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La décomposition de Frobenius 3) L’application linéaire ϕ : K[u] → Vect(Γ) définie par P 7→ e∗d ◦ P (u) est
surjective. Comme dim(K[u]) = d, on en déduit que dim(Vect(Γ)) 6 d, donc
dim(G) = dim(E) − dim(Vect(Γ)) > dim(E) − d = dim(E) − dim(F ).
1. Le développement On en déduit avec le point précédent que dim(E) = dim(F ) + dim(G), donc
finalement E = F ⊕ G.
On fixe u ∈ L (E) où E est un K-espace vectoriel non nul de dimension finie. 4) On conclut à l’existence par récurrence. L’initialisation est évidente. Avec les
notations précédentes pour l’hérédité, on pose F1 = F et P1 = mu . Si G = 0, la
Théorème : Il existe des sous-espaces vectoriels F1 , . . . , Fr de E non nuls et preuve est fini. Si G 6= {0}, on lui applique l’hypothèse de récurrence. On aura
stables par u telle que bien P2 | P1 car P2 est le polynôme minimal de u|G par construction.
(i) On a E = F1 ⊕ · · · ⊕ Fr , 5) Il reste à montrer l’unicité. Supposons qu’il existe deux décompositions
(ii) Pour tout i ∈ J1, rK, l’endomorphisme u|Fi est un endomorphisme cyclique E = F1 ⊕ · · · ⊕ Fr = G1 ⊕ · · · ⊕ Gs
dont on note le polynôme minimal Pi ,
associées respectivement à deux suites distinctes (P1 , . . . , Pr ) et (Q1 , . . . , Qs )
(iii) On a Pr | Pr−1 | · · · | P2 | P1 . vérifiant les conditions du théorème. Comme on a
La suite de polynômes (P1 , . . . , Pr ) est unique et ne dépend que de u. On l’ap- Xr s
X
pelle suite des invariants de similitude de u. dim(E) = dim(F k ) = dim(Gk ),
i=1 j=1
Démonstration :
il existe un indice minimal k ∈ J1, min(r, s)K tel que Pk 6= Qk . Comme les
1) Par un lemme classique, il existe x ∈ E tel que mx = mu . On en déduit en
sous-espaces Fi et Gj sont stables par u et que Pi | Pk pour i ∈ Jk + 1, rK, on a
notant d = deg(mu ) que
k−1 s
(e1 , . . . , ed ) = (x, u(x), . . . , ud−1 (x))
M M
Pk (u)(E) = Pk (u)(Fi ) = Pk (u)(Gj ). (∗)
i=1 j=1
est une base de F = Ex . On complète cette base en une base (e1 , . . . , en ) de E.
En désignant (e∗1 , . . . , e∗n ) la base duale associée, on note Pour tout i ∈ J1, k−1K, comme les endomorphismes u|Fi et u|Gi sont cycliques de
même polynôme minimal, ils sont représentés par la même matrice compagnon
G = Γ◦ où Γ = {e∗d ◦ uk | k ∈ N}.
dans une base Bi de Fi et Ci de Gi , donc dim(Pk (u)(Fi )) = dim(Pk (u)(Gi )).
Nous allons montrer que G est un supplémentaire de F stable par u. En prenant la dimension dans (∗), on obtient que
2) S’il existe x ∈ F ∩ G non nul, alors il existe p ∈ J1, dK tel que dim(P (u)(G )) = · · · = dim(P (u)(G )) = 0,
k k k s
d−1 ∗
x = λ1 e1 + · · · + λp ep avec (λ1 , . . . , λp ) ∈ K ×K . donc Qk | Pk . Par symétrie, on obtient Pk = Qk , ce qui est absurde par défini-
Comme x ∈ G, on en déduit que tion de l’indice k, d’où le résultat.
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Développement - La décomposition de Frobenius Préparation à l’agrégation - Jérôme Von Buhren - http://vonbuhren.free.fr
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On peut considérer pour F1 , . . . , Fn toute famille de n droites vectorielles telles Théorème (Réduction de Frobenius). Il existe une base B de E telle que
que E = F1 ⊕ · · · ⊕ Fn . On peut formuler la proposition plus précise suivante.
MatB (u) = Diag(Comp(P1 ), . . . , Comp(Pr ))
Proposition : La décomposition de Frobenius est unique si et seulement si u
est un endomorphisme cyclique. où (P1 , . . . , Pr ) est la suite des invariants de similitude de u.
