Vous êtes sur la page 1sur 6

Université Cheikh Anta Diop de Dakar L1MPI|2019-2020

Faculté des Sciences et Techniques Semestre 2


Département de Mathématique et Informatique

Examen du Second Semestre : 4H : Proposition de correction


Exercice 1 :(4 points)
1. Donner la dénition d'un espace dual d'un espace vectoriel. (1 point)
2. Donner la dénition d'un projecteur et Préciser sa base et sa direction. (1 point)
3. Donner la dénition d'une symétrie vectorielle et Préciser sa base et sa direction. (1 point)
4. Donner la dénition de l'annulateur d'un sous espace vectoriel. (1 point)
Correction :
1. Donner la dénition d'un espace dual d'un espace vectoriel. (1 point)
Soit E un K-espace vectoriel. On appelle espace dual de E L'ensemble des formes linéaires
L(E, K) noté E .∗

2. Donner la dénition d'un projecteur et Préciser sa base et sa direction. (1 point)


Soit E un K-espace vectoriel, On appelle projecteur tout endomorphime p de E vériant p = p. 2

Sa base est dans ce cas Imp et de direction Kerp.


NB : L'étudiant peut aussi donner une dénition partant de deux sous espaces suplémentaires
de E dont l'un est la base et l'autre la direction en construisant le projecteur correspondant.
3. Donner la dénition d'une symétrie vectorielle et Préciser sa base et sa direction. (1 point)
Soit E un K-espace vectoriel, On appelle projecteur tout endomorphime s de E vériant s = id .
2

Sa base est dans ce cas Ker(s − Id ) et de direction Ker(s + Id ).


E

NB : L'étudiant peut aussi donner une dénition partant de deux sous espaces suplémentaires
E E

de E dont l'un est la base et l'autre la direction en construisant la symétrie vectorielle corres-
pondante.
4. Donner la dénition de l'annulateur d'un sous espace vectoriel. (1 point)
Soit E un K-espace vectoriel de dimension nie et F un sous-espace vectoriel de E. On appelle
annulateur de F l'ensemble F des formes linéaires qui s'annulent sur tous les vecteurs de F .
0

oubien F = {ϕ ∈ E /ϕ(v) = 0, ∀v ∈ F }.
0 ∗

NB : L'étudiant peut aussi donner une caractérisation relativement à une base de F .


Exercice 2 :(7 points)
Soit f un endomorphisme d'un K-espace vectoriel E de dimension nie n. On pose f = f ○ f ○ . . . ○ f
k

(k fois).
1) Vérier que ker(f ) ⊆ ker(f ), Im(f ) ⊆ Im(f ), (k ≥ 1).(1 point)
k k+1 k+1 k

2) Démontrer que :
(i) Im(f ) = Im(f ) ⇔ (ii) ker(f ) = ker(f ) ⇔ (iii) Im(f ) ⊕ ker(f ) = E . (1,5 point)
2 2

3) Démontrer l'équivalence suivante :


ker f = Im(f ) ⇔ f = 0 et dim(E) = 2rg(f ). (1 point)
2

4) Pour tout k ∈ N, on pose d = dim(ker(f )). k

a) Montrer que la suite (d ) est croissante, et qu'elle est stationnaire à partir du rang : (1
k

point)
k k∈N

p = min{k ∈ N ∶ dk+1 = dk }
b) Montrer que E = Im(f ) ⊕ ker(f ). (1 point)
p p

c) Montrer que si que, si f est nilpotente alors f n


=0 (1 point)
1
d) Pour tout k ∈ N, on pose δ = d − d . Montrer que la suite (δ ) est décroissante. (0,5
point)
k k+1 k k k∈N

Correction :
Soit f un endomorphisme d'un K-espace vectoriel E de dimension nie n. On pose f = f ○ f ○ . . . ○ f k

(k fois).
1) Vérier que ker(f ) ⊆ ker(f ), Im(f ) ⊆ Im(f ), (n ≥ 1) (1 point).
n n+1 n+1 n

Soit x ∈ ker(f ) alors f (x) = 0 ⇒ f (x) = f (f (x)) = f (0) = 0 donc ker(f ) ⊆ ker(f ).
n n n+1 n n n+1

