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NB : L'étudiant peut aussi donner une dénition partant de deux sous espaces suplémentaires
E E
de E dont l'un est la base et l'autre la direction en construisant la symétrie vectorielle corres-
pondante.
4. Donner la dénition de l'annulateur d'un sous espace vectoriel. (1 point)
Soit E un K-espace vectoriel de dimension nie et F un sous-espace vectoriel de E. On appelle
annulateur de F l'ensemble F des formes linéaires qui s'annulent sur tous les vecteurs de F .
0
oubien F = {ϕ ∈ E /ϕ(v) = 0, ∀v ∈ F }.
0 ∗
(k fois).
1) Vérier que ker(f ) ⊆ ker(f ), Im(f ) ⊆ Im(f ), (k ≥ 1).(1 point)
k k+1 k+1 k
2) Démontrer que :
(i) Im(f ) = Im(f ) ⇔ (ii) ker(f ) = ker(f ) ⇔ (iii) Im(f ) ⊕ ker(f ) = E . (1,5 point)
2 2
a) Montrer que la suite (d ) est croissante, et qu'elle est stationnaire à partir du rang : (1
k
point)
k k∈N
p = min{k ∈ N ∶ dk+1 = dk }
b) Montrer que E = Im(f ) ⊕ ker(f ). (1 point)
p p
Correction :
Soit f un endomorphisme d'un K-espace vectoriel E de dimension nie n. On pose f = f ○ f ○ . . . ○ f k
(k fois).
1) Vérier que ker(f ) ⊆ ker(f ), Im(f ) ⊆ Im(f ), (n ≥ 1) (1 point).
n n+1 n+1 n
Soit x ∈ ker(f ) alors f (x) = 0 ⇒ f (x) = f (f (x)) = f (0) = 0 donc ker(f ) ⊆ ker(f ).
n n n+1 n n n+1
2) Démontrer que :
(i) Im(f ) = Im(f ) ⇔ (ii) ker(f ) = ker(f ) ⇔ (iii) Im(f ) ⊕ ker(f ) = E .
2 2
Montrons que (i) ⇒ (ii) ⇒ (iii) ⇒ (i) (0.5 pt, 0.5 pt et 0.5 pt).
(i) ⇒ (ii), supposons que Im(f ) = Im(f ) et montrons que ker(f ) = ker(f ). 2 2
On sait que ker(f ) ⊆ ker(f ), or d'après le théorème des 3 dimensions dim(ker(f )) = dimE −
2
(ii) ⇒ (iii), supposons que ker(f ) = ker(f ) et montrons que Im(f ) ⊕ ker(f ) = E. 2
on sait que Im(f ) ⊂ Im(f ), il reste juste à montrer que Im(f ) ⊂ Im(f ) oubien dim(Im(f )) =
2 2
dim(Im(f )). 2
Or x ∈ Im(f ) entraine ∃x ∈ E tq x = f (x ).
0 1
Supposons que ker f = Im(f ) alors ∀x ∈ E, f (x) ∈ Imf = Kerf ⇒ f (x) = f (f (x)) = 0 ⇒ 2
2dim(Im(f )) = 2rg(f )
Supposons que f = 0 et dim(E) = 2rg(f ).
2
y ∈ ker(f ) et par conséquent Im(f ) ⊂ ker(f ). d'après le théorème des trois dimensions
2rg(f ) = dim(E) = dim(ker f ) + dim(Im(f )) donc dim(ker f ) = dim(Im(f )). nalement
Im(f ) ⊂ ker(f ) et dim(ker f ) = dim(Im(f )) entraine Im(f ) = ker(f ).
