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Série de révision N◦ 1 Espace vectoriels et applications linéaires

PSI

Exercice 1

F = {( x, y, z) ∈ R3 tel que x + y − z = 0}
1. Montrer que F est un espace vectoriel de R3 en déterminer une base et la dimension
2. Soit u un vecteur de R3 tel que u ∈
/ F, et G = Vect(u). Montrer que

R3 = F ⊕ G

3. Dans cette question u = (1, 1, 1)


a. Déterminer la projection de R3 sur F parallèlement à G
b. Déterminer la symétrie de R3 sur F parallèlement à G
4. Soit f une forme linéaire sur R3 nulle sur F, c.a.d :

∀ x ∈ F, f ( x ) = 0

Montrer que ker f = F

Exercice 2

Soient E = Rn [ X ] , A un polynôme de degré p ∈ [[0, n]] . On pose F = { P ∈ Rn [ X ] / A divise P}.


1. Montrer que F est un sous-espace vectoriel de E.
2. Trouver un supplémentaire de F dans E.
3. En déduire la dimension de F.

Exercice 3

On dit qu’une famille de polynômes ( Pk )06k6n de E = R[ X ] est échelonnée en degré si

∀k ∈ {0, .., n}, deg Pk+1 > deg Pk .

1. Montrer que toute famille échelonnée en degré de E est libre dans E.


2. On considère En = R2n [ X ] ainsi que la famille ( Pk )06k62n de E définie par : Pk ( X ) = ( X − a)k
a. Montrer que ( Pk )06k62n est une base de En .
b. Écrire le polynôme ( X − a)n ( X − b)n dans la base ( Pk )06k62n .

Exercice 4

Soient a1 < · · · < an des nombres réels. Montrer que la famille ( f i : x 7→ e ai x )1≤i≤n est une famille libre.

Exercice 5

Soient E un K - espace vectoriel de dimension finie et u ∈ L( E) . Soit v l’endomorphisme de I m(u) définie par :

∀ x ∈ I m ( u ); v( x ) = u( x )

1. Déterminer le noyau et l’image de v en fonction de u .


2. Montrer que dim ker(u) ≤ dim ker(u2 ) ≤ 2 dim ker(u)

Exercice 6

Soient E un espace de dimension finie n et f un élément de L( E) .


On pose Ik = Im f k et Nk = Ker f k
1. Montrer que la suite ( Nk )k est croissante et que la suite ( Ik )k est décroissante au sens de l’inclusion.
2. Montrer qu’il existe un entier p tel que I p = I p+1 puis que ∀l > k Il = I p
3. Montrer qu’on a K p = K p+1 et que E = I p ⊕ K p

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Série de révision N◦ 1 Espace vectoriels et applications linéaires
PSI

Exercice 7

Soit E un espace vectoriel de dimension n. Un endomorphisme f de E est dit cyclique s’il existe x0 ∈ E tel que la famille
( x0 , f ( x0 ), .., f n−1 ( x0 )) soit une base de E.
1. Montrer que si f n = 0 et f n−1 6= 0 alors f est cyclique
2. Soit f ∈ L( E) cyclique.
a. Montrer qu’il existe des nombres réels ( ak )0≤k≤n−1 tels que f n ( x0 ) + ∑ a k f k ( x0 ) = 0
0≤ k ≤ n −1
b. En déduire que fn + ∑ ak f k = 0
0≤ k ≤ n −1

Exercice 8
n
Soit ( x1 , x2 , . . . , xn ) une famille de n scalaires deux à deux distincts de K, on pose R = ∏ ( X − x i ).
i =1
K[ X ] → Kn
On considère l’application u :
P 7→ ( P( x1 ), P( x2 ), . . . , P( xn ))
1. Montrer que u est linéaire et préciser son noyau.
2. Montrer que K[ X ] = Kn−1 [ X ] ⊕ R.K[ X ].
3. Montrer que u induit un isomorphisme v de Kn−1 [ X ] sur Im(u).
4. Soit B = {e1 , e2 , . . . , en } la base canonique de Kn , on pose Li = v−1 (ei ) pour tout i ∈ [|1, n|].
(a) Vérifier que B 0 = { L1 , L2 , . . . , Ln } est une base de Kn−1 [ X ].
(b) Donner l’expression de Li pour tout i ∈ [|1, n|].
(c) Montrer que pour tout (y1 , y2 , . . . , yn ) ∈ Kn , il existe un unique polynôme P de Kn−1 [ X ] tel que P( xi ) = yi pour tout
i ∈ [|1, n|].
P s’appelle le polynôme interpolateur de (y1 , y2 , . . . , yn ).
(d) Montrer que si Q ∈ K[ X ] tel que Q( xi ) = yi pour tout i ∈ [|1, n|], alors il existe S ∈ K[ X ] tel que Q = P + RS.

Exercice 9

Soient E, F et G trois K-espaces vectoriels de dimension finie.


1. Montrer que si ( f , g) ∈ L( E, F )2 , alors : |rg( f ) − rg( g)| ≤ rg( f + g) ≤ rg( f ) + rg( g).
2. Soient ( f , g) ∈ L( E, F ) × L( F, G ),
a. Montrer que, si V est un sous espace vectoriel de F, alors

dim( g(V )) = dim V − dim [V ∩ ker g]

b. En déduire rg( f ) + rg( g) − dim( F ) ≤ rg( g ◦ f ) ≤ min(rg( f ), rg( g)).

Exercice 10

Soit f ∈ L( E). On suppose que ∀ x ∈ E, ( x, f ( x )) est liée


1. Justifier que pour tout x ∈ E il existe λ x ∈ K, a priori dépendant de x, tel que f ( x ) = λ x x.
2. On se propose de montrer λ x = λy pour tout x, y ∈ E, pour cela on considère deux vecteurs x et y de E
a. On suppose que la famille ( x, y) est libre, montrer que λ x+y = λ x = λy
b. On suppose que la famille ( x, y) est liée, montrer que λ x = λy
c. Conclure que f est une homothétie.

Exercice 11

Soient p et q deux projecteurs de L( E).


1. Montrer l’équivalence des trois propriétés suivantes :
a. p + q est un projecteur.
b. p ◦ q + q ◦ p = 0.
c. p ◦ q = q ◦ p = 0.
2. On suppose désormais que l’une de ces conditions est réalisée.
a. Montrer que Im( p) ⊂ ker(q) et Im(q) ⊂ ker( p).
b. Montrer que ker( p + q) = ker( p) ∩ ker(q).
c. Montrer que Im( p + q) = Im( p) ⊕ Im(q).

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