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MPSI 1 (2020-2021)

Prof :M. sahtouti DS 1

MATHÉMATIQUES  DEVOIR SURVEILLÉ 1


19/10/2020

La présentation, la lisibilité, l'orthographe, la qualité de la rédaction, la clarté et la précision des raisonnements


entreront pour une part importante dans l'évaluation des copies. Tout résultat ou conclusion doit être mis en avant
(encadrez, soulignez). (Les copies illisibles ou mal présentées seront pénalisées)

Le devoir est composé de 2 pages et trois exercices indépendants qui peuvent être traités dans l'ordre souhaité par
le candidat.
Les calculatrices, les formulaires et les téléphones sont interdits.

Durée du devoir : 2h00min

Exercice 1
1. On dénit une suite (un ) par u0 = u1 = 1 et par la relation de récurrence
∀n ∈ N, un+2 = (n + 1) (un + un+1 )

Montrer que un = n! pour tout n ∈ N.


2. Soit f : R → R une fonction telle que f ◦f est strictement croissante sur R et f ◦f ◦f est strictement décroissante
sur R.
Démontrer que f est strictement décroissante sur R.
3. Soit E, F et G trois ensembles. On suppose que G possède deux éléments distincts. On considère une application
f : E −→ F et

f∗ : ϕ ∈ F(G, E) 7−→ f ◦ ϕ ∈ F(G, F ) et f ∗ : ϕ ∈ F(F, G) 7−→ ϕ ◦ f ∈ F(E, G)

(a) Montrer l'équivalence


f surjective ⇐⇒ f∗ surjective
(b) Montrer l'équivalence
f surjective ⇐⇒ f ∗ injective.
2n 2n
(−1)k−1 1
4. Montrer que pour tout n ∈ N∗ ,
X X
=
k k
k=1 k=n+1

Exercice 2 :
Soit f : [0, 1] −→ [0, 1] une application itérable c-a-d f vérie
∀x ∈ [0, 1], ∃n ∈ N∗ : f n (x) = x

où f n désigne la composée f of o . . . of
| {z }
n fois

1. Montrer que f est surjective.


2. Soit x ∈ [0, 1] et n ∈ N∗ tel que f n (x) = x. Montrer par récurrence que ∀p ∈ N : f np (x) = x.
3. En déduire que f est injective.
4. On suppose que f est croissante ; montrer que f est l'application identité.
5. On suppose que f est décroissante.
(a) Montrer que f 2 est croissante et que f 2 est une fonction itérable. Conclure.
(b) En déduire que f est bijective et déterminer f −1 .

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MPSI 1 (2020-2021)
Prof :M. sahtouti DS 1

Exercice 3
Soit E un ensemble, et P(E) l'ensemble de ses parties. Si A est une partie de E, on notera Ā = E\A son complémentaire
dans E .
Une application I : P(E) → P(E) est appelée une ouverture si elle vérie les cinq propriétés suivantes :

i) I(E) = E iv) ∀A ∈ P(E), I(A) ⊂ A


ii) ∀(A, B) ∈ P(E)2 , A ⊂ B ⇒ I(A) ⊂ I(B) v) ∀(A, B) ∈ P(E)2 , I(A) ∩ I(B) ⊂ I(A ∩ B)
iii) ∀A ∈ P(E), I(I(A)) = I(A)

1. Soit C ∈ P(E). Montrer que l'application I : P(E) → P(E) dénie par


si C 6⊂ A

 ∅
∀A ∈ P(E), I(A) = C si C ⊂ A et A 6= E

E si A = E
est une ouverture.

Dans toute la suite, on se xe I : P(E) → P(E) une ouverture.


2. Prouver que :
(a) I(∅) = ∅
(b) ∀(A, B) ∈ P(E)2 , I(A ∩ B) = I(A) ∩ I(B)
(c) ∀(A, B) ∈ P(E)2 , I(A) ∪ I(B) ⊂ I(A ∪ B)
3. On note O = {A ∈ P(E) | I(A) = A}. Les éléments de O sont appelés des ouverts.
n n
Prouver que pour tout n ∈ N∗ , si A1 , . . . , An sont des éléments de O, alors Ai et Ai sont des ouverts.
[ \

i=1 i=1

4. On dénit une application F : P(E) → P(E) en posant, pour tout A ∈ P(E), F (A) = I(Ā).
Prouver que :

(a) F (∅) = ∅ (d) ∀A ∈ P(E), F (F (A)) = F (A)


(b) ∀A ∈ P(E), A ⊂ F (A) (e) ∀(A, B) ∈ P(E)2 , F (A ∪ B) = F (A) ∪ F (B)
(c) ∀(A, B) ∈ P(E)2 , A ⊂ B ⇒ F (A) ⊂ F (B) (f) ∀(A, B) ∈ P(E)2 , F (A ∩ B) ⊂ F (A) ∩ F (B)

5. On note F = {A ∈ P(E) | F (A) = A}, et les éléments de F sont appelés des fermés.
Montrer que F = {Ā, A ∈ O}
n n
En déduire que si A1 , . . . , An sont des éléments de F , alors Ai et Ai sont encore dans F .
[ \

i=1 i=1
6. Pour tout A ∈ P(E), on note s(A) = F (A) ∩ F (Ā). Prouver alors que :
(a) ∀A ∈ P(E), s(F (A)) ⊂ s(A).
(b) ∀A ∈ P(E), s(I(A)) ⊂ s(A).
(c) ∀(A, B) ∈ P(E)2 , s(A ∪ B) ⊂ s(A) ∪ s(B).
7. Soit A ∈ P(E) tel que s(A) = ∅.
Prouver à l'aide de la question 4.e. que F (A) = I(A)
En déduire que O ∩ F = {A ∈ P(E) | s(A) = ∅}

Fin de l'épreuve.

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