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N. Chalhoub
1 Applications
2 Relations binaires
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Applications
Plan
1 Applications
Définitions
Injectivité, surjectivité, bijectivité
Images directes, images réciproques
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Applications Définitions
Plan
1 Applications
Définitions
Injectivité, surjectivité, bijectivité
Images directes, images réciproques
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Applications Définitions
Applications
Définition 1
1 Une application (ou une fonction) f de E dans F , c’est la donnée
pour chaque élément x ∈ E, d’un unique élément de F noté f (x) et
appelé l’image de x par f ; i.e.
∀x ∈ E, ∃!y ∈ F ; y = f (x).
E F E F
e1 f1 e1 f1
f2 f2
e2 e2
f3 f3
e3 e3
f4 f4
e4 f5 e4 f5
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Applications Définitions
Applications
f
2 L’application f ainsi définie se note E −→ F ou f : E −→ F ou
f : E −→ F
x 7−→ f (x).
3 E s’appelle l’ensemble de départ ou l’ensemble de définition et F
s’appelle l’ensemble d’arrivée de f .
4 Quand on a y = f (x), on dit aussi que x est un antécédent de y .
5 On appelle graphe de f l’ensemble Γf = {(x, f (x)) ∈ E × F , x ∈ E}.
6 L’ensemble des applications de E dans F est noté F E ou encore
F(E, F ).
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Applications Définitions
Applications
Exemple 1
On définit une application f de E = {a, b, c, d, e} vers F = {t, u, v , w}
par :
f (a) = t, f (b) = t, f (c) = v , f (d) = w, f (e) = w.
Tout élément de E possède une image et une seule mais un élément
donné de F peut :
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Applications Définitions
Applications
Remarque 2
Pour montrer que f est une application, il suffit de montrer que
f (x) 6= f (x 0 ) =⇒ x 6= x 0 ,
x = x 0 =⇒ f (x) = f (x 0 ).
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Applications Définitions
Définition 3 (Image de f )
On appelle image de f et on note Im f l’ensemble des images de tous
les éléments de E :
Exemple 2
Soit f : R −→ R définie par f (x) = x 2 . On a Im f = R+ .
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Applications Définitions
Remarque 4
Pour montrer qu’une application f : E −→ F est bien définie, il s’agit de
montrer que pour tout x ∈ E, f (x) ∈ F , autrement dit que Im f ⊂ F .
x 7−→ ln x
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Applications Définitions
Définition 5
Deux applications f , g : E −→ F sont égales si pour tout x ∈ E,
f (x) = g(x). On note alors f = g.
Exemple 3
Les applications f : R −→ R , f : R −→ R+ et f : R+ −→ R sont trois
x 7−→ x 2 x 7−→ x 2 x 7−→ x 2
applications différentes puisque leurs ensembles de départ ou
d’arrivée sont différents.
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Applications Définitions
Exercice 1
Soient f et g les fonctions définies respectivement par :
√
x −1 x −1
r
f (x) = et g(x) = √ .
x +3 x +3
f et g sont-elles égales ?
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Applications Définitions
Composition d’applications
Définition 6
Soient f : E −→ F et g : F −→ G deux applications. On appelle la
composition ou la composée de f et g et on note g ◦ f , l’application
définie par
g ◦ f : E −→ G .
x 7−→ g ◦ f (x) = g(f (x))
La composition peut être représentéee par un diagramme :
f g
x ∈ E −→ f (x) ∈ F −→ g ◦ f (x).
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Applications Définitions
Composition d’applications
Remarques 7
1 Attention aux ensembles de départ et d’arrivée. On ne peut pas
définir la composée de n’importe quelles deux applications.
2 La composition des applications n’est pas commutative.
Par exemple : f : R −→ R et g : R −→ R
x 7−→ f (x) = x 2 x 7−→ g(x) = sin x.
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Applications Définitions
Application identique
Définition 8
Soit E un ensemble. On appelle application identique et on note IdE
l’application définie par
IdE : E −→ E
x 7−→ IdE (x) = x.
Proposition 9
Soient f : E −→ F , g : F −→ G et h : G −→ H trois applications. On a
1 (h ◦ g) ◦ f = h ◦ (g ◦ f ).
2 IdF ◦f = f ◦ IdE = f .
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Applications Définitions
Restriction
Définition 10
Soient f : E −→ F et A une partie de E.
