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Université de Maroua Niveau : Master 1

Faculté des Sciences Année académique 2023-2024


Département de Mathématiques et Informatique Proposée par : Dr. KAMEUGNE R.

Fiche de Travaux dirigés N°1 : ANALYSE FONCTIONNELLE (MAT 421)

ESPACES NORMÉS

Exercice 1 CC Uma 2022-2023


Soit E l’ensemble des fonctions continues de [0; 1] dans R telles qu’il existe, pour tout f dans E, une constante
k(f ) ≥ 0 vérifiant
p
∀(x, y) ∈ [0; 1]2 , |f (x) − f (y)| ≤ k(f ) |x − y|

. ( )
|f (x) − f (y)|
On pose kf k = kf k∞ + sup p ; x 6= y .
|x − y|
1. Montrer que E est un espace vectoriel réel.
2. (a) Montrer que k · k est une norme sur E.
(b) Soit F = Z C([0; 1], R) normé par kf k∞ et θ : F → E une application qui a f associe θ(f ) définie par
x
θ(f )(x) = f (t)dt. Montrer que θ est linéaire continue sur F . Quelle est sa norme d’application linéaire
0
continue ?
3. Montrer que E est complet pour la norme k · k.
Exercice 2
∗ ∗
Soit c0 = {x = (xn )n≥1 ∈ KN ; lim xn = 0} et l∞ = {x = (xn )n≥1 ∈ KN ; (xn )n≥1 soit borne} ; on les munit
n→∞
de la norme définie par kxk∞ = sup |xn |.
n≥1
n ∞ o
N∗
X
Pour 1 ≤ p ≤ ∞, on pose : lp = x = (xn )n≥1 ∈ K ; |xn |p < +∞ et on le munit de la norme définie
n=1

X 1
|xn |p
p
par : kxkp = .
n=1
1. Montrer que c0 est fermé dans l∞ .
2. Montrer que les espaces c0 et lp , 1 ≤ p ≤ ∞, sont complets.
3. Montrer que (C([0, 1]), k.k1 ) n’est pas un espace complet.
4. On rappelle qu’une fonction ϕ : I → R définie sur un intervalle I de R est convexe si
 
ϕ tu + (1 − t)v ≤ tϕ(u) + (1 − t)ϕ(v) pour tous u, v ∈ I et t ∈ [0, 1].
Soit ϕ : R+ → R+ une fonction convexe strictement croissante telle que ϕ(0) = 0.
(a) Montrer que ϕ est continue sur R+ et bijective.
On note lϕ l’ensemble des suites de nombres complexes x = (xn )n≥1 pour lesquelles il existe C > 0 tel

X  |x|  n X∞  |x|  o
que ϕ < +∞ et on pose : kxkϕ = inf C > 0; φ ≤1 .
C C
n=1 n=1

X  |x| 
(b) Montrer que ϕ ≤ 1.
kxkϕ
n=1
(c) Montrer que lϕ est un espace vectoriel et que k · kφ est une norme sur lϕ . On dit que lϕ est un espace
d’Orlicz .
(d) Montrer que lϕ est complet.

Fiche de Travaux dirigés : ANALYSE FONCTIONNELLE 1 Par : Dr. KAMEUGNE R.


Exercice 3
Soit (X, d) un espace métrique. On note Lip(X) l’ensemble des fonctions lipschitziennes, à valeurs réelles, sur
X. Pour f ∈ Lip(X), on note Lip(f ) la constante de Lipschitz de f , à savoir
n |f (x) − f (y)| o
Lip(f )=sup ; x, y ∈ X, x 6= y .
d(x, y)
1. Montrer que Lip(X) est un espace vectoriel.
2. Soit a ∈ X. Pour f ∈ Lip(X), on pose kf kLip,a = |f (a)|+ Lip(f ).
(a) Montrer que k · kLip,a est une norme sur Lip(X).
(b) Montrer que si b est un autre point de X, alors la norme kkLip,a est équivalente à la norme kkLip,b .
(c) On suppose que X est un espace vectoriel normé (et que d est la distance associée à la norme de X).
Montrer que toute forme linéaire continue sur X est dans Lip(X), et que l’on a kϕkLip,0 = kϕkX ∗ pour
toute ϕ ∈ X ∗ .
3. On revient au cas d’un espace métrique (X, d) quelconque. Montrer que Lip(X) est complet pour n’importe
quelle norme kf kLip,a .