Soit y ∈ Im(f ) alors ∃x ∈ E tq y = f (x) = f (f (x)) donc Im(f ) ⊆ Im(f )


n+1 n+1 n n+1 n

2) Démontrer que :
(i) Im(f ) = Im(f ) ⇔ (ii) ker(f ) = ker(f ) ⇔ (iii) Im(f ) ⊕ ker(f ) = E .
2 2

Montrons que (i) ⇒ (ii) ⇒ (iii) ⇒ (i) (0.5 pt, 0.5 pt et 0.5 pt).
 (i) ⇒ (ii), supposons que Im(f ) = Im(f ) et montrons que ker(f ) = ker(f ). 2 2

On sait que ker(f ) ⊆ ker(f ), or d'après le théorème des 3 dimensions dim(ker(f )) = dimE −
2

dim(Im(f )) = dimE − dim(Im(f )) = dim(ker(f )) donc ker(f ) = ker(f ). 2 2 2

 (ii) ⇒ (iii), supposons que ker(f ) = ker(f ) et montrons que Im(f ) ⊕ ker(f ) = E. 2

 Soit x ∈ Im(f ) ∩ ker(f ) alors f (x) = 0 et il existe x tq f (x ) = x donc f (x ) = 2

f (f (x )) = f (x) = 0 donc x ∈ ker(f ) = ker(f ) ⇒ x = f (x ) = 0 d'où Im(f )∩ker(f ) =


E 1 1 1
2
1 E 1 1 E

 dim(Im(f )+ker(f )) = dim(Im(f ))+dim(ker(f ))−dim(Im(f )∩ker(f )) = dim(Im(f ))+


{0 } E

dim(ker(f )) = dim(E) donc Im(f ) + ker(f ) = E .


par conséquent Im(f ) ⊕ ker(f ) = E
 (iii) ⇒ (ii), supposons que Im(f ) ⊕ ker(f ) = E et montrons que Im(f ) = Im(f ). (1 point) 2

on sait que Im(f ) ⊂ Im(f ), il reste juste à montrer que Im(f ) ⊂ Im(f ) oubien dim(Im(f )) =
2 2

dim(Im(f )). 2

soit y ∈ Im(f ) alors ∃x ∈ E tq y = f (x). d'après (iii) il existe un unique couple (x , x ) ∈


ker(f ) × Im(f ) tq x = x + x .
0 1

Or x ∈ Im(f ) entraine ∃x ∈ E tq x = f (x ).
0 1

Donc il existe x ∈ E et x ∈ ker(f ) tq x = f (x ) + x ⇒ y = f (x ) = f (f (x ) + x ) =


1 2 1 2

f (x ) + f (x ) = f (x ). donc y ∈ Im(f ) ⇒ Im(f ) ⊂ Im(f ). nalement Im(f ) = Im(f ).


2 0 2 0 1 2 0
2 2 2 2 2
2 0 2
3) Démontrer l'équivalence suivante :
ker f = Im(f ) ⇔ f = 0 et dim(E) = 2rg(f ).
2

 Supposons que ker f = Im(f ) alors ∀x ∈ E, f (x) ∈ Imf = Kerf ⇒ f (x) = f (f (x)) = 0 ⇒ 2

f = 0 et d'après le théorème des trois dimensions dim(E) = dim(ker f ) + dim(Im(f )) =


E
2

2dim(Im(f )) = 2rg(f )
 Supposons que f = 0 et dim(E) = 2rg(f ).
2

soity ∈ Im(f ) alors il existe x ∈ E tq y = f (x) ⇒ f (y) = f (f (x)) = f (x) = 0 donc 2

y ∈ ker(f ) et par conséquent Im(f ) ⊂ ker(f ). d'après le théorème des trois dimensions
2rg(f ) = dim(E) = dim(ker f ) + dim(Im(f )) donc dim(ker f ) = dim(Im(f )). nalement
Im(f ) ⊂ ker(f ) et dim(ker f ) = dim(Im(f )) entraine Im(f ) = ker(f ).
4) Pour tout k ∈ N, on pose d = dim(ker(f )). k

a) Montrer que la suite (d ) est croissante, et qu'elle est stationnaire à partir du rang : (1
k

point)
k k∈N

d'après 1) pour tout k ∈ N on a ker(f ) ⊆ ker(f ) alors d = dim(ker(f )) ≤ dim(ker(f )) =


k k+1 k k+1

d . Donc la suite est croissante.


