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2010

Exercices sur les intégrales généralisées

Introduction
• Intégrales généralisées – Convergence, définition, critère de comparaison.

Exercice 1 – Convergence, définition, critère de comparaison


Cours
On suppose que f et g sont des fonctions localement intégrales sur un intervalle de type [a, b[ fixé.
On suppose que f et g sont positives sur cet intervalle.
x
• Montrer que x  ∫
a
f (t ) dt est une fonction croissante sur [a, b[ .
x
• On suppose que sur ∀x ∈ [a, b[ , f (x ) ≤ g (x ) et que lim ∫ g (t )dt existe et est finie. En déduire que
x →b a
x <b

∫ a
f (t )dt est convergente. (cela s’appelle le critère de comparaison… La question consiste à redémontrer ce
critère et à refaire le cheminement qui y mène).
Question 1
t dx
• Effectuer le calcul de ∫ pour t ∈ [1, +∞[ .
1 x (x 2 + 1)

+∞ dx
• En déduire la nature de ∫ 1 x (x 2 + 1)
(c'est-à-dire si l’intégrale est convergente ou pas).

Remarque : quand l’une des bornes est infinie, l’intégrale est automatiquement impropre en cette borne.
Question 2
+∞


2
Déterminer la nature de e −x dx .
0

Exercice 2
+∞
Soit f : [1, +∞[ → R , continue et telle que ∫ 1
f (t )dt converge.
f (t )
+∞
Montrer que ∫ 1t
dt converge.
On pourra pour cela considérer une primitive F de f sur [1, +∞[ et examiner son comportement au voisinage
de +∞ .

Exercice 3
1
Déterminer la nature des intégrales suivantes.

1 dx 1 +∞
(i ) ∫ x (1 − x )
0
(iii ) pause (v )
e + x 2e −x ∫
dx
−∞ x

+∞ (iv ) re-pause +∞ x + sin x


(ii ) ∫ (ln x )
− ln x
dx (vi ) ∫ dx
2 0 x 3 + sin x
2
Déterminer la nature et effectuer le calcul des intégrales suivantes :

1
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1 
 − Arc tan  1 dx
+∞
(i ) ∫  x  x  +∞  1
∫ ln 1 + 2  dx
0
(iii )
+∞ 0  x 

− x
(ii ) e dx
0

Exercice 4
1
+∞
Montrer la convergence de ∫ sin (t 2 )dt .
1

2
La fonction t  sin (t 2 ) admet-elle une limite en +∞ ?
3
+∞
Soit une fonction f telle que ∫ 1
f (t )dt converge et qui admet une limite en +∞ . Quelle est cette limite ?
4
• Existe-t-il une fonction dont l’intégrale converge sur [a + ∞[ mais qui ne serait pas bornée au voisinage de
+∞ ?
• Existe-t-il un rapport entre la limite éventuelle d’une fonction en +∞ et le fait que son intégrale sur [a + ∞[
converge ?

Exercice 5
1
Déterminer la nature des intégrales suivantes et en effectuer le calcul.
+∞ dx +∞ dx
(i ) ∫ (ii ) ∫
0 (x + 1)(x + 2)(x + 3) −∞ chx

2
+∞ sin 5x − sin 3x +∞ x +∞
Etudier la nature de : (i ) ∫ dx (ii) ∫ dx (iii ) ∫ (ln x )− ln(ln x )dx .
e −1
5 x
0 x 3 0 2

Exercice 6
1
Que pensez-vous de la proposition suivante ?
Proposition
Soient f et g deux fonctions localement intégrables sur [a, b[ telles que g = o ( f ) .
b

(∫ ) (∫ )
b b
Si f converge Alors g converge .■
a a

Cette proposition ne marche qu’avec de la convergence absolue…


2
+∞ sin x +∞  sin x 
Déterminer la nature de ∫ dx et de ∫ ln 1 + dx .
1 x 1  x 
Pour la deuxième intégrale, on pourra s’aider d’un développement asymptotique de l’expression (c'est-à-dire un
développement en +∞ ) puis s’aider de la question 1 pour savoir à quel ordre pousser le développement.