On appelle restriction de f à A et on note f |A , l’application définie par
f |A : A −→ F .
x 7−→ f |A (x) = f (x)
Exemple 4
L’application f : R −→ R n’est pas strictement croissante mais sa
x 7−→ x 2
restriction à R+ , notée f |R+ l’est.
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Applications Définitions
Prolongement
Définition 11
Soient A une partie de E et f : A −→ F .
On appelle prolongement de f de A à E toute application g définie par
g : E −→ F
x 7−→ g(x)
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Applications Définitions
Prolongement
Exemple 5
L’application f : R∗ −→ R n’est pas définie en 0.
x 7−→ sinx x
L’application g : R −→ R définie pour tout x ∈ R par
sin x
(
x si x ∈ R∗ ,
g(x) =
1 si x = 0
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Applications Définitions
Corestriction
Définition 12
Soient f : E −→ F et B ⊂ F t.q. ∀x ∈ E, f (x) ∈ B.
On appelle corestriction de f à B et on note f |B , l’application définie par
f |B : E −→ B
x 7−→ f |B (x) = f (x).
Exemple 6
Soit f : R −→ R
x 7−→ x 2 .
L’application g : R −→ R+ est la corestriction de f sur R+ .
x 7−→ x 2
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Applications Définitions
Restriction/Prolongements
Remarque 13
La restriction d’une application à une partie est unique.
Plusieurs prolongements d’une application à un même ensemble sont
possibles.
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Applications Injectivité, surjectivité, bijectivité
Plan
1 Applications
Définitions
Injectivité, surjectivité, bijectivité
Images directes, images réciproques
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Applications Injectivité, surjectivité, bijectivité
Injectivité
Définition 14
Soit f une application de E dans F . On dit que f est une application
injective (ou encore une injection) si tout élément y de F possède au
plus un antécédent par f ; i.e.
∀x, x 0 ∈ E, x 6= x 0 =⇒ f (x) 6= f (x 0 ).
E F E F
e1 f1 e1 f1
f2 f2
e2 e2
f3 f3
e3 e3
f4 f4
e4 f5 e4 f5
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Applications Injectivité, surjectivité, bijectivité
Injectivité
Remarques 15
1 Pour montrer qu’une application f : E −→ F est injective, on utilise
la contraposée de l’implication précédente :
∀x, x 0 ∈ E, f (x) = f (x 0 ) =⇒ x = x 0 .
∃x, x 0 ∈ E; f (x) = f (x 0 ) et x 6= x 0 .
Injectivité
Exemple 7
f : R −→ R n’est pas injective car f (5) = f (−5) = 25.
x 7−→ f (x) = x 2
Exercice 2
1 Soit f : C \ {i} −→ C
z 7−→ f (z) = z−1
z−i .
Montrer que f est injective.
2 Soit g : R −→ R
x 7−→ g(x) = x 2 − 3x + 2.
Montrer que g n’est pas injective.
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Applications Injectivité, surjectivité, bijectivité
Injectivité
Exercice 3
Soit f : R −→ R une fonction strictement croissante. Montrer que f est
injective.
Remarque 16
Si une application f : E −→ F n’est pas injective, on peut obtenir une
application injective en prenant une restriction de f .
Par exemple, f : R −→ R n’est pas injective mais f |R+ l’est.
x 7−→ f (x) = x 2
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Applications Injectivité, surjectivité, bijectivité
Injectivité
Proposition 17
Soient f : E −→ F et g : F −→ G deux applications.
1 Si f et g sont injectives alors g ◦ f est injective.
2 Si g ◦ f est injective alors f est injective.
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Applications Injectivité, surjectivité, bijectivité
Surjectivité
Définition 18
On dit que f : E → F est une application surjective (ou encore une
surjection) si tout élément y de F possède au moins un antécédent
par f , autrement dit si :
∀y ∈ F , ∃x ∈ E; y = f (x).
E F E F
e1 f1 e1 f1
e2 e2
f2 f2
e3 e3
f3 f3
e4 e4
e5 f4 e5 f4
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Applications Injectivité, surjectivité, bijectivité
Surjectivité
Remarques 19
1 Pour montrer qu’une application f : E −→ F est surjective, on se
donne un élément y de F et on montre que l’équation y = f (x),
d’inconnue x, a au moins une solution x dans E.
