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Royaume du Maroc

Ministère de l’éducation national

Résumé du cours
de

Mathématiques
Deuxième année du cycle de baccalauréat

 Section sciences expérimentales

 Branche science de vie et de terre


 Branche science physique
 Branche science agriculture

 Section sciences et technologies industrielles

 Branche sciences et technologies mécaniques


 Branche sciences et technologies électriques

Réalisé par : Prof. Mohamed ELKAYAL


Traduit par : Prof. Smail BOUGUERCH
SOMMAIRE
Chapitres Pages
Signe d’un binôme - Signe et factorisation d’un polynôme 2

Identités remarquables - Domaine de définition d’une fonction numérique 3

Limites 4

Continuité 6

Dérivabilité 8

Axe de symétrie – Centre de symétrie - Point d’inflexion 10

Les branches infinies 11

La fonction réciproque 12

La fonction racine d’ordre n – la racine n-ème (n ϵIN*) - Les puissances radicales 14

Les suites numériques 16

Les fonctions primitives 18

L’intégrale 20

Les fonctions logarithmiques 22

Les fonctions exponentielles 24

Les nombres complexes 26

Les équations différentielles 29

La géométrie dans l’espace 30

Le dénombrement 32

Les probabilités 34

Calcul trigonométrique (Rappel) 36


Signe d’un binôme
Signe et factorisation d’un polynôme
Prof. Smail BOUGUERCH

Signe du binôme ax  b ; a  0  :

b
x   
a
|
ax  b Signe de (-a) 0 Signe de (a)
|

Signe et factorisation du pôlynome ax


2
 bx  c ;  a  0  :

Solution de
l’équation : Factorisation de
Discriminant P (x )  0 Signe de P (x )
P (x )
x 
Impossible à
0 x   l’aide
S  P (x ) Signe de a De deux
polynômes

b
x   
0  b  a  b 
S   Signe de | Signe
P (x )  a  x  
 2a   2a
P (x ) a 0 de a
|
  b 2  4ac

S  x 1; x 2 
b   x  x1 x2 
x1 
0 2a P (x )  a  x  x 1  x  x 2 
| |
de –a

P (x )
Signe

Signe
de a

de a
Signe

0 0
b   | |
x2 
2a (Supposons que x 1  x 2 )

Si x 1 et x 2 sont solutions de l’équation : ax 2  bx  c  0 ; x  et  a  0 


b c
Alors on a : x 1  x 2  et x 1  x 2 
a a

2
Identités remarquables
Domaine de définition d’une fonction numérique
Prof. Smail BOUGUERCH

Identités remarquables:

Pout tous réels a et b

(a  b )2  a 2  2ab  b 2

(a  b )2  a 2  2ab  b 2

a 2  b 2  (a  b )(a  b)

(a  b )3  a3  3a 2b  3ab 2  b 3

(a  b )3  a3  3a 2b  3ab 2  b 3

a3  b 3  (a  b )(a 2  ab b2 )

a3  b 3  (a  b )(a 2  ab b2 )

Domaine de définition de certaines fonctions numériques:

f est une fonction à variable réelle x définie par Domaine de définition de f

f (x )  P (x ) Df  

P (x )
f (x )  Df  x   / Q (x )  0
Q (x )

f (x )  P (x ) Df  x   / P(x )  0

P (x )
f (x )  Df  x  / Q(x )  0
Q (x )
P (x )
f (x )  Df  x   / P(x)  0etQ(x )  0
Q (x )
P (x )  P(x) 
f (x )  D f  x   /  0etQ(x )  0
Q (x )  Q (x ) 

3
Limites
Prof. Smail BOUGUERCH

Limites des fonctions (n  * )x  x n et x  x et leur inverses:

lim x n  0 lim x  0
x 0 x 0

x   1
lim
x 
lim 0
x  xn
1
lim 0 lim
1
0
x  x x  xn

Si n est pair Si n est impair

lim x n   lim x n  
x  x 

lim x n   lim x n  
x  x 

1 1
lim   lim  
x 0 xn x 0 xn
1 1
lim   lim  
x 0 xn x 0 xn

Limites des fonctions polynômiales et des fonctions rationnelles au voisinage de  et  :

La limite d’un polynôme au voisinage de La limite d’une fonction rationnelle au


 et  est la limite de son terme de plus voisinage de  et  est la limite du
grand degré quotient de ses termes de plus grand degré

Limite des fonctions trigonométriques:

sin x tan x 1  cos x 1


lim 1 lim 1 lim 
x 0 x x 0 x x 0 x2 2

Limites des fonctions de type : x  u (x)

lim u (x ) lim u (x )
x x 0 x x 0

l 0 l

 

Ces limites sont toujours valables lorsqu’on les traite soit à droite ou à gauche de x 0 ou bien au voisinage de  ou 

4
Limites et ordre:


u(x )  f(x)  v(x) 
 f(x )  l  u (x) 

lim u (x )  l   xlim f (x )  l  lim f (x )  l
x x 0 x 0 lim u(x )  0  x x 0
 x x 0 

lim v (x )  l 
x x 0 
f(x )  v(x) 
 u(x )  f (x) 

 lim f (x )    lim f (x )  
lim v (x )    x x 0 lim u(x )    x x 0
x x 0 
 x x 0 

Ces limites sont toujours valables lorsqu’on les traite soit à droite ou à gauche de x 0 ou bien au voisinage de  ou 

Operations sur les limites:

Limite de la somme de deux fonctions:

lim f (x )
x x 0 l  

limg(x )
x x 0 l      

lim f(x)  g(x ) l l   F.I.   F.I.


x x 0

Limite du produit de deux fonctions:

lim f (x )
x x 0 l l 0 l 0   0

limg(x )
x x 0 l         

lim f(x)  g(x ) l l          F.I.


x x 0

Limite du quotient de deux fonctions:

lim f (x )
x x 0 l l 0 l 0   0 

limg(x )
x x 0
l  0  0 0 0 0 0 0 0 0 0 

 f(x)  l
        F.I.
x  x 0 g( x ) 
lim  0
  l

Ces limites sont toujours valables lorsqu’on les traite soit à droite ou à gauche de x 0 ou bien au voisinage de  ou 

5
Continuité
Prof. Smail BOUGUERCH

La continuité en un point:
Définition :
f continue en x 0  lim f (x )  f (x 0 )
x x 0

La continuité à droite – à gauche – en un point:

f continue à droite en x 0  lim f (x )  f (x 0 )


x x 0

f continue à gauche en x 0  lim f (x )  f (x 0 )


x x 0

f continue en x 0  f continue à droite et à gauche en x 0

La continuité sur un intervalle:

f continue sur un intervalle ouvert a;b  , si f est continue en tous points de cet intervalle

f continue sur un intervalle fermé a; b  , si f est continue sur l’intervalle ouvert a;b  , et continue à

droite en a , et à gauche en b

Operations sur les fonctions continues:

