Vous êtes sur la page 1sur 38

2ème année

Baccalauréat

Réalisé par :

EL KYAL
MOHAMED
Sommaire
Signe de ax+b – signe de ax²+bx+c 4

Identités remarquables – Domaine de définition d’une fonction 5

Limites d’une fonction 6

Continuité d’une fonction 8

Dérivabilité d’une fonction 10

Axe de symétrie - Centre de symétrie – Point d’inflexion 12

Branches infinies 13

Fonction réciproque 14

Fonction racine n-ième 16

Suites numériques 18

Fonctions primitives 20

Calcul intégral 22

Fonctions Logarithmes 24

Fonctions Exponentielles 26

Nombres Complexes 28

Equations différentielles 32

Dénombrement 33

Probabilités 34

Géométrie dans l’espace 36

Trigonométrie 38
Signe de ax+b
Signe et factorisation de ax²+bx+c

 Signe de ax+b (a ≠ 0)

x  b 

a
ax  b
 
Signe de a
Signe de a

 Signe et factorisation du trinôme P(x)=ax²+bx+c (a ≠ 0)


Solution de l’équation
2
  b  4ac x   x  0  Signe de  x  Factorisation de  x 

x  
On ne peut pas
  0 S 
 x  Signe de a factoriser  x 

b

b  x   
 ²
  0 S 
   2a  x   a x
b
 

 2a 
 
  2a 
 x  Signe de
a
Signe de
a

S  x ;x  1 2
avec : x  x1 x2 

0 x 
b  
 x  Signe Signe de Signe  
 x  a x x
1
x  x2 
1 a
2a
2 de a (a ) de a

b  
x  (on suppose que x1  x2 )
2 2a
2a

Si x1 et x 2 sont deux solutions distinctes de l’équation : x  ax ²  bx  c  0

b c
alors: x x  et x x 
1 2 a 1 2 a
Identités remarquables
Domaine de définition d’une fonction

 Identités remarquables :
Pour tous réels a et b
2
a  b 2
 a  2ab  b
2

2
a  b 2
 a  2ab  b
2

2 2
a b  a b a b  
3
a  b 3 2
 a  3a b  3ab  b
2 3

3
a  b 3 2
 a  3a b  3ab  b
2 3

3
a b
3
  2
 a  b a  ab  b  2

 a  b a  ab  b 
3 3 2 2
a b

 Domaine de définition d’une fonction :


Soient P et Q deux polynômes
f une fonction numérique de la variable réelle x
Domaine de définition de f :
définie par :


f x  x  Df  


 x

f x 
Q x 

Df  x   / Q x  0  


f x  
 x 
Df  x   /  x  0  

 x

f x  
D f  x   /  x  0 etQ x  0   
Q x 


 x 

    0 etQ x  0
 x

f x  Df  
x   /
Q x 
 
Q x  



Limites d’une fonction

 Limites et inverses des fonctions x  x


n
n   * et x  x:
n
lim x  0 lim x 0
x 0 x 0

lim x   1
x  lim 0
x  x n
1
lim 0 1
x  x lim 0
x  x n

Si n est un nombre pair alors: Si n est un nombre impair alors:

n n
lim x   lim x  
x  x 
n n
lim x   lim x  
x  x 

1 1
lim   lim  
x  0 xn x  0 xn
 

1 1
lim   lim  
x  0 xn x  0 xn
 

 Limites des fonctions polynômes et rationnelles en    :


Limite d’une fonction polynôme en  et en  Limite d’une fonction rationnelle en  et en 
est celle de son terme de plus haut degré est celle du quotient des termes de plus haut degré

 Limites des fonctions trigonométriques :


sin x tan x 1  cos x 1
lim 1 lim 1 lim 
x 0 x x 0 x x 0 x² 2

 Limites des fonctions de type x  u x : 


lim u x
x x 0
 lim
x x 0
u x 
l0 l

 

Ces résultats restent valable, à droite en x 0 , à gauche en x 0 , en  et en 


 Théorème de comparaison :




U x   f x   V x 



 f x  l V x 
   
lim U x   l   lim f x   l 
   lim f x   l
x x 0 

x x 0 lim V x  0 
  x x 0
lim V x   l 

x x 0 

x x 0 


f x U x    U x   f x  
  lim f x     lim f x   
lim U x    lim U x    
x x 0  x x 0
 x x  x x 0 
 0 

Ces résultats restent valable, à droite en x 0 , à gauche en x 0 , en  et en 

 Limites et opérations :


lim f x
x x 0
l l l   


lim g x
x x 0
l'     

x x 0 

lim g x  f x   l + l'     FI

x x 0

lim f x l l 0 l0    0

x x 0

lim g x l'        

   
lim g x  f x
x x 0 
l  l'        FI

lim f x
x x 0
 l l l0 l0   0 

lim g x
x x 0
 l'  0  0

0

0

0

0

0

0

0
 0 

lim

f x l
FI FI
0

       
x x 0 g x l'

Ces résultats restent valable, à droite en x 0 , à gauche en x 0 , en  et en 


Continuité

 Continuité en un point :
f est continue en x 0  lim f x   f x 0 
x x 0

 Continuité à droite - Continuité à gauche :


 f est continue à droite en x 0  lim f x   f x 0 
x  x0

 f est continue à gauche en x 0  lim f x   f x 0 
x  x0

 f est continue en x 0  f est continue à droite et à gauche en x 0

 Continuité sur un intervalle :


 f est continue sur un intervalle ouvert a, b  si f est continue en chaque élément de a, b 
 f est continue sur un intervalle fermé a, b  si f est continue sur l’intervalle ouvert a, b 
et f est continue à droite en a et à gauche en b

