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I. Fonctions polynômes.
Définition. Une fonction f est une fonction polynôme (ou plus simplement un polynôme) si :
(1) Elle est définie sur R.
(2) Elle admet une écriture de la forme : f (x) = an xn + an – 1 xn – 1 + … + a1 x + a0
où n est un entier naturel et a0, a1, … , an sont des réel appelés coefficients du polynôme.
x4 1
Exercice 1. Montrer que la fonction f définie par f (x) = 2
est une fonction polynôme.
x 1
Définitions. Soit f une fonction polynôme non nulle, dont l’écriture (unique) est :
f (x) = an xn + an – 1 xn – 1 + … + a1 x + a0, avec an 0.
L’entier n est appelé degré de f et on écrit n = deg f.
an xn est le terme de plus haut degré, a3 x3 est le terme de degré 3, a0 est le terme de degré 0 ou terme constant.
Nous conviendrons que le polynôme nul (dont tous les coefficients sont nuls) n’a pas de degré.
Exemple. Les fonctions affines (non nulles) sont les fonctions polynômes de degré 1 ou 0 (fonctions constantes).
Conséquences. Deux fonctions polynômes sont égales si et seulement si ils ont même degré et si tous les
coefficients de même degré sont égaux.
Exemples.
▪ La fonction polynôme a deux racines et car et .
▪ La fonction polynôme n’a pas de racine car pour tout .
Théorème (admis). La somme, la différence, le produit de deux fonctions polynômes sont encore des
polynômes. La composée de deux polynômes est encore un polynôme. Le produit de deux polynômes non nuls
est un polynôme dont le degré est la somme des degrés de ces polynômes.
Exercice 3. Soit P (x) = 2 x 2 – x + 1 et Q (x) = x 3 + 2.
Donner l’écriture polynomiale de f (x) = P (x) Q (x) et g (x) = Q (x + 1) – Q (x).
Définition. On appelle polynôme du second degré (ou trinôme du second degré), une fonction P définie sur R de
la forme P (x) = a x 2 + b x + c où a, b, c sont des nombres (a 0).
Cette expression est la forme développée (ou réduite) du polynôme.
Propriété. Toute fonction polynôme du second degré peut s’écrire sous la forme canonique suivante :
–b
P (x) = a (x – )2 + avec = et = P ( ).
2a
Motivation. Nous savons développer une expression (du second degré) comme par exemple,
P (x) = (3 x + 1) (– x + 2) = – 3 x 2 + 6 x – x + 2 = – 3 x 2 + 5 x + 2.
Mais le problème est de savoir factoriser. La forme canonique permettra de factoriser.
Démonstration.
2
2 2 b 2 b b2 b2 b b2
P (x) = a x + b x + c = a x x c a x x c a x c.
a a 4a2 4a 2a 4a
b b2
Autrement dit, dans la propriété, =– et =– c .
2a 4a
La courbe d’une fonction polynôme du second degré P (x) = a (x – ) 2 + est une parabole de sommet
S ( ; ). Si a > 0, la parabole est dirigée vers le haut, si a < 0, elle est dirigée vers le bas.
Si a > 0. Si a < 0.
x – + x – +
+ +
P (x) P (x)
– –
b b
Comme un produit est nul lorsque l’un des facteurs est nul, l’équation x x 0 admet
2a 2a
b b b b
deux solutions. x1 = et x2 = .
2a 2a 2a 2a
2
b
Si = 0, alors l’équation s’écrit x = 0.
2a
b b b
Ce carré est nul lorsque x = 0, c’est-à-dire x = . On a une unique solution x0 = .
2a 2a 2a
2 2
b b
Si < 0, alors on doit résoudre x = 0, soit x 0 , aucune solution car un
2a 4a2 2a 4a2
carré est toujours positif.
Interprétation graphique. Les éventuelles racines d’un polynôme P correspondent aux abscisses des points
d’intersection de la courbe CP avec l’axe des abscisses.
Faire les trois figures en fonction du signe du discriminant.
Faire un tableau avec les six graphiques possibles en fonction du signe de a et du signe de .
b b b 2b b
Démonstration. Si les deux racines sont confondues x1 = x2 = , alors S = .
2a 2a 2a 2a a
2
b b2 b2 4ac c
P= 2
et comme b2 4ac 0 alors b 2 4 a c donc P = 2 2
.