Soit f et g deux fonctions continues sur un intervalle I et k un réel quelconque

 Les fonctions : f  g ; f  g ; k  f sont aussi continues sur I


1 f
 Si on a  x  I  ; g (x )  0 alors les fonctions et sont continues sur I
g g
Résultats:
 Tout polynôme est continu sur 
 Toute fonction rationnelle est continue sur son domaine de définition
 La fonction x  x est continue sur  
 Les fonctions x  sin x et x  cos x sont continues sur 
 
 La fonction x  tan x est continue sur son domaine de définition     k  / k  
2 
La continuité d’un composé de deux fonctions:

Si f est continue sur un intervalle I et g est continue sur un intervalle J tel que f (I )  J

alors g  f est continue sur I

Image d’un intervalle par une fonction continue:


 L’image d’un segment (intervalle fermé) par une fonction continue est un segment
 L’image d’un intervalle par une fonction continue est un intervalle

6
Cas particulier:
Soit f une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I
Le tableau suivant montre la nature de l’intervalle f (I )
L’intervalle f (I )
L’intervalle I
f strictement croissante sur I f strictement décroissante sur I
  lim f (x ); lim f (x )   lim f (x ); lim f (x ) 
 x  x    x  x  
a ; b  f (a); f (b ) f (b); f (a)
a ; b  f (a ); lim f (x)   lim f (x); f (a) 
 x b    x b  

a;b   lim f (x); f (b)  f (b); lim f (x) 


 x a    x a  

a;b   lim f (x); lim f (x) 


 x a  x b  
 lim f (x); lim f (x) 
 x b  x a  
a;  f (a ); lim f (x) 
 x  
 lim f (x); f (a) 
 x  
a;   lim f (x ); lim f (x ) 
 x a  x  
 lim f (x ); lim f (x ) 
 x  x a  
;a   lim f (x); f (a) 
 x  
f (a ); lim f (x) 
 x  
;a  lim f (x ); lim f (x )   lim f (x ); lim f (x ) 
 x  x a    x a  x  
Théorème des valeurs intermédiaires (T.V.I.):

Si f est une fonction continue sur un intervalle a; b  , alors pour tout réel  compris entre f (a ) et
f (b ) , il existe au moins un réel  dans l’intervalle a; b  tel que : f ( )  
Résultats:

Si f est une fonction continue sur un intervalle a; b  et f (a)  f (b )  0


Alors l’équation f (x )  0 admet au moins une solution  sur l’intervalle a; b 
Si f est une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle a; b  et f (a)  f (b )  0
Alors l’équation f (x )  0 possède une et une seule solution  sur l’intervalle a; b 
Méthode de dichotomie:

Soit f une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle a; b  et f (a)  f (b )  0
Et soit  l’unique solution de l’équation f (x )  0 sur l’intervalle a; b 

Si f a   f  a  b   0 Si f b   f  a  b   0
 2   2 
Alors a    a  b et cette encadrement a une Alors a  b
   b et cette encadrement a une
2 2
capacité qui vaut: b  a , on refait la même chose capacité qui vaut: b  a , on refait la même chose
2 2
avec l’intervalle a; a  b  pour obtenir une avec l’intervalle  a  b ;b  pour obtenir une
 2   2 
meilleure précision de l’encadrement de  meilleure précision de l’encadrement de 
Remarque : et ainsi de suite jusqu'à obtention de la précision d’encadrement demandée

7
Dérivabilité
Prof. Smail BOUGUERCH

Dérivabilité en un point:

f (x )  f (x 0 )
On dit qu’une fonction f est dérivable en un point x 0 si la limite : lim est finie
x x0
x x 0

Cette limite est nommée le nombre dérivé de la fonction f en x 0 et on écrit : f (x 0 )


Equation de la tangente à la courbe d’une fonction – la fonction affine tangente à la courbe
d’une fonction:

Soit f une fonction dérivable en x 0


 L’équation de la tangente à la courbe de f au point d’abscisse x 0 est :
y  f (x 0 )(x  x 0 )  f (x 0 )
 La fonction u définie sur  par : u (x )  f (x 0 )(x  x 0 )  f (x 0 ) est la fonction affine
tangente à la courbe de la fonction f au point d’abscisse x 0 et c’est une approche de la
fonction f au voisinage de x 0
Dérivabilité à droite – à gauche, en un point:

f (x )  f (x 0 )
On dit que f est dérivable à droite en x 0 si la limite : lim est finie
x x 0 x x0
Cette limite est nommée le nombre dérivé de la fonction f à droite en x 0 et on écrit : f d (x 0 )
f (x )  f (x 0 )
On dit que f est dérivable à gauche en x 0 si la limite : lim est finie
x x 0 x x0
Cette limite est nommée le nombre dérivé de la fonction f à gauche en x 0 et on écrit : f g (x 0 )

On dit qu’une fonction f est dérivable en un point x 0 si elle est dérivable à droite et à gauche en x 0 ,
et f d (x 0 )  f g (x 0 )
La dérivabilité et la continuité:

Si une fonction f est dérivable en x 0 , alors f est continue en x 0


Tableaux des dérivées de quelques fonctions usuelles:

f (x ) f (x )
k 0
x 1 (x  )
1 1
x x2
xr rx r 1  r    1
*

1
x
2 x

8
Opérations sur les fonctions dérivables:
(u v )  u  v  (u v )  u  v  (k  );(k u )  ku 
(uv )  u v  uv  (u n )  nu u n 1

 1  v  u  u v  uv 
   2   
v  v v  v2
La dérivée du composé de deux fonctions – la dérivée de la fonction racine carré:

u v   v   u  v   u   2u u
La dérivation et les variations d’une fonction:

Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I


x  I ; f (x )  0  f (x )  0   f est croissante (strictement croissante) sur l’intervalle I
x  I ; f (x )  0  f est constante sur l’intervalle I
x  I ; f (x )  0  f (x )  0  
f est décroissante (strictement décroissante) sur
l’intervalle I
La dérivation et l’interprétation géométrique:

Interprétation géométrique
la courbe C f  admet :
La limite Déduction

Une tangente au point


f (x )  f (x 0 )
lim  a;(a  0) A (x 0 ; f (x 0 )) de coefficient
x x 0 x x0
f est dérivable en x 0 directeur a
f (x )  f (x 0 ) Une tangente horizontale au point
lim 0
x x 0 x x0 A (x 0 ; f (x 0 ))
f (x )  f (x 0 ) Une demi-tangente à droite du
lim  a;(a  0)
x x 0 x x0 f est dérivable à droite en point A (x 0 ; f (x 0 ))
f (x )  f (x 0 ) x0 Une demi-tangente horizontale au
lim 0
x x 0 x x0 point A (x 0 ; f (x 0 ))
Une demi-tangente verticale à
f (x )  f (x 0 )
lim   droite au point A (x 0 ; f (x 0 )) dirigé
x x 0 x x0
f n’est pas dérivable à vers le bas
droite en x 0 Une demi-tangente verticale à
f (x )  f (x 0 )
lim   droite au point A (x 0 ; f (x 0 )) dirigé
x x 0 x x0
vers le haut
f (x )  f (x 0 ) Une demi-tangente à gauche du
lim  a;(a  0)
x x 0 x x0 f est dérivable à gauche en point A (x 0 ; f (x 0 ))
f (x )  f (x 0 ) x0 Une demi-tangente horizontale au
lim 0
x x 0 x x0 point A (x 0 ; f (x 0 ))
Une demi-tangente verticale à
f (x )  f (x 0 )
lim   gauche au point A (x 0 ; f (x 0 ))
x x 0 x x0
f n’est pas dérivable à dirigé vers le haut
gauche en x 0 Une demi-tangente verticale à
f (x )  f (x 0 )
lim   gauche au point A (x 0 ; f (x 0 ))
x x 0 x x0
dirigé vers le bas