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Applications Injectivité, surjectivité, bijectivité
Surjectivité
Exemple 8
1 f : R −→ R n’est pas surjective. Mais f : R −→ R+ est surjective.
x 7−→ x 2
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Applications Injectivité, surjectivité, bijectivité
Surjectivité
Remarque 20
Si une application f : E −→ F n’est pas surjective, on peut obtenir une
application surjective en prenant une corestriction de f .
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Applications Injectivité, surjectivité, bijectivité
Surjectivité
Proposition 21
Soient f : E −→ F et g : F −→ G deux applications.
1 Si f et g sont surjectives alors g ◦ f est surjective.
2 Si g ◦ f est surjective alors g est surjective.
Proposition 22
L’application f : E −→ F est surjective ssi Im f = F .
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Applications Injectivité, surjectivité, bijectivité
Bijectivité
Définition 23
On dit que f : E → F est une application bijective (ou encore une
bijection) si tout élément y de l’ensemble F possède un unique
antécédent x dans E :
∀y ∈ F , ∃!x ∈ E; y = f (x).
E F E F
e1 f1 e1 f1
e2 f2 e2 f2
e3 f3 e3 f3
e4 f4 e4 f4
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Applications Injectivité, surjectivité, bijectivité
Bijectivité
Exemples 9
1 IdE : E −→ E est bijective.
2 f : R −→ R n’est bijective.
x 7−→ f (x) = x 2
3 f : [0, π] −→ [−1, 1] est bijective.
x 7−→ f (x) = cos x
4 f : R+ −→ [1, +∞[ est bijective.
x 7−→ f (x) = x 2 + 1
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Applications Injectivité, surjectivité, bijectivité
Bijectivité
Proposition 24
f est bijective ssi f est à la fois injective et surjective.
Remarque 25
En pratique, pour montrer que f est bijective, on peut :
Montrer que f est injective et surjective. La preuve de la surjectivité
donne souvent l’expression de f −1 .
Résoudre pour tout y ∈ F l’équation y = f (x) d’inconnue x (on
obtient x = f −1 (y )).
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Applications Injectivité, surjectivité, bijectivité
Bijection réciproque
Définition 26
Soit f : E −→ F une application bijective.
La réciproque de f est l’application notée f −1 définie par
∀(x, y ) ∈ E × F , f (x) = y ⇐⇒ x = f −1 (y ).
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Applications Injectivité, surjectivité, bijectivité
Bijection réciproque
Exemples 10
1 L’application f : R+ −→ R+ est bijective.
x 7−→ x 2
Sa réciproque est l’application f −1 : R+ −→ R
√+
x 7−→ x.
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Applications Injectivité, surjectivité, bijectivité
Bijection réciproque
Proposition 27
Soit f : E → F une application bijective.
f −1 ◦ f = IdE et f ◦ f −1 = IdF .
Proposition 28
Soit f : E −→ F une application.
f est bijective ssi il existe une application g de F dans E t.q.
g ◦ f = IdE et f ◦ g = IdF .
Dans ce cas, g = f −1 .
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Applications Injectivité, surjectivité, bijectivité
Bijection réciproque
Remarques 29
1 Une seule des deux égalités g ◦ f = IdE et f ◦ g = IdF ne suffit pas.
On considère les fonctions
f : N −→ N et g : N −→ N
n 7−→ f (n) = n + 1
(
0 si n = 0
n 7−→ g(n) =
n−1 si n ≥ 1.
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Applications Injectivité, surjectivité, bijectivité
Bijection réciproque
Corollaire 30
Soit f : E → F une bijection.
f −1 est également bijective et on a (f −1 )−1 = f .
Proposition 31
Soient f : E −→ F et g : F −→ G deux applications.
1 Si f et g sont bijectives alors g ◦ f est également bijective et on a
l’égalité (g ◦ f )−1 = f −1 ◦ g −1 .
2 Si g ◦ f est bijective alors f est injective et g est surjective.
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Applications Injectivité, surjectivité, bijectivité
Applications
Remarque 32
1 Ne pas confondre la notion d’injectivité avec
∀x, x 0 ∈ E, x = x 0 =⇒ f (x) = f (x 0 ).
∀x ∈ E, ∃y ∈ F ; y = f (x).
∀x ∈ E, ∃!y ∈ F ; y = f (x).