2a 4a 4a 4a a
b b
Si les deux racines sont distinctes x1 = et x2 = .
2a 2a
b b b b 2b b
Alors S = x1 + x2 = .
2a 2a 2a 2a a
2 2
b b b b2 4ac c
Et P = x1 x2 = 2 2 2
.
2a 2a 4a 4a 4a a
Théorème.
Deux réels ont pour somme S et pour produit P si et seulement si ils sont solutions de l’équation x 2 – S x + P = 0.
Exercice 10. Trouver, s’ils existent, deux nombres dont la somme est 6 et le produit 1.
Si > 0, alors P (x) = a (x – x1) (x – x2) où x1 et x2 sont les deux solutions de l’équation P (x) = 0.
Si = 0, alors P (x) = a (x – x0) 2 où x0 est la solution de l’équation P (x) = 0.
Remarque. P (x) est une identité remarquable à un facteur près.
Si < 0, alors P ne peut pas se factoriser comme produit de deux facteurs du premier degré.
Exercice 11. Factoriser les polynômes P (x) = 2 x2 + 4 x + 2, Q (x) = – 3 x2 + 12 x + 6 et R (x) = x2 + 3 x + 6.
Remarque. On peut procéder plus rapidement, la courbe de P (x) = 2 x2 + 10 x + 12 est une parabole dirigée vers
le haut et elle coupe deux fois l’axe des abscisses (en – 3 et – 2), faire une figure…
Mettre en évidence le signe de P (x) suivant les valeurs de x et la position de la parabole par rapport à l’axe des
abscisses.
x – x1 x2 +
f (x) signe de a 0 signe de – a 0 signe de a
Discriminant
<0 =0 >0
= b2 – 4 a c
Solution(s) de
l’équation
2
ax +bx+c=0
Factorisation de
P (x) = a x2 + b x + c
a>0
Position de la
parabole par rapport à
l’axe des abscisses
Signe de P (x)
a<0
Position de la
parabole par rapport à
l’axe des abscisses
Signe de P (x)
1°S Fonctions polynômes et second degré Correction des exercices
x4 1
Exercice 1. Montrons que la fonction f définie par f (x) = 2
est une fonction polynôme.
x 1
D’abord, comme x 2 + 1 > 0 pour tout x R, alors f est définie sur R.
4 2 2
x 1 x 1 x 1
Puis f (x) = 2 2
x2 1 , ce qui prouve que f est bien un polynôme.
x 1 x 1
Exercice 5. P (x) = 2 (x 2 + 2 x + 1) = 2 (x + 1) 2.
Q (x) = – 3 (x 2 – 4 x) + 6 = – 3 (x – 2) 2 + 12 + 6 = – 3 (x – 2) 2 + 18.
b 1 1
Pour R (x), R (x) = 2 x 2 – x + 2, = ,
2a 4 4
y
2
1 1 1 1 1 1 1 1 15
=R α R 2 2 2 2 2 2 .
4 4 4 16 4 8 4 8 8
2
2 1 15
Donc R (x) = a x α β 2 x .
4 8
Exercice 6. P (x) = 2 x 2 – 4 x – 1. 4
b 4
On a =– =– = 1 et = P (1) = – 3.
2a 2 2
Donc le sommet est S (1 ; – 3).
2
x – 1 +
+ +
P (x) o
–3
-2
Exercice 7. On sait résoudre certaines équations du second degré :
2
a) Résolvons l’équation x2 – 3 = 0 donc x 2 3 0.
Donc x 3 x 3 0 , donc x 3 0 ou x 3 0.
Donc x = 3 ou x = 3.S= 3; 3 .
b) Résolvons l’équation x 2 + 4 x = 0 donc x (x + 4) = 0 donc x = 0 ou x + 4 = 0 donc x = 0 ou x = – 4. S = 4;0 .
2 2
c) x + 2 x – 1 = (x + 1) – 2.
On utilise ensuite l’identité remarquable A 2 – B 2 pour factoriser.
(x + 1) 2 – 2 = 0 équivaut à (x + 1 + 2 ) (x + 1 – 2 ) = 0.
Un produit est nul lorsque l’un des facteurs est nul :
x+1+ 2 = 0 ou x + 1 – 2 = 0.
Donc, il y a deux solutions x1 = – 1 – 2 , x2 = – 1 + 2.
Cette méthode peut se généraliser.