9
Axe de symétrie – centre de symétrie
Point d’inflexion
Prof. Smail BOUGUERCH

Axe de symétrie:

La droite d’équation cartésienne x  a est un axe de symétrie de la courbe C f  si les deux


conditions suivantes sont réalisées :
  x  D f  ;(2a  x)  Df
  x  Df  ;f(2a  x)  f(x)
Cas particulier : si a  0 ; f est une fonction paire

Centre de symétrie:

Le point I(a; b) est un centre de symétrie de la courbe C f  si les deux conditions suivantes sont
réalisées :
  x  D f  ;(2a  x)  Df
  x  Df  ;f(2a  x)  f(x)  2 b
Cas particulier : si a  b  0 ; f est une fonction impaire

Concavité – convexité – point d’inflexion:

La courbe d’une fonction est dite concave sur un


intervalle si elle se situe au-dessous toutes ces tangentes
sur cet intervalle
Si  x  I  ;f (x)  0
Alors (Cf ) est concave sur l’intervalle I

La courbe d’une fonction est dite convexe sur un


intervalle si elle se situe au-dessus toutes ces tangentes
sur cet intervalle
Si  x  I  ;f (x)  0
Alors (Cf ) est convexe sur l’intervalle I

Le point d’inflexion d’une courbe est le point en lequel


change la concavité de cette courbe
Si f  s’annule en x 0 en changeant de signe,
alors (Cf ) admet un point d’inflexion d’abscisse x 0
Si f  s’annule en x 0 sans changer de signe,
alors (Cf ) admet un point d’inflexion d’abscisse x 0

10
Les branches infinies
Prof. Smail BOUGUERCH

lim f (x )  a lim f (x )   lim f (x )  


x  x  x a

lim f (x )  (ax  b )  0 f (x ) f (x ) f (x )
x  lim  a;(a  0) lim   lim 0
x  x x  x x  x

lim f (x )  ax   b lim  f (x )  ax   
x  x 

(C f ) Admet: (C f ) Admet: (C f ) Admet:


Une asymptote Une branche Une branche
Oblique parabolique parabolique
D’équation Dirigée vers la droite Dirigée vers l’axe
y  ax  b au d’équation y  ax au des abscisses au
voisinage de  voisinage de  voisinage de 

(C f ) Admet: (C f ) Admet: (C f ) Admet:


Une asymptote Une branche Une asymptote
Horizontale parabolique Verticale
D’équation Dirigée vers l’axe D’équation
y a
des ordonnées au x a
au voisinage de 
voisinage de 

11
La fonction réciproque
Prof. Smail BOUGUERCH

Propriété:

Si f est une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I


Alors f admet une fonction réciproque définie sur l’intervalle f (I ) vers l’intervalle I

Résultats:

f ( x )  y f 1 ( y )  x
   
x  I  y  f (I )
  x  I  ;  f 1  f  (x )  f 1  f(x)   x
  y  f (I )  ;  f  f 1
 (y)  f  f 1
(x)   y

Détermination de la formule de la fonction réciproque:

Soit f une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I


Soit x un élément de l’intervalle f (I ) et y un élément de l’intervalle I
1
En utilisant l’équivalence suivante : f (x )  y  x  f ( y ) et en cherchant y en fonction de x on
1
trouve ainsi la formule de f (x ) pour tout x de f (I )
Continuité de la fonction réciproque:

Si f est une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I


Alors la fonction réciproque f 1 est continue et strictement monotone sur l’intervalle f (I ) , de même
sens de monotonie que f
Dérivabilité de la fonction réciproque:

Soit f une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I


Soit x 0 un élément de l’intervalle f (I ) et y 0  f (x 0 )
Si f est dérivable en x 0 et f (x 0 )  0

Alors la fonction réciproque f 1


  ( y
est dérivable en y 0 et on a : f 1
0 )
1

1
f (x 0 ) f (f (y0 ))
1

Soit f une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I


Si f est dérivable sur l’intervalle I et sa fonction dérivée f  ne s’annule pas sur cet intervalle I
Alors la fonction réciproque f 1 est dérivable sur l’intervalle f (I )

Et on a :  x  f (I )  ; f  (x)  f 
1 1
f 1
(x) 

Monotonie de la fonction réciproque:

Soit f une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I


La fonction réciproque f 1 est aussi strictement monotone et de même monotonie que la fonction f

12
La représentation graphique de la fonction réciproque:

Soit f une fonction continue et strictement monotone


sur un intervalle I
Les représentations graphiques des fonctions f et f 1
dans un repère orthonormé sont symétrique par
rapport à la première bissectrice (la droite d’équation :
y  x ) du repère.

Remarques importantes:

La courbe (C f ) La courbe (C f ) 1

A (a; b)  (C f ) A (b;a)  (C f 1 )
Admet une asymptote Admet une asymptote
verticale d’équation : x  a horizontale d’équation : y  a
Admet une asymptote Admet une asymptote
horizontale d’équation : verticale d’équation : x  b
y b
Admet une asymptote Admet une asymptote oblique
oblique d’équation : d’équation : y  x 
1 b
y  ax  b a a
(qu’on détermine à partir de
la relation x  ay  b )
Admet une tangente (ou une Admet une tangente (ou une
demi-tangente) verticale demi-tangente) horizontale
Admet une tangente (ou une Admet une tangente (ou une
demi-tangente) horizontale demi-tangente) verticale

13
La fonction racine d’ordre n { la racine n ième }(n ϵIN*)
Les puissances radicales
Prof. Smail BOUGUERCH

Propriété et définition:

La fonction x  x n définie sur   admet une fonction réciproque nommée la fonction racine d’ordre
n ou racine n ième et qui est notée : n

n
:   
x nx

(x ; y )  2 ; n x  y  x  y n
Cas particuliers:

 x  2 x (racine carrée)
 Le nombre 3 x s’appelle la racine cube de x
Propriétés:

(x ; y )  2 ;  n  * (x ; y )  2 ; (m ; n)   * 


2

 n
xn x  n
x n y  n x y
 x
n
 x
 x
n m
 n
n xm
 n
x n y x y n
x x
 n
x n y x  y   n ;y  0
n y y
 n m
x  n m x
Remarque importante (le conjugué):

x y x y
x  y  3
x 3 y 
x  y 3
x2 3 x 3 y 3 y2
Domaine de définition:

La fonction f est définie comme suit : Son domaine de définition D f est :

f (x )  n x D f  0; 
f (x )  n u (x ) Df  x   / x  D u et u (x )  0
Les limites:

lim u (x ) lim n u (x )
x x 0 x x 0

l 0 n
l
 

Ces limites sont toujours valables lorsqu’on les traite soit à droite ou à gauche de x 0 ou bien au voisinage de  ou 

14
La continuité:

La fonction x  n x est continue sur  


Si u est une fonction positive et continue sur un intervalle I , alors la fonction x  n u (x ) est
continue sur l’intervalle I

La dérivabilité:

La fonction x  n x est dérivable sur l’intervalle 0; 

Et on a : x  0;  ;  x   n
n
n
1
x n 1
Si u est une fonction strictement positive et dérivable sur un intervalle I , alors la fonction
x  n u (x ) est dérivable sur l’intervalle I
u (x )
Et on a : x  I ;  n

u (x )  
n n u (x )
n 1

Résolution de l’équation x
n
 a avec ( x   ) et ( a   ):

n est pair n est impair

a0 
S  n a; n a  S   a
n

a0 S  0 S  0


a0 S  
S   n a 
Les puissances radiculaires d’un réel strictement positif:

p
Soit r  un nombre rationnel non nul tel que : p * et q  *
q
x  0;  ; x r  x q  x p   x
p
q p
q

Remarques:

x  0;  ; n x  x n
1

 Si f est une fonction numérique à variable réelle x définie comme suit : (r  * ); f (x )  u (x )
r

Alors son domaine de définition est : D f  x   / x  Du et u (x )  0 ¨

  
1 

  1
u (x )  u (x )  n  u (x )  u (x ) n
1 1
 n
n
Pour tout x et y de * et pour tout r et r  de *

x   x r r    x r  
r r
x r  x r   x r r 
r

r
x  xr
x  y   x r  y r
r
   r
y  y
r
1 x
r
 x r r
 x r r 
x x

15
Les suites numériques
Prof. Smail BOUGUERCH

La suite arithmétique – la suite géométrique:

D’une suite arithmétique D’une suite géométrique

Définition u n 1  u n  r ( r est la raison) u n 1  q u n ( q est la raison)

Le terme général u n  u p  (n  p )r ( p  n ) u n  u p q n p ( p  n )

 u un   q n  p 1  1 
u p  ...  u n   n  p  1   p
La somme de termes
 u p  ...  u n  u p   
successifs  2   q 1 
a et b et c trois termes
2b  a  c b 2  a c
successifs

La suite majorée – la suite minorée:

Soit u n nI une suite numérique


  n  I  ;u n  M  u n nI est majorée par M
  n  I  ;u n  m  u n nI est minorée par m
 u n nI est bornée  u n nI majorée et minorée

La monotonie d’une suite numérique:

Soit u n nI une suite numérique


  n  I  ;u n 1  u n (u n 1  u n )  u n nI est décroissante (strictement décroissante)
  n  I  ;u n 1  u n (u n 1  u n )  u n nI est croissante (strictement croissante)
  n  I  ;u n 1  u n  u n nI est constante

Remarque:

Soit u n nI une suite numérique dont le premier terme est : u p


 Si u n nI est décroissante, alors :  n  I  ;u n  u p
 Si u n nI est croissante, alors :  n  I  ;u n  u p

16
Limite d’une suite:

Limite de la suite n   avec   :


 *

 0 0
lim n    lim n   0
n  n 

Limite de la suite géométrique q   avec q   :


n

q 1 q 1 1  q  1 q  1

lim q n   lim q n  1 lim q n  0 Pas de limite


n  n  n 

Critères de convergence:

 Toute suite croissante et majorée est une suite convergente


 Toute suite décroissante et minorée est une suite convergente


v n  un w n 
 u n  l  v n 
lim v n  l   lim u n  l   lim u  l
x 

x  lim v n  0  x  n
x  
lim w n  l 
x  

un v n 
 un v n 

 lim u n    lim u n  
lim v n   
 x  lim v n   
 x 
x   x  

Suite de type u n 1  f (u n ) :

Considérons la suite u n  définie par :


u n  a

u n 1  f (u n )

Avec f une fonction continue sur un intervalle I tel que f (I )  I et a un élément de I


Si u n  converge, alors sa limite l est la solution de l’équation : f (x )  x

17
Les fonctions primitives
Prof. Smail BOUGUERCH

Les fonctions primitives d’une fonction continue sur un intervalle:

Définition:

Soit f une fonction numérique définie sur un intervalle I


On dit que F est une fonction primitive de f sur l’intervalle I
Si les deux conditions suivantes sont vérifiées :
 F est dérivable sur l’intervalle I
  x  I  ; F (x )  f (x )

Propriétés:

Toute fonction continue sur un intervalle admet une


primitive sur cet intervalle

Soit f une fonction numérique définie sur un intervalle I


Si F est une fonction primitive de f sur l’intervalle I , alors
toutes les fonctions primitives de f sont définies sur
l’intervalle I comme suit :
x  F (x )  k ; (k  )

Soit f une fonction numérique qui admet une fonction


primitive sur un intervalle I
Et soit x 0 un élément de I et y 0 un réel quelconque de 
Il existe une unique fonction primitive F de f sur
l’intervalle I qui vérifie la condition initiale:
F (x 0 )  y 0

Les primitives de f  g et kf :  k   
Propriété:

Soit f et g deux fonctions numériques définies sur un


intervalle I et k un réel
Si F et G sont deux primitives de f et g successivement
sur l’intervalle I alors :
 F  G est une fonction primitive de f  g sur
l’intervalle I
 kF est une fonction primitive de kf sur
l’intervalle I

18
Tableau des primitives de quelques fonctions usuelles:

f (x ) F (x )
a  ax  k
1 2
x x k
2
1 1
k
x2 x
1
2 x k
x
x r 1
x r ; ( r  *  1 ) k
r 1
sin x  cos x  k
cos x sin x  k
1
1  tan 2 x  tan x  k
cos 2 x
1
ln x  k
x
ex ex  k

Utilisation des formules de dérivée pour la détermination de quelques primitives:

f (x ) F (x )
u (x ) v (x ) u (x )  v (x )  k
au (x ) ; ( a   ) au (x )
u (x )  v(x)  u (x ) v (x ) u (x ) v (x )  k
v (x ) 1
k
 v(x )
2
v(x )
u (x ) v (x )  u (x ) v (x ) u (x )
k
 v(x )
2
v (x )
u (x )
2 u (x )  k
u (x )
u (x )  u (x ) ; (
r
u (x )
r 1

k
r  *  1 ) r 1
u (x )
k ln u (x )  k
u (x )
u (x ) eu ( x ) eu ( x )  k
1
cos(ax  b ) ; ( a  0 ) sin(ax  b )  k
a
1
sin(ax  b ) ; ( a  0 )  cos(ax  b )  k
a