 Opérations sur les fonctions continues:


Soit f et g deux fonctions continues sur un intervalle I et k un réel
 Les fonctions f  g , f  g , kf et f n avec n   , sont continues sur I
1 f
 Les fonctions et sont continues sur I si g ne s’annule pas sur I
g g

Conséquences :
 Les fonctions polynômes sont continues sur 
 Les fonctions rationnelles sont continues sur tout intervalle contenu dans leur domaine de définition
 La fonction : x  x est continue sur  0,  
 
 Les fonctions : x  sin x et x  cos x sont continues sur 

 Composé de deux fonctions continues:


Si f une fonction continue sur un intervalle I et g une fonction continue
sur l’intervalle f I  , alors la fonction g  f est continue sur I

 L’image d’un intervalle par une fonction continue:


 L’image d’un segment par une fonction continue est un segment
 L’image d’un intervalle par une fonction continue est un intervalle
Cas particulier :
Soit f est continue et strictement monotone sur un intervalle I
Le tableau suivant illustre les différents cas possibles de l’intervalle f I 
L’intervalle f (I )
L’intervalle I
f est strictement croissante sur I f est strictement décroissante sur I
a, b   f a  ; f b   f b  ; f a 
     
   
a, b   f a  ; lim f x   lim f x  ; f a 
     
 x b   x b 
   
a, b   lim f x  ; f b   f b  ; lim f x 
     
 x a    x a  
   
a, b   lim f x ; lim f x   lim f x  ; lim f x 
     
 x a  x b   x b x a  
   
a,  
   f a  ; lim f x   lim f x  ; f a 
 x    x  
   
a,    lim f x  ; lim f x   lim f x  ; lim f x 
     x  
 x a  x 
  x a  
   
 ,a 
   lim f x  ; f a   f a  ; lim f x 
 x    x  
   
 ,a   lim f x  ; lim f x   lim f x  ; lim f x 
   x    
 x a    x a x 

   
  lim f x  ; lim f x   lim f x  ; lim f x 
 x  x    x  x  

 Théorème des valeurs intermédiaires :


Si f est continue sur un intervalle a, b  , alors pour tout réel  compris entre f a  et f b 
 
il existe au moins un réel  de l’intervalle a, b  tel que f    
 
Si f est continue sur un intervalle a, b  telle que f a   f b   0
 
 
alors l’équation f x   0 admet au moins une solution  dans l’intervalle a, b 
 
Si f est continue et strictement monotone sur un intervalle a, b  telle que f a   f b   0
 
 
alors l’équation f x   0 admet une solution unique  dans l’intervalle a, b 
 
 Méthode de dichotomie :
Soit f est fonction continue et strictement monotone sur un intervalle a, b  telle que f a   f b   0
 
l équation f x   0 admet une solution unique  dans a, b 
 
a  b  a  b 
Si f a   f    0 Si f b   f    0

 2    2 
a b a b
Alors : a  Alors: b
2 2
l’amplitude de cet encadrement est : ba . l’amplitude de cet encadrement est : ba .
2 2
   
On poursuit la recherche de  sur l’intervalle a;a b  On poursuit la recherche de  sur l’intervalle a b ;b 
 2   2 
  
On arrête le processus dès que l’amplitude de l’encadrement de  est inférieur à la précision souhaitée
Dérivabilité
EL KYAL MOHAMED

 Fonction dérivable en un point:


f x   f x 0 
On dit qu’une fonction f est dérivable en x 0 si lim existe et finie
x x 0 x  x0
Cette limite est appelée le nombre dérivé de f en x 0 , on le note f ' x 0  .

 L’équation de la tangente à une courbe :


Soit f fonction est dérivable en x 0

 
L’équation de la tangente à la courbe C f au point d’abscisse x 0
est : y  f ' x 0 x  x 0   f x 0 

 Dérivabilité à droite, à gauche en un point :


f x   f x 0 
 On dit que f est dérivable à droite en x 0 , si lim existe et finie
x x 0
x  x0

Cette limite est appelé le nombre dérivé de f à droite en x 0 , on le note f 'd x 0 
f x   f x 0 
 On dit que f est dérivable à gauche en x 0 , si lim existe et finie
x x 0
x  x0

Cette limite est appelé le nombre dérivé de f à gauche en x 0 , on le note f 'g x 0 

f dérivable en x 0 ,si et seulement si f est dérivable à droite


et à gauche en x 0 et f 'd x 0   f 'g x 0 

 Dérivabilité et continuité :
Si f une fonction est dérivable en x 0 alors f est continue en x 0

 Dérivée des fonctions usuelles :


f x  f  x 

k 0 k   
x 1
1 1
x x²
xr rx r 1 r   *  1
1
x
2 x
sin x cos x
cos x  sin x
1
tan x 1  tan2 x 
cos2 x
 Opérations sur les fonctions dérivées- dérivée d’une fonction composée :
u  v   u   v  ku   k u  k   
uv   u v  uv  u   nu .u
n n 1

 1  v   u  u v  uv 
     
 v  v²  v  v²

uv   u v   v   u   2u u


 Dérivée et sens de variation :
Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I
 f est croissante sur I x  I  f  x   0
 f est décroissante sur I x  I f ' x   0
 f est constante sur I x  I f ' x   0

 Interprétation géométrique et dérivabilité :


