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L'évaluation des besoins électriques est une étape primordiale. Elle va permettre de dimensionnement au plus juste la
puissance du champ photovoltaïque et la capacité du parc de batteries.
L'objectif de cette étape est de connaître la consommation électrique journalière du site, exprimée en kWh/jour. La
méthodologie consiste, dans un premier temps, à effectuer un inventaire des appareils électriques, puis dans un
deuxième temps, à estimer leur durée journalière d'utilisation.
Cette étape est néanmoins très délicate car il convient de connaître les habitudes de consommation électrique des
utilisateurs.
Un réfrigérateur
D'une capacité de 300L, il fonctionnera continuellement. Sa classe
énergétique est A+++. D'après la fiche technique, la puissance électrique
est de PN = 90W.
Les réfrigérateurs fonctionnent selon un cycle marche/arrêt (≈ 5 minutes
/ 15 minutes). Au démarrage de chaque cycle, il y a un pic de puissance.
La valeur de ce pic n'est pas précisée dans la documentation du
réfrigérateur. On prendra la valeur par défaut 5×PN, soit 450 W..
Un congélateur
D'une capacité de 350 L, il fonctionnera continuellement. Sa classe
énergétique est A+++. D'après la fiche technique, la puissance électrique
est PN = 100 W.
Les congélateurs fonctionnent selon un cycle marche/arrêt (≈ 5 minutes /
15 minutes). Au démarrage de chaque cycle, il y a un pic de puissance. La
valeur de ce pic n'est pas précisée dans la documentation du congélateur.
On prendra donc la valeur par défaut 2.5×PN, soit 250 W.
L'éclairage
La maison est constituée d'un salon, d'une cuisine, d'un couloir, de 3
chambres et de 2 salles de bains. L'éclairage est constitué des éléments
suivants :
→ Salon : 1 tube LED de 20 W
→ Cuisine : 2 ampoules LED de 5 W chacune et 1 tube LED de 20 W.
→ Couloir : 2 tubes LED de 20 W
→ Chambres : 1 ampoule LED de 5 W et 1 ampoule de 2W pour chacune
des 3 chambres
→ Salles de bains : 1 tubes LED de 20 W
Ordinateur
La famille disposera de 2 ordinateurs portables. La puissance électrique
indiquée sur les étiquettes annoncent une puissance de 90 W en
utilisation pour chacun des 2 ordinateurs. En mode veille, les ordinateurs
consomment 10 W.
Puissance de démarrage/maximale : 90 W
Puissance nominale : 90 W
Consommation : 500 Wh/jour
Télévision
Il y aura 1 téléviseur dans le salon. La puissance électrique indiquée sur la
fiche technique est de 60 W en utilisation.
Puissance de démarrage/maximale : 60 W
Puissance nominale : 60 W
Consommation : 400 Wh/jour
Sèche-cheveux
Un sèche-cheveux, d'une puissance de 1200 W (indiqué sur l'appareil) est
utilisé tous les matins pendant 30 minutes.
Aspirateur
Pour le nettoyage, la maison sera équipée d'un aspirateur. La puissance
électrique est indiquée à 2000 W, ce qui correspond à la puissance
maximale. L'aspirateur sera amené à fonctionner occasionnellement 30
minutes par jour.
Puissance nominale : 4 kW
Entre l'été et l'hiver, la consommation énergétique journalière varie de 3% environ. Cela provient du fait que l'éclairage
est le seul poste de consommation qui dépend de la saison et, grâce à la technologie LED très faible consommatrice
d'énergie, sa consommation est négligeable par rapport aux autres postes. Dans ce cas, nous pourrons considérer que
la consommation énergétique est constante au fil des saisons, de l'ordre 5.05 kWh/jour.
Il s'agit ici de déterminer la puissance crête du champ photovoltaïque, et de réaliser le calepinage des modules
photovoltaïques en toiture.
=> Orientation
En France, et plus généralement dans tout l'hémisphère Nord, on privilégie toujours une orientation du champ
photovoltaïque vers le Sud. Ainsi, il convient d'identifier où se trouve le Sud par rapport au site.