19
L’intégrale
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Intégral d’une fonction continue sur un segment:

Soit f une fonction continue sur un intervalle a; b  et F une primitive de f sur a; b 
L’intégral de la fonction f entre a et b est le nombre réel :
f (x )dx   F (x )a  F (b )  F (a )
b

b
a

propriétés:
a b a
a
f (x )dx  0 a
f (x )dx   f (x )dx
b

La linéarité:

 k    ; a kf  f (x )  g(x)dx  
b b b b b
(x )dx  k  f (x )dx f (x )dx   g(x )dx
a a a a

Relation de Chasles:

b c b
a
f (x )dx   f (x )dx   f(x )dx
a c
Intégral et comparaison:

Si : x  a;b  on a f (x )  0 Si : x  a;b  on a f (x )  g (x )
b b b
Alors : 
a
f (x ) dx  0 Alors : 
a
f (x ) dx   g(x ) dx
a

La valeur moyenne:

Soit f une fonction continue sur un intervalle a; b 

La valeur moyenne de la fonction f sur le intervalle a; b  est le réel défini par :
1 b
b  a a
f (x )dx

Intégration par partie:

Soit f et g deux fonctions dérivables sur un intervalle a; b  à condition que f  et g  soient continues
sur l’intervalle a; b 

 f (x )  g (x )dx  f (x )  g (x )   f (x )  g (x )dx


b b b

a a a

Calcul de l’aire algébrique d’un domaine plan:



Le plan est rapporté à un repère orthonormé (O; i; j)
L’unité de surface (u.a.): est la surface d’un rectangle
défini par le point O (origine du repère) et les deux
  
j 1u.a.
vecteurs i et j 
  o i
1u .a.  i  j

20
Soit f une fonction continue sur un intervalle Soit f et g deux fonctions continues sur un
a ; b  intervalle a; b 
L’aire algébrique délimitée par la courbe C f  , L’are algébrique comprise entre la courbe C f  ,
l’axe des abscisses, et les droites d’équation
x  a et x  b est représentée par :
 
la courbe C g , et les droites d’équation x  a

 
b et x  b est représentée par :

 
f (x ) dx u .a. b
a
f (x )  g(x) dx u .a.
a

Cas particulier:

Aire algébrique du domaine plan gris


La représentation Remarques
dans la représentation

f positive sur a; b    f (x )dx u .a.


b

f négative sur a; b     f (x )dx u .a.


b

 f positive sur
a ; c 
 f négative sur   f (x )dx    f (x )dx u .a.
c

a
b

c; b
(C f ) se situe au-
dessus de (C g ) sur   f (x )  g(x)dx u .a.
b

a
a ; b 
 (C f ) se situe au-
dessus de (C g )
sur a; c 
 (C f ) se situe au-
  f (x )  g(x)dx   g(x )  f (x)dx u .a.
c

a
b

dessous de (C g )
sur  c; b 

Calcul d’un volume:

Le volume du solide engendré par un tour


complet, de la courbe (C f ) , autour de l’axe des
abscisses dans un intervalle a; b  est :

V      f (x )  dx  u .a.
b 2

 a 

21
Les fonctions logarithmiques
Prof. Smail BOUGUERCH

La fonction logarithme népérien:


Définition :

1
La fonction logarithme népérien, notée ln (ou loge ), est la primitive de la fonction x  définie
x
sur l’intervalle 0;  qui s’annule en 1

Déductions et propriétés:

ln e  1 ln1  0 x  0;  et y  0; 


x  0;  et y  0;  ln xy  ln x  ln y
 ln x  ln y  x  y ln x r  r lnx ;  r  
 ln x  ln y  x  y 1
ln   ln y
x  0;  et y   y
x
 ln x  y  x  e y ln  ln x  ln y
y

 
Si n est pair, alors x  * ;lnx n  n ln x

Le Domaine de définition:

La fonction f est définie comme suit : Son domaine de définition est :


f (x )  ln x D f  0; 
f (x )  ln u (x) Df  x   / x  Du et u (x )  0

Les limites:

Limites principales Déductions


lim ln x   lim u (x )    lim ln u (x )   
x  x x 0 x x 0

lim ln x   lim u (x )  0  lim ln u (x )   



x 0 x x 0 x x 0

ln u (x )
lim
ln x
x  x n
0 n   *
lim u (x )    lim
x x 0
u (x )
x x 0 n
0

lim x n ln x  0 n    lim u (x )  0  lim u (x ) ln u (x )   0


* n

x  0 x x 0 x x 0

ln x ln u (x )
lim 1 lim u (x )  1  lim 1
x 1 x  1 x x 0 x x 0 u (x )  1
ln(x  1) ln u (x )  1
lim 1 lim u (x )  0  lim 1
x 0 x x x 0 x x 0 u (x )
Ces limites sont toujours valables lorsqu’on les traite soit a droite ou a
gauche de x 0 ou bien au voisinage de  ou 

22
La continuité:
La fonction x  lnx est continue sur l’intervalle 0; 

Si u est strictement positive et continue sur un intervalle I alors la fonction x  ln u (x ) est


continue sur l’intervalle I
La dérivabilité:

La fonction x  lnx est dérivable Si u est strictement positive et dérivable sur un


sur l’intervalle 0;  et on a : intervalle I alors la fonction x  ln u (x ) est
dérivable sur l’intervalle I et on a :
x  0;  ;  ln x  
1
u (x )
x x  I ;  ln  u(x ) 
u (x )
La représentation graphique: signe de ln :

x 0 1 
|
ln x  0 
|

La fonction logarithme de base a avec a     1 :


*

Définition:
La fonction logarithme de base a est la fonction notée : loga

tel que :  x  0;  ; loga x 


ln x
ln a
Cas particulier: la fonction log10 est la fonction logarithme décimal et on la note log
Déductions et propriétés:

 x  0;  et y  0;  et r 


loga 1  0 loga xy  loga x  loga y
loga a  1 loga x r  r loga x
1
loga     loga x
x 
 x  0;  et r  x 
loga    loga x  loga y
loga x  r  x  a r y 

Limites et inéquations:
a 1 0  a 1
loga x  loga y  x  y loga x  loga y  x  y
lim loga x   lim loga x  
x  x 

lim loga x   lim loga x  


x 0 x 0

La dérivée:

 x  0;  ;  loga x  


1
x ln a

23
Les fonctions exponentielles
Prof. Smail BOUGUERCH

La fonction exponentielle népérienne:


Définition :

La fonction exponentielle népérien, notée e x (ou exp(x) ), est la fonction réciproque de la fonction
x  ln x , et qui est définie sur 

Déductions et propriétés:

x  e x  0
ln e x  x x  et y  
x  0;  e ln( x )  x e x e y  e x  y
e   e rx ;  r  
x r

x  et y  
 ex ey  x  y 1
 e x
ex
 ex ey  x  y
ex
x  et y  0;  y
 e x y
e
 e x  y  x  ln y

 
Si n est pair, alors x  * ;lnx n  n ln x

Le Domaine de définition:

La fonction f est définie comme suit : Son domaine de définition est :


f (x )  e x
Df  
f (x )  e u (x )
Df  x   / x  Du 

Les limites:

Limites principales Déductions


lim e   x
lim u (x )    lim e u ( x )  
x  x x 0 x x 0

lim e x  0 lim u (x )    lim e u ( x )  0


x  x x 0 x x 0

e u (x )
lim
ex
x  x n
   n  *  lim u (x )    lim
x x 0
u (x )
x x 0 n
 

lim x n e x  0 n    lim u (x )    lim u (x )  e u ( x )  0


* n
x  x x 0 x x 0

e 1
x
e u (x ) 1
lim 1 lim u (x )  0  lim 1
x 0 x x x 0 x x 0 u ( x )

Ces limites sont toujours valables lorsqu’on les traite soit a droite ou a
gauche de x 0 ou bien au voisinage de  ou 

24
La continuité:
La fonction x  e x est continue sur l’intervalle 

Si u est continue sur un intervalle I alors la fonction x  e


u (x )
est continue sur l’intervalle I

La dérivabilité:

La fonction x  e x est dérivable Si u est dérivable sur un intervalle I alors la


sur l’intervalle  et on a : fonction x  e
u (x )
est dérivable sur l’intervalle I
x  ; e x   e x
et on a :
x  I ; eu( x )   u (x )  e u ( x )
 
La représentation graphique:

La fonction exponentielle de base a avec a     1 :


*

Définition:
La fonction exponentielle de base a, notée : a x , est la réciproque de loga

Déductions et propriétés:

 x  a x  e x ln a  x  et y   et r 
loga (a x )  x ax  a y  ax y
a 
r
 x  0;  a loga x  x
x
 a rx
1
ax  ax  x  y x
 a x
a
 x  y  0;  ax
 ax y
ay
a x  y  x  loga y

Limites et inéquations:

a 1 0  a 1
a  ay  x  y
x
a  ay  x  y
x

lim a x   lim a x  0
x  x 

lim a x  0 lim a x  
x  x 

ax 1
lim  ln a
x 0 x
La dérivée:

 x  0;  ;  loga x  


1
x ln a

25
Les nombres complexes
Prof. Smail BOUGUERCH

Définition:

L’ensemble des nombres complexes s’écrit :   z  a  ib / (a;b )  2 et i 2  1 
L’écriture algébrique d’un nombre complexe:
Soit z a  ib un nombre complexe avec : (a;b )  2
 a  ib est l’écriture algébrique du nombre complexe z
 Le nombre a est la partie réelle de z , notée : Re(z )
 Le nombre b est la partie imaginaire de z , notée : Im(z )
Cas particulier:  Si Im(z )  0 , alors z est un nombre réel
 Si Re(z )  0 , alors z est un nombre imaginaire pur
Egalité de deux nombres complexes:
Soit z et z  deux nombres complexes
z  z   Re(z )  Re(z ) et Im(z )  Im(z )
Représentation graphique d’un nombre complexe:
 
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé (O;e1;e2 )
Soit z  a  ib un nombre complexe avec : (a;b )  2
On relie le nombre complexe z avec le point M (a; b)
Le nombre z s’appelle l’affixe du point M et le point M
s’appelle l’image du nombre z et on écrit : M (z )
Conjugué d’un nombre complexe:
Soit z  a  ib un nombre complexe avec : (a;b )  2
Le conjugué du nombre complexe z est le complexe noté
z avec z  a  ib

 z z  z z  z z 
 z z  z z  z  z 
 z n  z n ( n  * )  z  z  2 Re(z )
1 1
     z  z  2 Im(z )
z  z
z  z   Re(z )   Im(z )
2 2
z  z 
    (z   0)
z  z
Module d’un nombre complexe:
Soit z  a  ib un nombre complexe avec : (a;b )  2
Le module du nombre complexe z est le nombre réel positif
z avec : z  zz  a 2  b 2

zn  z z  z z z   z  z 
n
; n  *
1 1 z
z z   z   0 z
  z   0
z z z z

26
L’argument d’un nombre complexe non nul:
Soit z un nombre complexe non nul et M son image
L’argument du nombre complexe z est  l’un des

 
 
mesures de l’angle orienté e1 ;OM

On le note: arg(z ) et on écrit: arg(z )    2 


La forme trigonométrique et la notation exponentielle d’un nombre complexe non
nul:
Soit z un nombre complexe non nul
On pose : r  z et arg(z )    2 
 La forme trigonométrique du complexe z est : z  r  cos   i sin     r , 
 La notation exponentielle du complexe z est : z  re i 
Cas particulier:
L’écriture trigonométrique (réduite) d’un nombre réel a non nul
a0 a0
a  a, 0 a   a,  
   
ai  a,   ai   a,  
 2  2

arg(zz )  (arg(z)  arg(z))  2   r ,   r ,   r  r ,    re i   r e i    (r  r ) ei (  )


arg(z )   arg(z)  2   r ,    r ,   re i   re i 
 arg(z )    arg(z)   2    r ,    r ,     re i   re i (  )
arg(z n )  n arg(z)  2   r ,   r n , n   re i    r ne in
n n

1 1 1 
arg     arg(z)  2 
1 1
  ,    ei 
z   r ,   r  re i
r
z   r ,     r ,     re i 
arg     arg(z)  arg(z)   2 
r
 ei (  )
z   r ,   r  
r e i 
r

 arg (z )  k   z est un réel ( k  )


 k  ;  r ,  2k     r ,  
 arg (z )   k   z est un imaginaire pur ( k  )
2
Formule de MOIVRE: Formules d’EULER:
n   
 cos  i sin    cos n  i sin n
i
e e i 
e i   e i 
n
cos   et sin  
2 2i
Résolution de l’équation z 2  a (z ) avec (a  ) :
L’équation Ensembles de solutions
a0 
S  i a ; i a 
z  ; z 2  a a0 S  0
a0 
S  i a ; i a 
27
Résolution de l’équation z  ; az 2  bz  c  0 avec a et b et c des réels et a  0 :
L’équation Ensembles de solutions
 b  i  b  i  
 
0 S  ; 

 2a 2a 

z  ; az 2  bz  c  0  b 
0 S  
(   b 2  4ac )  2a 

 b  i  b  i  

0 S  ; 

 2a 2a 

Notions géométriques:
La notion géométrique La relation complexe
La distance AB AB  z B  z A
zA zB
I centre du segment  AB  zI 
2

   

  
   z zA 
Mesure de l’angle AB ; AC AB ; AC  arg  C   2 
 zB zA 
zC  z A
A et B et C des points alignés 
zB zA
z D  z A z D  zC
 
z B  z A z B  zC
A et B et C et D des points cocycliques
z  z A z B  zC
ou D  
z B  z A z D  zC

La relation complexe La notion géométrique


z  z A  r ; ( r  0) AM  r
M appartient au cercle de centre A et de rayon r
AM  AB
z zA  z zB
M appartient à la médiatrice du segment  AB 
zC zA  
 r ;   ABC est un triangle rectangle au point A
zB zA  2
zC zA
 1;  ABC est un triangle isocèle au point A
zB zA
zC  z A   
 1;  
z B  z A 
ABC est un triangle rectangle et isocèle au point A
2
zC  z A   
 1;  
z B  z A 
ABC est un triangle équilatéral
3
La représentation complexe de quelques transformations usuelles:
La transformation La représentation complexe