Exercice 8. a) Pour 2 x 2 + 4 x + 2 = 0. = b 2 – 4 a c = 16 – 4 2 2 = 0.
b 4
L’équation admet donc une unique solution (ou le polynôme a une seule racine) : x = = 1. S = {1} .
2a 2 2
Remarquons que les équations 2 x 2 + 4 x + 2 = 0 et x 2 + 2 x + 1 = 0 ont les mêmes solutions.
Pour – 3 x 2 + 12 x + 6 = 0. = b 2 – 4 a c = 12 2 – 4 (– 3) 6 = 144 + 72 = 216 > 0. Deux solutions :
b 12 216 12 6 6 b 12 216 12 6 6
x1 = 2 6 et x2 = 2 6.
2a 2 3 6 2a 2 3 6
S= 2 6;2 6 .
Remarque. Il aurait été plus judicieux de résoudre l’équation x 2 – 4 x – 2 = 0 qui a les mêmes racines.
Pour x 2 + 3 x + 6 = 0. = b 2 – 4 a c = 3 2 – 4 1 6 = 9 – 24 = – 15 < 0.
Donc cette équation n’a pas de solution. S = .
b) Pour l’équation 5 x 2 – 7 = 0. Il n’est pas nécessaire d’utiliser le théorème.
7 7 7 7 7
5 x2 – 7 = 0 5 x2 = 7 x2 = x= ou x = – S= ; .
5 5 5 5 5
Pour l’équation 2 x 2 + 3 x = 0. Il n’est pas nécessaire d’utiliser le théorème.
3 3
2 x2 + 3 x = 0 x (2 x + 3) = 0 x = 0 ou 2 x + 3 = 0 x = 0 ou x = . S= 0; .
2 2
Exercice 10. Trouvons, s’ils existent, deux nombres dont la somme est 6 et le produit 1.
D’après le théorème du cours, de tels nombres seraient solutions de l’équation x 2 – 6 x + 1 = 0.
2
On calcule son discriminant b 2 4 a c = (– 6) – 4 1 1 = 36 – 4 = 32 > 0.
b 6 32 b 6 32
Il y a donc deux solutions x1 = = 3 2 2 et x1 = = 3 2 2.
2a 2 2a 2
x – –3 –2 +
2 + + +
x+3 – 0 + +
x+2 – – 0 –
2
2 x + 10 x + 12 + 0 – 0 –
x – 2 6 2 6 +
– 3 x 2 + 12 x + 6 – 0 + 0 –
Donc S = 2 6 ;2 6 .
1°S Fonctions polynômes et second degré Exercices
Fonctions polynômes.
Exercice 1. Parmi les fonctions suivantes, indiquer lesquelles sont des polynômes.
2
1. f (x) = (x 2 + 1) (x – 1) 2. g (x) = x x 1
x3 x
3. h (x) = 2
4. i (x) = sin 2 x – 3 sin x + 2
x 1
5. j (x) = x4 6x2 9 6. k (x) = 2 – 7 2.
Exercice 2. Dans chacun des cas, indiquer si le nombre α est une racine du polynôme P.
1. P (x) = x 3 – 2 x 2 – 2 x + 4 et α = 2 .
2. P (x) = – x 4 + x 3 + x 2 – x + 1 et α = – 1.
3. P (x) = 3 x 2 – 2 x + 1 et α = 1.
4. P (x) = (3 x 2 – 1) (– 3 x + 1) et α = 1
3
.
C2
2
C1
-5 o 5
-2
C3 y
-4
C4
4
C5
-5 o 5 x
C6
-4
Exercice 10. Faire le tableau de variation de chacune des fonctions polynômes définies sur R.
1. P (x) = 2 (x + 1) 2 – 1 2. Q (x) = (x – 1) 2 – 12
3. R (x) = – 1
2
(x + 5) 2 + 100 4. S (x) = 0,01 (x + 60) 2 + 350
5. T (x) = 7 (4 – x) 2 + 11 6. U (x) = – 3 (x – 0,1) 2.
Exercice 12. Résoudre chaque équation après avoir deviné une solution évidente.
x2
1. 3 x 2 – 7 x + 4 = 0 2. x 1 =0 3. – 7 x 2 – 6 x + 1 = 0.
4
Exercice 13. Déterminer, s’ils existent, deux réels u et v connaissant leur somme S et leur produit P dans les cas
suivants.
