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IPGEI Nouakchott
MP* 2021-2022
Série N ◦ 3
Exercice 1 Déterminer toutes les normes sur le K-espace vectoriel K.
,
2. Soient x et y dans Rn . En utilisant la question précédente avec
1 | xi |p | yi |q
λ = , ui = Pn p
, v i = Pn q
p j=1 | xj | j=1 | yj |
Exercice 6 Montrer que sur l’espace vectoriel E = C([a, b], R), pour tout réel p ≥ 1, l’applica-
tion Z b
1
f 7→k f kp = ( | f |p ) p
a
définit une norme sur E.
Exercice 9 1. Soit (G, +) un sous-groupe de (R, +), non réduit à {0}. Montrer que G est
dense dans R ou monogène(c-à-d de la forme aZ avec a ∈ R).T
a
2. En déduire que, pour ab 6= 0, aZ + bZ est dense dans R si et seulement si n’appartient
b
pas à Q.
3. Application1 : Montrer que l’ensemble {ein , n ∈ Z} est dense dans U(groupe de racines
de l’unité).
Exercice 11 Soit (un ) une d’un espace vectoriel normé, (E, N ). Pour tout n de N, on note
Un = {up ; p ≥ n}. Montrer que l’ensemble des valeurs d’adhérence de la suite (un ) est l’ensemble
∩n∈N Un .
Exercice 12 Soit (un ) une suite d’un compact K possédant une unique valeur d’adhérence.
Montrer que (un ) converge.
Exercice 13 Soient (E, N1 ), (F, N2 ) deux espaces vectoriels normés et f une application de E
dans F . Montrer que les trois propriétés suivantes sont équivalentes :
1. f est continue.
2. L’image réciproque par f de tout fermé de F est un fermé de E.
3. L’image réciproque par f de tout ouvert de F est un ouvert de E.
Exercice 17 Soit f : K → K avec K une partie compact dans un espace vectoriel normé telle
que
∀(x, y) ∈ K 2 , x =
6 y ⇒k f (x) − f (y) k<k x − y k .
1. Montrer qu’il existe un unique point fixe a de f sur K.
2. Soit (xn ) la suite définie par x0 ∈ K et pour n ∈ N, xn+1 = f (xn ). Montrer que (xn )
converge vers a.
On (R) = {M ∈ Mn (R); M t M = In }.
Exercice 19 Soit φ une forme linéaire sur un espace vectoriel normé (E, k . k). Montrer que les
assertions suivantes sont équivalentes
1. φ est continue
2. ker(φ) est fermé.
3
Exercice 20 Soit (E, k k) un espace vectoriel normé et F un sous-espace vectoriel ferme de E
distinct de E. Pour tout x dans E on note :
d(x, F ) = inf k x − y k .
y∈F
Montrer que pour tout réel > 0 il existe un vecteur x dans la sphère unité de (E, k k) tel que
d(x, F ) ≥ 1 − .
Notations :
Di (λ) = In + (λ − 1)Eii
avec 1 ≤ i ≤ n et λ ∈ K∗ .
L’ensemble des matrice de dilatation ou de transvection forme un système générateur du groupe
multiplicatif GLn (K) :
Théorème : Toute matrice M ∈ GLn (K) s’écrit :
r
Y s
Y
M= Pk Dn (λ) Qj
k=1 j=1
4
1. Une norme k . k sur Mn (C) est dite sous-multiplicative si
k Ax k∞
k A k= sup
x6=0 k x k∞
(c) Montrer que l’application N : X 7→k S −1 XS k est une norme sous-multiplicative sur
Mn (C).
4. Soit > 0. On considère une matrice A de Mn (C) et T = (tij ) une matrice triangulaire
supérieure semblable à A.
(a) Calculer la matrice ∆−1 T ∆, avec ∆ = diag(1, d, ..., dn−1 ) où d > 0.
(b) En déduire l’existence d’une norme sous-multiplicative N sur Mn (C) telle que :
N (A) ≤ ρ(A) + .
5. Soit A ∈ Mn (C).
(a) On suppose que ρ(A) < 1. Montrer que lim Ak = 0
k→+∞
1
(b) Montrer que ρ(A) = lim k Ak k . Pour cela, > 0 étant fixé, on considère la matrice
k
k→+∞
1
A = A, et on utilise la question précédente.
ρ(A) +
1
6. Soit N une norme sur Mn (C). Montrer que ρ(A) = lim N (Ak ) k .
k→+∞
En prenant
0
Bm,n = ((1, 0), (X, 0), ..., (X m−1 , 0), (0, 1), (0, X), ..., (0, X n−1 ))
UP + V Q = 0
(c) En déduire que : P et Q sont premiers entre eux si, et seulement si, Res(P, Q) 6= 0.
4. Étude de Dn (K) et Dn0 (K) : Soit A ∈ Mn (C).
6
(a) Montrer que Dn0 (C) est un ouvert de Mn (C).
(b) Montrer qu’il existe P ∈ GLn (C) tel que la matrice T = P −1 AP soit triangulaire
supérieure.
On pose T = (tij ) et
(
µ = 1 si les tii sont tous égaux, sinon on pose
µ = inf{| tii − tjj |, tii 6= tjj }
µ 1 1
(c) Montrer que pour tout p ∈ N∗ , la matrice T + diag(1, , ..., ) est diagonalisable.
p 2 n
(d) En déduire que D0 n (C) est dense dans Mn (C).
(e) En déduire le théorème de Cayley-Hamilton.
(f) Montrer que Dn (K) et D0 n (K) sont denses dans Tn (K).
(g) Montrer que l’intérieur de Dn (C) égale à D0 n (C).
5. Étude de Tn (K) :
(a) Que vaut Tn (C)?
(b) Montrer P ∈ K[X] de degré n unitaire est scindé sur R si, et seulement si,
Par exemple si p = 3, P (x1 , x2 , x3 ) = 5x21 + 3x1 x2 x3 + 4x52 est une fonction polynomiale
sur R3 .
Si p = 1, Γ1 est l’ensemble des fonctions polynomiales sur R.
Enfin, si P ∈ Γp , on pose Z(P ) = {(x1 , ..., xp ) ∈ Rp ; P (x1 , ..., xp ) = 0}(Z(P ) est
l’ensemble des zéros de la fonction polynomiale P. )
(a) Soit a = (a1 , ..., ap ) ∈ Rp et r un réel strictement positif. Montrer que B∞ (a, r) peut
s’écrire comme produit de p intervalles.
(b) Soit P ∈ Γ1 . Dans quel cas Z(P ) est-il infini ?
(c) Soient I1 , ..., Ip des parties infinies de R. Montrer par récurrence que si la fonction
polynomiale P s’annule sur I1 × ... × Ip , alors P est la fonction nulle.
(d) Si l’on suppose que P n’est pas la fonction nulle, que vaut l’intérieur de Z(P )?
7. Application : Retrouver les résultats de 1. et 2. dans le cas K = R.
8. Étude de On (R) :
(a) Montrer que On (R) est fermé d’intérieur vide.
(b) Montrer que On (R) est compact.
9. Étude de Ec (K) :
(a) Montrer que Ec (C) est dense dans Mn (C).
7
(b) On suppose dans cette question que K = R. Soit x ∈ Kn . Montrer que l’ensemble
Ix := {A ∈ Mn (K); det(x, Ax, ..., An−1 x) 6= 0} est dense dans Mn (K).
(c) En déduire que Ec (R) est dense dans Mn (R).
(d) Montrer que Ec (K) est un ouvert de Mn (K).