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I.P.E.I.

Monastir MP1 (septembre 2023)

TD 1 : Ensembles et Applications

Exercice 1 : Dire si les propiétés suivantes sont vraies ou fausses


√ p
1. 5 > 3 ou (−1)2 = −1.
2. (∃x ∈ R, x + 1 = 0) et ∃x ∈ R, x + 2 = 0.

3. ∀x ∈ R, x + 1 6= 0 ou x + 2 6= 0.
4. ∀ x ∈ R, ∃ y ∈ R, y ≥ x.
5. ∃ y ∈ R, ∀ x ∈ R, y ≥ x.

6. ∀ x ∈ R, ∀ y ∈ R, y ≥ x.
Exercice 2 : Soient E un ensemble, A, B deux parties de E et f : R −→ R. Traduire en
terme de quantificateurs les expressions suivantes ainsi que leurs négations :
1. f est nulle.

2. f s’annule.
3. f s’annule au moins en deux points.
Exercice 3 :
1. (a) Montrer que ∀n ∈ N, (n est pair) =⇒ (n2 est pair).
(b) Montrer par contraposée que ∀n ∈ N, (n2 est pair) =⇒ (n est pair).

2. Montrer que 2 est irrationnel.

3. Soient a, b ∈ Z tels que a + b 2 = 0. Montrer que a = b = 0.
√ √
4. En déduire que si m, n, p, q ∈ Z tels que m + n 2 = p + q 2 alors (m = p et n = q)
Exercice 4 :
Soient A, B et C trois ensembles
1. Utiliser deux méthodes pour Montrer que (A \ B) \ C = A \ (B ∪ C).

2. Montrer que A \ B = A ∪ B ⇐⇒ B = ∅.
3. Montrer que A ∪ B = A ∩ C ⇐⇒ B ⊂ A ⊂ C.
4. Montrer que
(a) (A∆B) ∩ C = (A ∩ C)∆(B ∩ C)
(b) (A∆B) ∪ C 6= (A ∪ C)∆(B ∪ C).
Exercice 5 :

1
1 1 \ [
1. Soit An = [− , ]. Calculer An et An .
n n ∗ ∗
n∈N n∈N

2. Soit p ∈ N. On
\ pose [Bp = {n\∈ N; n ≥[p}.
c
Déterminer Bp , Bp , Bp et Bpc ..
p∈N p∈N p∈N p∈N

Exercice 6 : Les applications suivantes sont elles injectives, surjectives, bijectives

f :R −→ R
g : R2 −→ R2 h : R[X] −→ R[X]
1 − x2
x 7−→ (x, y) 7−→ (xy, x2 + y 2 ) P 7−→ P0
1 + x2
Exercice 7 : Soit
f : R −→ R
x 7−→ cos(x)

1. Déterminer f (R), f ([0, 2π]), f −1 ({0}), f −1 (2), f −1 (R) et f −1 ([−1, 1]).


2. L’application f est elle injective? Justifier
3. Donner la longueur du plus grand intervalle tel que la restriction de f soit injective.
Exercice 8 : Soient E et F deux ensembles, f : E −→ F
Montrer que les propriétés suivantes sont équivalentes
1. f est surjective
2. ∀ y ∈ F, f (f −1 ({y})) = {y}.
3. ∀ B ⊂ F, f (f −1 (B)) = B.
Exercice 9 : On considère l’application suivante :

f : P(E) −→ P(A) × P(B)


X 7−→ (X ∩ A, X ∩ B)

1. Montrer que f est injective ⇐⇒ A ∪ B = E.


2. Montrer que f est surjective ⇐⇒ A ∩ B = ∅.
Exercice 10 : Soient E un ensemble non vide et R une relation binaire définie dans E.
Dans chacun des cas suivants R est-elle réflexive ? symétrique ? transitive ? Dans le cas où
R est une relation d’équivalence sur E préciser la classe d’un élément dans E
1. E = R, xRy ⇐⇒ x2 + y 2 = 1.
2. E = R, xRy ⇐⇒ x2 = y 2 .
3. E = N, xRy ⇐⇒ x ou y est un entier premier.
4. E = R, xRy ⇐⇒ f (x) = f (y) où f est une application de R vers R, vérifiant à
chaque fois :
(a) f est 2π–péeriodique et monotone dans [−π, π[.
(b) f est injective.

2
(c) f est constante.
(d) f (x) = xn , x ∈ R et n ∈ N∗ .
Exercice 11 : (DM1)
Soit E un ensemble. On désigne par M une partie non vide de P(E) telle que

∀ X, Y ∈ M, ∃ Z ∈ M tel que Z ⊂ X ∩ Y.

1. On définit sur P une relation binaire R par

∀ A, B ∈ P(E), ARB ⇐⇒ ∃ X ∈ M; A ∩ X = B ∩ X.

(a) Montrer que R est une relation d’équivalence.


(b) Montrer que R est l’égalité si et seulement si M = {E}.
(c) Montrer que R est vérifiée quelque soient les parties choisies de E si et seulement
si ∅ ∈ M.

2. On note Ā la classe d’équivalence d’une partie A de E pour la relation R

(a) Déterminer Ē et ¯
∅.
(b) Montrer que Ē est stable par intersection.

3. Soit T la relation définie sur P(E) par

∀ A, B ∈ P(E), AT B ⇐⇒ ∃ X ∈ M; (A∆B) ∩ X = ∅.

Montrer que les relations T et R sont identiques.

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