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UNIVERSITÉ IBN ZOHR
FACULTE DES SCIENCES AGADIR
SMP SMC FSA-AGADIR
EXAMENS 20-21
ELECTRICITE-2
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SMPC SMAI ENSAM ENSA FST
Résumé des cours, corrigé des exercices et des
examens, pour les étudiants niveau
universitaire
‫ تصحيح المتحانات‬+ ‫ تمارين شاملة‬+ ‫ملخص شامل للدروس‬
PHYSIQUE : CHIMIE :
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Examen de la SN Année Universitaire 2021/2022
UNIVERSITÉ IBN ZOHR EXAMEN DE LA SESSION NORMALE

FACULTÉ DES SCIENCES FILIÈRE SMP3
DÉPARTEMENT DE PHYSIQUE 14 JANVIER 2022
AGADIR
(4,0 points)
1) On considère un signal alternatif 𝑖(𝑡) de forme aléatoire et de période 𝑇.

a) Que représente la quantité ∫ 𝑖(𝑡)𝑑𝑡 pour ce signal. Que vaut alors sa valeur ?
b) Rappeler l’expression de la valeur efficace 𝐼 d’un signal périodique 𝑖(𝑡).
c) Donner la relation entre 𝐼 et 𝐼 dans le cas où 𝑖(𝑡) est un signal sinusoïdal
qui s’écrit 𝑖(𝑡) = 𝐼 cos(𝜔𝑡), où 𝐼 représente la valeur maximale de 𝑖(𝑡).
2) Soit un dipôle électrique d’impédance complexe 𝑍̅ = 𝑍𝑒 auquel on applique une
tension complexe 𝑢(𝑡) = 𝑈 𝑒 ( )
et dans lequel circule alors un courant com-
plexe 𝚤̅(𝑡) = 𝐼 𝑒 ( )
.
a) Que représente la grandeur 𝜙 pour ce dipôle ?
b) Exprimer 𝜙 en fonction de 𝜑 et 𝜑′.
c) On admet que le dipôle est purement résistif, quelle est alors la valeur de 𝜙 ?
3) Donner, sans démonstration, l’expression littérale du théorème d’Ampère pour une
distribution de courant volumique de densité 𝚥⃗ .
4) Donner l’expression littérale du théorème de Faraday.
(6,0 points)
Le dipôle 𝐴𝐵 de la figure (1) ci-contre est alimenté par une source de tension sinu-
soïdale 𝑒(𝑡) = 𝐸 cos(𝜔𝑡).
1) Montrer que l’impédance complexe 𝑍̅ du dipôle 𝑨
𝐴𝐵 s’exprime sous la forme :
𝑅 + 𝑗 𝐿𝜔 − 𝑅 𝐶𝜔(1 − 𝐿𝐶𝜔 ) 𝒊(𝒕) 𝑳
𝑍̅ =
1+𝑅 𝐶 𝜔
2) On s’intéresse au cas où le dipôle 𝐴𝐵 se comporte
𝑫
comme une résistance pure.
a) Exprimer la relation à vérifier par l’inductance 𝒆(𝒕)
L en fonction de 𝑅, 𝐶 et 𝜔 pour que le dipôle
𝐴𝐵 soit équivalent à une résistance pure. 𝑹
b) Calculer la valeur de 𝐿 pour les valeurs 𝑪
𝑅 = 100 𝛺, 𝐶 = 𝜇𝐹 et 𝜔 = 400 𝑟𝑎𝑑/𝑠.
On suppose pour la suite que le dipôle 𝐴𝐵 se com- 𝑩
porte comme une résistance pure.
3) Sachant que l’amplitude de la tension du généra- FIGURE (1)
teur est 𝐸 = 180 𝑉 :
a) Déterminer l’expression littérale du courant 𝑖(𝑡) dans la bobine.
b) Calculer l’amplitude 𝐼 du courant dans la bobine.
4) Calculer les amplitudes 𝑈 et 𝑈 respectivement des tensions 𝑢 (𝑡) et 𝑢 (𝑡).
―1/3―
5) Calculer les amplitudes 𝐼 et 𝐼 des courants 𝑖 (𝑡) et 𝑖 (𝑡) circulant respective-

ment dans le condensateur et dans la résistance.
(10,0 points)
On considère un câble coaxial cylindrique supposé infini tel que représenté dans la
figure (2). Ce câble est constitué des deux conducteurs illustrés par la figure (3) :
o Un conducteur (a) dit âme centrale qui est un cylindre plein infini de rayon 𝑅
et parcouru par un courant stationnaire volumique 𝐼 de densité volumique 𝚥⃗ ;
o Un conducteur (b) dit cylindre de blindage qui est un conducteur cylindrique
volumique creux et infini de rayons, interne 𝑅 et externe 𝑅 tel que 𝑅 > 𝑅 . Ce
cylindre est parcouru par un courant volumique stationnaire de même intensité 𝐼
mais de sens opposé et de densité volumique 𝚥⃗ .
On adopte dans l’étude de ce problème les coordonnées cylindriques (𝑟, 𝜑, 𝑧) et la base
cylindrique 𝑒⃗ , 𝑒⃗ , 𝑒⃗ .
Partie (A) : Champ magnétique 𝑩⃗𝒂 (𝑴) créé par le conducteur (a)
1) En étudiant les symétries puis les invariances du conducteur (a), montrer qu’en
tout point 𝑀 de l’espace, le champ magnétique 𝐵⃗ (𝑀) s’écrit sous la forme :
𝐵⃗ (𝑀) = 𝐵 (𝑟)𝑒⃗
2) Pour calculer le champ magnétique 𝐵⃗ (𝑀) créé par le conducteur (a) en utilisera
le théorème d’Ampère.
a) Quelle serait la forme du contour d’Ampère adéquat pour ce calcul ? Justifier.
b) Exprimer la densité de courant 𝚥⃗ du conducteur (a) en fonction de 𝐼 et 𝑅 .
c) Trouver l’expression du courant enlacé 𝐼 é (𝑟) par un contour circulaire de
rayon 0 < 𝑟 < 𝑅 en fonction de 𝐼, 𝑅 et 𝑟.
3) En utilisant le théorème d’Ampère, déterminer les expressions du champ magné-
tique dans les deux régions suivantes :
a) Région (1) : 𝑟 < 𝑅 b) Région (2) : 𝑟 > 𝑅
Partie (B) : Champ magnétique 𝑩⃗𝒃 (𝑴) créé par le conducteur (b)
On admet que le champ 𝐵⃗ (𝑀) créé par le conducteur (b) est également porté par 𝑒⃗ .
4) Exprimer la densité de courant 𝚥⃗ du conducteur (b) en fonction de 𝐼 et 𝑅 .et 𝑅 .
5) Déterminer, en utilisant le théorème d’Ampère le champ magnétique 𝐵⃗ (𝑀) pour
les trois régions :
a) Région (1) : 𝑟 < 𝑅 b) Région (2) : 𝑅 < 𝑟 < 𝑅
c) Région (3) : 𝑟 > 𝑅
Partie (C) : Champ magnétique 𝑩⃗𝒄 (𝑴) créé par le câble coaxial
On place le conducteur (a) à l’intérieur du conducteur (b) pour réaliser le câble
coaxial de la figure (2).
6) En utilisant le principe de superposition, déterminer 𝐵⃗ (𝑀) le champ magnétique
créé le câble coaxial dans les quatre régions suivantes :
a) Région (1) : 0 < 𝑟 < 𝑅 b) Région (2) : 𝑅 < 𝑟 < 𝑅
c) Région (3) : 𝑅 < 𝑟 < 𝑅 d) Région (4) : 𝑟 > 𝑅
―2/3―
7) Tracer l’allure des variations du module du champ magnétique 𝐵 = 𝐵 (𝑟) en pré-