Exercice 7
+∞ dx
Déterminer la nature de l’intégrale suivante et en effectuer le calcul : ∫ 0 ex + 1
.

2
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Exercice 8
+∞ t2
On pose I = ∫ 0 e −1
t
dt .
1
Montrer que I est convergente.
2

∑ (∫ )
1 n
e −nt n +∞ +∞ t 2e −nt
Montrer que ∀n ∈ N* , t
e −1
= ∑e
k =1
−kt
+
et − 1
, puis que I =
k =1
0
t 2e −ktdt + ∫
0 et − 1
dt .

3
n
1 +∞ t 2e −nt
Montrer que ∀n ∈ N* , I = 2∑ 3
+ ∫0 et − 1 dt .
k =1 k
4
+∞ t 2e −nt
• Montrer que ∫ 0
dt → 0 .
e t − 1 n →+∞
• Conclusion.

Exercice 9

Énoncé
+∞ sin 5 x − sin 3x +∞ x +∞
Etudier la nature de : (i ) ∫
0
x
5
3
dx (ii ) ∫
0 x
e −1
dx a, b ∈ R (iii ) ∫2
(ln x)− ln(ln x ) dx

Correction
(i)
On va utiliser le critère sur les équivalents. La fonction à intégrer est continue sur ]0, +∞[ donc localement
intégrable sur cet intervalle. L’intégrale est automatiquement impropre en +∞. Il faut faire l’étude en 0.
• En 0
sin ( 3x ) = 3x + o ( x ) et sin ( 5 x ) = 5 x + o ( x ) donc sin ( 5 x ) − sin ( 3x ) = 2 x + o ( x ) ∼ 2 x .
0

sin 5 x − sin 3 x 2
Donc 5
~ 2 . On a donc que les fonctions sont de signe constant au voisinage de 0. On peut donc
0
x3 x3
utiliser le critère sur les équivalents.
 sin 5 x − sin 3x 2 
 ~ 2  ⇒  1 2dx et 1 sin 5 x - sin 3x dx sont de meme nature 
 ∫0 23 ∫0
5


0
 x 3
x 3
 5
 x x3 
 Les fonctions sont de signe constant au voisinage de 0 
1 2dx 1 sin 5 x - sin 3x
Comme ∫ 0
x
2
3
converge, ∫0
x3
5
dx converge.(2)

• En +∞∞
 sin 5 x - sin 3x sin 5 x + sin 2 x 2
∀x ≥ 1, 5
≤ 5
≤ 5
 x3 x3 x3 
On travaille avec des fonctions positives   +∞ sin 5 x − sin 3x 
  critère⇒de  ∫1 5
dx converge 
(ce sont des valeurs absolues)  comparaison  x 3

 +∞ 2 
∫ dx converge 
 1 x 3 
5

+∞ sin 5 x − sin 3x
Donc ∫1
x3
5
dx converge.(1)

• Conclusion

3
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+∞ sin 5 x − sin 3x
De (1) et (2), on conclut que ∫ 0
x3
5
dx converge.


(ii)
La fonction à intégrer est continue sur ]0, +∞[ donc localement intégrable sur cet intervalle.
• En 0
x x
~1 donc x → x est prolongeable par continuité en 0. Donc l’intégrale en 0 est une intégrale de
ex − 1 0 e −1
x
Riemann. x → x est donc localement intégrable sur [0, +∞[ et l’intégrale n’est impropre qu’en +∞.
e −1
• En +∞ ∞
Le critère de Riemann devrait bien fonctionner.
x3 x3 1 3 −x 1 x3 1
= x = x e . On a x 3 −x
e → 0 donc = x3 e − x → 0.
e − 1 e (1 − e )
x −x
(1 − e )
−x x →+∞ x
e −1 (1 − e− x ) x→+∞
+∞ x
Le critère de Riemann permet de conclure que ∫0 ex − 1
dx converge.