La limite Dérivabilité en x 0 Interprétation géométrique : C f admet  
f x   f x 0  Une tangente au point A x 0 ; f x 0   
lim  a
x x 0 x  x0 a 0 de coefficient directeur a
f est dérivable en x 0
f x   f x 0  Une tangente horizontale
lim 0
x x 0 x  x0 
au point A x 0 ; f x 0  
f x   f x 0  Une demi- tangente à droite au point
lim  a
x x 0 x  x0 a 0 f est dérivable  
A x 0 ; f x 0  de coefficient directeur a
à droite en x 0
f x   f x 0  Une demi- tangente horizontale
lim 0
x x 0 x  x0 
à droite au point A x 0 ; f x 0  
f x   f x 0  Une demi- tangente verticale à droite
lim  
x x 0 x  x0 f n’est pas dérivable  
au point A x 0 ; f x 0  dirigée vers le bas
à droite en x 0
f x   f x 0  Une demi- tangente verticale à droite
lim  
x x 0 x  x0  
au point A x 0 ; f x 0  dirigée vers le haut

f x   f x 0  Une demi- tangente à gauche au point


lim  a
x x 0 x  x0 a 0 f est dérivable  
A x 0 ; f x 0  de coefficient directeur a
à gauche en x 0
f x   f x 0  Une demi-tangente horizontale
lim 0
x x 0 x  x0 
à gauche au point A x 0 ; f x 0  
f x   f x 0  Une demi- tangente verticale à gauche
lim  
x x 0 x  x0 f n’est pas dérivable  
au point A x 0 ; f x 0  dirigée vers le haut
à gauche en x 0
f x   f x 0  Une demi- tangente verticale à droite
lim  
x x 0 x  x0  
au point A x 0 ; f x 0  dirigée vers le bas
Axe de symétrie-Centre
symétrie de symétrie-Point
Point d’inflexion

 Axe de symétrie – Point de symétrie :

La droite d’équation x  a est un axe de symétrie de la courbe C f si : 


 x  D f 2a  x   D f
 x  D f  f 2a  x   f x 

 
Le point I a, b  est un point de symétrie de la courbe C f si :
 x  D f 2a  x   D f
 x  D f  f 2a  x   f x   2b

 Concavité et point d’inflexion d’une courbe :

Une fonction est convexe sur un intervalle si sa courbe


représentative sur cet intervalle est entièrement située
au-dessus
dessus de chacune de ses tangentes

Si x  I  f  x   0

 
alors la courbe C f est convexe sur l’intervalle I

Une fonction est concave sur un intervalle si sa courbe


représentative sur cet intervalle, est entièrement située
au-dessous de chacune de ses tangentes
Si x  I  f  x   0

 
alors la courbe C f est concave sur l’intervalle I

 
Un point d’inflexion d’une courbe C f est le point ou la courbe

C f  change de concavité en ce point


Si f  s’annule en changeant de signe en x 0

 
alors la courbe C f admet un point d’inflexion d’abscisse x 0

Si f  s’annule sans changer de signe en x 0

 
alors la courbe C f admet un point d’inflexion d’abscisse x 0
lim f x   a lim f x    lim f x   
x  x  x a

lim  f x   ax  b   0 f x  f x  f x 
lim  a lim  lim 0
x  x  x a 0 x  x x  x
Branches infinies

lim  f x   ax   b lim  f x   ax   
x  x 

C f  admet C f  admet C f  admet C f  admet C f  admet C f 


Une Une Une branche Une branche Une branche admet
asymptote asymptote parabolique parabolique parabolique Une
horizontale oblique de direction de direction de direction asymptote
d’équation: d’équation : la droite l’axe des l’axe des verticale
y a y  ax  b d’équation : ordonnés abscisses d’équation:
au voisinage y  ax au voisinage
au voisinage au voisinage
de  de  au voisinage de  de  x a
de 
Fonction réciproque

 Propriété :
Si f est une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I

Alors f admet une fonction réciproque, notée f 1 ,définie sur l’intervalle f I 



  f y   x

 f x   y
1
et on a : 
  


x  f I  



y I

 Détermination de l’expression de f
1
x  :
Soit f une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I
Soit x un élément de f I  et y un élément de I tel que: f 1 x   y

On a : f 1 x   y  f y   x et en résolvant l’équation f y   x d’inconnue y

On déduit l’expression de f 1 x  pour tout x de f I 

 Continuité de la fonction réciproque :


Si f est une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I

Alors une fonction réciproque f 1 est continue sur l’intervalle f I 

 Dérivabilité de la fonction réciproque :


Soit f une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I
soit x 0 un élément de I et y 0  f x 0 

si f est dérivable en x 0 et si f ' x 0   0 , alors la fonction f 1 est dérivable en y 0

et on a : f  y   f ' 1x 
1
0
0

Soit f une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I


si f est dérivable sur I et f  ne s’annule pas sur I

alors la fonction f 1 est dérivable sur f I  et on a :

'
 
x  f I  f 1 x  

1

f '  f 1 x 
 
 Monotonie de la fonction réciproque :
Si f est une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I

Alors une fonction réciproque f 1 est strictement monotone sur f I 


et varie dans le même sens que f

 La courbe représentative de la fonction réciproque :

 
 
Dans un repère orthonormé C 1  est le symétrique de C f par rapport à la première
 f 
bissectrice du repère (droite d’équation: y  x )

 Remarques:

 
La courbe C f  
La courbe C 1 
 f 

 
 
A a, b   C f A ' b, a   C 1 
 f 

admet une asymptote verticale admet une asymptote horizontale


d’équation : x  a d’équation : y  a
admet une asymptote horizontale admet une asymptote verticale
d’équation : y  a d’équation : x  a
admet une asymptote oblique
1 b
admet une asymptote oblique d’équation : y  x 
a a
d’équation : y  ax  b
(on détermine l’expression de y
à partir de la relation: x  ay  b )

admet une tangente admet une tangente


(ou demi-tangente) verticale (ou demi-tangente) horizontale
admet une tangente admet une tangente
(ou demi-tangente) horizontale (ou demi-tangente) verticale
Fonction racine n-ième