k

pour tout k ∈ N on a d = dim(ker(f )) ≤ n donc (d ) est une suite croissante et bornée


k+1
k

donc elle est stationnaire à partir d'un certain rang p = min{k ∈ N ∶ d = d }.


k k k

b) Montrer que E = Im(f ) ⊕ ker(f ). (1 point)


k+1 k
p p

D'après le théorème du rang dimE = rg(f ) + dim ker(f ) et Im(f ) ∩ ker(f ) = ∅ car p p p p

pour tout x ∈ Im(f ) ∩ ker(f ) alors f (x) = 0 et il existe x ∈ E tel que x = f (x ). Donc
p p p p

0 = f (x) = f (x ) ⇒ x ∈ ker f = ker f ⇒ f (x ) = 0 alors x = 0 donc nallement


0 0
p 2p 2p p p
0 0 0

2
Im(f p ) ∩ ker(f p ) = ∅ . Conclusion
Im(f p ) ∩ ker(f p ) = ∅ dimE = rg(f p ) + dim ker(f p ) = et
dim(Im(f p )+ker(f p )) ⇒ Im(f p )∩ker(f p ) = ∅ dimE = rg(f p )+dim ker(f p ) = dim(Im(f p )+ et
ker(f p ))
et
⇒ Im(f p ) ∩ ker(f p ) = ∅ E = Im(f p ) + ker(f p )
⇒ E = Im(f p ) ⊕ ker(f p )
c) Montrer que si que, si est nilpotente alors
f (1 point)
fn = 0
Soit l'indice de nilpotence de , alors
l f dl = dim ker f l = dim ker 0L(E) = n
donc on a or d'après la question (1)
0 = d0 < d1 < ... < dl−1 < dl = n est croissante donc
pour tout donc pour tout par conséquent
(dk )k∈N
dk+1 ≥ dk + 1 k ∈ [∣0, ..., l − 1∣] dk ≥ k k ∈ [∣0, ..., l∣]
; donc
n = dl ≥ l f n = (f l )n−l = 0
d) Pour tout , on pose
k∈N . Montrer que la suite
δk = dk+1 − dk est décroissante. (0,5
point)
(δk )k∈N

Soit φ la restriction denf au sous-espace Im(f ). alors ker φ = ker f ∩ Im(f ) et Im(φ ) = k k

Im(f ). En appliquant le théorème du rang à φ , on obtient :


k k k
k+1
k
n − dk = dimIm(f k ) = dim(ker f ∩ Im(f k )) + dim(Im(f k+1 )) = dim(ker f ∩ Im(f k )) + (n −
dk+1 )
Donc ; Or d'après la question (1) la suite
δk = dk+1 −dk = dim(ker f ∩Im(f k )) ker f ∩Im(f k )
est décroissante pour l'inclusion ce qui entraine la décroissance de la suite .
(δk )k∈N
Exercice 3 :( 5 points)
Soit C = (e , e , e ) la base canonique de R . Soit f l'endomorphisme de R dont la matrice dans la
3 3

base canonique est :


1 1 2 3

⎛ 1 4 4 ⎞
A = ⎜ −1 −3 −3 ⎟
⎝ 0 2 3 ⎠
Soit u = e − e + e , u = 2e − e + e et u = 2e − 2e + e trois vecteurs de R
1 1 2 3 2 1 2 3 3 1 2 3
3

1. Montrer que C = (u , u , u ) est une base de R (1 point)


2 1 2 3
3

2. Déterminer la matrice de passage P de C à C . Calculer P . (1 point) 1 2


−1

3. Déterminer la matrice R de f dans la base C . (1 point) 2


4. Exprimer R en fonction de A (0,5 point)
5. Calculer R (0,5 point) 4

6. En déduire les valeurs de A (0,5 point) 4n

7. En déduire la dimension de ker f et le rang de f (0,5 point)


Correction :
Soit u = e − e + e , u = 2e − e + e et u = 2e − 2e + e trois vecteurs de R
1 1 2 3 2 1 2 3 3 1 2 3
3

