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Université Virtuelle du Sénégal

Pôle Sciences, Technologie & Numérique Année académique 2018-2019

Travaux dirigés Algèbre I


Séquence 2 / Tronc commun / Licences
Mathématiques Appliquées et Informatique

Nota Bene : Il est fortement conseillé de chercher à résoudre soi-même les exer-
cices avant de regarder les corrections ou de participer aux séances de travaux
dirigés. Il est aussi très important de chercher à traiter les exercices proposés dans
le polycopié du cours avant les séances de tutorat.

Exercice 1.
Déterminer les valeurs de vérité des propositions suivantes :
1) x ∈ {x} ;
2) {x} ∈ {x} ;
3) ∅ ∈ {x} ;
4) ∅ ⊂ {x}.
Exercice 2.
Définir l’ensemble des parties d’un ensemble puis répondre aux questions ci-
dessous.
1) Trouvez deux ensembles A et B tels que A ∈ B et A ⊂ B.
2) Quel est le cardinal de l’ensemble {∅, {∅}, {∅, {∅}}} ?
Exercice 3.
Écrire un algorithme qui liste tous les sous ensembles d’un ensemble fini A =
{a1 , · · · , an }.
Exercice 4.
Soient A, B et C des ensembles. Montrer que :
1) (A \ B) \ C = (A \ C) \ (B \ C) ;
2) (A \ C) ∩ (C \ B) = ∅ ;
3) (B \ A) ∪ (C \ A) = (B ∪ C) \ A.
Exercice 5.
On suppose que l’esemble de tous les ensembles qui ne sont pas éléments d’eux-
mêmes existe et on l’appelle X ; autrement dit X = {x : x ∈
6 x}.
1. A-t-on X ∈ X ? A-t-on X 6∈ X ?
2. Quel est le lien avec le paradoxe de Russel ?
Exercice 6.
Définir les ensembles suivants en compréhension :
1. A = {1, 2, 4, 8, 32, 64} ;
2. B = {1, 2, 7, 14} ;

1
3. C = {4, 6, 8, 9, 10, 12, 14, 15, 16, 18, 20}.

Exercice 7.
Définir les ensembles suivants en extension :
1. A = {x ∈ R : x(x + 5) = 14} ;
2. B = {x ∈ N : x(2x + 3) = 14} ;
3. C = {x ∈ N×
25 : x est la somme des carrés de deux entiers naturels} ;

4. D = {x ∈ N×
10 : x − 1 est divisible par 5}.
4

Exercice 8.
Etant donnés un ensemble E et trois parties A, B, C de E, montrer que les deux
inclusions A ∩ B ⊂ A ∩ C et A ∪ B ⊂ A ∪ C impliquent B ⊂ C. Dans quel cas
a-t-on l’égalité ?

Exercice 9.
Interpréter chacune des situations suivantes au moyen d’une fonction. Pour cela
on définira deux ensembles A et B ainsi qu’une fonction f : A −→ B.
1. Le registre d’un hôtel qui possède 55 chambres ;
2. la parité d’un entier naturel ;
3. un emploi du temps ;
4. un livre ;
5. la table des matières d’un livre.

Exercice 10.
Soit E un ensemble quelconque et une application f : E −→ P(E).
1. Démontrer que f ne peut pas être surjective (si E est un ensemble fini, on
peut raisonner par récurrence sur le nombre d’éléments, sinon on associe à
f la partie X de E, qui peut être vide, formée des éléments x de E tels que
x 6∈ f (x) et on montre qu’il n’existe pas y de E tel que f (y) = X).
2. Quel est le lien avec le paradoxe du barbier ?

Exercice 11.
Soient A et B deux sous–ensembles d’un ensemble E.
1) Donner le résultat des opérations suivantes :
a) A ∪ A ∪ ∅ ;
b) A ∩ A ∩ ∅ ;
c) A ∩ E ;
d) A ∪ E ;
e) A ∪ (E \ A) ;
f) A ∩ (E \ A) ;
2) Montrer que A ⊂ B si et seulement si B̄ ⊂ Ā.
3) Montrer que les relations ci–dessous sont équivalentes.
a ) A ∩ B = ∅;
b ) A ⊂ B̄ ;
c ) B ⊂ Ā.