(iii)
2
∀x ∈ [2, +∞[ , ln x > 0 et ln x − ln(ln x ) = e −(ln(ln x )) . Donc x → ( ln x )
− ln ( ln x )
est continue sur R + et intégrable
sur R + . L’intégrale n’est donc impropre qu’en +∞
On va utiliser le critère de Riemann. Quelques essais permettent de se rendre compte que quelle que soit la
puissance de x utilisée, la limite obtenue est +∞. Donc on va montrer que l’intégrale diverge en multipliant par x
et en étudiant la limite.
 ( ln ( ln x ) )2 
ln x  1− 
− ln ( ln x ) ln x − ( ln ( ln x ) )
2  ln x 
 
x ( ln x ) =e =e .
 ( ln u )2 
 → 0  ( ln ( ln x ) )2  − ln ( ln x )
Or  u u →+∞
⇒ → 0  . Donc comme eu → + ∞ , alors x ( ln x ) → +∞ .
ln x → + ∞   ln x x →+∞  u →+∞ x →+∞
 
 x →+∞ 
+∞ − ln ( ln x )
Le critère de Riemann permet de conclure que ∫ ( ln x )
0
dx diverge.

Exercice 10

Énoncé
Déterminer la nature des intégrales suivantes et en effectuer le calcul.
+∞ dx +∞ dx +∞ dx
(i ) ∫ (ii ) ∫ (iii ) ∫
0 (x + 1)(x + 2)(x + 3) −∞ chx 0 ex + 1

Correction
(i)
La fonction à intégrer est continue sur R + donc localement intégrable sur R + (l’intégrale n’est impropre
qu’en +∞ ).
Nature
La fonction à intégrer est positive sur R + . Donc on peut utiliser le critère sur les équivalents.
 1 1 
 ~ 3   +∞ dx +∞ dx 
 (x + 1)(x + 2)(x + 3) x  ⇒  
 critère sur les  ∫1 x 3 et ∫1 (x + 1)(x + 2)(x + 3) sont de meme nature
+∞

Les contions sont de signe positif  équivalents  
 

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+∞ dx +∞ dx
Comme ∫ 1 x3
converge, donc ∫1 (x + 1)(x + 2)(x + 3)
converge.

Conclusion
+∞ dx
∫ 0 (x + 1)(x + 2)(x + 3)
converge.

Calcul
On effectue une décomposition en éléments simples. Celle-là est aisée puisqu’il n’y a que des pôles simples :
1 1 1 1
= − +
2 2
(remarque : il est normal de trouver que la somme des
(x + 1)(x + 2)(x + 3) x + 1 x + 2 x + 3
coefficients vaut 0… On s’en rendra compte dans la suite des calculs).
Soit x ∈ R + ,
x dt 1 x dt x dt 1 x dt 1 1
∫0 (t + 1)(t + 2)(t + 3) = 2 ∫0 t + 1 − ∫0 t + 2 + 2 ∫0 t + 3 = 2 [ln (1 + t )]0 − [ln (2 + t )]0 + 2 [ln (3 + t )]0
x x x

 (1 + x )(3 + x ) 
= ln 2 − ln 3 + ln 
1 
2  2+x 
 1  3  1  3
1 +  1 +  1 +  1 + 
x 
(1 + x )(3 + x )
 x 
 x  
 x 
 x
Or pour t > 0, = = → 1.
2+x x 2 2 t →+∞
1+ 1+
x x
+∞ dx  2 
Donc en passant à la limite, ∫ = ln   .
0 (x + 1)(x + 2)(x + 3)  3
(ii)
Le dénominateur ne s’annule pas sur R et la fonction à intégrer est continue sur R donc localement intégrable
sur R . L’intégrale est impropre en les deux bornes.
En +∞∞
On va utiliser le critère de Riemann.
x2 x2 1
= x −x
= x 2e −x . Compte tenu des limites usuelles, ce produit tend vers 0 quand x → +∞ .
chx e +e 1 + e −2x
+∞ dt
Donc par le critère de Riemann, on conclut que ∫ converge.
0 cht
En -∞∞
La fonction est paire donc le changement de variable bijectif et C1 , x  −x sur R − donne la même intégrale
0 dt
que sur R + . Donc ∫ converge.
−∞ cht

Conclusion
+∞ dt

∫−∞ cht converge.