1. S = 1 et P = 1 2. S = 10 et P = 20,5 3. S = – 6 et P = 9.
Exercice 14. Après avoir cherché les racines éventuelles à l’aide du discriminant, en déduire une factorisation
de chaque polynôme dans le cas où cela est possible.
1. 6 x 2 + x – 2 2. x 2 + 2 x – 3 3. 2 x 2 + 10 x + 12
4. – 2 x 2 + 5 x – 2 5. – 3 x 2 + 2 x – 1 6. x 2 + 6 x – 7
7. – 4 x 2 – 3 x + 1 8. 3 x 2 + 8 x – 3 9. 6 x 2 + 2 x + 1
10. – 3 x 2 + 2 x + 1.
Exercice 15. Déterminer les racines des polynômes suivants, donner leur factorisation et leur signe par un
tableau de signes :
A (x) = 2 x 2 + 4 x – 30 B (x) = – 3 x 2 – x + 4
C (x) = – 2 x 2 + 9 x – 4 D (x) = 5 x 2 – 2 x.
Exercice 16. Résoudre les inéquations suivantes (utiliser un tableau de signes si nécessaire).
5 x
1. 3 x – 1 + <0 2. x + 1 – >0
1 x 2x 1
1 1 6
3. 4 – 2
0 4. – 2 – 0.
x 2 x 1 3 x
Équations paramétriques.
Exercice 21.
1. En posant X = x , résoudre l’équation 4 x + 5 x – 9 = 0.
5 6
2. Avec un changement de variable adapté, résoudre l’équation 2
1 = 0.
x x
3. Avec un changement de variable adapté, résoudre l’équation 2 sin 2 x – sin x – 1 = 0 sur 0 ; π
2
.
Fonctions polynômes.
Exercice 2. Dans chacun des cas, indiquons si le nombre α est une racine du polynôme P.
1. P (x) = x 3 – 2 x 2 – 2 x + 4 et α = 2 .
P ( 2 ) = ( 2 )3 – 2 ( 2 )2 – 2 2 +4=2 2 –4–2 2 + 4 = 0.
Donc 2 est une racine de P.
2. P (x) = – x 4 + x 3 + x 2 – x + 1 et α = – 1.
4 3 2
P (– 1) = – (– 1) + (– 1) + (– 1) – (– 1) + 1 = – 1 – 1 + 1 + 1 + 1 = 1.
Donc – 1 n’est pas racine de P.
3. P (x) = 3 x 2 – 2 x + 1 et α = 1.
2
P (1) = 3 1 – 2 1 + 1 = 3 – 2 + 1 = 4.
Donc 1 n’est pas racine de P.
4. P (x) = (3 x 2 – 1) (– 3 x + 1) et α = 1
3
.
2
P ( 13 ) = 3 1
3
1 3 1
3
1 3 1
9
1 1 1 1
3
1 0 0.
1
Donc 3
est une racine de P.
(x + 2) 2 + 0 + +
P (x) – 0 – 0 +
a b d 14 a b d 14 a b d 14 a b d 14 a b d 14
b d 12 puis d 12 b et d 12 b donc d 12 b ainsi d 12 b .
4b 7d 117 4b 7 12 b 117 3b 84 117 3b 33 b 11
En remplaçant b par – 11, on obtient d = 23 avec la deuxième ligne, puis en remplaçant b par – 11 et d par 23,
on obtient encore a = 2 avec la première ligne.
Le polynôme cherché est donc P (x) = 2 x 4 – 11 x 3 + 23 x + 10.
(Q P) (x) = Q (P(x)) = (x 5 + x 2 + 2) 2 = x 10 + x 4 + 4 + 2 x 7 + 4 x 2 + 4 x 5 = x 10 + 2 x 7 + 4 x 5 + x 4 + 4 x 2 + 4.
On peut visiblement conjecturer que deg (Q P) = deg (Q) deg (P).
Polynômes du second degré.
Exercice 8.
Écrivons pour chacun des polynômes suivants sous sa forme réduite, puis sous sa forme canonique.
1. P (x) = x (x – 2) + 3 = x 2 – 2 x + 3 (forme réduite).
b 2
On calcule α 1 puis β P α P 1 12 2 1 3 1 2 3 2.
2a 2
Donc P (x) = (x – 1) 2 + 2 (forme canonique).