cisant sa valeur pour les points particuliers de ce système.
FIGURE (2) : Câble coaxial
𝒛
FIGURE (3)
𝑹𝟏
𝒛 𝒛
𝑹𝟏
𝑰 𝑰
𝑰
𝑰
𝑰
𝑰 𝑰
𝑰
𝑰
𝑰
𝑰
𝑰
𝑰
𝑹𝟑 𝑰
𝑹𝟐
𝑹𝟑
𝑹𝟐
Conducteur (a) Conducteur (b)
Vue en perspective
―3/3―
Examen de la SN : CORRIGÉ Année Univ. 2021/2022
UNIVERSITÉ IBN ZOHR EXAMEN DE LA SESSION NORMALE

DÉPARTEMENT DE PHYSIQUE 14 JANVIER 2022
AGADIR
Questions de cours 4,0 points
1)a) ∫ 𝑖(𝑡)𝑑𝑡 est la valeur moyenne du signal 𝑖(𝑡). 0,25 pt
Elle est nulle pour un signal alternatif → ∫ 𝑖(𝑡)𝑑𝑡 = 0 0,25 pt

1)b) L’expression de la valeur efficace d’un signal 𝑖(𝑡) est définie par :
1
𝐼 = 𝑖 (𝑡)𝑑𝑡 0,5 pt
𝑇
1)c) 𝐼
𝐼 = 0,5 pt
√2
2)a) 𝜙 est le déphasage de la tension 𝑢(𝑡) aux bornes du dipôle par rapport
0,5 pt
au courant 𝑖(𝑡) qui traverse celui-ci.
2)b) 𝜙 = 𝜑 − 𝜑′ 0,5 pt
2)c) Pour un dipôle résistif, on a 𝜙 = 0. 0,5 pt
3)
𝐵⃗ (𝑀) ∙ 𝑑𝑙⃗ = 𝜇 𝐼 é =𝜇 𝚥⃗ (𝑀) ∙ 𝑑𝑆⃗ 0,5 pt
( ) ( )
4) 𝑑𝜙
𝑒=− 0,5 pt
𝑑𝑡
Exercice Association L/RC Parallèle 6,0 points
1) D’après le circuit de la figure (1), on a : 1,5 pt

𝑅 𝑅(1 − 𝐿𝐶𝜔 ) + 𝑗𝐿𝜔
𝑍̅ = 𝑍̅ + 𝑍̅ = 𝑗𝐿𝜔 + =
1 + 𝑗𝑅𝐶𝜔 1 + 𝑗𝑅𝐶𝜔
𝑅(1 − 𝐿𝐶𝜔 ) + 𝑅𝐿𝐶𝜔 + 𝑗 𝐿𝜔 − 𝑅 𝐶𝜔(1 − 𝐿𝐶𝜔 )
𝑍̅ =
1+𝑅 𝐶 𝜔
Filière SMP3 ―1/8―

𝑅 + 𝑗 𝐿𝜔 − 𝑅 𝐶𝜔(1 − 𝐿𝐶𝜔 )
𝑍̅ =
1+𝑅 𝐶 𝜔
2)a) Pour que le dipôle soit équivalent à une résistance pure, il faut que : 0,5 pt
𝐿𝜔 − 𝑅 𝐶𝜔(1 − 𝐿𝐶𝜔 ) = 0
𝐿(𝜔 + 𝑅 𝐶 𝜔 ) = 𝑅 𝐶𝜔
𝑅 𝐶 0,5 pt
𝐿=
1+𝑅 𝐶 𝜔
0,5 pt
2)b) 𝐿 = 0.12 𝐻
3)a) D’après la loi d’Ohm :

𝑅
𝑒(𝑡) = 𝐸 cos(𝜔𝑡) = 𝑖(𝑡)
1+𝑅 𝐶 𝜔
𝐸 (1 + 𝑅 𝐶 𝜔 ) 0,5 pt
𝑖(𝑡) = cos(𝜔𝑡)
𝑅
3)b) On a :
𝐸 (1 + 𝑅 𝐶 𝜔 ) 0,5 pt
𝑖(𝑡) = 𝐼 cos(𝜔𝑡) → 𝐼 = =5𝐴
𝑅
4) On a :
𝑢 (𝑡) = 𝑗𝐿𝜔𝚤̅(𝑡) → 𝑈 = 𝐿𝜔𝐼
0,5 pt
D’où 𝑈 = 240 𝑉
On a également :
𝑅 𝑅
𝑢 (𝑡) = 𝚤̅(𝑡) → 𝑈 = 𝐼
1 + 𝑗𝑅𝐶𝜔 √1 + 𝑅 𝐶 𝜔 0,5 pt
D’où 𝑈 = 300 𝑉
5) D’après le circuit, on a :
𝚤̅ (𝑡) = 𝑗𝐶𝜔𝑢 (𝑡) → 𝐼 = 𝐶𝜔𝑈
0,5 pt
D’où 𝐼 =4𝐴
D’après le circuit, on a :
𝑢 (𝑡) 𝑈
𝚤̅ (𝑡) = → 𝐼 =
𝑅 𝑅
D’où 𝐼 = 3𝐴 0,5 pt
Problème Câble coaxial 10 points
Partie (A) : Champ créé par le conducteur (a)

