ∀n ∈ N, (1 + x)n > 1 + nx.
Exercice 7. Soit la suite (un )n∈N définie par

u0 = 0, u1 = 0, u2 = 2 et ∀n ∈ N, n > 3, un = 3un−1 − 3un−2 + un−3 .

Montrer par une récurrence que


∀n ∈ N, un = n(n − 1).
Exercice 8. Soit la suite (un )n∈N définie par

u21 + u21 + ... + u2n−1


u0 = 0, u1 = 0, u2 = 2 et ∀n ∈ N, n > 1, un = .
n
Montrer par une récurrence que
∀n ∈ N, un = 1.
Exercice 9. On cherche à déterminer l’ensemble

A = {f ∈ F / ∀x, y ∈ R, f (x)f (y) − f (xy) = x + y}.



i) Analyse : Supposons que l’ensemble A est non vide i.e. ∃f ∈ F / f (x)f (y) − f (xy) = x + y .
a) Montrer nécessairement que f (0) = 1.

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b) En déduire l’expression de f (x).
ii) Synthèse : Conclure ?
Exercice 10. En utilisant le raisonnement analyse de synthèse résoudre les équations suivantes :
√ p
(E1 ) x + 6 = x et (E2 ) x2 + 6 = x − 1.

Exercice 11. Montrer en utlisant un raisonnement par l’absurde que :



a) 3∈ / Q.
√ √
b) 2+ 3∈ / Q.
√ √
Indication. Pour b) poser x = 2 + 3 ensuite calculer x + x1 puis conclure
Exercice 12. Soient E = {a} et F = {x, y}. Ecrire en extension les ensembles P(E), P(F ) et E × F.
Exercice 13. Soient A, B et C trois ensembles vérifiant :

A ∩ B ⊂ A ∩ C et A ∪ B ⊂ A ∪ C.

Montrer que B ⊂ C. Que pouvons-nous conclure si l’on remplace l’inclusion par l’égalité.
Exercice 14. Soient A, B et C trois éléments de P(E).
a) Montrer que A ∩ B c = A ∩ C c ⇔ A ∩ B = A ∩ C.
b) Montrer que [A ∩ B]\C = [A\B][A\C] = [A\C] ∩ B = [B\C] ∩ A.
c) Comparer les ensembles [A ∩ B] ∪ [A ∩ C] ∪ [B ∩ C] et [A ∪ B] ∩ [A ∪ C] ∩ [B ∪ C].
Exercice 15. Soent E un ensemble. Pour tout A ∈ P(E), on définit l’application ϕA de E dans [0,1] (i.e.
fonction caractéristique de A) donnée par

ϕA (x) = 1 si x ∈ A et ϕA (x) = 0 sinon.

a) Montrer que ϕA = ϕB ⇔ A = B.
b) Montrer que ϕA∩B = ϕA ϕB , ϕAc = 1 − ϕA et ϕA∪B = ϕA + ϕB − ϕA ϕB .
c) En utilisant la fonction caractéristique montrer les lois de Morgan (i.e. complémentaire de l’union et
l’intersection) et l’associativité de la différence symétrique (i.e. A∆B = [A\B] ∪ [B\A])
Exercice 16. Montrer que {x ∈ R / ∀ε > 0, x < ε} =] − ∞, 0].
Exercice 17. Donner un exemple sur une fonction injective qui ne soit pas surjective et d’une application
surjective qui ne soit pas injective.
Exercice 18. Dire si les applications suivantes sont injectives, surjectives ou bijectives ?
a) f : N → N, n → n + 1.
b) g : Z → Z, n → n + 1.
c) h : R2 → R2 , (x, y) → n(x + y, x − y).
x+1
d) k : R\{1} → R, x → x−1 .

Exercice 19. Soient f ∈ F(E, F ) et g ∈ F(F, G). On pose h = g ◦ f. Démontrer que :


a) g ◦ f est injective ⇒ f est injective.
b) g ◦ f est surjective ⇒ g est surjective.
c) g ◦ f est surjective et g est injective ⇒ f est surjective.
d) g ◦ f est injective et f est surjective ⇒ g est injective.
Exercice 20. Soient E un ensemble et f ∈ F(E) tel que f soit idempotente (i.e. f ◦ f = f ).
Montrer que si f est injective ou surjective alors f = IdE .
Exercice 21. Soient E un ensemble et f : P(E) → R+ vérifiant

∀A, B ∈ P(E), A ∩ B = ∅ ⇒ f (A ∪ B) = f (A) + f (B).

Montrer que :

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RÉFÉRENCES RÉFÉRENCES

a) f (∅) = 0.
b) ∀A, B ∈ P(E), f (A ∪ B) = f (A) + f (B) − f (A ∩ B).
c) ∀A, B ∈ P(E), A ⊂ B ⇒ f (A) 6 f (B).
Exercice 22. Soient E un ensemble et f : P(E) → R+ vérifiant :

A, B ∈ P(E), C, D ∈ P(F ) et f ∈ F(E, F ).

Montrer que :
a) A ⊂ B ⇒ f (A) ⊂ f (B).
b) f (A ∪ B) = f (A) ∪ f (B).
c) f (A ∩ B) ⊂ f (A) ∩ f (B).
d) C ⊂ D ⇒ f −1 (C) ⊂ f −1 (D).
e) f −1 (C ∪ D) = f −1 (C) ∪ f −1 (D).
f ) f −1 (C ∩ D) = f −1 (C) ∩ f −1 (D).
Exercice 23. On définit sur N la relation «divise», notée par \, par

n\m si et seulement si ∃k ∈ N tel que m = kn.

a) Montrer que cette relation est une relation d’ordre.


b) Est-elle une relation d’ordre totale ?
c) Montrer que N possède un minimum et un maximum.
Exercice 24. On définit sur R les relations S1 et S2 :
h i h i
S1 : xRy si et seulemet si x2 − y 2 = x − y et S2 : xRy si et seulemet si [cos(x)]2 + [sin(x)]2 = 1 .

Montrer que S1 et S2 sont des relations d’équivalence puis déterminer leurs classes d’équivalence.

Références
[1] X. Gourdon, Les Maths en tête : Mathématiques pour M’ : algèbre, Broché, 1994.
[2] S.M. Ben Amer, Support de cours et Travaux Dirigés du Professeur (Dah) Ben Amer,
2019–2023.
[3] A. Bodin, M. Bourdon, Benjamin Boutin, et al., Algèbre : cours mathématiques
prmière année, Exo7, 2016.

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