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Applications Images directes, images réciproques
Plan
1 Applications
Définitions
Injectivité, surjectivité, bijectivité
Images directes, images réciproques
41 / 83
Applications Images directes, images réciproques
Image directe
Définition 33
Soit f : E −→ F une application et soit A ⊂ E.
On appelle image (directe) de A par f l’ensemble des images des
éléments de A par f :
f (A) = {y ∈ F ; ∃a ∈ A; f (a) = y }.
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Applications Images directes, images réciproques
Image directe
E F
e1 f1
A f (A)
e2 f2
e3 f3
e4 f4
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Applications Images directes, images réciproques
Image directe
Exemples 11
1 Soit f : {a, b, c, d, e} → {t, u, v , w} définie par :
44 / 83
Applications Images directes, images réciproques
Image directe
Remarques 34
1 y ∈ f (A) ⇐⇒ ∃x ∈ A; y = f (x).
2 x ∈ A =⇒ f (x) ∈ f (A) mais f (x) ∈ f (A) =⇒
6 x ∈ A.
Proposition 35
Soient E et F deux ensembles, A, B ∈ P(E) et f : E −→ F .
1 f (∅) = ∅.
2 A ⊂ B =⇒ f (A) ⊂ f (B).
3 f (A ∪ B) = f (A) ∪ f (B).
4 f (A ∩ B) ⊂ f (A) ∩ f (B).
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Applications Images directes, images réciproques
Image directe
Remarques 36
1 Il est possible que f (A ∩ B) ( f (A) ∩ f (B).
Pour f : R −→ R , A = {−1} et B = {1}.
x 7−→ x 2
f (A ∩ B) = f (∅) = ∅ et f (A) ∩ f (B) = {1} ∩ {1} = {1}.
x1 F
A
f (A ∩ B)
E y
B
x2
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Applications Images directes, images réciproques
Image directe
47 / 83
Applications Images directes, images réciproques
Image réciproque
Définition 37
Soit f : E −→ F une application et soit B ⊂ F .
On appelle image réciproque de B l’ensemble des antécédents des
éléments de B :
f −1 (B) = {x ∈ E; f (x) ∈ B}.
C’est aussi l’ensemble des éléments de E dont l’image est dans B.
C’est une partie de l’ensemble E.
48 / 83
Applications Images directes, images réciproques
Image réciproque
E F
e1 f1
f −1 (B) B
e2 f2
e3 f3
e4 f4
49 / 83
Applications Images directes, images réciproques
Image réciproque
Exemples 12
1 Soit f : {a, b, c, d, e} → {t, u, v , w} définie par :
Soit B = {t, v }.
On a : f −1 (B) = {a, b, c}, f ({w}) = {d, e}, f −1 (u) = ∅.
2 Soit f : R −→ R l’application définie par f (x) = x 2 .
On a f −1 ([0, 1]) = [−1, 1] et f −1 (R+ ) = R.
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Applications Images directes, images réciproques
Image réciproque
Remarques 38
1 x ∈ f −1 (B) ⇐⇒ f (x) ∈ B.
2 f −1 (B) peut être vide même si B 6= ∅.
3 Ne pas confondre l’image réciproque d’une partie et la réciproque
d’une fonction bijective.
La notation f −1 (B) ne signifie pas l’existence de la bijection
réciproque.
Par exemple, si f : R −→ R alors f −1 ({4} = {−2, 2} mais
x 7−→ f (x) = x 2
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Applications Images directes, images réciproques
Image réciproque
Proposition 39
Soient E et F deux ensembles, A, B ∈ P(F ) et f : E −→ F .
1 f −1 (∅) = ∅.
2 A ⊂ B =⇒ f −1 (A) ⊂ f −1 (B).
3 f −1 (A) = f −1 (A).
4 f −1 (A ∪ B) = f −1 (A) ∪ f −1 (B).
5 f −1 (A ∩ B) = f −1 (A) ∩ f −1 (B).
Proposition 40
Soient f : E −→ F une application, A ⊂ E et B ⊂ F .
1 A ⊂ f −1 (f (A)).
2 f (f −1 (B)) ⊂ B.
52 / 83
Applications Images directes, images réciproques
Remarque 41
En général, on n’a pas des égalités.
Par exemple, soit f : x −→ x 2 .