Dans notre étude de cas, il apparaît qu'un pan de toiture est mieux orienté que l'autre. C'est sur cette partie de toiture
que devra être implanté le champ photovoltaïque. Il sera ainsi mieux exposé aux rayonnements du soleil, tout-au-long
de l'année.
A l'aide d'une boussole, on mesure précisément l'orientation de ce pan de toiture (30° Ouest).
=> Inclinaison
Il convient également de mesurer l'inclinaison du pan de toiture destiné à recevoir le champ photovoltaïque. Cette
mesure s'effectue simplement grâce à un clinomètre. Nous mesurons une inclinaison de 17°.
Inclinaison de la toiture du bâtiment
=> Localisation
Dans la cadre de l'étude de cas que nous traitons dans ce chapitre, le site étudié se situe dans les environs de Lyon en
France.
Après avoir indiquer la localisation (Lyon) ainsi que l'inclinaison (15°) et l'orientation (30° Ouest), nous obtenons les
valeurs de l'irradiation solaire sous la forme d'un tableau mensuel :
Données d’irradiation solaire (en kWh/m²/an) à Lyon (inclinaison 15°, orientation : 30° Oest), d’après le
site http://ines.solaire.free.fr/gisesol_1.php
Comme les modules seront posés en surimposition, nous considérons que le champ photovoltaïque sera normalement
ventilé. Ainsi, nous évaluons le ratio performance PR = 0.65.
Nous effectuons donc les calculs mois par mois, dans le tableau ci-dessous :
Mois de l'année Calcul de la puissance crête nécessaire
On constate qu'une puissance crête de 2.2 kWc est suffisante pour assurer les besoins électriques pendant les mois de
mars à septembre (60% de l'année).
Par contre, durant le mois de décembre, la puissance crête nécessaire est de 9.7 kWc. Avec cette puissance, on
couvrirait la totalité des besoins du site. Néanmoins, une telle puissance est surdimensionnée pour le reste de l'année.
10.5 litres/mois
Janvier 3.4 kWh/jour
16 €/mois
6.2 litres/mois
Février 2 kWh/jour
9.5 €/mois
4.3 litres/mois
Octobre 1.4 kWh/jour
6.5 €/mois
9.9 litres/mois
Novembre 3.2 kWh/jour
15 €/mois
11.7 litres/mois
Décembre 3.8 kWh/jour
17.5 €/mois
42.6 litres/an
TOTAL 414 kWh/an
65 €/an
(1) L'énergie d'appoint est déterminée en calculant dans un 1er temps l'énergie produite par le champ
photovoltaïque de 2.2 kWc par la formule EElec=(Pc × Ei × PR)/Pi. La différence avec les besoins (ici 5.05 kWh/jour)
représente alors l'énergie d'appoint.
(2) Ratio : 9.7 kWh/litres, rendement de conversion électrique : 90%
(3) Ratio : 1.5 € TTC/litres
La présence du groupe électrogène induirait donc un surcout de carburant d'environ 65 € par an.
Solution 1 : Champ Solution 2 : Champ photovoltaïque de 2.2 kWc + un
photovoltaïque de 9.7 groupe électrogène de 3 kW
kWc
Couvre 100 % des besoins Couvre 80 % des besoins annuels, les 20 % restants
annuels sont couverts par le groupe électrogène
Coût du champ
19 000 € 5 000 €
photovoltaïque
Coût du groupe
0€ 1 000 €
électrogène
Coût d'exploitation
0 €/an 65 €/an
(carburant)
Analyse comparative en coût global des 2 solutions
La solution 2, intégrant un groupe électrogène, semble la plus adaptée d'un point de vue économique, car elle permet
une économie d'investissement de près de 13 000 € bien plus avantageuse que le coût d'exploitation qui en résulte (65
€/an).
On décide donc de mettre en place un champ photovoltaïque de 2.2 kWc couplé avec un groupe électrogène.
L'énergie photovoltaïque permettra alors de couvrir près de 78 % des besoins électriques du site, le reste étant
fournie par le groupe électrogène.