Démonstration : Démonstration :
1) Si u est cyclique, alors on a nécessairement E = F1 , d’où l’unicité. En reprenant les notations du développement, l’application u|Fi est un endo-
2) Réciproquement, si u n’est pas cyclique, il existe d’après le développement morphisme cyclique de Fi , donc il existe une base Bi de Fi telle que l’on
un entier r > 2 et des vecteurs x1 , . . . , xr ∈ E tels que ait MatBi (ui ) = Comp(Pi ). On en déduit que la base B = (B1 , . . . , Br ) de
l’espace vectoriel E convient.
E = Ex1 ⊕ · · · ⊕ Exr où Ex = {P (u)(x) | x ∈ E}
3.2. Matrices semblables
avec mxr | · · · | mx1 . Comme Ex1 et Ex2 sont stables par u et que mx2 | mx1 , on
obtient mx1 +x2 = mx1 = mu . De plus, on a x1 + x2 ∈ / Ex1 , sinon x2 ∈ Ex1 , ce On définit les facteurs invariants d’une matrice M ∈ Mn (K) comme ceux de
qui contredirait la décomposition ci-dessus. En reprenant la démonstration de l’endomorphisme canonique associé de K n . On déduit le résultat suivant de la
l’existence dans le développement, on peut donc construire une décomposition réduction de Frobenius.
de Frobenius avec F1 = Ex1 +x2 à la place de F1 = Ex1 , d’où le résultat.
Théorème : Deux matrices A, B ∈ Mn (K) sont semblables si et seulement si
elles ont la même suite des invariants de similitude.
Démonstration :
1) Si les matrices A et B sont semblables, alors il existe u ∈ L (K n ) et deux
bases B et C de K n tels que A = MatB (u) et B = MatC (u). Comme les
facteurs invariants ne dépendent que de u d’après le développement, on obtient
le résultat.
2) Réciproquement, si A et B ont les mêmes facteurs invariants, alors la ré-
duction de Frobenius montre qu’elles sont semblables.
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Théorème : Deux matrices de A, B ∈ Mn (K) avec n ∈ J1, 3K sont semblables Finalement, on peut citer le résultat suivant sur la transposée d’une matrice.
si et seulement si mA = mB et χA = χB . Théorème : Pour tout A ∈ Mn (K), les matrices A et AT sont semblables.
Démonstration : Démonstration :
Dans chacun de ces cas, le polynôme minimal et polynôme caractéristique dé- D’après la réduction de Frobenius, il suffit de vérifier le résultat dans le cas
termine de façon unique les invariants de similitude, d’où le résultat. où A = Comp(P ) avec P ∈ Kn [X] unitaire. Un polynôme de K[X] annule A si
et seulement si il annule AT . On en déduit que mAT = mA = χA = χAT , donc
on obtient que AT est la matrice d’un endomorphisme cyclique de polynôme
Attention : Le résultat est faux si n > 4. Par exemple, les matrices minimal mA , donc AT est semblable à Comp(A).
0 1 0 0 0 1 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 On peut être plus précis sur le résultat précédent.
et Proposition : Pour toute matrice A ∈ Mn (K), il existe une matrice symé-
0 0 0 0 0 0 0 1
ont le même polynôme minimal et le même polynôme caractéristique, mais elles Démonstration :
ne sont pas semblables. Leurs invariants de similitude sont respectivement 1) Dans le cas où A est une matrice compagnon, on vérifie par un calcul direct
que l’on peut considérer
(X 2 , X, X) et (X 2 , X 2 ).
0 · · · 0 −a0 a1 · · · an−1 1
Avec la réduction de Frobenius, on peut généraliser ce résultat à toute extension
1 . . . ... .. . . .
.. .. ..
de corps. .
A= et S = .
.. ..
. .
. 0 .
a .
Théorème : Si A, B ∈ Mn (K) sont semblables dans Mn (L) où L/K est une n−1
extension de corps, alors A et B sont semblables dans Mn (K). (0) 1 −an−1 1 (0)
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3.3. Le commutant et le bicommutant d’un endomorphisme On en déduit de nouvelles caractérisations des endomorphismes cycliques.
Rappelons que le commutant de u est le sous-espace vectoriel de L (E) défini Proposition : Les propriétés suivantes sont équivalentes.
par
(i) L’endomorphisme u est cyclique,
Com(u) = {v ∈ L (E) | u ◦ v = v ◦ u}.
(ii) On a K[u] = Com(u),
On a l’inclusion K[u] ⊂ Com(u). On peut préciser la dimension du commutant.
(iii) On a dim K[u] = dim(E),
Proposition : On a dim(Com(u)) > dim(E). (iv) On a dim(Com(u)) = dim(E).
