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Endomorphismes semi-simples
Notations et définitions
• K désigne le corps R ou C.
Questions préliminaires
On considère l’endomorphisme g de M3,1 (R), canoniquement associé
à la matrice
2 1 1
A = 0 2 1 .
0 0 1
On note id l’endomorphisme identité de M3,1 (R).
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Enoncé Endomorphismes semi-simples
de degré n0 .
de E.
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Enoncé Endomorphismes semi-simples
Partie II
On pose F = ker P (f ).
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Enoncé Endomorphismes semi-simples
r
M
(b) Montrer que F = (F ∩ Fi ).
i=1
Indication : Montrer que, pour tout y ∈ F , Qi (f )(y) ∈ F ∩Fi .
4. Montrer que
Partie III
1. On suppose que K = C.
2. On suppose que K = R.
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Corrigé Endomorphismes semi-simples
Corrigé
Préliminaires
D’où :
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Corrigé Endomorphismes semi-simples
Partie I
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Corrigé Endomorphismes semi-simples
S = 1.
(c) Soit P ∈ Tf .
La division euclidienne de P par Uf donne :
il existe deux polynômes Q et R de K[X] vérifiant :
P = QUf + R
deg R < deg Uf .
En termes de polynômes d’endomorphismes
P (f ) = Q(f ) ◦ Uf (f ) + R(f ) et en tenant compte de
P (f ) = Uf (f ) = e
0 on obtient : R(f ) = e
0.
En plus deg R < n0 , donc R est un polynôme annulateur de
f qui n’appartient pas à Tf , par conséquent R = 0.
On en conclut que : Uf divise P .
(d) Soit P ∈ K[X] un polynôme irréductible unitaire tel que
0. Il est clair que P ∈ Tf ; de la question I.1.(c)
P (f ) = e
on peut dire que Uf divise P . Il vient ainsi :
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Corrigé Endomorphismes semi-simples
On en conclut : y = 0E .
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Corrigé Endomorphismes semi-simples
Comme F ∈ F, alors F 6= ∅.
Pour tout G de F,
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Corrigé Endomorphismes semi-simples
Partie II
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Corrigé Endomorphismes semi-simples
(b) i. On a :
P (f ) (P Q)(f )(x) = ((P 2 Q)(f ))(x) = Uf (f )(x).
Or Uf (f ) = e
0, alors P (f ) (P Q)(f )(x) = 0E .
Ainsi :
le vecteur (P Q)(f )(x) est un élément de ker P (f ) = F .
ii. Soit z un vecteur arbitraire de E.
L
Puisque F G = E, alors il existe (x1 , x2 ) ∈ G × F tel
que z = x1 + x2 .
On peut alors écrire :
(P Q)(f )(x1 ) ∈ G.
On en déduit :
(P Q)(f )(z) ∈ F ∩ G.
(P Q)(f ) = e
0.
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Corrigé Endomorphismes semi-simples
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Corrigé Endomorphismes semi-simples
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Corrigé Endomorphismes semi-simples
r
Y
Qi (f )(yj ) = ( Pk (f )) Pj (f )(yj ) = 0.
| {z }
k=1 =0
k 6= i
k 6= j
(c) i. On a, ker Pi (f ) = Fi .
On peut alors écrire ∀x ∈ Fi , 0 = Pi (f )(x) = Pi (fi )(x).
Ainsi :
Pi (fi ) = e
0.
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Corrigé Endomorphismes semi-simples
r
Y
on a, Uf = Pi où P1 , ..., Pr sont des polynômes irréductibles
i=1
unitaires deux à deux distincts.
On pose Fi = ker Pi (f ). D’après la question II.3.(b) on obtient :
Mr
F = F ∩ Fi .
i=1
Fixons arbitrairement i élément de {1, ..., r}.
Le sous-espace vectoriel F ∩ Fi est stable par fi , ce dernier est un
endomorphisme semi-simple de Fi , donc il existe un supplémentaire
Gi de F ∩ Fi dans Fi stable par fi donc par f .
Mr Mr M
Or E = Fj , alors E = ( Gj ) F.
j=1 j=1
r
M
Ainsi, Gi est un supplémentaire de F , qui est stable par f .
i=1
D’où :
f est semi-simple .
Partie III
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Corrigé Endomorphismes semi-simples
On en déduit que :
Réciproquement
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Corrigé Endomorphismes semi-simples
vérifiant :
pour tout k ∈ {1, ..., s}, γk n’est pas une racine de P . Dans ce cas
on pose :
s
Y
Q(X) = P (X) (X − γi ).
i=1
Sinon, on pose Q(X) = P (X). Les racines complexes deux à deux
distinctes non réelles de Q si elles existent se classent par couples de
racines complexes conjuguées. Remarquons que si λ est un nombre
complexe non réel, (X − λ)((X − λ) est un polynôme irréductible
de R[X]. De plus toutes les racines de Q dans C sont simples.
Ainsi :
Conclusion:
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