1) Étude des symétries du conducteur (a) : 0,5 pt

Quel que soit 𝑀 dans l’espace, on peut voir que le plan (𝑀, 𝑒⃗ , 𝑒⃗ ) est
un plan de symétrie pour la distribution (a) comme le montre la
figure en haut de la page suivante.
D’autre part, le champ magnétique 𝐵⃗ (𝑀) est un vecteur axial (ou
pseudo-vecteur), 𝐵⃗ (𝑀) lui sera perpendiculaire et sera alors porté par
le vecteur orthoradial 𝑒⃗ et comme le courant est ascendant, les deux
auront le même sens. On écrit :
𝐵⃗ (𝑀) = 𝐵 (𝑀)𝑒⃗
Étude des invariances du conducteur (a) : 0,5 pt
La distribution (a) de courant est invariante par translation et par

rotation autour de l’axe (𝑂𝑧). Le module 𝐵(𝑟, 𝜑, 𝑧) du champ ne peut
plus dépendre ni de 𝜑 non plus de 𝑧. On conclut que :
𝐵⃗ (𝑀) = 𝐵 (𝑟)𝑒⃗
𝑹𝟏
𝑩⃗𝒂
𝒆⃗𝒛 𝑩⃗𝒂
𝒆⃗𝝋
𝒆⃗𝝋 𝒆⃗𝒓
𝒆⃗𝒓
𝑴
𝑶′
𝑴
0,5 pt
(𝑴, 𝒆⃗𝒓 , 𝒆⃗𝒛 )
2)a) Le contour (𝐶) adéquat sera un cercle de centre 𝑂′ appartenant à 0,5 pt

(𝑂𝑧) et de rayon 𝑂′𝑀 = 𝑟. Il sera orienté dans le sens du vecteur 𝑒⃗ .
Ainsi, le champ magnétique 𝐵⃗ (𝑀) sera tangentiel à ce contour en
tout point de celui-ci, et le calcul de la circulation de 𝐵⃗ (𝑀) ne pose 0,5 pt
aucune difficulté.

2)b) La densité de courant volumique 𝚥⃗ : 0,5 pt

Le courant 𝐼 est par définition le flux du vecteur uniforme 𝚥⃗ à travers
toute la section 𝑆 du conducteur (a), on écrit :
𝐼= 𝚥⃗ ∙ 𝑑𝑆⃗ = 𝑗 ∙ 𝑑𝑆 = 𝑗 (𝜋𝑅 )
𝐼 𝐼
𝑗 = → 𝚥⃗ = 𝑒⃗
𝜋𝑅 𝜋𝑅
2)c) Le courant 𝐼 é (𝑟) enlacé par un le contour circulaire de rayon 0,5 pt

0 < 𝑟 < 𝑅 est :
𝐼 𝑟
𝐼 é (𝑟) = 𝚥⃗ ∙ 𝑑𝑆⃗ =
(𝜋𝑟 ) → 𝐼 é (𝑟) = 𝐼
𝜋𝑅 𝑅
À noter qu’il faut intégrer sur la section 𝑆 = 𝜋𝑟 définie par le con-
tour de rayon 𝑟 < 𝑅 .
3)a) Le champ magnétique dans la région (1) : 𝒓 < 𝑹𝟏 0,5 pt

Le théorème d’Ampère pour le conducteur (a) décrit par la densité de
courant volumique 𝚥⃗ , s’écrit pour cette région :
𝐵⃗ (𝑟 < 𝑅 ) ∙ 𝑑𝑙⃗ = 𝜇 𝐼 é (𝑟) =𝜇 𝚥⃗ ∙ 𝑑𝑆⃗

( ) ( )
Calcul du terme de gauche :
𝐵⃗ (𝑟 < 𝑅 ) ∙ 𝑑𝑙⃗ = 𝐵 (𝑟 < 𝑅 )𝑒⃗ ∙ 𝑑𝑙𝑒⃗

( ) ( )
𝐵⃗ (𝑟 < 𝑅 ) ∙ 𝑑𝑙⃗ = 𝐵 (𝑟 < 𝑅 ) 𝑑𝑙 = 2𝜋𝑟𝐵 (𝑟 < 𝑅 )

( ) ( )
Comme le montre la figure en haut de la page suivante, on a orienté

le contour (𝐶) dans le même sens que 𝑒⃗ . D’autre part, 𝐵 (𝑟) est sorti
de l’intégrale car 𝑟 est constant sur (𝐶) et ce module ne dépend que
de la variable 𝑟.
Calcul du terme de droite :
Compte tenu du résultat de la question 2)c), on peut facilement écrire
que :
𝑟
𝜇 𝚥⃗ ∙ 𝑑𝑆⃗ = 𝜇 𝐼 é (𝑟) =𝜇 𝐼
( ) 𝑅
Égalisation des deux termes :
On égalise les deux termes du théorème d’Ampère, et on trouve :
𝑟 𝜇 𝐼
2𝜋𝑟𝐵 (𝑟 < 𝑅 ) = 𝜇 𝐼 → 𝐵 (𝑟 < 𝑅 ) = 𝑟
𝑅 2𝜋𝑅

𝜇 𝐼
En vecteur : 𝐵⃗ (𝑟 < 𝑅 ) = 𝑟 𝑒⃗
2𝜋𝑅
les dimensions du conducteur (a) ont été exagérées pour la clarté de la
figure ci-après.
𝑩⃗𝒂
𝑴
𝑹𝟏
𝑶′
3)b) Le champ magnétique dans la région (2) : 𝒓 > 𝑹𝟏 1,0 pt

On adoptera une figure similaire à celle ci-avant telle que le contour
d’Ampère encercle cette fois toute la section 𝑆 du conducteur (a).
De ce fait, le terme de gauche sera le même qu’avant, on peut alors
écrire directement :
𝐵⃗ (𝑟 > 𝑅 ) ∙ 𝑑𝑙⃗ = 2𝜋𝑟𝐵 (𝑟 > 𝑅 )

( )
𝜇 𝚥⃗ ∙ 𝑑𝑆⃗ = 𝜇 𝐼
Dans cette situation, le contour d’Ampère a donc enlacé tout le cou-

rant 𝐼 traversant la section 𝑆 du conducteur (a).
𝜇 𝐼
2𝜋𝑟𝐵 (𝑟 > 𝑅 ) = 𝜇 𝐼 → 𝐵 (𝑟 > 𝑅 ) =
2𝜋𝑟
𝜇 𝐼
En vecteur 𝐵⃗ (𝑟 > 𝑅 ) = 𝑒⃗
2𝜋𝑟
Partie (B) : Champ créé par le conducteur (b)
4) La densité de courant volumique 𝚥⃗ : 0,5 pt

Pour le conducteur (b), le courant 𝐼 est par définition le flux du vec-
teur uniforme 𝚥⃗ à travers la section 𝑆 = 𝜋(𝑅 − 𝑅 ), on écrit :

𝐼= 𝚥⃗ ∙ 𝑑𝑆⃗ = 𝑗 ∙ 𝑑𝑆 = 𝑗 𝑑𝑆 = 𝑗 𝜋(𝑅 − 𝑅 )
𝐼 𝐼
𝑗 = → 𝚥⃗ = − 𝑒⃗
𝜋(𝑅 − 𝑅 ) 𝜋(𝑅 − 𝑅 )
5)a) Le champ magnétique dans la région (1) : 𝒓 < 𝑹𝟐 0,5 pt

Le théorème d’Ampère pour la conducteur (b) décrit par la densité de
courant volumique 𝚥⃗ , s’écrit dans cette région :
𝐵⃗ (𝑟 < 𝑅 ) ∙ 𝑑𝑙⃗ = 𝜇 𝐼 é =𝜇 𝚥⃗ ∙ 𝑑𝑆⃗