Puisque a = 1 > 0, la parabole représentant P est dirigée vers le haut. Donc :
x – 1 +
+ +
P (x)
2
x – 1
4
+
33
8
Q (x)
– –
3. R (x) = (x – 1) 2 – 2 x 1
2
= x 2 – 2 x + 1 – 2 x – 1 = x 2 – 4 x (forme réduite).
b 4
On calcule α 2 puis β R α R 2 22 4 2 4.
2a 2
Donc R (x) = (x – 2) 2 – 4 (forme canonique).
Puisque a = 1 > 0, la parabole représentant P est dirigée vers le haut. Donc :
x – 2 +
+ +
R (x)
–4
4. S (x) = 1 – 2 x – 3 x 2 = – 3 x 2 – 2 x + 1 (forme réduite).
b 2 1
On calcule α puis
2a 2 3 3
2
1 1 1 1 2 1 2 3 4
β S α S 3 2 1 3 1 .
3 3 3 9 3 3 3 3 3
2
1 4
Donc S (x) = – 3 x (forme canonique).
3 3
x – 1
3
+
4
3
S (x)
– –
Exercice 10. Faisons le tableau de variation de chacune des fonctions polynômes définies sur R.
1. P (x) = 2 (x + 1) 2 – 1 a pour courbe représentative une parabole de sommet S (– 1 ; – 1) dirigée vers le haut
car a = 2 > 0. On a donc le tableau :
x – –1 +
+ +
P (x)
–1
2. Q (x) = (x – 1) 2 – 1
2
a pour courbe représentative une parabole de sommet S (1 ; – 1
2
) dirigée vers le haut car
a = 1 > 0. On a donc le tableau :
x – 1 +
+ +
Q (x)
– 1
2
3. R (x) = – 1
2
(x + 5) 2 + 100 a pour courbe représentative une parabole de sommet S (– 5 ; 100) dirigée vers le
bas car a = – 1
2
< 0. On a donc le tableau :
x – –5 +
100
R (x)
– –
4. S (x) = 0,01 (x + 60) 2 + 350 a pour courbe représentative une parabole de sommet S (– 60 ; 350) dirigée vers
le haut car a = 0,01 > 0. On a donc le tableau :
x – – 60 +
+ +
S (x)
350
5. T (x) = 7 (4 – x) 2 + 11 a pour courbe représentative une parabole de sommet S (4 ; 11) dirigée vers le haut
car a = 7 > 0. On a donc le tableau :
x – 4 +
+ +
T (x)
11
6. U (x) = – 3 (x – 0,1) 2 a pour courbe représentative une parabole de sommet S (0,1 ; 0) dirigée vers le bas car
a = – 3 < 0. On a donc le tableau :
x – 0,1 +
0
U (x)
– –
b 29 961 29 31 2
x2 = = 0 ,1 .
2a 20 20 20
6. 6 x 2 – 11 x – 7 = 0. On calcule le discriminant b2 4 a c = (– 11) – 4
2
6 (– 7) = 121 + 168 = 289.
b 11 289 11 17 6 1
L’équation a donc deux solutions : x1 = = ,
2a 12 12 12 2
b 11 289 11 17 28 7
x2 = = .
2a 12 12 12 3
7. 2 x 2 + 4 x + 5 = 0. On calcule le discriminant b2 4ac = 4 – 4
2
2 5 = 16 – 40 = – 24.
L’équation n’a donc pas de solution.
8. 9 x 2 – 42 x + 49 = 0. On calcule le discriminant b2 4 a c = (– 42 ) – 4
2
9 49 = 1764 – 1764 = 0.
b 42 42 7
L’équation a donc une solution x0 = = .
2a 2 9 18 3
Exercice 12. Résolvons chaque équation après avoir deviné une solution évidente.
1. 3 x 2 – 7 x + 4 = 0 a solution évidente x = 1 car 3 1 2 – 7 1 + 4 = 3 – 7 + 4 = 0.
Comme le produit des racines est 43 , alors l’autre solution est 43 .
x2 22
2. x 1 = 0 a pour solution évidente x = 2 car 2 1 = 1 – 2 + 1 = 0.
4 4
Comme le produit des racines est 1, alors l’autre solution est 1
2
.
3. – 7 x 2 – 6 x + 1 = 0 a pour solution évidente x = – 1 car – 7 (– 1) 2 – 6 (– 1) + 1 = – 7 + 6 + 1 = 0.