La translation : t u z   z  b , avec b est l’affixe du vecteur u
L’homothétie : h (; k) z     k (z  ) , avec  l’affixe du point 
La rotation : R (; ) z     e i  (z  ) , avec  l’affixe du point 

28
Les équations différentielles
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L’équation différentielle La solution générale de L’équation différentielle


b
y   ay  b y (x )  e ax 
a
a  2

L’équation L’équation L’équation caractéristique La solution générale de


différentielle caractéristique admet : L’équation différentielle

Deux différentes
y (x )  e r1x  e r2x
0 solutions réelles
r1 et r2  ;    2

Une solution y (x )  ( x   )e rx
r 2  ar  b  0 0
y   ay   by  0
(   b 2  4ac )
réelle r  ;    2

Deux solutions
complexes
conjuguées y (x )   cos(qx)   sin(qx )  e px
0 r1  p  iq  ;    2
et
r2  p  iq

29
La géométrie dans l’espace
Prof. Smail BOUGUERCH

 
Dans ce chapitre du cours, l’espace est rapporté à un repère orthonormé (O; i; j; k)

Formule analytique du : produit scalaire-norme d’un vecteur-produit vectoriel:


 
Soit u (a; b;c) et v (a; b;c) deux vecteurs de  3 (l’espace vectoriel)

u .v  aa  bb   cc  (Produit scalaire)

u  a2  b 2  c 2 (norme d’un vecteur)

i a a
   b b   a a  a a 
u v  j b b   i  j k (Produit vectoriel)
 c c c c b b
k c c

La distance:

La distance entre deux points A et B est égale à :



AB  AB  x B  x A    y B  y A   z B  z A 
2 2 2

La distance entre un point M et un plan (P ) d’équation cartésienne : ax  by  cz  d  0 est :


ax M  by M  cz M  d
d  M ;(P )  
a2  b 2  c 2
 
 AM u
La distance entre un point M et une droite   A ;u  est : d  M ;()   
u
Equation d’un plan:

(P ) : ax  by  cz  d  0  n (a; b;c) est un vecteur normal au plan (P )
 
Si A , B et C sont trois points non alignés, alors AB  AC est un vecteur normal au plan
(ABC ) , et dans ce cas on peut déduire l’équation cartésienne du plan (ABC ) à l’aide de
  

l’équivalence suivante : M  (ABC )  AM. AB  AC  0 
Equation d’une sphère:

L’équation d’une sphère (S ) de centre (a;b ;c ) et de rayon r


est : (x  a)2  ( y  b )2  (z  c )2  r 2

L’équation d’une sphère (S ) dont l’un de ces diamètres est


 AB  peut se déterminer à l’aide de l’équivalence suivante :
 
M  (S )  AM .BM  0
Remarque: dans ce cas la sphère (S ) est de centre  milieu du

segment  AB  et de rayon r 
AB
2

30
Intersection d’une sphère S (; R ) et un plan (P) : ax  by cz d  0 :
Soit H la projection orthogonale du centre  sur le plan (P )
On pose : d  H  d  ;(P) 
d R d R d R

Le plan (P ) coupe la sphère Le plan (P ) est tangent à la Le plan (P ) ne coupe pas la


(S) selon un cercle (C ) de sphère (S) sphère (S)
centre H et de rayon
r  R 2 d 2

Intersection d’une sphère S (; R ) et une droite () :


Soit H la projection orthogonale du centre  sur la droite ()
On pose : d  H  d  ;() 
d R d R d R

La droite () coupe la sphère La droite () est tangente à La droite () ne coupe pas la
(S) en deux points différents la sphère (S) sphère (S)

31
Le dénombrement
Prof. Smail BOUGUERCH

Cardinal d’un ensemble:


Définition:

Le cardinal d’un ensemble fini E est le nombre des éléments de cet ensemble et on le note : CardE
Cas particulier: Card   0
Propriété:

A et B sont deux ensembles finis


Card  A  B   CardA  CardB Card  A  B 

Accompli d’un ensemble:


Définition :

Soit A une partie d’un ensemble fini E


L’accompli de A par rapport à l’ensemble E est l’ensemble noté A avec : A  x  E / x  A 

Remarques:

 A A 
 A A  E
 Card A  CardE CardA
Le principe fondamental du dénombrement:

Si une opération globale peut se décomposer en p opérations élémentaires successives ( p  * ), ces


dernières pouvant s’effectuer respectivement de n1 ; n 2 ;…; n p manières différentes, alors l’opération
globale peut se faire de: n1  n 2  n3  ...  n p manières différentes.

Arrangement avec répétition – sans répétition:

Arrangement avec répétition:

Soit n et p deux éléments de * ( p  n )


Le nombre d’arrangement avec répétition, de p éléments parmi n , est : n p
Arrangement sans répétition:

Soit n et p deux éléments de * ( p  n )


Le nombre d’arrangement sans répétition, de p éléments parmi n , est :
A np  n  (n  1)  (n  2)  ...  (n  p  1)
 
p facteurs

Cas particulier:

Tout arrangement sans répétition de n éléments parmi n éléments s’appelle une permutation de n
éléments et il est égal à : Ann  n !  n  (n  1)  (n  2)  ...  2 1

32
Les combinaisons:

Soit E un ensemble fini contenant n éléments


Toute partie A de E contenant p éléments ( p  n ), s’appelle une combinaison de
A np
p éléments parmi n éléments, et le nombre de ses combinaisons est : C np 
p!
Les nombres n! et A np et C np :

( n  * ) ; n!  n  (n  1)  (n  2)  ...  2 1
0!  1
n! n!
C np  A np 
p! n  p !  n  p !
C nn 1  n
C nn  1 C n1  n C n0  1
C np  C nn  p
C np  C nn  p C np 1  C np  C np1

Nombre de possibilité d’arrangement de n éléments:


Si on a, n1 éléments de type A , et n 2 éléments de type B , et n 3 éléments de type C , parmi n
n!
éléments, avec n  n1  n 2  n3 , alors le nombre de possibilité d’arranger ses éléments est :
n1!n 2!n 3!