4) Pour tout k ∈ N, on pose d = dim(ker(f )). k
a) Montrer que la suite (d ) est croissante, et qu'elle est stationnaire à partir du rang : (1
k
point)
k k∈N
D'après le théorème du rang dimE = rg(f ) + dim ker(f ) et Im(f ) ∩ ker(f ) = ∅ car p p p p
pour tout x ∈ Im(f ) ∩ ker(f ) alors f (x) = 0 et il existe x ∈ E tel que x = f (x ). Donc
p p p p
2
Im(f p ) ∩ ker(f p ) = ∅ . Conclusion
Im(f p ) ∩ ker(f p ) = ∅ dimE = rg(f p ) + dim ker(f p ) = et
dim(Im(f p )+ker(f p )) ⇒ Im(f p )∩ker(f p ) = ∅ dimE = rg(f p )+dim ker(f p ) = dim(Im(f p )+ et
ker(f p ))
et
⇒ Im(f p ) ∩ ker(f p ) = ∅ E = Im(f p ) + ker(f p )
⇒ E = Im(f p ) ⊕ ker(f p )
c) Montrer que si que, si est nilpotente alors
f (1 point)
fn = 0
Soit l'indice de nilpotence de , alors
l f dl = dim ker f l = dim ker 0L(E) = n
donc on a or d'après la question (1)
0 = d0 < d1 < ... < dl−1 < dl = n est croissante donc
pour tout donc pour tout par conséquent
(dk )k∈N
dk+1 ≥ dk + 1 k ∈ [∣0, ..., l − 1∣] dk ≥ k k ∈ [∣0, ..., l∣]
; donc
n = dl ≥ l f n = (f l )n−l = 0
d) Pour tout , on pose
k∈N . Montrer que la suite
δk = dk+1 − dk est décroissante. (0,5
point)
(δk )k∈N
Soit φ la restriction denf au sous-espace Im(f ). alors ker φ = ker f ∩ Im(f ) et Im(φ ) = k k
⎛ 1 4 4 ⎞
A = ⎜ −1 −3 −3 ⎟
⎝ 0 2 3 ⎠
Soit u = e − e + e , u = 2e − e + e et u = 2e − 2e + e trois vecteurs de R
1 1 2 3 2 1 2 3 3 1 2 3
3
⎛ 1 −1 1 ⎞ ⎛ 1 −1 1 ⎞
⎜ 2 −1 1 ⎟ ∼ ⎜ 0 1 −1 ⎟
⎝ 2 −2 1 ⎠ ⎝ 0 0 −1 ⎠
On obtient une matrice échelonnée sans ligne nulle dont le système C = (u , u , u ) est libre.
Comme le système card(C ) = dimR alors il est libre et maximal donc card(C ) une base R .
2 1 2 3
3 3
utiliser les combinaisons linéaires pour montrer que card(C ) est libre
oubien, montrer que la matrice est inversible
2
...
2. Déterminer la matrice de passage P de C à C . Calculer P . (1 point) Comme les vecteurs de −1
C sont exprimés en fonction (relativement) des(aux) vecteurs de la base C alors il sut juste
1 2
2 1
3
de les exprimer en colonne en respectant l'ordre.
⎛ 1 2 2 ⎞
P = ⎜ −1 −1 −2 ⎟
⎝ 1 1 1 ⎠
u , u et de u ).
2
1 2 3
⎛ 1 4 4 ⎞⎛ 1 ⎞ ⎛ 1
⎞
f (u1 ) = Au1 = ⎜ −1 −3 −3 ⎟ ⎜ −1 ⎟ = ⎜ −1 ⎟ = e1 − e2 + e3 = u1
⎝ 0 2 3 ⎠⎝ 1 ⎠ ⎝ 1 ⎠
⎛ 1 4 4 ⎞⎛ 2 ⎞ ⎛ 2
⎞
f (u2 ) = Au2 = ⎜ −1 −3 −3 ⎟ ⎜ −1 ⎟ = ⎜ −2 ⎟ = 2e1 − 2e2 + e3 = u3
⎝ 0 2 3 ⎠⎝ 1 ⎠ ⎝ 1 ⎠
⎛ 1 4 4 ⎞⎛ 2 ⎞ ⎛
−2 ⎞
f (u3 ) = Au3 = ⎜ −1 −3 −3 ⎟ ⎜ −2 ⎟ = ⎜ 1 ⎟ = −2e1 + e2 − e3 = −(2e1 − e2 + e3 ) = −u2
⎝ 0 2 3 ⎠⎝ 1 ⎠ ⎝ −1 ⎠
⎛ 1 0 0 ⎞
Donc R = M atC2 (f (C2 ))) = ⎜ 0 0 −1 ⎟
⎝ 0 1 0 ⎠
4. Exprimer R en fonction de A (0,5 point)
−1
R = P AP
5. Calculer R (0,5 point) 4
⎛ 1 0 0 ⎞ ⎛ 1 0 0 ⎞
R = ⎜ 0 −1 0 ⎟ alors R = ⎜ 0 1 0 ⎟ = I
2 2
3
⎝ 0 0 −1 ⎠ ⎝ 0 0 1 ⎠
6. En déduire les valeurs de A (0,5 point) 4n
A = P RP alors A = P R P = P (R ) P = P (I ) P = P P = I
−1 4n 4n −1 4 n −1
3
n −1 −1
3
7. En déduire la dimension de ker f et le rang de f (0,5 point)
I = A = AA 4n
=A A donc A est inversible ⇔ f est isomorphisme (automorphisme).