 Définition :

Soit n un entier naturel non nul

est continue et strictement monotone sur l’ intervalle 0;  


n
La fonction : x  x
 
elle admet une fonction réciproque définie sur 0;   ,nommée racine n-ième

et que l’on note


n  et on a :  x ; y    2 n x  y  x  y n

 Propriétés:

 
2
 x ; y   2
  *
  2
 x ; y   n   *
   m ; n  

n
 x n y  n x y
n n
x x m
 

n n m
 x  x
n
 n x  x n
x x
n

ny
 n  y  0
y
 
 x  ny  x  y
n
nm nm
 x  ny  x  y  x  x
n nm m
 x  x
 Ensemble de définition :

L’ensemble de définition de la fonction x  n u x  est :


D  x   / x  Duet u x  0  
 Limites:
lim u x  lim n u x 
x x 0 x x 0

l0 n
l

 

Ces résultats restent valable, à droite en x 0 , à gauche en x 0 , en  et en 

 Continuité :
Si f une fonction définie ,positive et continue sur un intervalle I


alors la fonction x  n u x est continue sur I
site maths en fr : www.mathsbiof.com
 Dérivée :

Si u une fonction strictement positive et dérivable sur un intervalle I


alors la fonction : x  n u x est dérivable sur I


u x
  

et on a : x  I  n u x 
n 1
n n u x
  

 Résolution de l’équation x  x n  a  a    :  


n un entier naturel impair n un entier naturel pair non nul

a 0 S  n a  n n
S   a; a  
a 0 S  0  S  0
a 0 S  n a   S 

 Puissance rationnelle d’un nombre réel strictement positif:


Soit un x réel strictement positif et un r nombre rationnel
p * *
On pose r  ( p   et q   )
q
p
q
On a : x  x  xp
r q

 Remarques :
1
     
nu x  u x n

 1  1

n u x  
 1
 u x n       
1 
   u x  u x n
  n
 
Pour tous réels x et y positifs et pour tous rationnelles r et r 
r'
x 
r r' r r '
 x x  x r rr '
 x
r
 x  y  r
 x y
r
 x r x r
  

 y  y
r
1 r
 x r
r x r r 
x  x
r
x
Suites numériques

 Suite arithmétique – Suite géométrique :

Suite arithmétique de raison r Suite géométrique de raison q

Définition un 1  un  r un 1  q  un

Terme général 
un  u p  n  p r  un  u p  q
n p

Somme de u  un  q n p 1  1
 p 
termes u p  ...  un  n  p  1  u p  ...  un  u p   
   q  1 
consécutifs 2 
a ,b et c trois
termes 2b  a  c b²  a  c
consécutifs

 Suite majorée, minorée, bornée :

 
Soit un
n I
une suite numérique

 un n I est majorée par un nombre réel M  n  I un  M


 un n I est minorée par un nombre réel m  n  I un  m
 un n I est bornée si un n I est majorée et minorée
 Monotonie d’une suite :

 
Soit un
n I
une suite numérique

 un n I est croissante  n  I un 1 un


 un n I est décroissante  n  I un 1 un
 un n I est constante  n  I un 1 un

 Limite de la suite n   avec    * :


0 0
lim n   0 lim n   
n  n 
 Limite de la suite q  n avec q   :
q  1 1  q  1 q 1 q 1

la suite q  n n’admet lim q n  0


n 
lim q n  1
n 
lim q n  
n 
pas de limite

 Critère de convergence d’une suite :


 Toute suite croissante et majorée est convergente
 Toute suite décroissante et minorée est convergente



vn  un  wn 

un  l  vn 

 
  lim un  l lim vn  l 
  lim un  l
lim vn  0

 n  n   n 
n  
 

lim wn  l 
n  

un  vn 
 un  vn 

 
 lim un     lim un  
lim vn  
 n  lim vn   n 
n  

 n  

 Suite de type vn  f un :  
Si un  une suite convergente de limite l et si f une fonction continue en l
n I
 
alors la suite vn  définie par: vn  f un est convergente de limite f  l 

 Suite de type un 1  f un :  
Soit un  une suite numérique définie par :


u0  a
  où f une fonction

u
 n 1
 f un n  
Si :
 f une f continue sur un intervalle I
 
f I I
 a I
 un  une convergente
alors : la limite l de la suite un n I est solution de l’équation : f x   x
Fonctions primitives

 Définition :

Soit f une fonction définie sur un intervalle I


On dit que F est une fonction primitive de f sur I si :
 F est derivable sur I
  
x  I F ' x  f x

 Existence et unicité des primitives:

Toute fonction continue sur un intervalle I admet des primitives sur I

Si f admet une primitive F sur un intervalle I alors toute fonctionG définie sur I

   
par :G x  F x  k  k   est aussi une primitive de f sur I

Soit f une fonction admettant des primitives sur un intervalle I

soit x 0 un élément de I et y 0 un réel, Il existe une seule primitive F de f sur I

 
vérifiant la condition F x 0  y 0

 Propriété de linéarité des primitives :

Si F etG des fonctions primitives respectives de f et g sur un intervalle I

et si k un réel alors :