( ) ( )
Pour cette partie du problème et pour simplifier :

 On choisira un contour (𝐶) circulaire orienté dans le sens opposé à
celui du vecteur 𝑒⃗ .
 On note que le champ 𝐵⃗ (𝑟) est de sens opposé à celui de 𝑒⃗ .
Pour 𝑟 < 𝑅 , le contour d’Ampère (𝐶) n’enlace aucun courant, ainsi le
terme de gauche sera nul.
𝐼 é =0
En conséquence : 𝐵⃗ (𝑟 < 𝑅 ) = 0⃗
5)b) Le champ magnétique dans la région (2) : 𝑹𝟐 < 𝒓 < 𝑹𝟑 1,0 pt

Le théorème d’Ampère pour le conducteur (b) s’écrit pour cette région
encore :
𝐵⃗ (𝑅 < 𝑟 < 𝑅 ) ∙ 𝑑𝑙⃗ = 𝜇 𝐼 é =𝜇 𝚥⃗ ∙ 𝑑𝑆⃗

( ) ( )

On aura :
𝐵⃗ (𝑅 < 𝑟 < 𝑅 ) ∙ 𝑑𝑙⃗ = 𝐵 (𝑅 < 𝑟 < 𝑅 ) ∙ 𝑑𝑙

( ) ( )
𝐵⃗ (𝑅 < 𝑟 < 𝑅 ) ∙ 𝑑𝑙⃗ = 𝐵 (𝑅 < 𝑟 < 𝑅 ) 𝑑𝑙

( ) ( )
𝐵⃗ (𝑅 < 𝑟 < 𝑅 ) ∙ 𝑑𝑙⃗ = 2𝜋𝑟𝐵 (𝑅 < 𝑟 < 𝑅 )

( )

𝑟 −𝑅
𝚥⃗ ∙ 𝑑𝑆⃗ = 𝜇 𝑗 𝑑𝑆 = 𝜇 𝐼
𝑅 −𝑅
Il faut noter que dans cette région, pour déterminer le courant enlacé
par le contour (𝐶), on intègre sur une section 𝑆 délimitée par les deux
rayon 𝑅 et 𝑟, et non pas sur toute la section 𝑆 du conducteur (b).

𝑟 −𝑅
2𝜋𝑟𝐵 (𝑅 < 𝑟 < 𝑅 ) = 𝜇 𝐼
𝑅 −𝑅
𝜇 𝐼 𝑟 −𝑅
𝐵 (𝑅 < 𝑟 < 𝑅 ) =
2𝜋𝑟 𝑅 − 𝑅
𝜇 𝐼 𝑟 −𝑅
En vecteur : 𝐵⃗ (𝑅 < 𝑟 < 𝑅 ) = − 𝑒⃗
5)c) Le champ magnétique dans la région (3) : 𝒓 > 𝑹𝟑 0,5 pt

Celui-ci sera le même qu’avant, on peut écrire directement :
𝐵⃗ (𝑟 > 𝑅 ) ∙ 𝑑𝑙⃗ = 2𝜋𝑟𝐵 (𝑟 > 𝑅 )

( )
𝜇 𝚥⃗ ∙ 𝑑𝑆⃗ = 𝜇 𝐼
Dans ce cas, le contour d’Ampère (𝐶) enlace tout le courant 𝐼 circu-

lant dans le conducteur (b).
𝜇 𝐼
2𝜋𝑟𝐵 (𝑟 > 𝑅 ) = 𝜇 𝐼 → 𝐵 (𝑟 > 𝑅 ) =
2𝜋𝑟
𝜇 𝐼
En vecteur 𝐵⃗ (𝑟 > 𝑅 ) = − 𝑒⃗
2𝜋𝑟
Partie (C) : Champ créé par le conducteur coaxial
6)a) Le champ magnétique dans la région (1) : 𝒓 < 𝑹𝟏 0,5 pt

D’après le principe de superposition, on peut dire que :
𝐵⃗ (𝑀) = 𝐵⃗ (𝑀) + 𝐵⃗ (𝑀)
Ainsi, dans la région 𝑟 < 𝑅 , on a :
𝜇 𝐼
𝐵⃗ (𝑟 < 𝑅 ) = 𝐵⃗ (𝑟 < 𝑅 ) + 𝐵⃗ (𝑟 < 𝑅 ) = 𝑟 𝑒⃗ + 0⃗
2𝜋𝑅
𝜇 𝐼
𝐵⃗ (𝑟 < 𝑅 ) = 𝑟 𝑒⃗
2𝜋𝑅
6)b) Le champ magnétique dans la région (2) : 𝑹𝟏 < 𝒓 < 𝑹𝟐 0,5 pt

Dans cette région :
𝜇 𝐼
𝐵⃗ (𝑅 < 𝑟 < 𝑅 ) = 𝐵⃗ (𝑟 > 𝑅 ) + 𝐵⃗ (𝑟 < 𝑅 ) = 𝑒⃗ + 0⃗
2𝜋𝑟
𝜇 𝐼
𝐵⃗ (𝑅 < 𝑟 < 𝑅 ) = 𝑒⃗
2𝜋𝑟

6)c) Le champ magnétique dans la région (3) : 𝑹𝟐 < 𝒓 < 𝑹𝟑 0,5 pt

Dans la région 𝑅 < 𝑟 < 𝑅 , on a :
𝐵⃗ (𝑅 < 𝑟 < 𝑅 ) = 𝐵⃗ (𝑟 > 𝑅 ) + 𝐵⃗ (𝑅 < 𝑟 < 𝑅 )
𝜇 𝐼 𝜇 𝐼 𝑟 −𝑅
𝐵⃗ (𝑅 < 𝑟 < 𝑅 ) = 𝑒⃗ − 𝑒⃗
2𝜋𝑟 2𝜋𝑟 𝑅 − 𝑅
𝜇 𝐼 𝑅 −𝑟
𝐵⃗ (𝑅 < 𝑟 < 𝑅 ) = 𝑒⃗
6)d) Le champ magnétique dans la région (4) : 𝒓 > 𝑹𝟑 0,5 pt

Dans la région 𝑟 > 𝑅 , on a :
𝐵⃗ (𝑟 > 𝑅 ) = 𝐵⃗ (𝑟 > 𝑅 ) + 𝐵⃗ (𝑟 > 𝑅 )
𝜇 𝐼 𝜇 𝐼
𝐵⃗ (𝑟 > 𝑅 ) = 𝑒⃗ − 𝑒⃗
2𝜋𝑟 2𝜋𝑟
𝐵⃗ (𝑟 > 𝑅 ) = 0⃗
7) Allure du module du champ magnétique 𝐵 = 𝐵 (𝑟) 0,5 pt
𝑩𝒄 (𝒓)
𝝁𝟎 𝑰
𝟐𝝅𝑹𝟏
𝝁𝟎 𝑰
𝟐𝝅𝑹𝟐
𝒓
𝟎 𝑹𝟏 𝑹𝟐 𝑹𝟑