Comme le produit des solutions est 17 , alors l’autre solution est 17 .
Exercice 13. Déterminons, s’ils existent, deux réels u et v connaissant leur somme S et leur produit P.
1. S = 1 et P = 1. S’ils existent, u et v sont solutions de l’équation x 2 – x + 1 = 0.
2
On calcule le discriminant b 2 4 a c = (– 1) – 4 1 1 = 1 – 4 = – 3. Donc cette équation n’a pas de
solution et il n’existe pas deux nombres u et v tels que leur somme vaut 1 et leur produit 1.
2. S = 10 et P = 20,5. S’ils existent, u et v sont solutions de l’équation x 2 – 10 x + 20,5 = 0. On calcule le
2
discriminant b 2 4 a c = (– 10) – 4 1 20,5 = 100 – 82 = 18. Donc l’équation a deux solutions x1 =
b 10 18 10 3 2 b 10 18 10 3 2
= et x2 = = .
2a 2 2 2a 2 2
10 3 2 10 3 2
Donc u = et v = (ou le contraire) sont les deux nombres dont la somme est 10 est le
2 2
produit 20,5
3. S = – 6 et P = 9. S’ils existent, u et v sont solutions de l’équation x 2 + 6 x + 9 = 0. On calcule le discriminant
2 b 6
b2 4ac = 6 – 4 1 9 = 36 – 36 = 0. L’équation a donc une unique solution x0 = = = – 3.
2a 2
Donc les nombres u = – 3 et v = – 3 sont les deux nombres dont la somme vaut – 6 et le produit 9.
Factorisation d’expression du second degré.
Exercice 14. Cherchons les racines éventuelles à l’aide du discriminant puis nous en déduirons une
factorisation de chaque polynôme dans le cas où cela est possible.
1. 6 x 2 + x – 2. On calcule le discriminant 2
b 2 4 a c = 1 – 4 6 (– 2) = 1 + 48 = 49.
b 1 49 1 7 8 2
L’équation 6 x 2 + x – 2 = 0 a donc deux solutions x1 = = ,
2a 12 12 12 3
b 1 49 1 7 6 1
x2 = = .
2a 12 12 12 2
2 1
On en déduit la factorisation 6 x 2 + x – 2 = 6 x x .
3 2
2. x 2 + 2 x – 3. On calcule le discriminant b2 4ac = 2 – 4
2
1 (– 3) = 4 + 12 = 16.
b 2 16 2 4 6
L’équation x 2 + 2 x – 3 = 0 a donc deux solutions x1 = = 3,
2a 2 2 2
b 2 16 2 4 2
x2 = = 1.
2a 2 2 2
On en déduit la factorisation x 2 + 2 x – 3 = x 3 x 1 .
3. 2 x 2 + 10 x + 12. On calcule le discriminant b2 4 a c = 10 – 4
2
2 12 = 100 – 96 = 4.
b 10 4 10 2 12
L’équation 2 x 2 + 10 x + 12 = 0 a donc deux solutions x1 = = 3,
2a 4 4 4
b 10 4 10 2 8
x2 = = 2.
2a 4 4 4
On en déduit la factorisation 2 x 2 + 10 x + 12 = 2 x 3 x 2 .
4. – 2 x 2 + 5 x – 2. On calcule le discriminant b2 4ac = 5 – 4
2
(– 2) (– 2) = 25 – 16 = 9.
b 5 9 5 3 8
L’équation – 2 x 2 + 5 x – 2 = 0 a donc deux solutions x1 = = 2,
2a 4 4 4
b 5 9 5 3 2 1
x2 = = .
2a 4 4 4 2
1
On en déduit la factorisation – 2 x 2 + 5 x – 2 = – 2 x 2 x .
2
5. – 3 x 2 + 2 x – 1. On calcule le discriminant 2
b 2 4 a c = 2 – 4 (– 3) (– 1) = 4 – 12 = – 9.
Donc l’équation – 3 x 2 + 2 x – 1 = 0 n’a pas de solution et l’expression – 3 x 2 + 2 x – 1 ne se factorise pas
(comme produit de termes du premier degré).
6. x 2 + 6 x – 7. On calcule le discriminant 2
b 2 4 a c = 6 – 4 1 (– 7) = 36 + 28 = 64.
b 6 64 6 8 14
L’équation x 2 + 6 x – 7 = 0 a donc deux solutions x1 = = 7,
2a 2 2 2
b 6 64 6 8 2
x2 = = 1.
