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Faculté des Sciences - Oujda Filière : SMIA


Département : Math-Info Semestre : 1
Année : 2015/2016 Module : Algèbre 1
Travaux dirigés No 2
http://webserver.iam.net.ma/~chellali/sma2
mustapha.chellali@gmail.com
Exercice 1. Soit R : E −→ F une relation binaire. A ⊂ E et B ⊂ F . Montrer que :
(R (A) ⊂ B ) =⇒ A ∩ R −1 (F ) ⊂ R −1 (B )
¡ ¢

Exercice 2. Soient E , F des ensembles. Une relation binaire R : E −→ F est dite injective si tout
y ∈ F admet au plus un antécédent dans E . Montrer que les propositions suivantes sont équiva-
lentes :
1. R injective.
2. ∀A, B ∈ ℘(E ) R (A ∩ B ) = R (A) ∩ R (B ).
3. ∀A ∈ ℘(E ) R −1 (R (A)) ⊂ A.
Exercice 3. Soient E , F des ensembles. Une relation binaire R : E −→ F est dite surjective si tout
y ∈ F admet au moins un antécédent dans E . Montrer que
R application ⇐⇒ R −1 injective et surjective
Exercice 4. Soit E un ensemble. Soient A ⊂ E . Soit f : ℘(E ) −→ ℘(E ) X −→ (A ∩ X ) ∪ (A c ∩ X c ).
1. Calculer f ◦ f .
2. Montrer que f est bijective.
Exercice 5. Soit f : E −→ F une application. Soit ϕ : ℘(E ) −→ ℘(F ) : A −→ f (A) et
ψ : ℘(F ) −→ ℘(E ) : B −→ f −1 (B ). Montrer que :
1. f injective ⇐⇒ ϕ injective ⇐⇒ ψ surjective.
2. f surjective ⇐⇒ ϕ surjective ⇐⇒ ψ injective.
Exercice 6. Soient ϕ : E −→ F et ψ : F −→ E des applications. On suppose que ψ ◦ ϕ ◦ ψ = ψ et
ϕ ◦ ψ ◦ ϕ = ϕ. Montrer que :
ϕ injective ⇐⇒ ψ surjective
Exercice 7. Soit sur R la relation x R y ⇐⇒ (x 2 = y 2 ).
¡ ¢

1. Montrer que R est une relation d’équivalence.


2. Montrer que R+ est un ensemble de représents pour R
Exercice 8. Soit E , F des ensembles. Soit F (E , F ) l’ensemble des applications de E −→ F . Soit
a ∈ E , Soit sur F (E , F ) la relation ( f R g ) ⇐⇒ ( f (a) = g (a)).
1. Montrer que R est une relation d’équivalence.
2. Montrer que les applications constantes E −→ F forme un ensemble de représents pour R
Exercice 9. Soit E un ensemble ordonné tel que toute partie non vide et majorée admet une borne
supérieure. Montrer que toute partie non vide et minorée admet une borne inférieure.
© ª
Exercice 10. Soit f : [0; 1] −→ [0, 1] une application croissante. On note A = x ∈ [0, 1] | f (x) ≤ x .
1. Démontrer que A n’est pas vide.
2. Démontrer que f (A) ⊂ A.
3. Soit a = inf(A). Montrer que f (a) minore A.
4. En déduire que f (a) = a.
Exercice 11.
1. Montrer que toute partie infini de N est équipotente à N.
2. Montrer que l’ensemble des parties finies de N est dénombrable.
3. En déduire que l’ensemble des parties infinies de N est non dénombrable.
Exercice 12.
1. Montrer que dans Z/7Z on a :
x 2 + y 2 = 0 =⇒ x = y = 0
2. En déduire que la relation :
x 2 + y 2 = 7z 2 x, y, z ∈ N
admet (0, 0, 0) comme unique solution.
Exercice 13. Soit l’entier N = 44444444 , soit A la somme des chiffres de N , soit B la somme des
chiffres de A.
1. Montrer que B ≡ 7 mod (9).
2. Montrer que B ≤ 55.
3. En déduire la somme des chiffres de B .
Exercice 14. Soit p un nombre premier tel que 8p 2 + 1 est aussi premier. Montrer que p + 2, p + 4
sont premiers.
Exercice 15. Soient a, b, n ∈ N (n ≥ 1), montrer que :

a n |b n −→ a|b
p ¡ p ¢n ¡ p ¢n
Exercice 16. On pose α = 1 + 3. Pour n ∈ N, soit a n = 1 + 3 + 1 − 3 .
(−2)n
1. Montrer que αn = a n − .
αn
2. En déduire que [α2n+1 ] = a 2n+1 .
3. Montrer que pour tout n ∈ N on a a n+2 = 2(a n+1 + a n ).
4. En déduire que pour tout n ∈ N on a a n+4 = 8a n+2 − 4a n .
5. Montrer que pour tout n ∈ N on a 2n+1 |[α2n+1 ].
Exercices supplimentaires a ne pas traiter en classe
Exercice 17. 1. Montrer que pour k, y ∈ N on a 2 y = 2 + 8k =⇒ y = 1.
2. Montrer que pour k, y ∈ N on a 2 y = 8 + 16k =⇒ y = 3.
3. Montrer que la relation 3x − 2 y = 1 (x, y ∈ N) a pour seules solutions (x, y) = (1, 1) et (x, y) =
(2, 3).
Exercice 18. Soit la relation x y = y x (x, y ∈ N (x ≥ y))
1. Montrer que y|x
2. Montrer que les seules solution de la relaion sont (x, x) (x ∈ N) et (x, y) = (4, 2).
ha i
ha i
Exercice 19. 1. Soient a, b, c ∈ N (b, c 6= 0), montrer que  b  = .
 
c bc
2. Soient n, p ∈ N avec n ≥ 2 et p premier. Montrer que·dans ¸ la factorisation de·n! en
¸ nombres
n n1 n2
· ¸
premiers, l’exposont de p est n 1 + n 2 + . . . , avec n 1 = , et n 2 = , n3 = ,...
p p p
3. Application : Calculer le nombre de zéros dans le début de l’écriture décimale de 100!
Exercice 20. Soit a/b, a 0 /b 0 ∈ Q, écrite sous forme irréductible, avec b, b 0 premier entre eux, mon-
trer que l’écriture irréductible de a/b + a 0 /b 0 est (ab 0 + ba 0 )/bb 0 .
Exercice 21. On définit la suite de Fibonacci par u 0 = 0, u 1 = 1 et pour tout entier n ≥ 2 u n = u n−1 +u n−2 .
1. Montrer que ∀n ∈ N pgcd(u n , u n+1 ) = 1.
2. Montrer que ∀n, m ∈ N u n+m = u m+1 u n + u m u n+1 .
3. Montrer que ∀n, m ∈ N (n ≥ m) pgcd(u n , u m ) = pgcd(u n−m , u m ).
4. Montrer que :
∀n, m ∈ N pgcd(u n , u m ) = u pgcd(n,m)

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