Démonstration : Démonstration :
En utilisant la réduction de Frobenius, on se ramène à étudier le commutant 1) Si l’endomorphisme u est cyclique, il existe x ∈ E tel que B =
de la matrice M = Diag(M1 , . . . , Mr ) où Mi ∈ Mni (K) est une matrice com- (x, . . . , un−1 (x)) soit une base de E. Si v ∈ Com(u), il existe P ∈ K[X] tel
pagnon pour tout i ∈ J1, rK. On remarque que C ⊂ Com(u) où que v(x) = P (u)(x). Pour tout k ∈ N, on en déduit que
C = {Diag(N1 , . . . , Nr ) ∈ Mn (K) | ∀i ∈ J1, rK, Ni ∈ K[Mi ]}. v(uk (x)) = uk (v(x)) = uk (P (u)(x)) = P (u)(uk (x)).
Comme Mi est une matrice compagnon, on en déduit que Comme B est une base de E, on conclut que v = P (u), donc Com(u) = K[u].
r r
2) Si K[u] = Com(u), on déduit de la proposition précédente que
X X
dim(Com(M )) > dim(C ) = dim(K[Mi ]) = ni = n. dim(E) 6 dim(Com(u)) = dim(K[u]) = deg(mu ) 6 dim(E),
i=1 i=1
donc dim(K[u]) = dim(Com(u)) = dim(E).
3) Si dim(K[u]) = dim(E), alors deg(mu ) = deg(χu ). Comme mu | χu , on en
déduit que donc mu = χu , donc u est cyclique.
Remarque : Si (P1 , . . . , Pr ) est la suite des invariants de similitude de u si on 4) Supposons que u n’est pas cyclique. D’après le développement, il existe un
considère E comme un K[X]-module via P · x = P (u)(x), on obtient l’isomor- entier r > 2 et des vecteurs x1 , . . . , xr ∈ E tels que
phisme E ' K[X]/(P1 ) ⊕ · · · ⊕ K[X]/(Pr ) de K[X]-module. On en déduit E = E ⊕ ··· ⊕ E où E = {P (u)(x) | x ∈ E}
x1 xr x
r M
r
avec mxr | · · · | mx1 . On définit un endomorphisme v ∈ L (E) par
M
Com(u) = EndK[X] (E) ' HomK[X] (K[X]/(Pi ), K[X]/(Pj )) .
i=1 j=1
∀(P1 , . . . , Pr ) ∈ K[X]r ,
v P1 (u)(x1 ) + · · · + Pr (u)(xr ) = P1 (u)(xr ).
En utilisant de l’algèbre commutative, on peut montrer que l’espace dans la
Comme mxr | mx1 , cette application est bien définie et elle commute avec u. En
somme directe est isomorphe à K[X]/(pgcd(Pi , Pj )). On conclut que
reprenant la démonstration de la proposition précédente où l’on se ramène au
r Xr r
X X cas matricielle, on a construit une matrice N ∈ Com(M ) \ C car u(Ex1 ) = Exr .
dim(Com(u)) = min(deg(Pi ), deg(Pj )) = (2r − 2i + 1) deg(Pi ).
On conclut donc que dim(Com(u)) > dim(E).
i=1 j=1 i=1
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Pour terminer cette partie, rappelons que le bicommutant de u est le sous-espace 3.4. La réduction de Jordan
vectoriel de L (E) défini par
Pour tout m ∈ N∗ et λ ∈ K, on note
Bicom(u) = {v ∈ L (E) | ∀w ∈ Com(u), u ◦ w = w ◦ u}.
Il est clair que K[u] ⊂ Bicom(u). On a le résultat remarquable suivant. λ 1 (0)
. .. ..
.
Théorème : On a Bicom(u) = K[u]. Jm (λ) = ∈ Mm (K).
..
. 1
Démonstration :
(0) λ
1) Si u est un endomorphisme cyclique, alors on a Com(u) = K[u]. Comme les
endomorphismes qui commutent avec K[u] sont ceux qui commutent avec u, On déduit la réduction de Jordan de la réduction de Frobenius.
on en déduit le résultat dans ce cas.
2) Supposons que u n’est pas cyclique. Pour la clarté de la démonstration, on Théorème (Réduction de Jordan). Si le polynôme χu est scindé, alors il
suppose que u admet deux invariants de similitude (P1 , P2 ) (mais la démonstra- existe des entiers n1 , . . . , nr ∈ N∗ , des éléments λ1 , . . . , λr ∈ K et une base
tion se généralise facilement). En notant C1 = Comp(P1 ) et C2 = Comp(P2 ), B de E telle que
on se ramène avec la réduction de Frobenius à montrer Bicom(M ) = K[M ] où
! MatB (u) = Diag(Jn1 (λ1 ), . . . , Jnr (λr )).
C1 On1 ,n2
M= où (n1 , n2 ) = (deg(P1 ), deg(P2 )).
On2 ,n1 C2 De plus, on a unicité de la forme ci-dessus à permutation des blocs près.