2a 2 2 2
On en déduit la factorisation x 2 + 6 x – 7 = x 7 x 1 .
7. – 4 x 2 – 3 x + 1. On calcule le discriminant b2 4 a c = (– 3) – 4
2
(– 4) 1 = 9 + 16 = 25.
b 3 25 3 5 2 1
L’équation – 4 x 2 – 3 x + 1 = 0 a donc deux solutions x1 = = ,
2a 8 8 8 4
b 3 25 3 5 8
x2 = = 1.
2a 8 8 8
1
On en déduit la factorisation – 4 x 2 – 3 x + 1 = 4 x x 1 .
4
8. 3 x 2 + 8 x – 3. On calcule le discriminant b2 4ac = 8 – 4
2
3 (– 3) = 64 + 36 = 100.
b 8 100 8 10 18
L’équation 3 x 2 + 8 x – 3 = 0 a donc deux solutions x1 = = 3,
2a 6 6 6
b 8 100 8 10 2 1
x2 = = .
2a 6 6 6 3
1
On en déduit la factorisation 3 x 2 + 8 x – 3 = 3 x 3 x .
3
9. 6 x 2 + 2 x + 1. On calcule le discriminant 2
b 2 4 a c = 2 – 4 6 1 = 4 – 24 = – 20.
Donc l’équation 6 x 2 + 2 x + 1 = 0 n’a pas de solution et l’expression 6 x 2 + 2 x + 1 ne se factorise pas (comme
produit de termes du premier degré).
10. – 3 x 2 + 2 x + 1. On calcule le discriminant b2 4ac = 2 – 4
2
(– 3) 1 = 4 + 12 = 16.
b 2 16 2 4 6
L’équation – 3 x 2 + 2 x + 1 = 0 a donc deux solutions x1 = = 1,
2a 6 6 6
b 2 16 2 4 2 1
x2 = = .
2a 6 6 6 3
1
On en déduit la factorisation – 3 x 2 + 2 x + 1 = – 3 x 1 x .
3
Exercice 15.
A (x) = 2 x 2 + 4 x – 30 On calcule le discriminant = b2 – 4 a c = 42 – 4 2 (– 30) = 16 + 240 = 256.
2
Remarquons que = 16. L’équation 2 x + 4 x – 30 = 0 a donc deux solutions, données par les formules :
b 4 16 20 b 4 16 12
x1 = = = =–5 x2 = = = = 3.
2a 4 4 2a 4 4
On peut ensuite factoriser A (x) = 2 (x + 5) (x – 3). On fait ensuite le tableau de signes :
x – –5 3 +
x+5 – 0 + +
x–3 – – 0 +
A (x) + 0 – 0 +
B (x) = – 3 x 2 – x + 4 On calcule le discriminant = b 2 – 4 a c = (– 1) 2 – 4 (– 3) 4 = 1 + 48 = 49.
2
Remarquons que = 7. L’équation – 3 x – x + 4 = 0 a donc deux solutions, données par les formules :
b 1 7 6 b 1 7 8 4
x1 = = = =1 x2 = = = = .
2a 6 6 2a 6 6 3
4
On peut ensuite factoriser B (x) = – 3 (x – 1) x . On fait ensuite le tableau de signes :
3
4
x – 1 +
3
–3 – – –
x–1 – – 0 +
4
x+ – 0 + +
3
B (x) – 0 + 0 –
1
x – 4 +
2
–2 – – –
x–4 – – 0 +
1
x– – 0 + +
2
C (x) – 0 + 0 –
2
x – 0 +
5
x – 0 + +
5x–2 – – 0 +
D (x) + 0 – 0 +
Exercice 16. Résolvons les inéquations suivantes en utilisant un tableau de signes si nécessaire.
5 3x 1 1 x 5 3x 1 1 x 5 3x 3x2 1 x 5
1. 3 x – 1 + <0 0 0 0
1 x 1 x 1 x 1 x 1 x
3x2 4x 4
0.
1 x
Recherche des zéros, on résout – 3 x 2 + 4 x + 4 = 0. On calcule le discriminant :
2
b 2 4 a c = 4 – 4 (– 3) 4 = 16 + 48 = 64. Donc l’équation a deux solutions :
b 4 8 12 b 4 8 4 2
x1 = = 2 x2 = = .