1. Montrer que C = (u , u , u ) est une base de R (1 point) 3

Essayons d'échelonner la matrice dont les lignes sont u , u , u . Alors on obtient


2 1 2 3
1 2 3

⎛ 1 −1 1 ⎞ ⎛ 1 −1 1 ⎞
⎜ 2 −1 1 ⎟ ∼ ⎜ 0 1 −1 ⎟
⎝ 2 −2 1 ⎠ ⎝ 0 0 −1 ⎠

On obtient une matrice échelonnée sans ligne nulle dont le système C = (u , u , u ) est libre.
Comme le système card(C ) = dimR alors il est libre et maximal donc card(C ) une base R .
2 1 2 3
3 3

NB : Pour répondre à la question, l'étudiant peut


2 2

 utiliser les combinaisons linéaires pour montrer que card(C ) est libre
 oubien, montrer que la matrice est inversible
2

 oubien, montrer que le rang de la matrice est dimR 3

 ...
2. Déterminer la matrice de passage P de C à C . Calculer P . (1 point) Comme les vecteurs de −1

C sont exprimés en fonction (relativement) des(aux) vecteurs de la base C alors il sut juste
1 2
2 1

3
de les exprimer en colonne en respectant l'ordre.
⎛ 1 2 2 ⎞
P = ⎜ −1 −1 −2 ⎟
⎝ 1 1 1 ⎠

Pour le calcul de P on peut utiliser −1

 La méthode des cofacteurs P = cof (P ) −1 1 t


det(P )
 oubien, la méthode d'élimination de Gauss-Jordan (P ∣I)
⎛ −1 0 2 ⎞
On obtient dans l'un des cas P = ⎜ 1 1 0 ⎟ −1
⎝ 0 −1 −1 ⎠
3. Déterminer la matrice R de f dans la base C . (1 point)
(f )) = M at (f (C ))) Or les vecteurs de f (C ) ne sont pas expri-
2
R = M at (f )) = M at
més dans la base C , donc nous allons d'abord les exprimer dans la dite base (en fonction de
C2 C2 ,C2 C2 2 2

u , u et de u ).
2
1 2 3

⎛ 1 4 4 ⎞⎛ 1 ⎞ ⎛ 1


f (u1 ) = Au1 = ⎜ −1 −3 −3 ⎟ ⎜ −1 ⎟ = ⎜ −1 ⎟ = e1 − e2 + e3 = u1
⎝ 0 2 3 ⎠⎝ 1 ⎠ ⎝ 1 ⎠
⎛ 1 4 4 ⎞⎛ 2 ⎞ ⎛ 2


f (u2 ) = Au2 = ⎜ −1 −3 −3 ⎟ ⎜ −1 ⎟ = ⎜ −2 ⎟ = 2e1 − 2e2 + e3 = u3
⎝ 0 2 3 ⎠⎝ 1 ⎠ ⎝ 1 ⎠
⎛ 1 4 4 ⎞⎛ 2 ⎞ ⎛

−2 ⎞
f (u3 ) = Au3 = ⎜ −1 −3 −3 ⎟ ⎜ −2 ⎟ = ⎜ 1 ⎟ = −2e1 + e2 − e3 = −(2e1 − e2 + e3 ) = −u2
⎝ 0 2 3 ⎠⎝ 1 ⎠ ⎝ −1 ⎠
⎛ 1 0 0 ⎞
Donc R = M atC2 (f (C2 ))) = ⎜ 0 0 −1 ⎟
⎝ 0 1 0 ⎠
4. Exprimer R en fonction de A (0,5 point)
−1
R = P AP
5. Calculer R (0,5 point) 4