2
Exercice 12.
Soit E un ensemble et A et B deux sous–ensembles de E. Montrer que :
1) E \ (E \ A) = A ;
2) A∆B = (A ∪ B) \ (A ∩ B) ;
3) A∆B = (A \ (A ∩ B)) ∪ (B \ (A ∩ B)) ;
4) (A∆B) ∩ A = A \ (A ∩ B).
Exercice 13.
Soit f : Z −→ Z définie par f (n) = n + (−1)n .
1. Montrer que f (n) et n sont toujours de parité différente.
2. Montrer que f est bijective.
 
3. Calculer f f (n) . En déduire une expression de f −1 et résoudre l’équation :

347 = n + (−1)n

dans laquelle n désigne un entier inconnu.


Exercice 14.
Soit f : X −→ Y une application, A ⊂ X et B ⊂ Y . Montrer que :

A ⊂ f −1 (f (A)) et que f (f −1(B)) ⊂ B.

Exercice 15.
Soit f : E −→ F une application. Montrer que ∀ A, B ∈ P(E),
1) f (A ∪ B) = f (A) ∪ f (B).
2) f (A ∩ B) ⊂ f (A) ∩ f (B).
Montrer si f est injective, ∀ A, B ∈ P(E), f (A ∩ B) = f (A) ∩ f (B).
Exercice 16.
Soit f : E −→ F une application. Montrer que ∀ A, B ∈ P(F ),
1) A ⊂ B −→ f −1 (A) ⊂ f −1 (B) ;
2) f −1 (A ∩ B) = f −1 (A) ∩ f −1 (B) ;
3) f −1 (A ∪ B) = f −1 (A) ∪ f −1 (B) ;
4) f −1 (A \ B) = f −1 (A) \ f −1 (B).
Exercice 17.
Soit f : X −→ Y une application surjective. Montrer qu’il existe g : Y −→ X
telle que g ◦ f = IdY .
Exercice 18.
Soient A et B deux ensembles.
1) Montrer que (A ⊂ B) ⇔ (P(A) ⊂ P(B)).
2) Donner un exemple d’injection de A vers P(A).
3) Montrer que A ne peut être en bijection avec P(A). On pourra, en supposant
l’existence d’une bijection f : A −→ P (A), considérer l’ensemble B = {x ∈
A, x 6∈ f (x)} et montrer qu’il n’admet pas d’antécédent.
Exercice 19.
Soit a ∈ R. Montrer les deux implications suivantes.

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1) (∀ε > 0, |a| < ε) ⇒ (a = 0) ;
2) (∀ε > 0, |a| 6 ε) ⇒ (a = 0).
Expliquez les principes des types de raisonnement utilisés.

Exercice 20.
Rappeler la définition d’une application, d’une bijection et de la décomposition
canonique d’une application. Puis expliquer comment la correspondance de R vers
1
R, qui à x associe est ou n’est pas une application.
x+2
Exercice 21.
Soient f et g deux applications telles que g ◦ f soit définie. Montrer que :
a) si g ◦ f est surjective alors g est surjective ;
b) si g ◦ f est injective alors f est injective.

Exercice 22.
Let f : A → B and g : B → C be maps.
(a) If f and g are both one-to-one functions, show that g ◦ f is one-to-one.
(b) If g ◦ f is onto, show that g is onto.
(c) If g ◦ f is one-to-one, show that f is one-to-one.
(d) If g ◦ f is one-to-one and f is onto, show that g is one-to-one.
(e) If g ◦ f is onto and g is one-to-one, show that f is onto.

Exercice 23.
Soit E un ensemble fini de cardinal n ≥ 1. Montrer que l’ensemble des parties de
E est fini et est de cardinal 2n . On utilisera les indicatrices des parties de E.

Exercice 24.
Soit l’ensemble E = {a, b, 2, 5, m, k}.
1. Déterminer toutes les parties de E ayant exactement deux éléments.
2. Définir dans E trois relations d’équivalence distinctes.

Exercice 25.
S’il existe une bijection entre A et B et une bijection entre A et C démontrer qu’il
existe une bijection entre B et C.

Exercice 26.
Soit f : A −→ B. On note : f0 = IdA , f1 = f , f2 = f ◦ f et plus généralement si
n est un entier supérieur ou égal à 1 on pose : fn+1 = fn ◦ f .
1. Montrer que fm+n = fm ◦ fn .
2. Si A est un ensemble fini, montrer qu’il existe toujours deux entiers m et n
différents tels que fm = fn .
3. En déduire qu’il existe un plus petit n à partir duquel les applications fn
se répètent périodiquement. Dans le cas où f est une bijection que peut-on
dire de plus ?