Pour A = {1, 2}, on a f (A) = {1, 4} et f −1 (f (A)) = {±1, ±2}.
Pour B = {−1, 4}, on a f −1 (B) = {±2} et f (f −1 (B)) = {4}.
E F
e1 f1
f −1 (f (A))
e2 f2
A f (A)
e3 f3
e4 f4
53 / 83
Applications Images directes, images réciproques
Proposition 42
Soient f : E −→ F une application, A ⊂ E et B ⊂ F .
1 Si f est surjective alors f (f −1 (B)) = B.
2 Si f est injective alors A = f −1 (f (A)).
54 / 83
Relations binaires
Plan
2 Relations binaires
Définitions et propriétés
Relation d’équivalence
Relation d’ordre
55 / 83
Relations binaires Définitions et propriétés
Plan
2 Relations binaires
Définitions et propriétés
Relation d’équivalence
Relation d’ordre
56 / 83
Relations binaires Définitions et propriétés
Relation binaire
Définition 43
Une relation R sur un ensemble E est la donnée d’une partie
R ⊂ E × E appelée le graphe de R.
x est en relation avec y ∈ E si (x, y ) ∈ R. On écrit xRy .
On dit que R est une relation binaire reliant les éléments de E.
Explication 1
Une relation binaire R peut être vue comme une propriété que chaque
couple (x, y ) ∈ E 2 peut avoir ou non.
57 / 83
Relations binaires Définitions et propriétés
Relation binaire
Exemples 13
1 Sur R, on définit une relation binaire par
∀x, y ∈ R, xRy ⇐⇒ x 6= y .
58 / 83
Relations binaires Définitions et propriétés
Définition 44
Soit R une relation binaire sur l’ensemble E.
1 R est dite réflexive si : ∀x ∈ E, xRx.
2 R est dite symétrique si : ∀x, y ∈ E, xRy =⇒ y Rx.
3 R est dite antisymétrique si : ∀x, y ∈ E, (xRy et y Rx) =⇒ x = y .
4 R est dite transitive si : ∀x, y , z ∈ E, (xRy et y Rz) =⇒ xRz.
59 / 83
Relations binaires Définitions et propriétés
Exemples 14
1 L’égalité est une relation binaire sur R définie par :
∀x, y ∈ R, xRy ⇐⇒ x = y .
60 / 83
Relations binaires Définitions et propriétés
61 / 83
Relations binaires Définitions et propriétés
62 / 83
Relations binaires Relation d’équivalence
Plan
2 Relations binaires
Définitions et propriétés
Relation d’équivalence
Relation d’ordre
63 / 83
Relations binaires Relation d’équivalence
Relation d’équivalence
Définition 45
Une relation binaire R est une relation d’équivalence si R est à la fois
réflexive, symétrique et transitive.
Exemples 15
1 La relation binaire définie sur R par
64 / 83
Relations binaires Relation d’équivalence
Relation d’équivalence
65 / 83
Relations binaires Relation d’équivalence
Classes d’équivalence
Définition 46
Soit R une relation d’équivalence sur un ensemble E.
1 Pour tout x ∈ E, on appelle classe d’équivalence de x et on note x,
l’ensemble des éléments en relation avec x ; i.e.
x = {y ∈ E; y Rx}.
66 / 83
Relations binaires Relation d’équivalence
Classes d’équivalence
Exemple 16
On considère la relation binaire définie sur R par
Soit x ∈ R. Trouver x.
On a : y ∈ x ⇐⇒ y Rx
⇐⇒ sin y = sin x
⇐⇒ y = x + 2k π, k ∈ Z
Donc, x = {x + 2k π, k ∈ Z}.
67 / 83
Relations binaires Relation d’équivalence
Classes d’équivalence
Remarque 47
Soient R une relation d’équivalence sur un ensemble E, et x, y ∈ E.
x = y ⇐⇒ xRy .
68 / 83
Relations binaires Relation d’ordre
Plan
2 Relations binaires
Définitions et propriétés
Relation d’équivalence
Relation d’ordre
69 / 83
Relations binaires Relation d’ordre
Relation d’ordre
Définition 48
Une relation R est une relation d’ordre si R est à la fois réflexive,
antisymétrique et transitive.
On dit alors que (E, R) est un ensemble ordonné.