⎛ 1 0 0 ⎞ ⎛ 1 0 0 ⎞
R = ⎜ 0 −1 0 ⎟ alors R = ⎜ 0 1 0 ⎟ = I
2 2
3
⎝ 0 0 −1 ⎠ ⎝ 0 0 1 ⎠
6. En déduire les valeurs de A (0,5 point) 4n

A = P RP alors A = P R P = P (R ) P = P (I ) P = P P = I
−1 4n 4n −1 4 n −1
3
n −1 −1
3
7. En déduire la dimension de ker f et le rang de f (0,5 point)
I = A = AA 4n
=A A donc A est inversible ⇔ f est isomorphisme (automorphisme).
4n−1 4n−1

Alors dim ker f = 0 et rg(f ) = dimImf = 3


3

Exercice 4 :(5 points)


Soit V = R , C = (e , e , e ) la base canonique de R et sa base duale C = {e , e , e }.
3 3 ∗ ∗ ∗ ∗

Soit f , f , f ∈ V (dual de V) tels que :


1 2 3 1 2 3

f (x, y, z) = x − 2y , et f (x, y, z) = y − 3z ; ∀(x, y, z) ∈ V .


1 2 3
1 f (x, y, z) = x + y + z 2 3
1. Rappeler la dénition des éléments e ∈ V de C . (0,5 point) ∗ ∗ ∗

2. Montrer que C = {f , f , f } est une famille libre, en déduire que C est une base de V .
i
∗ ∗ ∗

(1point) 1 1 2 3 1

3. Exprimer chaque f en fonction des éléments de la base duale C . (i=1,2,3) (1 point)


i

4. Donner la matrice de passage P de C à C . (1point) ∗ ∗

5. Montrer que les vecteurs colonnes de ( P ) forme une base C de V dont C est la base duale.
1
t −1 ∗

(1point)
1 1

4
6. En déduire une base C de V dont C est la base duale. (0,5 point)
1

Correction :
1

1. Rappeler la dénition des éléments e ∈ V de C . (0,5 point) ∗ ∗ ∗

e est appelée la i-ème forme coordonnée. L'étudiant peut donner l'une de ces caractérisations.
i

 Pour tout 1 ≤ i, j ≤ 3, e (e ) = δ = { 1,0, sisinon.


i=j;
i

i j i,j

 e (x, y, z) = x, e (x, y, z) = y et e (x, y, z) = z


∗ ∗ ∗

 ... 1 2 3

2. Montrer que C = {f , f , f } est une famille libre, en déduire que C est une base de V .
∗ ∗ ∗

(1point) 1 1 2 3 1

Soit a, b, c ∈ R tq af + bf + cf = 0 ⇔ ∀(x, y, z) ∈ R alors af (x, y, z) + bf (x, y, z) + 3

cf (x, y, z) = 0 ⇔ ∀(x, y, z) ∈ R a(x − 2y) + b(x + y + z) + c(y − 3z) = 0.


1 2 3 V∗ 1 2
3

Comme on a vu en TD lorsque nous une combinaison linéaire nulle d'applications (ou de poly-
3 V

nomes), pour montrer que les coecients sont nuls on peut chercher l'image d'élements parti-
culiers de l'ensemble de départ pour trouver les scalaires dans.
On pouvait utiliser les trois vecteurs (car elle reste vraie quelque soit le vecteur pris) de la
base canonique pour aboutir à un système d'équations linéaires à résoudre qui nous permet
de trouver a, b, c. Ou mieux encore prendre d'une manière suptile des vecteurs en sorte d'avoir
directement la valeurs rechercher. Par exemple prenons u = (−4, 3, 1) on aura a(−4 − 2 × 3) +
b(−4 + 3 + 1) + c(3 − 3 × 1) = 0 donc a = 0. Par la suite si on prend v = (0, 3, 1) on obtient
b(0 + 3 + 1) + c(3 − 3 × 1) = 0 donc b = 0 ainsi on continue en prenant par exemple w = (0, 1, 0) et
on a c(1 − 3 × 0) = 0 donc c = 0.
Finallement a = b = c = 0 donc C = {f , f , f } est une famille libre. ∗

dimV = dimV = 3 = card(C ) donc C est libre et maximal dans V donc il en est une base.
1 1 2 3
∗ ∗ ∗ ∗