Soit N ∈ Bicom(M ). En écrivant N par blocs et en remarquant qu’elle commute Démonstration :
avec Diag(In1 , On2 ) ∈ Com(M ) et Diag(On1 , In2 ) ∈ Com(M ), on a En utilisant le lemme des noyaux et les espaces caractéristiques, on se ramène
au cas où χu = (X − λ)n . Dans ce cas, l’endomorphisme v = u − λIdE est
!
N1 On1 ,n2
N= où (N1 , N2 ) ∈ Mn1 (K) × Mn2 (K). nilpotent. Par la réduction de Frobenius, il existe des entiers n1 , . . . , nr ∈ N∗ et
On2 ,n1 N2
une base B de E tels que
Comme N commute avec M ∈ Com(M ), on a qu’il existe (Q1 , Q2 ) ∈ K[X]2 tel
que N1 = Q1 (C1 ) et N2 = Q2 (C2 ) avec les propriétés des matrices compagnons MatB (v) = Diag(Comp(X n1 ), . . . , Comp(X nr )).
Finalement, en utilisant l’endomorphisme v construit dans la preuve précédente,
on obtient l’existence d’une matrice A ∈ Com(M ) de la forme On remarque que si MatC (w) = Comp(X n ) où C = (e1 , . . . , en ) et w ∈ L (E),
! alors on a MatC 0 (w) = Jn (0) où C 0 = (en , . . . , e1 ). On en déduit qu’il existe
A=
On1 On1 ,n2
avec B ∈ Mn2 ,n1 (K) et rang(B) = n2 . une base B 0 de E telle que MatB0 (v) = Diag(Jn1 (0), . . . , Jnr (0)). On conclut
B On2 en remarquant que u = v + λIdE .
Avec les relations AN = N A et AM = M A, on en déduit
Q2 (C2 )B = BQ1 (C1 ) = Q1 (C2 )B
Remarque : La démonstration ci-dessus ne montre pas comment construire la
Comme rang(B) = n2 , on a Q2 (C2 ) = Q1 (C2 ), donc N = Q1 (M ) ∈ K[M ]. base B. On peut démontrer le théorème ci-dessus directement en construisant
la base B (Voir [Gou09, Chapitre 4, Partie 4, Théorème 4]).
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4. Comment calculer les invariants de similitude ? 2) Pour conclure, il suffit de montrer pour tout P ∈ K[X] unitaire que le
seul facteur invariant non inversible de la matrice Comp(P ) est P ∈ K[X]. En
On commence par quelques rappels sur les facteurs invariants d’une matrice. effectuant les opérations Li ← Li + XLi+1 pour i ∈ J1, n − 1K en partant de la
On fixe un anneau euclidien A et un couple (m, n) ∈ N∗ × N∗ . dernière ligne et en notant P = X n + an−1 X n−1 + · · · + a0 , on obtient
Théorème : Si M ∈ Mm,n (A), il existe un entier r ∈ J0, min(m, n)K, des
···
0 0 P
éléments d1 , . . . , dr ∈ A et (P, Q) ∈ SLm (A) × SLn (A) tels que −1 . . .
.. ..
. .
Comp(P ) ∼ .
!
Diag(dr , . . . , d1 ) Or,n−r .. 2
PMQ = et dr | dr−1 | · · · | d2 | d1 .
. 0 X + an−1 X + an−2
Om−r,r Om−r,n−r
(0) −1 X + an−1
De plus, l’entier r est unique et les éléments dr , . . . , d1 sont déterminés de façon
unique aux inversibles de A près. En effectuant des opérations de la forme Cn ← Cn + Qi Ci avec Qi ∈ K[X]
pour i ∈ J1, n − 1K, puis en permutant les lignes, on conclut que Com(P ) est
Démonstration : équivalente à Diag(−1, . . . , −1, P ), d’où le résultat.
Voir [BMP05, Théorème 6.76].
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Remarques :
a) Si (A, B) ∈ Mn (K)2 , les résultats précédents permettent de déterminer si
les matrices A et B sont semblables (à condition que l’on puisse « calculer »
avec leurs coefficients).
b) De plus, la méthode précédente permet de déterminer le polynôme minimal
d’une matrice : c’est l’invariant de similitude de plus grand degré.
c) La réduction de Jordan est plus difficile à appliquer en général pour dé-
terminer si deux matrices sont semblables, car il faut réussir à calculer les
racines du polynôme caractéristique d’une matrice, ce qui n’est pas toujours
possible de façon explicite.
Bibliographie
[BMP05] V. Beck, J. Malick et G. Peyré – Objectif agrégation, 2e édition,
H&K, 2005.
[Gou09] X. Gourdon – Algèbre, 2e édition, Ellipses, 2009.
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