TRAVAUX DIRIGÉS: Théorie sur les ensembles-Méthode de démonstration

Exercice 1:
1. Écrire les tables de vérité des assertions suivantes:

a. P ⇐⇒ P c. P ∨ Q ⇐⇒ P ∧ Q
b. P ∧ Q ⇐⇒ P ∨ Q Que remarquez vous?

2. À l’aide des quantificateurs écrire les phrases suivantes:

a. Pour tout nombre réel, son carré est positif, Puis écrire la négation.
b. Pour tout entier n, il existe un unique réel x tel que exp(x) égale n, Puis écrire la
négation.
3. Écrire la négation des assertions suivantes:

a. ∀x ∈ R, ∃y ∈ R, 2x + y > 3 c. P ∧ (P ∨ Q)
b. ∃x ∈ R, ∀y > 0, (x + y) > 0 d. ∀ > 0, ∃α > 0, |x| < α ⇒ |x2 | < 

4. Ecrire la négation et la contraposée des propositions:

a. Il pleut, alors je prends mon parapluie
b. Omar a joué au loto ⇒ Omar a gagné au loto
Exercice 2:
1. Soient E et F deux ensembles donnés.
a. Soit A = {(x, y) ∈ R2 ; 4x − y = 1} et C = {(t + 1, 4t + 3), t ∈ R}
Démontrer que A = C
b. Ecrire la contraposée des implications suivantes: n est un entier naturel, x et y sont
des nombres réels.
b1. xy 6= 0 ⇒ (x 6= 0 ∧ y 6= 0)
b2. (x 6= y) ⇒ ((x + 1)(y − 1) 6= (x − 1)(y + 1))
2. Simplifier A ∪ B; A ∪ (A ∩ B) ;A ∩ (A ∪ B).
3. Soient A, B deux ensembles non vides, Montrer que:

(a) A ∩ B = A ∪ B (c) f (A ∩ B) = f (A) ∩ f (B)

(b) A − (B ∩ C) = (A − B) ∪ (A − C) (d) f (A ∪ B) = f (A) ∪ f (B)

4. A l’aide des quantificateurs et répondez aux questions suivantes:

a. Le produit de deux nombres pairs est-il pair?
b. Le produit de deux nombres impairs est-il impair?
c. Le produit d’un nombre pair et d’un nombre impair est-il pair ou impair?
Exercice 3:
1. Décrire P(P({x, y})) où x, y ∈ R, puis déterminer Card(P) et Card(P(P)).
2. E = {x, a, y, c}, A = {x, a} et B = {a, y}.
Déterminer A ∪ B, A ∩ B, A∆B et CA E
3. Soit F l’ensemble des femmes et H celui des hommes et M (x, y) la proposition ”x est
marié à y”. Énoncer par des phrases correctes les propositions (∃y ∈ H)(∀x ∈ F )M (x, y)
et (∀x ∈ F )(∃y ∈ H)M (x, y) Ces deux propositions ont-elles le même sens ?
4. Démontrer que:

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 a. f (A ∩ B) = f (A) ∩ f (B) b. f −1 (M ∩ N ) = f −1 (M ) ∩ f −1 (N )

Exercice 4:
1. Décrire les parties de R dans lesquelles évoluent x pour que les assertions suivantes
soient vraies:
a x > 3 etx < 5 et x 6= 4
b (x ≤ 0 et x > 1)ou x = 4
2. Soit g : R2 → R2 définie pour tout (x, y) ∈ R2 par g(x, y) = (x + y, x − y). L’application
g est-elle injective?surjective?bijective?
Exercice 5
1. Dans Z, on dit que n ∈ Z est divisible par 3 si et seulement si: ∃m ∈ Z, tel que n = 3m.
On définit la relation R dans Z par:
xRy ⇐⇒ x − yest divisible par 3.
Démontrer que la relation R est une relation d’équivalence sur Z.
2. On considère le dessin comme étant la représentation d’une relation binaire, que l’on
note R. définie sur l’ensemble S = {a; b; c; d} .

a.écrire tous les éléments qui sont en relation sous la forme xRy , avec (x; y) ∈ S 2 .
b.La relation R est elle réflexive ?
c.La relation R est elle symétrique ?
d.La relation R est elle transitive ?
e.Au minimum, quelles flêches doit-on ajouter pour obtenir la représentation d’une
relation réflexive ?
3. Dans Z, on définit la relation R par:
∀(x, y) ∈ Z2 , xRy ⇐⇒ x − y est un multiple de 4
a. Montrer que R est une relation d’équivalence sur Z.
b. Déterminer l’ensemble quotient Z/R
c. Montrer que 7̇ = 3̇
4. Soit  la relation définit sur N∗ par:
x  y ⇐⇒ x divise y
Montrer que  est une relation d’ordre sur N∗ . L’ordre est-il total?
Exercice 6:
1. En utilisant la démonstration par la méthode directe, montrer que:
si a, b ∈ Q, alors a + b ∈ Q
2. En utilisant la démonstration par la méthode contre-exple, montrer que:
∀x ∈ R, x < 2 ⇒ x2 < 4
3. En utilisant la démonstration par la méthode par contraposation, montrer que:
Si n est un nombre entier tel que, n2 estpair, alors n est pair.
4. En utilisant la démonstration par récurrence, montrer que:
n n
X n(n + 1) X n(n + 1)(2n + 1)
a. ∀n ∈ N, i= , i2 =
i=1
2 i=1
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