 F  G  est une fonction primitive de f  g  sur I


 kF est une fonction primitive de kf sur I
 Formulaire: primitives des fonctions usuelles :

f x  F x 
a   ax  k
1
x x²  k
2
1 1
k
x² x
1
2 x k
x
r 1
x
 r   *  -1  x
r k
r 1
1
ln x  k
x

e
x x
e k k   
sin x  cos x  k

cos x sin x  k

2 1
1  tan x  tan x  k
2
cos x

 Primitives des fonctions composés :

f x  F x 

u' x

u x 
2 u x k 
u x r 1
 r   *  -1 
u ' x  u x 
   r
  k
r 1


u' x

u x 
ln u x  k

  k   
ux u x 
u ' x e e k

u ' x   sin u x   


 cos u x  k
  


u ' x  cos u x 
    
s in u x  k

Calcul intégral

 Intégrale d’une fonction continue sur un segment :


nue sur un intervalle a; b  et F une primitive de f sur a; b 
Soit f une fonction continue
   
b b
L’intégrale de f de a à b est le nombre réel :
a

f x dx  F x   F b   F a 
 a

 Propriétés :
a a b
a f x dx  0
b f x dx  
a f x dx
b b b
Linéarité:
a  f x   g x  dx 
  a f x dx 
a g x dx
b b
k   kf x dx  k
a f x dx
a
b c b
Relation de Chasles:
a f x dx 
a f x dx 
c f x dx

 Valeur moyenne :
Soit f une fonction continue
conti sur segment a; b 
 
 
La valeur moyenne de la fonction f sur a; b  est le nombre réel :
 
b
1

b a a f x dx
 Intégrale et ordre :
b
six  a, b f x   0,alors 
a

f x dx  0

b b
six  a, b f x   g x ,alors
a

f x dx 
a g x dx
 Intégration par parties :
b b b
 a
u x   v  x dx  u x   v x  
 a a

u  x   v x  dx

 Calcul d’aires :

Le plan est rapporté à un repère orthogonal o, i, j
   
 
Soit I et J deux points tels que : i  OI etOJ  j
L’unité d’aire, notée u.A , est l’aire du rectangle bâti à partir
des pointsO , I et J
 
1.u . A  i  j
 
L’aire du domaine délimité par C f , l’axe L’aire du domaine délimité par C f , C g et   
des abscisses et les droites d’équation les droites d’équation x  a et x  b est:
x  a et x  b est:  b 

 b

 
 f      .u.A
x  g x dx


 a
f x  dx  .u.A

 a 

 Cas particuliers :
L’aire du domaine hachuré
Figure illustrative Remarque
sur la figure

 b 

f est positive sur a; b 
  

 a
f    .u.A
x dx

 b 

f est négative sur a; b 
  

 a
 f    .u.A
x dx

 f est positive sur a ; c   c


 b 
 
 f est négative sur c; b 
 


 a
f x dx 
 c
f x dx  .u.A


C f  est au dessus  b



de C g  sur a; b 
 

 a 

f x   g x  dx  .u.A
 

 
 C f est au dessus
 c 
de C g  sur a; c 
b

  

 a
 f x g x dx  c g x   f x dx .u.A

 C f  est au dessous
de C g  sur c; b 
 

 Calcul de volumes :
Le volume du solide de révolution engendré par la
 
rotation de la courbe C f sur a; b  , un tour complet
autour de l'axe des abscisses est:
 b ² 
V  
  
 a
 f x  dx  u.v

u.v : unité de volume
Fonctions logarithmes

 Fonction Logarithme népérienne :


 Définition :
1
La fonction logarithme népérien est la primitive de la fonction : x 
x
sur l’intervalle  0; +  qui s’annule en 1 et notée ln
 

 Conséquences et propriétés :

ln 1  0 ln e  1 x   0;  y   0;  


x   0;  y   0;   ln xy   ln x  ln y
ln x  ln y  x  y
ln x  ln y  x  y
 
ln x r  r ln x
r  
1
ln     ln x
x   0;  y    x 
x 
ln x  y  x  e y ln    ln x  ln y
 y 

 Domaine de définition :
f une fonction numérique de la
Domaine de définition de f :
variable réelle x définie par :
f x   ln u x 
 
D f  x   / x  Du et u x   0 
 2
f x   ln u x  
 
  D f  x   / x  Du et u x   0 
f x   ln u x 

 Limites usuelles :
ln x
lim
x 
ln x    lim 0
x  xn
lim ln x   
x 0

lim x n ln x  0
x 0
 n   *
 
ln x ln x  1
lim 1 lim 1
x 1 x  1 x 0 x

 Continuité:
La fonction ln est continue sur l’intervalle  0; + 
 

Si u est une fonction strictement positive sur un intervalle I


et si u est continue sur I
alors la fonction x  ln u x  est continue sur I
 
 Dérivabilité :
La fonction ln est dérivable sur l’intervalle  0; + 
 
1
et on a : x   0;  ln x  
  x
Si u est une fonction strictement positive sur un intervalle I
et si u est dérivable sur I
lors la fonction x  ln u x  est dérivable sur I
alors
 
u  x 
et on a :   
x  I  ln u x   
u x 

 Signe et représentation
eprésentation graphique de ln :

x 0 1 

ln x - +

 Fonction Logarithme de base a  * \ 1 :


 Définition :
La fonction logarithme de base a est la fonction
ln x
définie par : x   0;  loga x  
  ln a
Cas particulier : si a=10, loga est le logarithme décimal. On le note log
 Conséquences et propriétés :

x   0;  y   0;   loga 1  0


loga xy   loga x   loga y  loga a   1

 
loga x r  r loga x r  
1
loga    loga x  x   0;  y   0;  r  
 x 
x  l oga x   l oga y   x  y
loga    loga x   loga y 
 y  l oga x   r  x  a r

0a 1 a 1
loga x   loga y   x  y loga x   loga y   x  y

lim loga x    lim loga x   


x  x 
lim loga x    lim loga x   
x  0 x  0
1
x   0,   loga x  ' 
    x ln a
Fonctions exponentielles

 Fonction exponentielle népérienne :