Exercice 4
Soit C 1 ([0, 1]) l’espace vectoriel réel des fonctions f : [0, 1] → R continûment dérivables. On pose, pour
 Z 1 1
2
|f 0 (t)|2 dt .
1 2
f ∈ C ([0, 1]) : kf k = [f (0)] +
0
1. Montrer que l’on définit ainsi une norme sur C 1 ([0, 1]).
2. Montrer que si la suite (fn )n≥1 converge pour cette norme, alors elle converge uniformément sur [0, 1].
3. On pose fn (t) = tn (1 − t), n ≥ 1. Calculer kfn k.

Exercice 5 Examen UMa 2021-2022


Soit E un espace vectoriel normé réel, F un sous-espace fermé de E et a ∈ E\F .
On pose d(a, F ) = inf{ka − xk; x ∈ F }.
1. Montrer que si F est de dimension finie, il existe x0 ∈ F tel que d(a, F ) = ka − x0 k.
Soit ϕ une forme linéaire continue non nulle sur E et a ∈ E tel que ϕ(a) 6= 0 ; on considère F = ker ϕ.
|ϕ(a)|
2. Montrer que kϕk ≥ d(a,ker ϕ) .
|ϕ(u+ta)| |ϕ(a)|
3. (a) Montrer que ku+tak ≤ d(a,ker ϕ) pour tout u ∈ ker ϕ et t ∈ R∗ .
|ϕ(a)|
(b) En déduire que kϕk = d(a,ker ϕ)

4. Montrer, en utilisant la question précédente, que les propriétés suivantes sont équivalentes :
(a) Il existe u0 ∈ ker ϕ tel que d(a, ker ϕ) = ka − u0 k.
(b) Il existe x0 ∈ E tel que kx0 k = 1 et |ϕ(x0 )| = kϕk.
5. On prend E = C([0, 1]), muni la norme uniforme. On considère la forme linéaire ρ : E → R définie par
Z 1 Z 1
2
ρ(f ) = f (t)dt − f (t)dt, f ∈ E.
1
0 2

(a) Montrer que ρ est continue et calculer kρk.


(b) Montrer que si |ρ(f )| = 1 avec kf k∞ = 1, alors on doit avoir f (t) = 1, pour tout 0 ≤ t ≤ 1
2 et f (t) = −1
1
pour tout 2 ≤ t ≤ 1. Conclure ?

Exercice 6 (Jauge d’un convexe)


Soit E un espace vectoriel réel. On dit qu’une partie K de E est absorbante si pour tout x ∈ E, il existe t > 0
tel que le segment [0, tx] soit contenu dans K.

Fiche de Travaux dirigés : ANALYSE FONCTIONNELLE 2 Par : Dr. KAMEUGNE R.


[
1. Montrer que si K est convexe contenant 0, alors K est absorbant si et seulement si E = λK.
λ>0
2. Montrer que si E est un espace vectoriel normé, alors tout voisignage de 0 est absorbant.
Soit K une partie de E convexe, non vide, et symétrique par rapport à 0 et absorbante.
On pose jK (x) = inf{λ > 0; x ∈ λK}. On dit que c’est la jauge ou fonctionnelle de Minkowski de K.
3. (a) Montrer que jK (x) est une semi-norme sur E.
(b) Montrer que {x ∈ E; jK (x) < 1} ⊆ K ⊆ {x ∈ E; jK (x) ≤ 1}.
(c) Montrer que si E est normé et K est bornée dans E (et vérifiant les propriétés précédentes), alors jK
est une norme sur E.
4. Soit E un espace normé et K une partie fermée bornée, convexe, symétrique par rapport à 0, et telle que 0
soit dans l’intérieur de K. Montrer que jK est une norme sur K, équivalente à la norme de E, et que K est
la boule unité de (E, jK ).