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Exercice 27.
Determine whether or not the following relations are equivalence relations on the
given set. If the relation is an equivalence relation, describe the partition given by
it. If the relation is not an equivalence relation, state why it fails to be one.

1) x R y in R if x ≥ y 3) x R y in R if | x − y |≤ 4
2) m R n in Z if mn > 0 4) m R n in Z if m ≡ n (mod 6)
Exercice 28.
Define a relation R on R2 by stating that (a, b) R (c, d) if and only if a2 + b2 ≤
c2 + d2 . Show that R is reflexive and transitive but not symmetric.
Exercice 29.
Soit E et F des ensembles et f : E → F une application. Montrer que les assertions
suivantes sont équivalentes :
i) f est surjective
  
ii) Pour tout y ∈ F , f f −1 {y} = {y}
    
iii) Pour tout Y ∈ P F , f f −1 Y =Y
   
iv) Le seul Y ∈ P F tel que f −1 Y = ∅ est ∅.
Trouver un énoncé analogue en remplaçant i) par i’) f injective.
Exercice 30.
L’inclusion est–elle une relation d’équivalence ? Qu’en est–il pour l’intersection et
la réunion ?
Exercice 31.
Dans l’ensemble des nombres réels non nuls on définit la relation R :
1 1
a R b ⇐⇒ a2 − b2 = 2 − 2 .
b a
1) Montrer que R est une relation d’équivalence sur R∗ .
2) Déterminer la classe d’équivalence d’un élément a de R∗ .
Exercice 32.
Les applications suivantes sont-elles injectives, surjectives ? Pour chacune d’elles,
donner la décomposition canonique.
(a) f : R → R définie par f (x) = ex
(b) f :: Z → Z définie par f (n) = n2 + 3
(c) f : R → R définie par f (x) = sin x
(d) f : Z → Z définie par f (x) = x2
Exercice 33.
Soit p un entier naturel strictement positif. Montrer que pour tout n ∈ Z il existe
un couple (q, r) unique déléments de Z tels que :
n = qp + r avec 0 ≤ r < p
C’est la division euclidienne de n par p, de quotient q et de reste r.

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Exercice 34.
Let M = N × N and let f : M → Z be the map which associates for any (a, b)
to a − b. Show, using the canonical decomposition, that there is a bijection from
M/R to Z where R is the equivalence relation associated to f .

Exercice 35.
Soit (Ai )i∈I une partition d’un ensemble E et R la relation définie sur E par xRy
si et seulement si, il existe i ∈ I tel que x ∈ Ai et y ∈ Ai .
1) Montrer que R est une relation d’équivalence sur E. Déterminer les classes
d’équivalence de la relation R.
2) Montrer que toute relation d’équivalence sur R sur E peut être définie de cette
manière.

Exercice 36.
Soit A un ensemble et B un sous–ensemble de A. Soit R la relation définie sur E
par XRY si et seulement si X ∩ B = Y ∩ B.
1) Montrer que R est une relation d’équivalence sur P(A).
2) Construire une bijection de l’ensemble quotient P(A)/R vers P(B).

Exercice 37.
Soient X et Y deux ensembles et R et S deux relations d’équivalences sur X et
Y respectivement. Soit f une application de X vers Y . Considérons le diagramme
suivant où p et q sont respectivement les projections canoniques de X vers X/R
et Y vers Y /R respectivement.
f
X Y
p q
X/R Y /S
1) Montrer que les deux assertions ci–dessous sont équivalentes.
(a) Il existe une application f¯ : X/R −→ Y /S telle que f¯ ◦ p = q ◦ f .
(b) ∀x, x′ ∈ X : xRx′ =⇒ f (x)Sf (x′ ).
Cela équivaut à dire que le diagramme ci-dessous est commutatif :
f
X Y
p q
X/R Y /S

2) Montrer que si la condition (b) est satisfaite, alors l’application f¯ est unique.

Exercice 38.
Define a relation on R2 \ {(0, 0)} by letting (x1 , y1 ) R (x2 , y2 ) if there exists a
nonzero real number λ such that (x1 , y1 ) = λ(x2 , y2 ). Prove that R defines an
equivalence relation on R2 \ {(0, 0)}. What are the corresponding equivalence
classes ? This equivalence relation defines the projective line, denoted by P(R),
which is very important in geometry.

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