 Définition :
La fonction exponentielle népérienne, notée exp , est la fonction réciproque
de la fonction ln . On pose : x  exp x   ex

 Conséquences et propriétés :

x  ex  0
x  y   e x  e y  e x y
 
x  ln e x  x
r
x   0,  elnx  x  
x   e x  e rx r  
x  y   0;   1
x    ex
e x  y  x  lny ex


 x , y    ² e x  ey  x  y
x  y  
ex
 e x y
x y y
e  e  x  y e

 Domaine de définition :
f une fonction numérique de la
Domaine de définition de f :
variable réelle x définie par :
f x   ex Df  

u x  D f  x   / x  Du 

f x e

 Limites usuelles :
 x 
e
lim    
lim ex   x   x n 
x 
n   *
lim e x  0
x 
lim
x 
x e   0
n x

ex  1
lim 1
x 0 x

 Continuité:

La fonction x  e x est continue sur l’intervalle 


Si u est une fonction continue sur un intervalle I
u x 
alors la fonction x  e est continue sur I
 Dérivabilité :
la fonction x  e x est dérivable sur 
'
 
et on a: x   e x  e x

Si u est une fonction est dérivable sur un intervalle I


u x 
alors la fonction x  e est dérivable sur I
 u x  ' u x 
et on a: x  I e   u  x  e
 

 Représentation graphique de exp :

 Fonction exponentielle de base a   0;   :


 Définition :

La fonction exponentielle de base a est la fonction définie par :


x log x 
x   0;  a x  e
 
 Conséquences et propriétés :

x   a x  e xln a
 x ; y    a  a  a
2 x y x y
 
loga a x  x
r
 
x   a x  ar x r   log x 
x   0;  a a
 
a

1
x    a x  x ; y   2 a x  a y  x  y
ax
x  y   0;  
ax
 x ; y      a x y
2
ay a x  y  x loga y 

0a 1 a 1

ax  ay  x  y ax  ay  x  y
lim a x  0 lim a x  
x  x 
x
lim a   lim a x  0
x  x 
x
a 1
lim  ln a
x 0 x

  
a x  ln a   a x
Nombres complexes


L’ensemble des nombres complexes est :   z  a  ib / a; b   ² et i ²  1
 
Soit le plan complexe muni d’un repère orthonormé direct o, e1, e2  
 Définition et propriétés :
Soit z  a  ib un nombre complexe avec a; b    ²
 La forme algébrique du nombre complexe z est : a  ib .

 La partie réelle du nombre complexe z est : Re z  a  .

 La partie imaginaire du nombre complexe z est : Im z  b . 


 Le nombre complexe z est imaginaire pur si Re z  0 . 

 Egalité de deux nombres complexes : z  z   Re z  Re z  et Im z  Im z      
 Le conjugué du nombre complexe z est : z  a  ib

 Le module du nombre complexe z est : z  zz  a ²  b ²

 L’image du nombre complexe z  a  ib est le point M a, b , noté M z   


 
 L’affixe du point M a, b est le nombre complexe z  a  ib , noté z M

 L’affixe du vecteur u a, b  est le nombre complexe z  a  ib , noté zu

 L’affixe du vecteur AB est le nombre complexe z   z B  z A
AB
 

 L’argument du nombre complexe non nul z est une mesure  de l’angle orienté e1,OM  
noté argz
on a arg z   2 

Re(z )   Im(z )
cos   et sin  
z z

 La forme trigonométrique du nombre complexe non nul z est :


z  r cos   i sin    r ,  

avec r  z et arg z   2 


 
r ,   est une écriture réduite du nombre complexe r cos   i sin  
 

 La forme exponentielle du nombre complexe non nul z est : z  re i 


avec r  z et arg z   2 
 
 Propriétés:
Conjugué Module Argument
Opposé z  z z  z arg z     arg z  2 

Conjugué z z z  z

arg z  arg z 2 

Produit z z '  z z ' z z   z  z  arg zz   arg z  arg z 2 

Puissance zn  z 
n
zn  z
n
 
arg z n  n arg z 2 
 

 1  1 1 1
   1  arg    arg z 2 
Inverse  z '  z ' z z  z 

 z  z z 
   z z
 arg    arg z  arg z  2 
Quotient  z '  z z'  z  
z'

Somme z z '  z z '

Forme trigonométrique Forme exponentielle


Opposé  r ,    r ,     i    
rei   re
Conjugué r,    r ,  
    rei  rei 
Produit r ,    r ',  '  rr ';    ' i   '
      re i   r ' e i  '  rr ' e

r ,   n  r n ; n   n i n  
Puissance     re i
 r ne

1 1  1 1
Inverse   ;    ei 
r ;    r 
 re i r
 
r ;   rei 
    r ;    ' 
r i   '
e
Quotient r ';  '  r ' 
 r ' ei ' r'
 

 z  z  2Re z   z est réel  z  z


 z  z  2Im z   z estréel  argz  k  / k  

² ²  z est imaginairepur  z  z
 zz  Re z   Im z 
   
 z 0z 0 
 z est imaginairepur  arg z   k / k  
2
 k  r ,   2k    r ,  
 Formule de Moivre :

n
cos  isin   cos n   isin n 

 Formules d’Euler :

cos  
1 i
2

e  e i  
1

sin    e i   e i 
2i

 Equations du second degré à coefficients réels :

L’équation : Ensemble de solution:


b   b   
 
0 S  ; 


 2a 2a 


 

z  az ²  bz  c  0 b 
 
0 S   
  b ²  4ac  
 2a 
 

b  i  b  i  
 
0 S  ; 


 2a 2a 


 

 Nombres Complexes et géométrie:

Notion complexe : Relation géométrique :


z B  zA la distance AB
 AM  r
z  z A  r
r  0  M appartient au cercle de centre A et de rayon r
 AM  BM
z  z A  z  zB
 M appartient à la médiatrice de AB 
 
z  zB
zI  A I milieu de AB 
2
zC  z A
 A,B et C trois points alignés
zB  zA
     z  z 
 
  
AB; AC   arg  c A   
   z  z  2  mesure de l’angle AB; AC 

 B A  
 d’un triangle:

Nature du triangle ABC

zC  z A  
 r ;    ABC est un triangle rectangle en A
zB  zA  2 

zC  z A
 1;   ABC est un triangle isocèle en A
zB  zA
zC  z A  
 1;    ABC est un triangle isocèle et rectangle en A
zB  zA  2 

zC  zA  
 1;   ABC est un triangle équilatéral
zB  zA  3 

 Ecritures complexes des transformations du plan:

Transformations: Ecriture complexe :



Translation de vecteur u d’affixe z  z   z  zu
u
Homothétie de centre    et de rapport k z     k z   

Rotation de centre    et d’angle  z     ei  z   

 Reconnaitre une translation, une homothétie ou une rotation à partir de leurs


expressions complexes :
 
Soit le plan complexe muni d’un repère orthonormé direct o,e1, e2  
 
Soit M  z  l’image d’un point M z  par une transformation F

L’expression complexe du transformation F Nature du transformation F


F est une translation

a 1 de vecteur u d’affixe z   b
u

F est une homothétie


de rapport a
b
 et de centre  d’affixe  
z   az  b a    1 1a
2 (  vérifie la relation :   a   b )
avec a ;b   
(a  0)
a 1
F est une rotation
d’angle :   arg a 2  
  
a    1 b
et de centre  d’affixe  
avec a  1 1a
(  vérifie la relation :   a   b )
 Résolution de l’équation différentielle : y '  ay  b

Equation différentielle Solution générale de l’équation différentielle

b
y '  ay  b a  0 y x   eax    
a

 Résolution de l’équation différentielle : ay '' by ' cy  0


Equations différentielles

Equation Equation Solution générale


L'équation caractéristique admet
différentielle caractéristique de l’équation différentielle

r1x r2x
y x   e  e
Deux solutions réelles
0
distinctes r1 et r2
,    ²

y x   x   erx
ay '' by ' cy  0 ar ²  br  r  0 Une solution réelle
0 unique r
,    ²
Deux solutions
complexes conjuguées y x    cos qx   sin qx e px
0 r1  p  iq
et r2  p  iq ,    ²
Dénombrement

 Cardinal d’un ensemble :


Soit E un ensemble fini
Le cardinal de E est le nombre d’éléments de E , on le note card E
Soit A et B deux parties d’un ensemble fini
Card A  B   CardA  CardB  Card A  B 

 Principe fondamental du dénombrement :

Soit une expérience peut être réalisée en p choix p   *


Si le premier choix peut être réalisé en n1 façons différentes
et le second choix peut être réalisé en n2 façons différentes
.
.
.
et le p -ème choix peut être réalisé en n p façons différentes
alors le nombre façons différentes de réaliser cette expérience
est le produit : n1  n2  n 3  ...  n p

 Les nombres : n ! , Anp et Cnp

n !  n  n  1  n  2  ...  2  1
n! n!
Anp  C np 
n  p  ! p ! n  p  !

C np 1  C np  C np1 C np  C nn p

C nn  1 C nn 1  n

 Types de tirages :
On tire p objets parmi n objets
Nombre de tirages
Type de tirage: L’ordre :
possible est :
simultané C np p  n  n’a pas d’importance

Successif avec remise np est important

Successif sans remise Anp p  n  est important


Probabilités

 Probabilités d’un ensemble fini:


La probabilité d’un événement A est la somme des probabilités des événements
élémentaires qui le composent, on la note p A

 Propriétés :
Soit  l’univers associé à une expérience aléatoire
L’événement: Probabilités:

A 0  p A  1

A 
p A  1  p A

p A  B   p A  p B   p A  B 

AB p A  B   p A  p B 
(A et B sont incompatibles)

S’il y a équiprobabilité alors pour tout événement A de  , on a:


cardA nombredescas favorables
p A  
card  nombredes cas possibles

 Loi d’une variable de probabilité aléatoire:


Soit  l’univers associé à une expérience aléatoire
Pour définir la loi de probabilité de la variable X sur  on suit les étapes suivantes :
1) On détermine X   x1; x 2 ; x 3 ;...; xn  l’ensemble des valeurs prises par X
2) On calcule pour chaque valeur x i sa probabilité pi  p X  xi  avec i  1;2;...; n 
3) On résume la loi de probabilité de la variable X par le tableau suivant :
xi x1 x2 x3 … xn

p X  x i  p1 p2 p3 … pn

 Probabilité conditionnelle :
Soit A et B deux événements liés à une même expérience aléatoire tel que: p A  0
La probabilité de l’événement B sachant que A est réalisé est le nombre :
p A  B 
 A 
pA B   p B
p A

 Evénements indépendants :
Soit A et B deux événements liés à une même expérience aléatoire
A et B sont indépendants  p A  B   p A  p B 
 L’espérance, la variance et l’écart-type d’une variable aléatoire:

Soit X une variable aléatoire dont la loi de probabilité est définie par le tableau suivant:

xi x1 x2 x3 … xn

p X  x i  p1 p2 p3 … pn

L’espérance mathématique
E X   x1  p1  x 2  p2  x 3  p3  ...  xn  pn
de la variable X

La variance de la variable X V X   E X ²  E X  ²


 

L’écart -type de la variable X  X   V X 

 Epreuve répétée :