Exercice 7
1 1
Soit p un réel tel que 1 < p < +∞ et soit q son conjugué : p + q = 1.
1. Montrer si f ∈ Lp (R∗+ ), la formule Z x
1
(T f )(x) = f (t)dt
x 0
a un sens pour tout x > 0, et que la fonction T f ainsi définie est continue sur ]0, +∞[ et vérifie
1
|(T f )(x)| ≤ x− p kf kp pour tout x > 0.
1
2. Si f, g ∈ Lp (R∗+ ), montrer que |(T g)(x) − (T f )(x)| ≤ x− p kg − f kp , pour tout x > 0.
1 x
Z
3. Soit g une fonction continue à support compact contenu dans ]0, +∞[. On pose g(x) = |g(t)|dt.
x 0
(a) Montrer que G est de classe C 1 sur R∗+ , qu’elle est nulle au voisinage de 0 et que 0 ≤ G(x) ≤ (x−1 )kgk1 .
Z +∞
p
En déduire que lim x[G(x)] = 0 et que G(x)p dx < +∞.
x→+∞ 0
(b) Montrer que l’on a :
Z +∞ Z +∞ Z +∞
0 p−1 p
xG (x)[G(x)] dx + G(x) dx = |g(x)|[G(x)]p−1 dx,
0 0 0

et en déduire, en intégrant par parties la première intégrale, que :

p − 1 +∞
Z Z +∞
p
[G(x)] dx = |g(x)|[G(x)]p−1 dx.
p 0 0
p
(c) En utilisant l’inégalité de Hölder pour l’intégrale de droite, en déduire que kGkp ≤ p−1 kgkp , puis
p
kT gkp ≤ p−1 kgkp .
4. En considérant Lp (R∗+ ) comme sous-espace de Lp (R), montrer que l’espace K(R∗+ ) des fonctions continues à
support compact dans ]0, +∞[ est dense dans Lp (R∗+ ).
5. En utilisant 4. et 2., puis 3.(c) et en utilisant le lemme de Fatou, en déduire l’inégalité dite de Hardy :
p
kT f kp ≤ kf kp .
p−1
p
6. Montrer que p−1 est la meilleure constante possible.
7. Pour p = 1, est-il vrai que T f est intégrable si f l’est ?
Exercice 8
1. Soit X et Y deux espaces vectoriels normés réels et T : X → Y une application continue telle que
T (u + v) = T (u) + T (v) pour tous u, v ∈ X.

Fiche de Travaux dirigés : ANALYSE FONCTIONNELLE 3 Par : Dr. KAMEUGNE R.


(a) Montrer que T (λu) = λT (u) successivement pour λ ∈ Z, λ ∈ Q, puis λ ∈ R .
(b) Montrer T est linéaire.
On dit que T est une isométrie si elle conserve les distances : kT (u) − T (v)k = ku − vk pour tous u, v ∈ X
2. Soit T : l∞ → l∞ définie par T (x1 , x2 , · · · ) = (|x1 |, x1 , x2 , · · · ). Montrer que T est une isométrie non linéaire.

ESPACES DE HILBERT, THÉORÈME DE BAIRE ET THÉORÈMES DE


HAHN BANACH

Exercice 9
Soient H un espace préhilbertien réel et T : H → H une isométrie : kT (x) − T (y)k = kx − y| pour tous
x, y ∈ H, telle que T (0) = 0.
1. Montrer que T conserve le produit scalaire : (T (x) | T (y)) = (x|y), pour tous x, y ∈ H.
2. En déduire que T est linéaire.