Session de Rattrapage Année Universitaire 2021/2022
UNIVERSITÉ IBN ZOHR EXAMEN DE LA SESSION DE RATTRAPAGE

DÉPARTEMENT DE PHYSIQUE MODULE D’ÉLECTRICITÉ 2
AGADIR 09 FÉVRIER 2022
Un sèche-cheveux est modélisé par une résistance chauffante réglable 𝑅 en dérivation

avec le moteur de la soufflerie modélisé par une association
série d’une résistance 𝑟 et d’une inductance 𝐿. (FIG. (1))
L’intensité du courant électrique traversant le sèche- 𝒊(𝒕) 𝒊𝑹 (𝒕) 𝒊𝑳 (𝒕)
cheveux est 𝑖(𝑡) = 𝐼√2 cos(𝜔𝑡 + 𝜑) et la tension électrique à
ces bornes est 𝑢(𝑡) = 𝑈√2 cos(𝜔𝑡). 𝑳
1) Déterminer l’impédance complexe 𝑍̅ du sèche-cheveux
en fonction de 𝑅, 𝑟, 𝐿 et 𝜔. 𝒖(𝒕) 𝑹
La résistance 𝑅 peut être réglée sur l’une des trois valeurs :
 Une valeur infinie 𝑅 → ∞, dans ce cas la soufflerie
fonctionne sans chauffage, c’est le mode froid. 𝒓
 Une valeur 𝑅 = 𝑅 , on a dans ce cas le mode de
chauffage moyen.
 Une valeur 𝑅 = 𝑅 , c’est le mode de chauffage fort.
Les puissances électriques actives 𝑃 consommées par le FIG. (1)
sèche-cheveux dans les différents modes sont répertoriées
dans le tableau (1) lorsque 𝑈 = 220 𝑉 et pour une fréquence 𝑓.
Table (1) : Puissance active consommée par le sèche-cheveux et déphasage de 𝑖(𝑡) par rap-
port à 𝑢(𝑡) pour chaque mode de fonctionnement du sèche-cheveux.
Mode de fonctionnement Froid Moyen fort
Puissance 𝑷 en (𝒌𝑾) 0,5 1 2
Déphasage de 𝒊(𝒕) par rapport à 𝒖(𝒕) 𝜑 𝜑 𝜑
2) Représenter sur un diagramme de Fresnel les vecteurs associés aux intensités de cou-
rant 𝑖(𝑡), 𝑖 (𝑡) et 𝑖 (𝑡). On notera par 𝜑, 𝜑 et 𝜑 respectivement les phasages de ces
trois courants. Préciser la valeur de 𝜑 et les
signes de 𝜑 et 𝜑 . On prend 𝜑 comme ori- CH1
gine des phases.
3) Déterminer l’expression de la puissance ac- CH2
tive 𝑃 consommée par le moteur en fonc-
tion de 𝑟, 𝐿, 𝜔 et 𝑈. Quelle est la valeur
numérique de 𝑃 ?
Lorsque le sèche-cheveux est en mode froid, les
tensions 𝑢(𝑡) et 𝑢 (𝑡) = 𝑟𝑖 (𝑡) sont visualisées
sur l’écran d’un oscilloscope et la capture
d’écran de celui-ci est donnée par la figure (2).
4) La sensibilité horizontale de l’oscilloscope est FIG. (2)
réglée sur 2,5 𝑚𝑠/𝑑𝑖𝑣.
―1/4―
a) Identifier la tension injectée dans chaque canal ? Justifier.

b) Calculer numériquement la valeur de la fréquence 𝑓 des deux tensions.
c) Calculer le déphasage 𝜑 en degré.
5) Calculer numériquement 𝑅 et 𝑅 .
6) Décrire qualitativement l’évolution du déphasage 𝜑 du courant 𝑖(𝑡) par rapport à la
tension 𝑢(𝑡) lorsque la résistance chauffante 𝑅 diminue.
PARTIE (A) : CHAMP MAGNÉTOSTATIQUE CRÉÉ PAR UNE SPIRE CARRÉE
Une spire conductrice carrée 𝐴𝐵𝐶𝐷 d’arête 𝑎 de centre 𝑂 est placée dans le plan (𝑂𝑥𝑦)
tel que le segment 𝐴𝐵 est parallèle à l’axe (𝑂𝑥). La spire est parcourue par un courant sta-
tionnaire 𝐼. On s’intéresse au champ magnétique 𝐵⃗ (𝑀) créé par cette spire en un point 𝑀
de son axe (𝑂𝑧) repéré par sa coordonnée 𝑧. (FIG. 3)
𝒆⃗𝒛 𝒆⃗𝒛
+
𝑴 𝑴
𝑴
𝒛 𝒛
𝑨 𝑫 𝑨
𝜷
𝑰 𝑶 𝑯
𝒆⃗𝒚 𝑶 𝒆⃗𝒚
𝑩 𝑨 𝑯 𝑩
𝑩 𝑪
𝒆⃗𝒙 𝒆⃗𝒙
FIG. (3) FIG. (4a) FIG. (4b)
1) Par étude des symétries, déterminer la direction du champ 𝐵⃗ (𝑀). Quel est son sens ?
On admet que le champ 𝐵⃗ (𝑀) créé par le segment 𝐴𝐵 au point 𝑀 est donné par :
𝜇 𝐼
𝐵⃗ (𝑀) = (sin 𝛼 − sin 𝛼 )𝑢⃗
4𝜋𝐻𝑀
Où 𝐻 est le projeté orthogonal de 𝑀 sur 𝐴𝐵. (FIG. 4)
2) Exprimer la distance 𝐻𝑀 en fonction de 𝑎 et de 𝑧.
3) Exprimer sin 𝛼 et sin 𝛼 en fonction de 𝑎 et de 𝑧. (On considère le sens positif
d’orientation des angles est le même sens que celui de l’angle 𝛼 )
4) Déduire de ce qui précède l’expression de 𝐵⃗ (𝑀) en fonction de 𝜇 , 𝐼, 𝑎 et 𝑧.
5) Déterminer le champ 𝐵⃗ (𝑀) créé par toute la spire carrée au point 𝑀.
PARTIE (B) : ACTION D’UN CHAMP MAGNÉTOSTATIQUE SUR LA SPIRE CARRÉE
Dans cette partie la spire carrée 𝐴𝐵𝐶𝐷 n’est plus parcourue par le courant stationnaire
𝐼. On admet que la spire 𝐴𝐵𝐶𝐷 de masse 𝑚, de résistance 𝑅 et d'inductance négligeable, se
―2/4―
déplace maintenant parallèlement à (𝑂𝑦) dans le plan (𝑂𝑦𝑧) grâce à l’action d’un opéra-
teur. La spire traverse une zone de longueur 𝑑 (𝑑 > 𝑎) où règne un champ magnétosta-
tique 𝐵⃗ = 𝐵 𝑒⃗ constant et uniforme (FIG. (5)). On négligera toute force autre que magné-
tique et on notera 𝑦(𝑡) l'abscisse du côté 𝐵𝐶 et 𝑣 la vitesse de la spire.
L’opérateur exerce une force telle
que la spire se déplace à vitesse 𝒆⃗𝒛
constante. On s’intéresse au com-
portement de la spire 𝐴𝐵𝐶𝐷 dans 𝒅
l’intervalle de 𝑦 < 0 à 𝑦 > 𝑑 + 𝑎.
6) En ayant préalablement choisi 𝑨 𝑩
𝒂
une orientation positive de la 𝒗⃗
𝑩⃗
spire, préciser le sens du cou- 𝒂
rant induit 𝑖 quand celle-ci 𝑩⃗
pénètre dans la région où 𝑫 𝑪
règne le champ 𝐵⃗ .
7) Établir l’expression de 𝑖 𝑶 𝒆⃗𝒚
circulant dans la spire au mo-
ment où celle-ci pénètre la ré- 𝒆⃗𝒙 FIG. (5)
gion où règne le champ 𝐵⃗.
8) Représenter les forces auxquelles sont soumis les segments de la spire carrée sur un
schéma clair.
9) Établir l’expression vectorielle de la force 𝐹⃗ exercée sur le segment 𝐵𝐶. Pourquoi les
forces agissant sur les segments 𝐴𝐵 et 𝐶𝐷 n’interviennent pas ?
10) Calculer le travail 𝑊 de ces forces pendant le trajet 𝑦 = 0 et 𝑦 = 𝑎 par deux méthodes
différentes.
11) Tracer l’allure qualitative des variations en fonction de la position 𝑦 du segment 𝐵𝐶 :
a) Du flux 𝜙 du champ magnétique 𝐵⃗ à travers la spire 𝐴𝐵𝐶𝐷.
b) Du courant induit 𝑖 circulant dans la spire 𝐴𝐵𝐶𝐷.
NB : on indiquera sur les axes des abscisses les valeurs de 𝑦 pour lesquelles un changement
de comportement survient.
Soit le circuit de La figure (6) ci-contre où le