Calcul
0dt x dt
En effectuant le changement de variable x  −x , on en déduit que pour x ∈ R + , ∫ = ∫
−x cht u =−t 0 cht
. En
du =−dt

0 dt +∞ dt +∞ dt +∞ dt
passant à la limite, ∫ −∞ cht
= ∫ 0 cht
d’où ∫ −∞ cht
= 2∫
0 cht
.
Soit x ∈ R + ,
x dt x dt ex du ex du ex π
∫0 cht = ∫0 et + e−t = t
u =e ∫  1
= ∫ u +1
2
= [Arc tan u ]1 = Arc tan (e x ) −
4
u u + 
1 1
du =et dt =udt
 u
+∞ dt π π π
En faisant tendre x vers + ∞ , on obtient : ∫ 0 cht
= − = .
2 4 4
(iii)

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Le dénominateur de la fonction à intégrer ne s’annule jamais et celle-ci est continue sur R + donc intégrable sur
R + . L’intégrale n’est impropre qu’en +∞ .
• Nature
La fonction est de signe positif sur R + donc on peut utiliser le critère sur les équivalents. Le critère de
Riemann marche aussi très bien. Pour changer un peu, on va utiliser le critère sur les équivalents.
1 1 1 +∞ dt +∞ +∞
~ e − 2 . On a donc que ∫ et ∫ e − t dt sont de même nature. ∫ e − t dt converge
t
= t
t − t +∞ 0 t 0 0
e +1 e 2
1+ e e +1
+∞ dt
donc ∫ converge.
0
et + 1

• Calcul
On effectue le changement de variable bijectif de classe C1 , u : t → et + 1 .
Soit x ∈ R + .
e x +1
dt e x +1 2 e x +1 2 e x +1 du e x +1 du   u − 1 

x

∫ ∫ ∫ ∫ = ln 
u −1 ∫
= du = du = −
0
et + 1 u = et +1 2 u −1
2 2 (u − 1)(u + 1) 2 2 u + 1   u + 1  2
du =
et
dt =
u 2 −1
dt

2 et +1 2u

 e x + 1 − 1   
= ln  x  − ln  2 − 1 
 2 + 1 
 e + 1 + 1   

ex + 1 − 1 e 2 1 + e −x − e − 2 1 + e −x − e − 2
x x x

= x = → 1 . Par continuité de ln en 1 et composition des


ex + 1 + 1 e 2 1 + e −x + e − 2 1 + e −x + e − 2 x →+∞
x x

+∞ dt  2 + 1
limites, on obtient en passant à la limite : ∫ = ln   .
0
e +1t
 2 − 1 

Problème

Énoncé
Q1
+∞
Pour quelle(s) valeur(s) de s ∈ R , l’intégrale suivante est-elle convergente γ (s ) = ∫ 0
t s −1e −tdt ?

Q2
Soit k ∈ N* , trouver une relation de récurrence entre γ (k ) et γ (k + 1) .
En déduire la valeur de γ (k ) pour k ∈ N * .

Q3
On note E = R2 [X ] , le R -espace vectoriel des polynômes à coefficients dans R et de degré inférieur ou égal à
2.
Soit u l’application définie sur E par :
+∞
u : P  u (P ) telle que u (P )(x ) = ∫ (t − 4xt − 2x 2 )e −t P (t )dt
2
0

1. Montrer que u ∈ L (E ) .
2. Donner la matrice de u dans la base canonique de E .
Q4
Quels sont les éléments propres de u ? (valeurs, vecteurs, sous-espaces propres) ?
L’endomorphisme u est-il diagonalisable ?
Présenter suivant la valeur du réel λ , un bilan des solutions de l’équation d’inconnue P ∈ E :
+∞
λP (t ) = ∫ (t − 4xt − 2x 2 )e −t P (t )dt
2
0