Exercice 10 CC Uma 23-24


Soit H un espace de Hilbert réel, et soit T : H → H une application linéaire continue qui vérifie la propriété
suivante : ∃M > 0 tel que ∀x ∈ H, M kxk ≤ kT xk.
1. Montrer que T est injective. 2 pts
2. On note Im(T ) := {T x, x ∈ H} l’espace vectoriel image de T . Montrer que Im(T ) est un sous-espace
vectoriel complet de H. 3 pts
3. Montrer que pour tout x ∈ H, il existe élément b ∈ Im(T ) tel que kx − bk = inf y∈Im(T ) kx − yk. 2,5 pts
4. On suppose maintenant en outre que T est un opérateur auto-adjoint, c’est-à-dire que l’on a :
∀x, y ∈ H, hT x, yi = hx, T yi. Montrer que T est bijective. 2,5 pts
Exercice 11

1. Soit H un espace de Hilbert et a un élément non nul de H. Montrer que pour tout x ∈ H, on a :
|(x | a)|
d(x, {a}⊥ ) = .
kak
2. On considère l’espace de Hilbert L2 ([0, 1]).
(a) Montrer que toute fonction f ∈ L2 ([0, 1]) est intégrale sur [0, 1].
Z 1
2
On considère l’ensemble F des f ∈ L ([0, 1]) telles que f (t)dt = 0.
0
(b) Montrer que F est un sous-espace vectoriel fermé de L2 ([0, 1]).
(c) Déterminer F ⊥ .
(d) Calculer d(f, F ) pour f (t) = exp(t).

Exercice 12 CC UMa 2021-2022


Soit H un espace de Hilbert réel. On considère une forme bilinéaire B sur H, que l’on suppose continue
et coercive, c’est-à-dire qu’il existe C < +∞ et a > 0 telles que |B(x, y)| ≤ Ckxkkyk pour tous x, y ∈ H et
B(x, x) ≥ akxk2 pour tout x ∈ H.
1. (a) Montrer que s’il existe un opérateur continu T sur H tel que B(x, y) = (T x | y) pour tous x, y ∈ H.
(b) Montrer que pour tout x ∈ H, kT xk ≥ kak. En déduire que T est un isomorphisme de H sur lui-même.
2. Soit L une forme linéaire continue sur H.
(a) Déduire des questions précédentes qu’il existe un unique u ∈ H tel que B(u, y) = L(y) pour tout y ∈ H.

Fiche de Travaux dirigés : ANALYSE FONCTIONNELLE 4 Par : Dr. KAMEUGNE R.


(b) On suppose dans cette question que B est symétrique et on définit J(x) = B(x, x) − 2L(x).
Démontrer que le point u est caractérisé par la condition J(u) = minx∈H J(x).
3. On reprend les notations de 2. (a). Soit (Fn )n≥1 une suite croissante de sous-espaces vectoriels fermés de H
dont la reunion est dense dans H.
(a) Démontrer que pour tout entier n ≥ 1, il existe un unique un ∈ Fn tel que B(un , y) = L(y) pour tout
y ∈ Fn .  
(b) Démontrer que ku − un k ≤ C
a d(u, Fn ) pour tout entier n ≥ 1. En déduire que (un )n≥1 converge vers
u.
Exercice 13 Examen Rattrapage, UMa 2021-2022
n
Pour tout n ≥ 1, on définit sur ]0, 1[, la fonction fn par fn (x) = 1+n2 x .
1. Montrer que la suite (fn )n≥1 converge presque partout vers 0.
2. Calculer kfn kL2 (]0,1[) en fonction de n. En déduire que (fn )n≥1 ne converge pas fortement dans L2 (]0, 1[)
3. Soit g une fonction de C(]0, 1[) et à support compact. Montrer, à l’aide d’une intégration par parties, que
Z 1
lim fn (t)g(t)dt = 0.
n→∞ 0