générateur applique la tension 𝑢(𝑡) = 𝑈 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡) 𝒊(𝒕)
de fréquence 𝑓 variable. On admet que l’expression
du courant est 𝑖(𝑡) = 𝐼 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡 + 𝜑).
1) On se place dans les conditions où ≪ 1. 𝒊𝑪 (𝒕) 𝒊𝑳 (𝒕)
a) Quel est le phénomène étudié ?
b) S’assurer que les données vérifient ≪ 1.
c) Calculer alors la valeur théorique de
l’amplitude minimale 𝐼 du courant 𝑖(𝑡)
en 𝜇𝐴.
d) Calculer la valeur théorique de la fréquence
𝑓 pour laquelle 𝐼 est atteinte.
FIG. (6)
2) Sur la figure (7) à laquelle deux compléments
sont associés, nous avons tracé les variations des amplitudes 𝐼 , 𝐼 et 𝐼 respective-
ment des trois courants 𝑖(𝑡), 𝑖 (𝑡) et 𝑖 (𝑡) grâce au logiciel multisim.
―3/4―
a) Quelle est l’amplitude minimale 𝐼 du courant 𝑖(𝑡) d’après le simulateur ? À

quelle fréquence 𝑓 celle-ci est atteinte ?
b) Quelles sont les valeurs des amplitudes 𝐼 et 𝐼 à cette même fréquence ?
c) Calculer le rapport 𝐼 /𝐼 . Que représente ce rapport pour le circuit étudié ?
d) On on prend 𝑅 = 0 et on règle le générateur sur la fréquence 𝑓 , que devient la
somme 𝑖 (𝑡) + 𝑖 (𝑡) ? Comment appelle-t-on le circuit dans ce cas ?
Valeurs numériques :
𝑼𝒎 = 𝟏 𝑽 𝑪 = 𝟏 𝝁𝑭 𝑳 = 𝟏, 𝟏𝟑 𝑯 𝑹 = 𝟏𝟎𝟎 𝜴
FIG. (7)
𝑨𝒎𝒑𝒍𝒊𝒕𝒖𝒅𝒆 (𝒎𝑨)
𝑰𝑪𝒎
𝑰𝒎
𝑰𝑳𝒎
Fréquence (Hz)
Zoom dans la région


du minimum
Coordonnées des
𝐼
trois points de la 
𝐼 𝐼
zone du zoom
Les valeurs de la fréquence sont en (𝐻𝑧)

Les valeurs des courants sont en (𝜇𝐴)
FIG. (7)
―4/4―
Examen de la SR Année Universitaire 2021/2022
UNIVERSITÉ IBN ZOHR EXAMEN DE LA SESSION DE RATTRAPAGE

DÉPARTEMENT DE PHYSIQUE MODULE D’ÉLECTRICITÉ 2
AGADIR 09 FÉVRIER 2022
1) Expression de l’impédance complexe 𝒁 du sèche-cheveux

On peut aisément voir que :
𝑅(𝑟 + 𝑗𝐿𝜔) 0,5 pt
𝑍̅ =
𝑅 + 𝑟 + 𝑗𝐿𝜔
2) Représentation sur un diagramme de Fresnel des courants 𝒊(𝒕), 𝒊𝑹 (𝒕) et

𝒊𝑳 (𝒕)
Dans le tableau suivant, nous avons rassemblé les propriétés des vecteurs de
Fresnel associés aux courants 𝑖(𝑡), 𝑖 (𝑡) et 𝑖 (𝑡).
Propriétés du vecteur de Fresnel associé
Le courant Orientation par rapport à
Norme (valeur maximale)
électrique l’origine des phases
𝑈√2
𝑖 (𝑡) 𝐼⃗ = 𝜑 =0
𝑅 0,75 pt
𝑈√2 𝐿𝜔
𝑖 (𝑡) 𝐼⃗ = 𝜑 = − tan <0
√𝑟 + 𝐿 𝜔 𝑟
(𝑅 + 𝑟) + 𝐿 𝜔
𝑖(𝑡) 𝐼⃗ = 𝑈√2 𝜑 < 0
𝑅√𝑟 + 𝐿 𝜔
Comme le courant 𝑖 (𝑡) est en phase avec la tension aux bornes du généra-
teur, on prend donc ce courant comme origine des phases.
+
𝑰⃗𝑹𝒎
𝝋<𝟎 𝝋𝑳 < 𝟎
0,5 pt
Le diagramme de Fresnel
Remarque :
L’étudiant peut aussi utiliser les valeurs efficaces des courants comme norme
des vecteurs de Fresnel.
―1/9―
3) Expression de la puissance active 𝑷𝒎𝒐𝒕 consommée par le moteur en fonc-

