Année Universitaire 2023/2024 ENSAM Casablanca

TD 1 : Logique, Ensembles, Applications et Relations

Exercice 1
Enoncer la négation des assertions suivantes
1. ∀ϵ > 0, ∃q ∈ Q+ tel que 0 ≤ q < ϵ.

CA
2. 3 < 2 ⇒ i2 = −1.
3. ∃!y ∈ N, y < 1.
Exercice 2

AN
Soit A ⊂ N∗ contenant 1 telle que
i) ∀n ∈ A, 2n ∈ A.
ii) ∀n ∈ N∗ , n + 1 ∈ A ⇒ n ∈ A.

BL
1. Montrer que ∀a ∈ N, 2a ∈ A.
2. En déduire que A = N∗ .

Exercice 3
SA
C⇔A CEB = A CEC .
T T T T
Soient A, B et C trois parties d’un ensemble E. Montrer que A B=A

Exercice 4
Soit f une application de E dans F. Montrer que ∀A, B ∈ P(E) et ∀C, D ∈ P(F ), on a
CA

1. A ⊂ B ⇒ f (A) ⊂ f (B).
S S
2. f (A B) = f (A) f (B).
B) ⊂ f (A)
T T
3. f (A f (B).
4. C ⊂ D ⇒ f −1 (C) ⊂ f −1 (D).
M

5. f −1 (C D) = f −1 (C)
S S −1
f (D).
6. f −1 (C D) = f −1 (C)
T −1
SA

T
f (D).
f −1 (C)
7. f −1 (CFC ) = CE .
Exercice 5
EN

Soient E, F et G trois ensembles, f : E −→ F et g : F −→ G deux applications. Montrer que

1. g ◦ f est injective ⇒ f est injective.
2. g ◦ f est surjective ⇒ g est surjective.

1/2 A. Tsouli; A. Lmakri & K. Adnaoui

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Exercice 6
On pose P = {z ∈ C; Imz > 0} et D = {z ∈ C; |z| < 1}. On note f l’application définie pour tout z ̸= −i
z−i
par f (z) = . Montrer que f réalise une bijection de P sur D.
z+i
Exercice 7
Soit f une application d’un ensemble E dans lui même et vérifiant f ◦ f ◦ f = IE .

CA
Montrer que f est bijective et déterminer son inverse.

Exercice 8
Le but de l’exercice est de déterminer l’ensemble F des applications f ∈ NN vérifiant :

AN
∀n ∈ N, f ◦ f (n) < f (n + 1).

1. Soit f ∈ F. Démontrer que pour tout entier p ∈ N, la demi-droite Dp = {k ∈ N; k ≥ p} est stable

par f, c’est-à-dire f (Dp ) ⊂ Dp .

BL
2. En déduire que f est strictement croissante et que pour tout entier n ∈ N, f (n) < n + 1.
3. Déterminer f.
Exercice 9
Soient E et F deux ensembles non vides et f ∈ F E . Soit R la relation définie sur E par
SA
xRy ⇔ f (x) = f (y).

1. Montrer que R est une relation d’équivalence sur E.

CA

2. Soit a ∈ E. Déterminer la classe d’équivalence de a si f est injective.

3. Démontrer que si f n’est pas injective, il existe au moins une classe qui contient deux éléments ou
plus.
4. Exemples d’applications :
(i) Soit f définie sur R par f (x) = x2 − x. Décrire la classe d’équivalence d’un réel a.
M

(ii) Soit f définie sur R2 par f (x, y) = x − y. Déterminer la classe d’équivalence de (a, b) ∈ R2 puis
en donner une interprétation géométrique.
SA

Exercice 10
On définit sur N∗ la relation R par : xRy si et seulement si x divise y.
(a) Montrer que R est une relation d’ordre sur N∗ .
EN

(b) Est-ce une relation d’ordre total ?

(c) Décrire {x ∈ N∗ ; xR5} et {x ∈ N∗ ; 5Rx}.
(d) N∗ possède-t-il un plus petit élément ? un plus grand élément ?

2/2 A. Tsouli; A. Lmakri & K. Adnaoui