Exemples 17
1 La relation d’inclusion dans l’ensemble des parties de E.
70 / 83
Relations binaires Relation d’ordre
Définition 49
Soit 4 une relation d’ordre sur E.
1 Deux éléments x et y sont dits comparables (pour 4) si x 4 y ou
y 4 x.
2 Si deux éléments quelconques sont toujours comparables, on dit
que 4 est une relation d’ordre total : l’ensemble E est dit
totalement ordonné par 4.
3 Sinon (s’il existe au moins deux éléments non comparables) on dit
que 4 est une relation d’ordre partiel : l’ensemble E est dit
partiellement ordonné par 4.
71 / 83
Relations binaires Relation d’ordre
Exemples 18
La relation d’ordre ≤ sur R est totale.
72 / 83
Relations binaires Relation d’ordre
Majorant, minorant
Définition 50
Soient (E, 4) un ensemble ordonné, et A une partie de E.
1 Un élément M de E est un majorant de A si
∀x ∈ A, x 4 M.
∀x ∈ A, m 4 x.
73 / 83
Relations binaires Relation d’ordre
Majorant, minorant
Exemples 19
1 Dans (R, ≤), pour A =]0, 1] ∪ [2, 3], on a
MajoP(E) (A) = {a, b, c}, E et MinoP(E) (A) = ∅ .
74 / 83
Relations binaires Relation d’ordre
Majorant, minorant
Définition 51
Soit (E, 4) un ensemble ordonné et A ⊂ E.
On dit que A est majorée (resp. minorée) si elle possède un majorant
(resp. un minorant).
On dit que A est bornée si elle est majorée et minorée.
75 / 83
Relations binaires Relation d’ordre
Définition 52
Soient (E, 4) un ensemble ordonné, et A une partie de E.
1 On dit qu’un élément M de A est un plus grand élément de A si
∀x ∈ A, x 4 M.
∀x ∈ A, m 4 x.
76 / 83
Relations binaires Relation d’ordre
Remarque 53
Un plus grand élément (resp. plus petit élément) est un majorant (resp.
minorant) qui appartient à la partie.
Exemples 20
1 Dans (R, ≤), pour A = [0, 1[ on a min A = 0 et max A n’existe pas.
2 Dans (R, ≤), pour B = { n1 , n ∈ N∗ } on a max B = 1 et min B n’existe
pas.
Proposition 54
Si A admet un plus grand élément (ou un plus petit élément) alors
celui-ci est unique.
77 / 83
Relations binaires Relation d’ordre
Définition 55
Soient (E, 4) un ensemble ordonné, et A une partie de E.
1 Si MajoE (A) 6= ∅ et admet un ppe M, alors M est appelé la borne
supérieure de A dans E et est noté sup(A) :
E
∀a ∈ A, a 4 M
M = sup(A) ⇐⇒
E ∀M 0 ∈ MajoE (A), M 4 M 0
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Relations binaires Relation d’ordre
∀a ∈ A, m 4 a
m = inf(A) ⇐⇒
E ∀m0 ∈ MinoE (A), m0 4 m
Remarque 56
Les bornes supérieure et inférieure, quand elles existent, ne sont pas
nécessairement des éléments de A.
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Relations binaires Relation d’ordre
Exemples 21
1 Dans (R, ≤), pour A = [0, 1[ on a
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Relations binaires Relation d’ordre
M majorant de A ⇐⇒ ∀x ∈ A, x/M
⇐⇒ ∃k ∈ N∗ ; M = kx
⇐⇒ M ∈ {6, 12, . . .}.
Donc, sup A = max A = 6.
m minorant de A ⇐⇒ ∀x ∈ A, m/x
⇐⇒ m = 1.
Par suite inf A = 1 et min A n’existe pas.
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Relations binaires Relation d’ordre
Définition 57
Soit (E, 4) un ensemble partiellement ordonné.
1 a ∈ E est dit maximal si :
∀x ∈ E, a 4 x =⇒ x = a.
∀x ∈ E, x 4 a =⇒ x = a.
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Relations binaires Relation d’ordre
Remarque 58
Autrement dit, a est maximal si pour tout élément x de E,
soit a et x ne sont pas comparables ;
soit a et x sont comparables et dans ce cas x 4 a.
Exemple 22
Soient E = {a, b, c} et
A = P(E) \ {∅, E} = {a}, {b}, {c}, {a, b}, {a, c}, {b, c} .
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