Soit p la probabilité d’un événement A , lors d’une expérience aléatoire

si on répète n fois l’épreuve dans des conditions identiques


alors la probabilité de réalisation de A exactement k fois durant les n épreuves est :
k n k
C nk p  1  p  k  n 

 Loi binomiale :

Soit p la probabilité d’un événement A , lors d’une expérience aléatoire

on répète n fois l’épreuve dans des conditions identiques


si la variable aléatoire X , égale au nombre de réalisation de A durant les n épreuves
alors la loi de probabilité de la variable X est donnée par :
n k
k  0;1;2;...; n p X  k   C nk  pk  1  p 

On dit que la variable X suit une loi binomiale de paramètres n et p et on a

E X   n  p et V X   np 1  p 
Géométrie dans l’espace
  

L’espace est rapporté à un repère orthonormé direct o, i , j , k 
 Expressions analytiques :
 
Soient u a, b, c  et v a ', b ', c ' deux vecteurs

 Produit scalaire : u .v  aa ' bb ' cc '

 Norme : u  a ²  b ²  c ²

  b b'  a a'  a a' 


 Produit vectoriel : u  v  i  j  k
c c' c c' b b'

 Aire d’un triangle :


1  
L’aire d’un triangle ABC est: AB  AC
2

 Distances :
La distance entre deux points A et B est :
AB  xB  xA  ²  yB  yA  ²  zB  zA  ²
La distance du point M au plan P  d’équation ax  by  cz  d  0 est:
axM  byM  czM  d
 
d M ;   
a ²  b²  c²
 
AM  u

La distance du point M à la droite  A, u  est: d M ,   
u

 Equation cartésienne d’un plan :



n a, b, c  est un vecteur normal au plan P   P  : ax  by  cz  d  0

  
Si AB  AC  0 alors les points A , B et C ne sont pas alignés
 
Dans ce cas : AB  AC est un vecteur normal au plan ABC  et l’équation cartésienne
du plan ABC  peut être déterminé à l’aide de l’équivalence suivante :
  
M  ABC   AM . AB  AC  0  
 Equation cartésienne d’une sphère:

L’équation cartésienne d’une sphère


de centre  a, b, c  et de rayon R est :

x  a  ²  y  b  ²  z  c  ²  R²
 
 Ensemble des points M de l’espace vérifiant : AM .BM  0

L’ensemble des points de l’espace vérifiant :


 
AM .BM  0 est la sphère de diamètre AB 
 

 Intersection d’une sphère et d’un plan :


Soit la sphère (S) de centre  et de rayon R et le plan P 


Soit H le projeté orthogonal du centre  sur le plan P  . On pose : d  H  d ;  

P  coupe S  selon un cercle C 


de centre H P  est tangent à S  en H P  ne coupe pas S 
et de rayon : r  R ²  d ²

 Intersection d’une sphère et d’une droite :


Soit la sphère (S) de centre  et de rayon R et la droite  .


Soit H le projeté orthogonal du centre  sur la droite  . On pose : d  H  d ;  

 coupe S  en deux points  est tangente à S  en H  ne coupe pas S 
distincts
Trigonométrie

 Tableau des valeurs remarquables et cercle trigonométrique:

x    
0
6 4 3 2
1 2 3
sinx 0 1
2 2 2
cosx 3 2 1
1 0
2 2 2
3
tan x 0 1 3
3

 Les formules des angles associés :

 
x  x +x x x
2 2
sin  sin x sin x  sin x cos x cos x

cos  cos x
cos x  cos x sin x  sin x

-1  cos x  1
sin x
tan x  cos x  2k    cos x
cos x sin x  2k    sin x
-1  sin x  1
1
cos ²x  sin ²x  1 1  tan ²x  tan x  k    tan x
cos ²x

 Equations trigonométriques :
 cos x  cos a  x  a  2k ou x  -a  2k
 sin x  sin a  x  a  2k ou x   - a   2k 
 tan x  tan a  x  a  k   k  
 Formules d’addition :

cos a  b   cosa  cosb - sina  sinb cos a - b   cos a  cos b  sin a  sin b
sin a  b   sina  cosb  cosa  sinb sin a - b   sin a  cos b - cos a  sin b
tana  tanb tan a - tan b
tan a  b   tan a - b  
1 - tana  tanb 1  tan a  tan b

 Formules de duplication :

cos2a  cos ²a - sin ²a


 2 cos ²a - 1 a
on pose: t  tan
 1 - 2 sin ²a 2
sin2a  2 sina  cosa
2t
sina 
2 tana 1  t²
tan2a 
1 - tan ²a 1 - t²
cosa 
1  cos2a 1  t²
cos ²a  2t
2 tana 
1 - cos2a 1 - t²
sin ²a 
2

 Transformation des produits- transformation des sommes :

 p  q   p  q 
1 cos p  cos q  2 cos   cos 
 2 

cosa  cosb  cos a  b   cos a - b   2 
2 
 p  q   p  q 
1
sina  sinb   cos a  b   cos a  b  cos p  cos q  2 sin   sin  
2   2   2 
1  p  q   p  q 
sina  cosb   sin a  b   sin a  b  sin p  sin q  2 sin   cos  
2   2   2 
1
cosa  sinb   sin a  b   sin a  b   p  q   p  q 
2  sin p  sin q  2 cos   sin  
 2   2 

 Transformation de a cos x  b sin x :

 a b 
a cos x  b sin x  a ²  b ²  cos x  sin x 
 a ²  b ² a ²  b² 
 a ²  b ² cos x   
a b
avec  un réel tel que : cos   et sin  
a ²  b² a ²  b²

Vous aimerez peut-être aussi