2a 6 6 2a 6 6 3
Recherche des valeurs interdites, on résout 1 – x = 0, soit x = 1 (seule valeur interdite).
Puisque – 3 x 2 + 4 x + 4 a pour courbe représentative une parabole dirigée vers le bas, on a le tableau :
2
x – 1 2 +
3
– 3 x2 + 4 x + 4 – 0 + + 0 –
1–x + + 0 – –
3x2 4x 4
1 x
– 0 + || – 0 +
3x2 4x 4 2
Donc 0 a pour solution l’ensemble S = ; 1; 2 .
1 x 3
x x 1 2x 1 x x 1 2x 1 x
2. x + 1 – >0 0 0
2x 1 2x 1 2x 1 2x 1
2x2 x 2x 1 x 2x2 2x 1
0 0.
2x 1 2x 1
Recherche des zéros, on résout 2 x 2 + 2 x + 1 = 0. On calcule le discriminant :
2
b 2 4 a c = 2 – 4 2 1 = 4 – 8 = – 4. Donc il n’y a pas de zéros.
On en déduit que 2 x 2 + 2 x + 1 est toujours positif (car sa courbe est une parabole dirigée vers le haut qui ne
coupe pas l’axe des abscisses).
1
Recherche des valeurs interdites, on résout 2 x + 1 = 0, soit 2 x = – 1 d’où x = – (seule valeur interdite).
2
D’où le tableau suivant :
1
x – – +
2
2 x2 + 2 x + 1 + +
2x+1 – 0 +
2
2x 2x 1
2x 1
– || +
2x2 2x 1 1
Donc 0 a pour solution l’ensemble S = ; .
2x 1 2
2 2
1 4 x 2 1 4 x 2 1 2 x 2 1 2 x 2 1
3. 4 – 2
0 2 2
0 2
0 2
0
x 2 x 2 x 2 x 2 x 2
2x 5 2x 3
2
0.
x 2
Recherche des zéros, on résout (2 x – 5) (2 x – 3) = 0. Un produit est nul lorsque l’un des facteurs est nul.
Donc 2 x – 5 = 0 ou 2 x – 3 = 0, soit 2 x = 5 ou 2 x = 3, d’où x = 2,5 ou x = 1,5.
Recherche des valeurs interdites, on résout (x – 2) 2 = 0, soit x – 2 = 0 puis x = 2 (seule valeur interdite).
On obtient ensuite le tableau suivant :
x – 1,5 2 2,5 +
2x–5 – – – 0 +
2x–3 – 0 + + +
(x – 2) 2 + + 0 + +
2x 5 2x 3
x 2
2 + 0 – || – 0 +
2x 5 2x 3
Donc 2
0 a pour ensemble solution S = 1, 5 ; 2 2 ; 2 , 5 .
x 2
1 6 2 x 1 3 x 3 x 6 x 1
4. – 2 – 0 0
x 1 3 x x 1 3 x x 1 3 x x 1 3 x
2 x 1 3 x 3 x 6 x 1 2 3x x2 3 x 3 x 6x 6
0 0
x 1 3 x x 1 3 x
2x2 8x 6 3 x 6x 6 2x2 x 3
0 0.
x 1 3 x x 1 3 x
Recherche des zéros, on résout 2 x 2 – x – 3 = 0. On calcule le discriminant :
2
b2 4 a c = (– 1) – 4 2 (– 3) = 1 + 24 = 25. L’équation a donc deux solutions :
b 1 25 1 5 6 3 b 1 25 1 5 4
x1 = = x2 = = 1.
2a 4 4 4 2 2a 4 4 4
Recherche des valeurs interdites, on résout (x – 1) (3 – x) = 0. Un produit est nul lorsque l’un des facteurs est
nul. Donc x – 1 = 0 ou 3 – x = 0 puis x = 1 ou x = 3 (deux valeurs interdites).
On peut ensuite faire le tableau suivant :
x – –1 1 1,5 3 +
2 x2 – x – 3 + 0 – – 0 + +
x–1 – – 0 + + +
3–x + + + + 0 –
2x 5 2x 3
x 2
2 – 0 + || – 0 + || –
2x2 x 3
On en déduit que l’ensemble des solutions de 0 est S = 1 ; 1 1, 5 ; 3 .
x 1 3 x