3. Exprimer chaque f en fonction des éléments de la base duale C . (i=1,2,3) (1 point)


1 1

i

(a) ∀(x, y, z) ∈ R f (x, y, z) = x − 2y = e (x, y, z) − 2e (x, y, z) alors f = e − 2e


3
1

1

2 1

1

2

(b) ∀(x, y, z) ∈ R f (x, y, z) = x+y +z = e (x, y, z)+e (x, y, z)+e (x, y, z) alors f = e + e + e
3
2

1

2

3 2

1

2

3

(c) ∀(x, y, z) ∈ R f (x, y, z) = y − 3z = e (x, y, z) − 3e (x, y, z) alors f = e − 3e


3
3

2

3 3

2

3
4. Donner la matrice de passage P de C à C . (1point) ∗ ∗

Comme les vecteurs de C sont exprimés en fonction de ceux de la base C alors il sut de les

1

disposer en colonne en respectant l'ordre établi pour obtenir la matrice de passage de C à C .


1
∗ ∗
1
⎛ 1 1 0 ⎞
(C1∗ )
C∗
P= PC ∗1 = M at C∗ = ⎜ −2 1 1 ⎟
⎝ 0 1 −3 ⎠
5. Montrer que les vecteurs colonnes de ( P ) forme une base C de V dont C est la base duale. t −1 ∗

(1point)
1 1

Il y avait une erreur sur l'énoncé, au lieu de ( P ) on avait écrit P . Comme l'épreuve est t −1 −1

noté sur 21 alors cette question n'aura pas d'impact sur la note nale, néamoins si l'étudiant
traite bien la question en corrigeant l'erreur on lui donne 1 point.
Soit {P = (a , b , c ), P = (a , b , c ), P = (a , b , c )} une base de V dont C est la base duale. ∗

alors * pout tout 1 ≤ i ≤ 3 en posant δ le symbole de kronecker


1 1 1 1 2 2 2 2 3 3 3 3 1
i,j

1, si i = j;
0, si i ≠ j.
δ ={ i,j

Alors
 f (P ) = a − 2b = δ
 f (P ) = a + b + c = δ
1 i i i 1,i

 f (P ) = b + 3c = δ
2 i i i i 2,i
3 i i i 3,i

5
⎛ 1 −2 0 ⎞ ⎛ ai ⎞ ⎛ δ1,i ⎞
ce qui donne l'équation matricielle ⎜ 1 1 1 ⎟ ⎜ bi ⎟ = ⎜ δ2,i ⎟ Alors en faisant varier i on
obtient :
⎝ 0 1 −3 ⎠ ⎝ ci ⎠ ⎝ δ3,i ⎠

1 −2 0
⎛ ⎞ ⎛ a1 a2 a3 ⎞ ⎛ 1 0 0 ⎞
⎜ 1 1 1 ⎟ ⎜ b1 b2 b3 ⎟ = ⎜ 0 1 0 ⎟
⎝ 0 1 −3 ⎠ ⎝ c1 c2 c3 ⎠ ⎝ 0 0 1 ⎠
donc −1
⎛ a1 a2 a3 ⎞ ⎛ 1 −2 0 ⎞
⎜ b1 b2 b3 ⎟ = ⎜ 1 1 1 ⎟ = (t P )−1
⎝ c1 c2 c3 ⎠ ⎝ 0 1 −3 ⎠

d'où ( P ) forme une base C de V dont C est la base duale.


t −1
1

6. En déduire une base C de V dont C est la base duale. (0,5 point)


1

d'après la question précédente il sut de calculer ( P ) et de prendre les vecteurs colonnes.


1 1
t −1

Après le calcul(par la méthode de Gauss ou des cofacteurs vues en classe) on obtient.NB : SI


l'étudiant prend les colonnes de P , on lui donne le maximum de points à cause de l'erreur
−1
2 3 1

précédente dans l'énoncé ( P ) = ⎜


⎛ 5 5 ⎞ 5
t −1 −3 3 1
10 10
⎟ 10
⎝ −1 1 −3 ⎠
10 10 10

Vous aimerez peut-être aussi