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Correction
La première partie de ce problème est un grand classique.
Question 1
La fonction à intégrer est continue et positive sur ]0, +∞[ .
• En 0, on va travailler avec les équivalents.
• En +∞ , le critère de Riemann est très bien adapté à la forme de la fonction à intégrer.
On sépare l’étude car suivant les valeurs de s , γ (s ) est impropre en 0 et en +∞ ou seulement en +∞ .
En 0
1
Suivant la valeur de s , la fonction à intégrer est continue en 0 ou non. e −t ~1 donc t s −1e −t ~ t s −1 = 1−s . Les
0 0 t
fonctions sont positives, donc on peut utiliser le critère sur les équivalents.
 1 dt 
( )
1
 ∫0 1−s converge ssi (1 − s < 1) ssi (s > 0) . Donc ∫0 t e dt converge ssi (s > 0) .
s −1 −t

t
En +∞ ∞
On va utiliser le critère de Riemann.
+∞
∀s ∈ R, t s +1e −t → 0 . Donc ∀s ∈ R,
t →+∞ ∫1
t s −1e −tdt converge.
Conclusion
(γ (s ) converge) ssi (s > 0) . L’ensemble de définition de la fonction γ est ]0, +∞[ .

Question 2
On va utiliser une intégration par parties. Soit x ∈ R + .
x x
t ke −tdt = −t ke −t  0 + k ∫ t k −1e −tdt . En faisant tendre x vers +∞ , −t ke −t  0 = −x ke −x → 0 .
x x
∫ 0 0 x →+∞
+∞ +∞
Donc ∫ 0
t ke −t dt = k ∫
0
t k −1e −tdt . C’est à dire : ∀k ∈ N * , γ (k + 1) = k γ (k ) .
+∞
On montre par une récurrence que ∀k ∈ N * , γ (k ) = (k − 1) ! γ (0) . Comme γ (1) = ∫ 0
e −tdt = 1 , on
conclut : ∀k ∈ N * , γ (k ) = (k − 1) ! .

Question 3
1
E désigne en fait l’ensemble des fonctions polynômes de degré inférieur ou égal à 2 à coefficients dans R .
• Il faut montrer que l’application est bien définie.
Soit P un polynôme de degré 3 : P = aX 2 + bX + c .
Soit z ∈ R + .
z

∫ (t − 4xt − 2x 2 )e −t (at 2 + bt + c )dt


2
0
z z z z z
= a∫ t 4e −tdt + (b − 4xa ) ∫ t 3e −tdt + (c − 4xb − 2a ) ∫ t 2e −t dt − (4cx + 2bx 2 ) ∫ te −tdt − 2cx 2 ∫ e −tdt
0 0 0 0 0

Chaque intégrale dans le deuxième membre converge lorsque z → +∞ . En passant à la limite, on obtient un
polynôme du second degré en x . Donc u est bien définie en tant qu’application et est à valeurs dans R 2 [ x ] .
• Il reste à montrer que c’est une application linéaire. C’est la structure d’espace vectoriel des fonctions
localement intégrables sur [0, +∞[ et dont l’intégrale sur cet intervalle converge, et la linéarité de l’intégrale qui
permettent de conclure.
Conclusion
u est un endomorphisme de E .
2
On calcule les images des fonctions polynômes e1 : x → 1, e2 : x → x, e3 : x → x 2 . D’après la question
précédente et la question 2, on trouve :
u (e1 ) = γ (3) − 4γ (2) x − 2γ (1) x 2 = 2 − 4x − x 2
u (e2 ) = γ (4) − 4γ (3) x − 2γ (2) x 2 = 6 − 8x − 2x 2
u (e2 ) = γ (5) − 4 γ (4) x − 2γ (3) x 2 = 24 − 24x − 4x 2

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 2 6 24 
 
D’où la matrice dans la base canonique de u : matcan ( u )  −4 −8 −24  .
 −1 −2 −4 
 
Question 4
Il reste à étudier les éléments propres de la matrice précédente :
• calcul du polynôme caractéristique.
• détermination des racines (valeurs propres).
• Détermination de la dimension des sous espaces propres associés.

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