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Montrer que
n
Y
a) det(A) = det(Aii ).
i=1
b) A est inversible si et seulement si chaque Aii l’est.
3. Montrer que les résultats de la question 2. restent valables dans le cas
d’une matrice A est triangulaire inférieure par blocs.
Exercice 2. Montrer que l’application π : R3 −→ R3 , π(x, y, z) = (x, 0, z)
est un projecteur et que l’application s : R3 −→ R3 , π(x, y, z) = (x, −y, z)
est une symétrie.
Exercice 3. Soit π un projecteur de E. Montrer qu’un sev de E est stable
par π si et seulement si il est la somme directe d’un sev de ker(π) et d’un sev
de Im(π)
Exercice 4. Soit s une symétrie de E. Supposons que K est de charactéris-
tique différent de 2. Montrer qu’un sev de E est stable par s si et seulement
si il est la somme directe d’un sev de ker(s + Id) et d’un sev de ker(s − Id).
1
Exercice 5. Considérons l’endomorphisme f de K 2 défini par f (x, y) =
(x + y, x − y).
1. Déterminer f 2 et en déduire m f .
2. Déterminer P (f )(x, y, z) où P (X) = X 2 + 3X − 2.
Exercice 6. Soit f : K 3 −→ K 3 défini par f (x, y, z) = (x + y, y + z, 2z) et
F = sevh(1, 1, 1)i. Montrer que F est stable par f et déterminer fF .
Exercice 7. Considérons le K-ev E = Kn [X] et soit H ∈ K[X] un polynôme
non nul. soit f : E −→ E défini par f (P ) = R le reste de la division
euclidienne de P par H.
1. Montrer que f est linéaire.
2. Déterminer f 2 et en déduire m f .
3. Déterminer ker(f ) et Im(f ).
4. On suppose n = 3 et H = X 2 + 1. Déterminer Q(f )(2X 2 − 1) où Q(X) =
2X 4 + X 2 + X − 2.
Exercice 8. Soit A ∈ Mp (K) et P ∈ K[X]. Montrer que P (A)T = P (AT )
et en déduire que m A = m AT .
Exercice 9.
1. Soient f, g ∈ End(E) et F1 , . . . , Fp des sev stables par f tels que E =
F1 ⊕· · ·⊕Fp . Montrer que m f = PPCM(m mg1 , . . . , m gp ) où gi = fFi , 1 ≤ i ≤ p.
2. Soient A, A1 , . . . , Ap des matrices carrées on suppose que A = A1 ⊕· · ·⊕Ap .
Montrer que m A = PPCM(m mA1 , . . . , m Ap ).
3. On suppose que K = R, déterminer les polynômes minimals des matrices
suivantes
3 0 0 2 0 0 3 0 0 3 0 0 0 3 1
3 0
, 0 −1 0 , 0 2 0 , 0 3 0 , 0 4 0 , 0 0 1 .
0 3
0 0 4 0 0 2 0 0 4 0 0 3 0 0 0
2
Exercice 14. Soit f ∈ End(E) et u un vecteur non-nul de E. Posons
dim(Eu ) = p. Soit (a0 , . . . , ap−1 ) les coordonnées de f p (u) dans la base
B = (f 0 (u), . . . , f p−1(u)). Montrer que
1. fEp u = a0 fE0 u + · · · + ap−1 fEp−1
u
.
2. m u = X p − ap−1 X p−1 − · · · − a0 .
3. La matrice de l’endomorphisme fEu induit par f sur Eu dans la base B est
égale à la matrice compagnon du polynôme minimal m u de u relativement à
f , c’est-à-dire,
MB (fEu ) = Cmu .
φ(g) = (g1 , . . . , gp ).
3
clair que pi est définit par : si u = u1 + · · · + up alors pi (u) = ui , c’est-à-dire,
pi (uj ) = ui si i = j et pi (uj ) = 0 si i 6= j.
On note aussi hi : Fi −→ E l’injection canonique définie par hi (u) = u.
p
X
Soit (ϕ1 , . . . , ϕp ) ∈ H. On pose g = hi ◦ ϕi ◦ pi . Montrer que
i=1
(a) hi ◦ ϕi ◦ pi ∈ End(E). En déduire que g ∈ End(E).
(b) Fixons i ∈ {1, . . . , p} et soit u ∈ Fi . Soit k ∈ {1, . . . , p} .
(i) Montrer que si k 6= i alors hk ◦ ϕk ◦ pk (u) = 0. Puis montrer que hi ◦ ϕi ◦
pi (u) = ϕi (u).
(ii) En déduire g(u).
(iii) Montrer que g ◦ f (u) = f ◦ g(u).
(iv) En déduire que g ∈ S et que φ(g) = (ϕ1 , . . . , ϕp ).
p
X
5. Déduire de ce qui précède que dim(S) = dim(Fi )2 .
i=1
6. Que dire si n = p ?
7. On suppose que n = p. Montrer que {idE , f, f 2 , . . . , f n−1 } est une base de
S.