Intégration du champ photovoltaïque
Maintenant que nous avons déterminé la puissance crête du champ photovoltaïque, il convient d'implanter les modules
sur le site.
Dans notre étude de cas, nous avions précédemment repéré qu'un pan de toiture est mieux orienté que l'autre. C'est
sur cette partie de toiture que devra être implanté le champ photovoltaïque.
Compte-tenu de la trajectoire du soleil, ce pan sera ainsi mieux exposé aux rayonnements du soleil, tout-au-long de
l'année.
Dans cette étude de cas, nous noterons l'absence d'obstacle en toiture (cheminée, puits de lumière, etc.), ce qui
simplifie la tâche.
Le diagramme suivant indique le raisonnement à suivre pour le choix des modules photovoltaïques :
Régulateur avec MPPT Tous les modules photovoltaïques peuvent être installés
UBatterie = 12 V
Choisir des modules à 36 cellules en constituant des chaînes d'un seul module
UBatterie = 24 V
Choisir des modules à 72 cellules en constituant des chaînes d'un seul module OU
Tous les modules
Choisir des modules à 36 cellules en constituant des chaînes de 2 modules en série.
photovoltaïques
UBatterie = 48 V
Choisir des modules à 72 cellules en constituant des chaînes de 2 modules en série
OU Choisir des modules à 36 cellules en constituant des chaînes de 4 modules en
série.
Choix des modules photovoltaïques en fonction de la tension du parc de batteries
Dans notre étude de cas, nous choisissons un régulateur MLI disposant de la fonction MPPT. En conséquence, il n'y a
pas de contrainte vis-à-vis du choix des modules photovoltaïques (et notamment son nombre de cellules). Nous
choisissons, en l'occurrence, un module photovoltaïque présent sur le marché. La fiche technique nous indique les
éléments suivants :
Nous notons également que la puissance crête d'un module est de 185 Wc. Par conséquent, il conviendra de mettre en
place 12 modules pour atteindre la puissance crête recherchée (2.2 kWc). La puissance crête de l'installation sera alors
exactement de 12 × 185 = 2 220 Wc = 2.22 kWc.
Pour ce projet, les modules seront fixés en surimposition, c'est-à-dire qu'ils seront posés par dessus de la couverture
existante.
La dimension de pose est différente de la dimension géométrique du module. En effet, la dimension de pose prend en
compte l’espace entre les modules, lorsque ceux-ci sont installés. La dimension de pose dépend du système de fixation
choisi. Dans notre exemple (système SCHUCO PV Light), l’espace entre les modules est donné ci-dessous :
Espace entre les modules
Compte-tenu des dimensions de pose calculées précédemment, il apparaît que nous pourrions installer 1 ligne de 12
modules en mode portrait, ou bien 3 lignes de 4 modules en mode paysage :
Pour des raisons de simplicité de câblage, nous choisissons l'implantation des 12 modules en mode paysage. Par
ailleurs, ce choix sera confirmé lors du dimensionnement du régulateur car nous verrons que les propriétés électriques
de celui-ci permettent de câbler au maximum 4 modules en série et 4 chaînes en parallèle.
Avec :
ρ : résistivité du
matériau conducteur
(cuivre ou aluminium)
Paramètre connu
dans les conditions de
Nous utiliserons des câbles en cuivre, donc : ρ = 0.01851 Ω.mm²/m pour un
température
conducteur en cuivre sous 20°C.
d’exploitation, exprimée
en Ω.mm²/m.
Paramètre connu
Il convient d'évaluer la longueur L des câbles entre le parc de batteries et
l'onduleur. Pour cela, on se réfère au plan d'implantation des différents composants
:
P : Puissance électrique
Paramètre connu
nominale traversant les
Le bilan de puissance effectué précédemment nous indique une puissance
câbles, exprimée en W.
nominale P = 4 kW.
ε : Chute de tension
Paramètre connu
maximum tolérée dans
Afin d'assurer un fonctionnement optimum de la régulation du parc de batteries, la
les câbles, exprimée en
chute de tension entre le parc de batteries et le régulateur devra être au maximum
%
de 1%, soit ε = 0,01.