4n−1 4n−1
2. Montrer que C = {f , f , f } est une famille libre, en déduire que C est une base de V .
i
∗ ∗ ∗
(1point) 1 1 2 3 1
5. Montrer que les vecteurs colonnes de ( P ) forme une base C de V dont C est la base duale.
1
t −1 ∗
(1point)
1 1
4
6. En déduire une base C de V dont C est la base duale. (0,5 point)
1
∗
Correction :
1
e est appelée la i-ème forme coordonnée. L'étudiant peut donner l'une de ces caractérisations.
i
∗
... 1 2 3
2. Montrer que C = {f , f , f } est une famille libre, en déduire que C est une base de V .
∗ ∗ ∗
(1point) 1 1 2 3 1
Comme on a vu en TD lorsque nous une combinaison linéaire nulle d'applications (ou de poly-
3 V
nomes), pour montrer que les coecients sont nuls on peut chercher l'image d'élements parti-
culiers de l'ensemble de départ pour trouver les scalaires dans.
On pouvait utiliser les trois vecteurs (car elle reste vraie quelque soit le vecteur pris) de la
base canonique pour aboutir à un système d'équations linéaires à résoudre qui nous permet
de trouver a, b, c. Ou mieux encore prendre d'une manière suptile des vecteurs en sorte d'avoir
directement la valeurs rechercher. Par exemple prenons u = (−4, 3, 1) on aura a(−4 − 2 × 3) +
b(−4 + 3 + 1) + c(3 − 3 × 1) = 0 donc a = 0. Par la suite si on prend v = (0, 3, 1) on obtient
b(0 + 3 + 1) + c(3 − 3 × 1) = 0 donc b = 0 ainsi on continue en prenant par exemple w = (0, 1, 0) et
on a c(1 − 3 × 0) = 0 donc c = 0.
Finallement a = b = c = 0 donc C = {f , f , f } est une famille libre. ∗
dimV = dimV = 3 = card(C ) donc C est libre et maximal dans V donc il en est une base.
1 1 2 3
∗ ∗ ∗ ∗
(b) ∀(x, y, z) ∈ R f (x, y, z) = x+y +z = e (x, y, z)+e (x, y, z)+e (x, y, z) alors f = e + e + e
3
2
∗
1
∗
2
∗
3 2
∗
1
∗
2
∗
3
Comme les vecteurs de C sont exprimés en fonction de ceux de la base C alors il sut de les
∗
1
∗
(1point)
1 1
Il y avait une erreur sur l'énoncé, au lieu de ( P ) on avait écrit P . Comme l'épreuve est t −1 −1
noté sur 21 alors cette question n'aura pas d'impact sur la note nale, néamoins si l'étudiant
traite bien la question en corrigeant l'erreur on lui donne 1 point.
Soit {P = (a , b , c ), P = (a , b , c ), P = (a , b , c )} une base de V dont C est la base duale. ∗
1, si i = j;
0, si i ≠ j.
δ ={ i,j
Alors
f (P ) = a − 2b = δ
f (P ) = a + b + c = δ
1 i i i 1,i
f (P ) = b + 3c = δ
2 i i i i 2,i
3 i i i 3,i
5
⎛ 1 −2 0 ⎞ ⎛ ai ⎞ ⎛ δ1,i ⎞
ce qui donne l'équation matricielle ⎜ 1 1 1 ⎟ ⎜ bi ⎟ = ⎜ δ2,i ⎟ Alors en faisant varier i on
obtient :
⎝ 0 1 −3 ⎠ ⎝ ci ⎠ ⎝ δ3,i ⎠
1 −2 0
⎛ ⎞ ⎛ a1 a2 a3 ⎞ ⎛ 1 0 0 ⎞
⎜ 1 1 1 ⎟ ⎜ b1 b2 b3 ⎟ = ⎜ 0 1 0 ⎟
⎝ 0 1 −3 ⎠ ⎝ c1 c2 c3 ⎠ ⎝ 0 0 1 ⎠
donc −1
⎛ a1 a2 a3 ⎞ ⎛ 1 −2 0 ⎞
⎜ b1 b2 b3 ⎟ = ⎜ 1 1 1 ⎟ = (t P )−1
⎝ c1 c2 c3 ⎠ ⎝ 0 1 −3 ⎠