4. Déduire de la question précédente que fn converge faiblement vers 0 dans L2 (]0, 1[).
Exercice 14 Examen Uma 23-24
Soit E un espace vectoriel réel et p une sous-norme sur E.
1. Montrer que pour tout x ∈ E, il existe une forme linéaire continue ρ sur E telle que kρk = 1 et ρ(x) = kxk.
2. En déduire que pour tous x1 et x2 distincts, il existe une forme linéaire continue ρ sur E telle que
ρ(x1 ) 6= ρ(x2 ).
3. Soit F un sous espace vectoriel fermé de E et x0 ∈ F . Montrer qu’il existe une forme linéaire continue ρ sur
E tel que ρ(x0 ) = 1 et ρ(x) = 0 pour tout x ∈ F .
4. Toute forme linéaire continue sur un sous-espace G de E se prolonge en une forme linéaire continue sur E
tout entier, avec la même norme.

Exercice 15 Exam. Rattrapage Uma 23-24


Soit E = C([0; 1]) l’espace des fonctions réelles continues sur [0, 1], muni de la norme uniforme, et soit F un
sous-espace vectoriel fermé de C([0; 1]) dont les éléments sont continûment dérivables.
f (y)−f (x)
On pose ∀(x, y) ∈ [0, 1]2 tels que x 6= y, ∀f ∈ C([0; 1]), Tx,y (f ) = y−x , et ∀f ∈ C([0; 1]), Dx (f ) = f 0 (x).
1. Montrer que pour tout (x, y) ∈ [0, 1]2 tels que x 6= y, Tx,y est une forme linéaire continue sur E, et calculer
sa norme kTx,y kE 0 .
2. Soient f ∈ F et x ∈ [0, 1]. Montrer que Tx,y (f ) converge quand y tend vers x, et déterminer sa limite.
3. (a) Soit x ∈ [0, 1[. Montrer qu’il existe Mx > 0 tel que ∀f ∈ F , |Dx (f )|≤ Mx kfk∞, autrement dit
(Dx )|F ∈ F 0 . (On pourra appliquer le théorème de Banach-Steinhaus à Tx,x+ 1 , où n0 est
n |F n≥n0
1
assez grand pour que x + n0 ≤ 1).
(b) Conclure qu’il existe M > 0 tel que ∀f ∈ F , kf 0 k ≤ M kf k∞ .
4. (a) Déduire de la question précédente que l’ensemble {f ∈ F, kf k∞ ≤ 1} est compact pour k · k∞ .
(b) En déduire que F est de dimension finie.
5. La forme géométrique du Théorème de Hahn-Banach s’annonce comme suit : Soit E un espace vectoriel
topologique réel. Soit C et Ω deux parties non vides disjointes de E telles que C soit convexe et fermée, et
Ω soit convexe et ouverte. Alors, il exixte une forme linéaire continue non nulle ϕ ∈ E 0 telle que : ∀x ∈ C,
∀y ∈ Ω : ϕ(x) < ϕ(y).

Fiche de Travaux dirigés : ANALYSE FONCTIONNELLE 5 Par : Dr. KAMEUGNE R.


(a) Montrer que B = {g ∈ C([0; 1]), g(x) > 0, ∀x ∈ [0, 1]} est un ouvert convexe de C([0; 1]). 2 pts
(b) Soit C = {h ∈ C([0; 1]), h(1/n) = −1/n, ∀n ∈ N∗ }. Montrer qu’il existe une forme linéaire continue ϕ
sur C([0; 1]) et un réel a ∈ R tels que ϕ(g) ≥ a ≥ ϕ(h) pour tout g ∈ B et pour tout h ∈ C. 2 pts

Fiche de Travaux dirigés : ANALYSE FONCTIONNELLE 6 Par : Dr. KAMEUGNE R.

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