UBatterie = 48 V
Sous cette tension de 48 V, la section des câbles entre le parc de batteries et l'onduleur se déduit en exprimant la
section S en fonction des autres paramètres :
Donc : S = (0.01851 × 2 × 3 × 4 000) / (48² × 0.01) = 19.3 mm². Par conséquent, sous une tension de 48 V, et afin de
respecter une chute de tension de 1%, la section des câbles entre le parc de batteries et l'onduleur devra être au
minimum de 25 mm² (section commercial directement supérieure à 19.3 mm²).
Par ailleurs, sous une tension de 48 V et une puissance nominale de 4 000 W, le courant circulant dans les câbles vaut
83 A (4 000 / 48). Il convient de vérifier qu'un câble de 25 mm² peut supporter un tel courant. Pour ce faire, on se
reporte au tableau ci-dessous.
Le courant admissible d’un câble en cuivre de section 25 mm² est de 129 A, ce qui est bien supérieur aux 83 A calculés.
Température de fonctionnement des batteries -20 °C -10 °C 0°C 10°C 20°C 30°C 40°C 50°C
Coefficient correctif (appliqué à C360) 0.80 0.85 0.90 0.95 1 1.04 1.1 1.13
C360 = 2 059 Ah
Ainsi, la capacité C360 de la batterie doit être au moins de 916 Ah. On peut alors en déduire la valeur de la
capacité nominale C10 par la relation : C10 ≈ 61% × C360, soit C10 ≈ 1 256 Ah.
En effet, la fiche technique de ce régulateur indique une puissance nominale de 3 400 W, ce qui est compatible avec la
valeur de la puissance maximale du champ photovoltaïque (2 200 Wc).
Fiche technique du régulateur - Puissance nominale
Or, le champ photovoltaïque sera constitué de 12 modules. Chacun de ces modules présente une tension à vide de 40
V dans les conditions STC (voir fiche technique des modules présentée précédemment). A la température de service
minimale (-10°C), il convient d'appliquer un coefficient de sécurité égale à 1.14 (voir tableau de sécurité prenant en
compte l'élévation de la tension lorsque la température des cellules diminue). On considérera donc une tension à vide de
1.14×40=45.6V. Ainsi, pour ne pas dépasser la tension maximale de 200 V, le nombre maximal de modules en série
vaut 200/45.6=4,4. Avec ce régulateur, nous pourrons câbler des chaines de 4 modules en série au maximum.
Les modules photovoltaïques présentent un courant de court-circuit Icc de 5.8 A dans les conditions STC (voir fiche
technique des modules présentée précédemment). Il convient d'appliquer le coefficient de sécurité égale à 1.25. On
considérera donc un courant de court-circuit de 1.25×5.8=7.25A. Ainsi, pour ne pas dépasser le courant maximal de 30
A, le nombre maximal de chaînes en parallèle vaut 30/7.25=4,1. Avec ce régulateur, nous pourrons câbler 4
chaines en parallèle au maximum.
Indépendamment de l'aspect économique, et ainsi qu'expliqué dans le chapitre Dimensionnent des câbles
photovoltaïques, le choix de la section des câbles de l'installation s'effectue selon 2 critères majeurs :
• Les modules utilisés présentent les propriétés électriques suivantes (rappel, voir fiche technique des
modules présentée précédemment) :
• UMPP = 33.7 V,
• IMPP = 5.49 A,
• ICC = 5.8 A;
• Le champ photovoltaïque est constitué de 4 chaînes de 3 modules en série, soit un total de 12 modules.
