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ALQALAM - Agadir TD : ENSEMBLES MPSI - 2022 / 2023

1 1 Soit E = { a, b, c, d}. Déterminer P ( E ).


2 Soit E = { a, b}. Déterminer P (P ( E)).

2 Soit A, B et C des parties d’un ensemble E. Montrer :


1 A r ( B ∩ C ) = ( A r B ) ∪ ( A r C ). 2 A r B = B r A.
3 ( A r C ) ∩ ( B r C ) = ( A ∩ B) r C. 4 ( A r C ) ∪ ( B r C ) = ( A ∪ B) r C.

3 Soit A, B et C des parties d’un ensemble E. Montrer :


1 A ∩ B = A ∪ B ⇔ A = B. 2 A ∪ B = A ∩ C ⇔ B ⊂ A ⊂ C.
3 A∪B = A∪C ⇔ A∪B = A∪C 4 A∆B = A∆B.
5 A∆B = A∆C ⇒ B = C. 6 ( A ∩ B ⊂ A ∩ C et A ∪ B ⊂ A ∪ C ) ⇒ B ⊂ C.
7 ( A ∩ B = A ∪ C et A ∪ B = A ∩ C ) ⇒ A = B = C.
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4 Montrer que : ( Ai r Bi ) = Ai r Bi , où ∀i ∈ I, Ai ⊂ E et Bi ⊂ E.
i∈ I i∈ I i∈ I

5 Justifier que l’ensemble D = {( x, y) ∈ R2 , x2 + y2 6 1} ne peut s’écrire comme


produit cartésien de deux parties de R.

6 Soient E et F deux ensembles. Montrer que P ( E) = P ( F ) ⇐⇒ E = F.

7 Soit E et F deux ensembles. Quelle relation y a-t-il :


1 entre P ( E ∪ F ) et P ( E) ∪ P ( F ) ? 2 entre P ( E ∩ F ) et P ( E) ∩ P ( F ) ?

8 Soient A et B deux parties d’un ensemble E.


Résoudre dans P ( E) les équations : 1 X ∩ A = ∅. 2 X ∪ A = B.

x+1
9 Vérifier que f : x 7→ est bijective de R r {−2} sur R r {1} et calculer f −1 .
x+2
10 Soient f : N → N et g : N → N les applications définies par :
∀n ∈ N, f (n) = n + 1, et ∀ n ∈ N∗ , g(n) = n − 1 et g(0) = 0.
1 Étudier l’injectivité et la surjectivité de f et g. 2 Préciser g ◦ f et f ◦ g.

11 Soient f : E → F et g : E → G deux applications. On considère l’application



h : E → F × G définie par : ∀ x ∈ E, h( x ) = f ( x ), g( x ) .
1 Montrer que, si f ou g est injective, alors h est injective.
2 Si f et g sont surjectives. h est-elle surjective ?

12 Soient f : E → F et g : F → E deux applications. On suppose g ◦ f ◦ g ◦ f surjective


et f ◦ g ◦ f ◦ g injective. Montrer que f et g sont bijectives.

13 Soit f : E → F une application. Démontrer que les propriétés suivantes sont


équivalentes : 1 f est injective.
2 ∀( A, B) ∈ (P ( E))2 , f ( A ∩ B ) = f ( A ) ∩ f ( B ).
3 ∀ A ∈ P ( E ),

f {E ( A) ⊂ {F ( f ( A)).

1
14 Soit f : E → F une application. Montrer :
1 a ∀ A ∈ P ( E ), A ⊂ f −1 f ( A ) .


b f est injective ⇐⇒ ∀ A ∈ P ( E), f −1 f ( A) = A.




2 a ∀ A ∈ P ( F ), f f −1 ( A) ⊂ A.


b f est surjective ⇐⇒ ∀ A ∈ P ( F ), f f −1 ( A) = A.

 
−1
3 a ∀ A ∈ P ( E ), f f f ( A ) = f ( A ).
 
−1
b ∀ A ∈ P ( F ), f f f ( A ) = f −1 ( A ).
−1

15 Étudier la relation R définie sur R par : x R y ⇔ sin2 x + cos2 y = 1.

16 Étudier la relation R définie sur N par : x R y ⇔ ∃(n, p) ∈ N∗2 , y = px n .

17 Vérifier que la relation R, définie sur RR par :


 
f R g ⇔ ∃ A > 0, ∀ x ∈ R, | x | > A ⇒ f ( x ) = g( x ) ,
est une relation d’équivalence.

18 Soit E = {( I, f ) | I ⊂ R et f ∈ R I }. Montrer que la relation 6 définie sur E par :



( I, f ) 6 ( J, g) ⇔ I ⊂ J et g| I = f , est une relation d’ordre sur E.

19 Vérifier que l’ordre lexicographique sur C défini par :


∀( x, y, x 0 , y0 ) ∈ R4 , x + iy 6 x 0 + iy0 ⇔ x < x 0 ou ( x = x 0 et y 6 y0 ) .


est bien une relation d’ordre sur C et que c’est un ordre total.

20 Soient ( E, 6) un ensemble ordonné et A et B deux parties de E telles que sup A,


sup B et sup(sup A, sup B) existent. Montrer que sup( A ∪ B) existe et le calculer.

21 On note E = RR et SR l’ensemble des permutations de R. Soit R la relation


définie sur E par : ∀( f , g) ∈ E2 , f R g ⇔ ∃ ϕ ∈ SR , f ◦ ϕ = ϕ ◦ g.
1 Montrer que R est une relation d’équivalence sur E.
2 Déterminer la classe d’équivalence de IdR .
3 On se propose de montrer que sin et cos ne sont pas en relation pour R. Supposons
par l’absurde que sin R cos. Alors, il existe ϕ ∈ SR tel que sin ◦ ϕ = ϕ ◦ cos.
a Montrer que ϕ([−1, 1]) ⊂ [−1, 1].
b Montrer que (sin ◦ ϕ)|[−1,1] est injective.
c En déduire une contradition et conclure.
4 Soit ( a, b) ∈ R2 et f et g les éléments de E définis par :
∀ x ∈ R, f ( x ) = x2 + ax + b et g( x ) = x2 .
On cherche une C.N.S. sur a et b pour que f R g.
On procède par analyse-synthèse. On suppose f R g.
Il existe, alors, ϕ ∈ SR tel que f ◦ ϕ = ϕ ◦ g.
a Montrer que ∀ x ∈ R∗ , ϕ( x ) + ϕ(− x ) + a = 0.
a
b Montrer que ϕ (0) = − .
2
c En déduire que − a2 + 2a + 4b = 0. d Conclure.

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