tion de 𝒓, 𝑳, 𝝎 et 𝑼
Par définition, la puissance active consommée par le moteur modélisé par la
bobine d’inductance 𝐿 en série avec la résistance 𝑟 est : 0,25 pt
𝑃 = 𝑈𝐼 cos(0 − 𝜑 ) = 𝑈𝐼 cos 𝜑
D’après ce qui précède, on a :
𝑈 𝐿𝜔
𝐼 = et 𝜑 = − tan
√𝑟 + 𝐿 𝜔 𝑟 0,25 pt
C’est-à-dire que :
𝑈 𝐿𝜔
𝑃 = cos tan
√𝑟 + 𝐿 𝜔 𝑟
Sinon, si on considère que :
𝑟 𝐿𝜔
𝑍̅ = 𝑟 + 𝑗𝐿𝜔 = 𝑟 +𝐿 𝜔 +𝑗
√𝑟 + 𝐿 𝜔 √𝑟 + 𝐿 𝜔
𝑍̅ = 𝑍 (cos 𝜑 − 𝑗 sin 𝜑 )
Ce qui veut dire que :
𝑟
cos 𝜑 =
√𝑟 + 𝐿 𝜔
En conséquence, l’expression de la puissance 𝑃 sera aussi comme :
𝑈 𝑟
𝑃 =
𝑟 +𝐿 𝜔
La valeur numérique de la puissance active 𝑷𝒎𝒐𝒕
Dans le cas où 𝑅 → ∞, c’est-à-dire en mode froid, le sèche-cheveux se réduit
à la branche contenant le moteur. Ainsi, la puissance 𝑃 recherchée est 0,5 pts
celle consommée le sèche-cheveux en mode froid. Or, d’après le tableau (1)
cette puissance vaut : 𝑃 = 𝑃 = 0,5 𝑘𝑊
4)a) Identification des deux tensions 𝒖(𝒕) et 𝒖𝒓 (𝒕) sur l’écran de l’oscilloscope
On a compris que 𝑖 (𝑡) est en retard de phase par rapport au courant 𝑖 (𝑡).
Le courant 𝑖 (𝑡) sera donc en retard de phase par rapport à la tension 𝑢(𝑡)
puisque celle-ci est en phase avec 𝑖 (𝑡). 0,5 pt
Par conséquent, la tension 𝑢 (𝑡) = 𝑟𝑖 (𝑡) sera en retard de phase par rap-
port à la tension 𝑢(𝑡).
Or, d’après la capture d’écran de la FIG. (2), la tension injectée au 𝐶ℎ1 est
en avance de phase par rapport à la tension injectée dans le 𝐶ℎ2 puisque
celle du 𝐶ℎ1 atteint son maximum avant celle du 𝐶ℎ2, on déduit que :
 La tension injectée au 𝐶ℎ1 correspond à la tension 𝑢(𝑡) ; 0,5 pt
 La tension injectée au 𝐶ℎ2 correspond à la tension 𝑢 (𝑡).
4)b) Calcul de la fréquence des deux tensions 𝒖(𝒕) et 𝒖𝒓 (𝒕)

On utilise la formule :
𝑇 = 𝑆 × 𝑁𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑟𝑟𝑒𝑎𝑢𝑥
―2/9―
𝑇 ≃ 2,5 𝑚𝑠/𝑑𝑖𝑣 × 8 𝑑𝑖𝑣 → 𝑇 ≃ 0,02 𝑠

Ainsi la fréquence sera :
1
𝑓=
𝑇
1 → 𝑓 ≃ 50 𝐻𝑧 0,5 pt
𝑓≃
0,02 𝑠
4)c) Calcul du déphasage 𝝋𝑭
Le déphasage 𝜑 du courant 𝑖(𝑡) par rapport à la tension 𝑢(𝑡) est le même
que le déphasage de la tension 𝑢 (𝑡) par rapport à la tension 𝑢(𝑡) en mode
froid.
Il suffit donc d’exploiter la capture d’écran de la FIG. (2). On écrit donc
que :
|∆𝑡| 0,25 pt
𝜑 = −360°
𝑇 0,25 pt
|∆𝑡| ≃ 2,5 𝑚𝑠/𝑑𝑖𝑣 × 1,2 𝑑𝑖𝑣 → 𝜑 ≃ −54°
𝑇 ≃ 0,02 𝑠
5) Calcul numérique des résistances 𝑹𝟏 et 𝑹𝟐

 Calcul de la résistance 𝑹𝟏
En mode froid, la résistance chauffante est déconnectée et la puissance ac-
tive consommée par le sèche-cheveux vaut 𝑃 .
En mode de chauffage moyen, la résistance 𝑅 est réglée sur 𝑅 . Tout ce
passe comme si en mode froid la résistance 𝑅 est déconnectée, on n’a que le
moteur du sèche-cheveux, alors qu’en mode de chauffage moyen, la résis-
tance 𝑅 = 𝑅 est connectée. Le sèche-cheveux est fait du moteur et de la
résistance chauffante 𝑅 = 𝑅 . En vertu du théorème de Boucherot, la puis-
0,5 pt
sance active consommée par le sèche-cheveux sera comme suit :
0,5 pt
𝑈 𝑈 𝑈
𝑃 =𝑃 +𝑈 𝐼 =𝑃 + → 𝑅 = =
𝑅 𝑃 −𝑃 𝑃 −𝑃
A.N 𝑅 = 96,8 𝛺
 Calcul de la résistance 𝑹𝟐
En mode de chauffage fort, la résistance chauffante 𝑅 est réglée sur 𝑅 .
D’après le théorème de Boucherot, la puissance active consommée par le
sèche-cheveux sera dans ce cas : 0,5 pt
𝑈 𝑈 𝑈 0,5 pt
𝑃 =𝑃 +𝑈 𝐼 =𝑃 + → 𝑅 = =
𝑅 𝑃 −𝑃 𝑃 −𝑃
A.N 𝑅 = 32,3 𝛺
6) Si la résistance 𝑅 diminue, l’amplitude 𝐼 de 𝑖 (𝑡) augmente alors que celle
de 𝑖 (𝑡) est invariante. Or, d’après le diagramme de Fresnel, on voit que |𝜑|
(en valeur absolue) diminue avec l’augmentation de l’amplitude 𝐼 . Cette 0,5 pt
analyse est en accord avec l’augmentation de la puissance consommée par le
sèche-cheveux puisque le facteur de puissance augmente.
―3/9―
PARTIE (A) : CHAMP MAGNÉTOSTATIQUE CRÉÉ PAR UNE SPIRE CARRÉE
1) Étude des symétries de la distribution de courant