• Les longueurs des câbles sont les suivantes :
• Entre le champ PV et la boite de jonction Entre la boite de jonction et le régulateur
Groupe PV
L1 = 3 m / L 2 = 4 m L3 = 6 m
N°1
Groupe PV
L'1 = 3 m / L'2 = 4 m L'3 = 12 m
N°2
Illustration
Détermination des longueurs de câbles côté Champ photovoltaïque, pour le calcul de la section
Portion A
1 × IMPP = 5.49 3 × UMPP =
entre champ PV et boite L 1 + L2 = 7 m S=0.88 mm²
de jonction
A 101.1 V
Portion B
2 × IMPP = 3 × UMPP =
entre boite de jonction et 2 × L3 = 24 m S=6.03 mm²
régulateur
10.98 A 101.1 V
A partir des sections calculées dans le tableau précédent, il convient ensuite de choisir la section commerciale
supérieure et de calculer la chute de tension associée.
Chute de tension ε
Section calculée (chute de tension Section calculée
Portion
ε=0.01) proposée
Portion
S=0.88 mm² S1=2.5 mm² ε1 = 0.0035 = 0.35 %
A
Chute de tension ε
Section calculée (chute de tension Section calculée
Portion
ε=0.01) proposée
Portion
S=6.03 mm² S2=10 mm² ε2 = 0.0060 = 0.60 %
B
Nous venons, dans le tableau ci-dessus, de calculer la chute de tension sur chacune des portions du circuit électrique
de la partie Champ photovoltaïque. Pour calculer la chute de tension sur l’ensemble de ce circuit, il convient d’ajouter
les chutes de tension. Ainsi, dans notre exemple, la chute de tension totale côté Champ Photovoltaïque vaut : ε = ε 1 +
ε2 = 0.95 %
La chute de tension totale côté Champ Photovoltaïque est bien inférieure à 1%.
Par ailleurs, il est important de vérifier que le courant admissible IZ des câbles est bien supérieur au courant d'emploi, à
savoir 1.25×ICC. Par ailleurs, comme il n'y a que 2 chaînes PV en parallèle (pour chacun des 2 trackers indépendants),
le phénomène de courant retour n'est pas en prendre en compte dans ce cas.
Il convient donc de choisir, en amont de la boîte de jonction, des câbles capables de supporter un courant égal à 1.25 ×
ICC. De ce fait, le courant admissible des câbles IZ doit respecter la condition suivante : IZ > 7,25 A.
Concernant les câbles entre la boîte de jonction et l’onduleur, les courants de chacune des chaînes s’ajoutant (mise en
parallèle), le courant susceptible de circuler dans ces câbles est 2 × 1.25 × I CC. On choisira donc des câbles dont le
courant admissible respecte la condition suivante : IZ > 14,5 A.
Nous devons donc à présent vérifier que les câbles, dont la section a été précédemment calculée, présente
effectivement un courant admissible IZ respectant les contraintes ci-dessus.
• la température ambiante est de 80°C (zone située sous les modules → fortes températures)
• Les câbles sont tous posés de façon adjacente sur la paroi
La valeur du courant admissible des câbles est indiqué dans le chapitre Courant admissible des câbles.
Ainsi, les câbles de section 2.5 mm² et de 10 mm² peuvent supporter respectivement un courant maximal de 27 A et de
66 A. Nous récapitulons les données dans le tableau ci-dessous :
Portion
2.5 mm² 27 A 7.25 A OUI
A
Portion
10 mm² 66 A 14.5 A OUI
B
Avec :
• ρ1 : Résistivité du matériau conducteur (cuivre ou aluminium) en service normal. Conformément au guide
de l’UTE C15-712-2 et de la partie 5-52 de la NF C 15-100, ρ11=1.25×ρ0 où ρ0 est la résistivité du conduction
à 20°C. On exprimera la résistivité en Ω.mm²/m. ρ1 = 0.02314 O.mm²/m.
• 2×L : Longueur du câble (m) aller-retour entre le parc de batteries et l'onduleur. Dans notre étude de cas,
cette longueur vaut L=1 m. Attention : la longueur à considérer est la suivante :
Longueur des câbles entre le parc de batteries et l'onduleur, pour le calcul de la section
Il convient, comme toujours, de vérifier que le courant admissible I Z d'un câble de 2.5mm² est bien supérieur au courant
d'emploi IB (ici IB=68.75 A). Pour connaître le courant admissible IZ des câbles, nous supposerons que :