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MPSI/SUP Université Internationale de Rabat 2012/2013

Rabat D.S n◦ : 2. Durée : 3 h 30 min

Exercice 1

Le plan complexe (P) est rapporté à un repère orthonormé direct (O; →



u ,→

v ).
Dans tout le problème E d’esigne l’ensemble C − {1, i} et f : E −→ E l’application
z+i
définie par : ∀z ∈ E , f (z) = .
z−i
1.a)Vérifier que l’application f est bien définie.
1.b)Montrer que f est une bijection de E sur lui même ; et Donner l’expression de f −1 (z)
pour tout z ∈ E .
1.c)Calculer f ◦ f (z) pour tout z ∈ E et En déduire que f ◦ f ◦ f = idE .
2.a)Montrer que f (R − {1}) = U ∩ E où U = {z ∈ C/|z| = 1} .
2.b)Soient P1 = {z ∈ E/Im(z) < 0} et D = {z ∈ E/|z| < 1} . Montrer que f (P1 ) = D .
3.a)Résoudre dans E l’équation f (z) = z ; On trouvera deux solutions qu’on note α et
β avec Re(α) > 0 ; Soient K et L les points images respectives de α et β.
β−i 2π
3.b)Vérifier que = j 2 avec j = ei 3 .
α−i
z0 − α
 
0 2 z−α
3.c)Soit z ∈ E − {α, β} d’image z par f ; Montrer que : 0 =j . .
z −β z−β
4.) Soit (∆) la médiatrice de segment [K, L].
4.a)Soient I et J les points de images respectives de 1 et i. Montrer que (IJ) = (∆).
4.b)Soit z ∈ E , Montrer que : (M (z) ∈ (∆)) ⇐⇒ (M 0 (f (z)) ∈ (∆)) .
4.c)Soit z ∈ E tel que (M (z) ∈ (∆)).
Montrer que : arg(z − α) + arg(z − β) ≡ 2 arg(z − i) [2π] .
4.d)Soit z ∈ E tel que (M (z) ∈ (∆)) et z 0 = f (z) ; Montrer que :
2π 2π
arg(z 0 − α) ≡ arg(z − α) + [π] et arg(z 0 − β) ≡ arg(z − β) − [π] .
3 3
Exercice 2

1.) Considérons, pour tout n ∈ N∗ , l’équation (En ) : z 2n − z n − 1 = 0.


1.a)Déterminer les solutions complexes de l’équation (E1 ).
1.b)En déduire l’expression trigonométrique des solutions complexes de l’équation (En ).
1.c)Préciser les solutions réelles de l’équation (En ).
1.d)Vérifier qu’il existe une solution strictement positive de (En ) de module maximal.
2.) Considérons l’équation (E) : z n − an−1 z n−1 − . . . − a1 z − a0 = 0 où les coeficients ai
sont des réels positifs, non tous nuls et n ∈ N∗ .
n−1
X ak
2.a)Montrer que la fonction f : x 7−→ n−k
− 1 réalise une bijection de R∗+
k=0
x
dans un intervalle que l’on précisera.
2.b)En déduire que l’équation (E) admet une unique solution strictement positive r .
2.c)Soit z une solution de (E). Montrer que |z| ≤ r.
Exercice 3
p
Soit (p, q) ∈ Z × N∗ tel que est une fraction irréductible.
q
q−1  
X p (p − 1)(q − 1)
Montrer que E k = .
k=1
q 2

Problème 1

Les parties de ce problème sont indépendantes.


Défs : • On dit qu’un sous-ensemble A de R est ouvert si :
A = ∅ ou ∀a ∈ A ∃ε > 0 ]a − ε, a + ε[⊂ A.
• On dit que A est férmé si son complémentaire est ouvert.

Partie I
Le but de cette partie est de démontrer que le seul ensemble non vide à la fois ouvert
et férmé de R est R.
Soit A une partie non vide de R telle que A soit férmée et ouverte.
On note par Ac le complémentaire de A dans R.
1.) On suppose que A est majorée et on pose : m = sup(A).
1.a)Montrer que m n’appartient pas à A.
1.b)Montrer que m n’appartient pas à Ac ; puis conclure.
2.) Montrer que A n’est pas minorée.
3.) On suppose que Ac est non vide. Soit t ∈ Ac et soit : E = {x ∈ A / t ≤ x}.
3.a)Montrer que E est non vide et admet une borne inférieure y et que y ≥ t.
3.b)Montrer que y n’appartient pas à Ac .
3.c)Montrer que y n’appartient pas à A ; Conclure.

Partie II
4.) Soient a et b deux nombres réels tels que a < b.
Montrer que l’intervalle ]a, b[ est un ouvert.
5.) Soit I un ensemble non vide et (Ai )i∈I une famille d’ouverts de R.
Montrer que ∪ Ai est un ouvert.
i∈I
6.) Soient n ∈ N∗ et A1 , A2 , . . . , An des ouverts de R.
Montrer que ∩ Ak est un ouvert.
1≤k≤n
 
1 1
7.) On pose In = − , Est-ce que ∩ ∗ In est un ouvert ?
n n n∈N

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