Quelques types de tirage:


On tire p éléments parmi n éléments ( p  n ) et on résume les résultats dans le tableau suivant :
Type de tirage Nombre de tirages possibles Importance de l’ordre de tirage
p
Simultané C n Pas important
Successif et avec remise np important
Successif et sans remise A np important

33
Les probabilités
Prof. Smail BOUGUERCH

Terminologie:
Terme de probabilité Son sens
Expérience aléatoire Toute expérience qui admet plus d’un résultat
L’ensemble des événements possibles pour une
Univers des événements 
expérience aléatoire
Evénement A A est une partie de l’univers des événements 
Evénement élémentaire Tout événement contenant un seul élément
Réalisation de l’événement A  B Si A et B sont réalisés simultanément
Réalisation de l’événement A  B Si A et B ou l’un des deux est réalisé
L’événement contraire de A C’est l’événement A ( A  A   et A  A   )
A et B deux événements incompatibles A B 
Stabilité d’un événement – probabilité d’un événement:
Définition:

Soit  l’univers des événements d’une expérience aléatoire


 Quand la probabilité d’un événement élémentaire i  se stabilise sur une valeur p i , on dit
que la probabilité de l’événement i  est : p i et on écrit : P    p
i i

 La probabilité d’un événement est la somme des probabilités élémentaires qui le compose.
C'est-à-dire, si A  1; 2 ; 3 ;...; n  est un événement de l’univers  , alors la probabilité
de l’événement A est : P (A )  P    P    P    ...  P  
1 2 3 n

Propriétés:
Soit  l’univers des événements d’une expérience aléatoire
 P ()  0 et P ()  1
 0  P (A )  1 pour tout événement A de 
 Probabilité de l’union de deux événements:
Pour tous événements A et B de 
P ( A  B )  P (A )  P (B )  P (A  B )
 Si P (A  B )  P (A )  P (B ) , on dit que A et B sont incompatibles
 Probabilité de l’événement contraire:
Pour tout événement A de  : P (A)  1  P (A )
Hypothèse d’équiprobabilité:
Définition:
Si tous les événements élémentaires, dans une expérience aléatoire dont l’univers des événements
CardA
est  , sont équiprobables, alors la probabilité de tout événement A de  est : P (A ) 
Card 
Probabilité conditionnelle – indépendance de deux événements:
Définition:
Soit A et B deux événements liés à une même expérience aléatoire tel que : P (A )  0
La probabilité d’un événement B sachant que l’événement A est réalisé est :

 A   P PA A B 
PA  B   P B

34
Résultat:

Pour tous événements A et B liés à une même expérience aléatoire tel que : P  A   P  B   0

 A   P B  P A B 
On a : P  A  B   P  A   P B

Définition:

Pour tous événements A et B liés à une même expérience aléatoire


P  A  B   P  A   P  B   A et B sont deux événements indépendants
Propriété:

Soit  un univers d’événements d’une expérience aléatoire, et 1 et 2 deux sous-univers de 


( 1  2   et 1  2   )

Pour tout événement A de  : P (A )  p  1   p  A  p   p A 


  2   
 1   2

Loi de probabilité d’une variable aléatoire:


Soit X une variable aléatoire sur  univers d’événements d’une expérience aléatoire
Pour déterminer la loi de probabilité de la variable aléatoire X , on suit les deux étapes suivantes :
 Détermination de X ()  x 1; x 2 ; x 3 ;...; x n  l’ensemble des valeurs que peut prendre X
 Calcul des probabilités p (X  x i ) pour tout i de l’ensemble 1;2;3;...; n 

L’espérance mathématique – la variance – l’écart type d’une variable aléatoire:


Soit X une variable aléatoire dont la loi de xi x1 x2 x3 ... xn
probabilité est représentée dans le tableau à
côté : p (X  x i ) p1 p2 p3 ... pn

Définitions:
n
L’espérance mathématique de X E (X )  x 1  p1  x 2  p 2  x 3  p3  ...  x n  p n   x i  p i
i 1
2
n
n 
 (X )  E (X )   E (X )     x i   pi   x i  pi 
2 2 2
La variance de X
i 1  i 1 
2
n
n 
 (X)   (X )  x   pi   x i  pi 
2
L’écart type de X i
i 1  i 1 

La loi binomiale:
Soit p la probabilité d’un événement A dans une expérience aléatoire
On répète cette épreuve n fois de suite
La variable aléatoire X qui lie chaque résultat au nombre de fois que cet événement se réalise
s’appelle une variable aléatoire binomiale de paramètres n et p
Et on a : k 0;1;2;3;...; n  ; p (X  k )  C nk  p k  (1  p)n k
Et E(X )  n  p
Et  (X )  n  p  (1  p )

35
Calcul trigonométrique (Rappel)
Prof. Smail BOUGUERCH

Tableau des valeurs habituelles et le cercle trigonométrique:

   
x 0
6 4 3 2
1 2 3
sin x 0 1
2 2 2
3 2 1
cos x 1 0
2 2 2
3
tan x 0 1 3
3

Relations entre les Ratios trigonométriques:

 
x  x  x x x
2 2

sin  sin x sin x  sin x cos x cos x

cos cos x  cos x  cos x sin x  sin x

cos(x  2k  )  cos x sin x 1  cos x  1


tan x 
sin(x  2k  )  sin x cos x 1  sin x  1
1
tan(x  k  )  tan x 1  tan 2 x  cos2 x  sin 2 x  1
cos 2 x

Equations trigonométriques essentielles:

cos x  cos a  x  a  2k  ou x  a  2k 
sin x  sin a  x  a  2k  ou x  (  a)  2k 
tan x  tan a  x  a  k  ;  k  

36
Formules d’addition (soustraction):

cos(a  b )  cos a  cos b  sin a  sin b cos(a  b )  cos a  cos b  sin a  sin b

sin(a  b )  sin a  cos b  cos a  sin b sin(a  b )  sin a  cos b  cos a  sin b

tan a  tan b tan a  tan b


tan(a  b )  tan(a  b ) 
1  tan a  tan b 1  tan a  tan b
Résultats:

En posant : t  tan
a cos 2a  cos2 a  sin 2 a
2  2cos2 a  1
sin a 
2t  1  2sin 2 a
1 t 2 1  tan 2 a
1t 2 
cos a  1  tan 2 a
1 t 2
1  cos 2a
2t
(Formules de
sin 2 a 
tan a 
Linéarisation

CARNOT) 2
1t 2
1  cos 2a
sin 2a  2sin a  cos a cos 2 a 
2
2 tan a 1  cos 2a
tan 2a  tan 2 a 
1  tan 2 a 1  cos 2a
Formules produit-somme: Formules somme-produit (formules de SIMPSON):

1 p q p q
cos a  cos b  cos(a  b )  cos(a  b ) cos p  cos q  2cos(
) cos( )
2 2 2
1 p q p q
sin a  sin b  cos(a  b )  cos(a  b )  cos p  cos q  2sin( )sin( )
2 2 2
1 p q p q
sin a  cos b  sin(a  b )  sin(a  b )  sin p  sin q  2sin( ) cos( )
2 2 2
1 p q p q
cos a  sin b  sin(a  b )  sin(a  b )  sin p  sin q  2cos( )sin( )
2 2 2
sin( p  q )
tan p  tan q 
cos p  cos q
sin( p  q )
tan p  tan q 
cos p  cos q
Conversion de la formule a cos x  b sin x ; (a;b )  (0;0) :

2  a b 
a cos x  b sin x  a  b  2 cos x 
2
sin x 
 a b a b 
2 2 2

 a 2  b 2 cos  x   
b a
Avec  un réel vérifiant : sin    et cos   
a2  b 2 a2  b 2

37

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