La distribution admet au moins deux plans d’antisymétries tels le plan
(𝑀, 𝑒⃗ , 𝑒⃗ ) et le plan 𝑀, 𝑒⃗ , 𝑒⃗ . Le champ magnétique étant un vecteur
axial, doit donc être inclus dans ces deux plans au point 𝑀. Il sera en con-
séquence porté par leur intersection qui est l’axe (𝑂𝑧). On écrit :
𝐵⃗ (𝑀) = 𝐵 (𝑀)𝑒⃗ 0,25 pt
Sens du champ 𝑩⃗𝑺 (𝑴)

D’après la règle de la main droite, le sens du champ 𝐵⃗ (𝑀) sera le même
que celui du vecteur unitaire 𝑒⃗ . 0,25 pt
𝒆⃗𝒛
𝑩⃗(𝑴)
𝑴, 𝒆⃗𝒚 , 𝒆⃗𝒛 𝑴
𝑨 𝑫
𝑰 𝑶
𝒆⃗𝒚
𝑩 𝑪
𝒆⃗𝒙 (𝑴, 𝒆⃗𝒙 , 𝒆⃗𝒛 )
2) Expression de la distance 𝑯𝑴 en fonction de 𝒂 et de 𝒛

D’après le schéma de la figure (4a), le triangle 𝐻𝑂𝑀 est un triangle droit,
en appliquant le théorème de Pythagore, on aura :
𝑎 𝑎
𝐻𝑀 = +𝑧 → 𝐻𝑀 = +𝑧 0,25 pt
4 4
3) Expressions de 𝐬𝐢𝐧 𝜶𝟏 et 𝐬𝐢𝐧 𝜶𝟐 en fonction de 𝒂 et de 𝒛

 Expression de 𝐬𝐢𝐧 𝜶𝟏
D’après les schémas des figures (4b) et (4a), on peut écrire :
―4/9―
sin 𝛼 = − avec 𝐴𝐻 = et 𝐴𝑀 = √𝐴𝑂 + 𝑧 = +𝑧
𝑎
Il vient que : sin 𝛼 = −
√2𝑎 + 4𝑧 0,25 pt
 Expression de 𝐬𝐢𝐧 𝜶𝟐
Toujours d’après les schémas des figures (4b) et (4a), on peut écrire :
sin 𝛼 = avec 𝐵𝐻 = et 𝐵𝑀 = √𝐴𝑂 + 𝑧 = +𝑧
𝑎
Il vient que : sin 𝛼 = 0,25 pt
√2𝑎 + 4𝑧
4) Expression de 𝑩⃗𝟏 (𝑴) en fonction de 𝝁𝟎 , 𝑰, 𝒂 et 𝒛

On sait que :
𝜇 𝐼
𝐵⃗ (𝑀) =(sin 𝛼 − sin 𝛼 )𝑢⃗
4𝜋𝐻𝑀
On remplace 𝐻𝑀, sin 𝛼 et sin 𝛼 par les expressions retrouvées précédem-
ment. Ainsi, on obtient :
𝜇 𝐼𝑎
𝐵⃗ (𝑀) = 𝑢⃗
𝜋√𝑎 + 4𝑧 √2𝑎 + 4𝑧 0,5 pt
5) Détermination du champ 𝑩⃗𝑺 (𝑴) créé par toute la spire carrée au point 𝑴
D’après le principe de superposition, on peut écrire que :
𝐵⃗ (𝑀) = 𝐵⃗ (𝑀) + 𝐵⃗ (𝑀) + 𝐵⃗ (𝑀) + 𝐵⃗ (𝑀) 0,25 pt
Les quatre champs du membre de droite font tous le même angle 𝛽 avec
(𝑂𝑧) et ont la même norme. Donc, leurs somme sera porté par (𝑂𝑧). De ce
fait, il suffit pour avoir 𝐵⃗ (𝑀) de projeter sur (𝑂𝑧) l’un d’eux, 𝐵⃗ (𝑀) par
exemple, et de multiplier la composante obtenue par 4.
On écrit donc que : 𝐵⃗ (𝑀) = 4 𝐵⃗ (𝑀) ∙ 𝑒⃗ 𝑒⃗ , tel que : 0,5 pt

𝜇 𝐼𝑎 𝜇 𝐼𝑎
𝐵⃗ (𝑀) ∙ 𝑒⃗ = 𝑢⃗ ∙ 𝑒⃗ = cos 𝛽
𝜋√𝑎 + 4𝑧 √2𝑎 + 4𝑧 𝜋√𝑎 + 4𝑧 √2𝑎 + 4𝑧
Et, cos 𝛽 =
𝑂𝐻
=
𝑎/2
=
𝑎
𝐻𝑀 𝑎 √𝑎 + 4𝑧
4 +𝑧
D’où 𝜇 𝐼𝑎
𝐵⃗ (𝑀) ∙ 𝑒⃗ =
𝜋(𝑎 + 4𝑧 )√2𝑎 + 4𝑧
Enfin, 4𝜇 𝐼𝑎
0,5 pt
𝐵⃗ (𝑀) = 𝑒⃗
𝜋(𝑎 + 4𝑧 )√2𝑎 + 4𝑧
―5/9―
PARTIE (B) : ACTION D’UN CHAMP MAGNÉTOSTATIQUE SUR LA SPIRE CARRÉE
6) Sens du courant quand celui-ci pénètre la région où règne le champ magné-

tique 𝑩⃗ = 𝑩𝟎 𝒆⃗𝒙
On oriente la spire carrée dans le sens trigonométrique
+
par exemple comme le montre la figure ci-contre.
Lorsque la spire est en train de pénétrer dans la zone du 𝑨 𝑩
champ 𝐵⃗, le flux 𝜙 de 𝐵⃗ à travers la spire augmente avec 𝒂
l’augmentation de la surface ayant pénétré dans la zone 𝒂
du champ. Ainsi, le flux 𝜙 varie en fonction du temps. En 0,5 pt
vertu de la loi de Lenz, il apparait un courant induit
𝑫 𝑪
𝑖 (𝑡) qui s’oppose à l’augmentation du flux qui lui a
donné naissance. Le sens du courant induit est tel que :
 Le champ magnétique induit 𝐵⃗ s’oppose au champ magnétique 𝐵⃗ ;
 La force de Laplace s’exerçant sur le segment 𝐵𝐶 s’oppose au dépla-
cement de la spire.
→ En conséquence, le sens du courant 𝑖 (𝑡) est l’opposé du sens
d’orientation choisi, il est donc de 𝐴 vers 𝐵.
7) Expression du courant 𝒊𝒊𝒏𝒅 circulant dans la spire

En partant de l’expression du flux à travers la spire, on aura :
𝑑𝜙 = 𝐵⃗ ∙ 𝑑𝑆⃗ = 𝐵 𝑑𝑆 = 𝐵 𝑎𝑑𝑦
0,5 pt
Compte tenu de la loi de Faraday, on écrit que :
𝑑𝜙 𝐵 𝑎𝑑𝑦 𝑑𝑦
𝑒(𝑡) = − =− = −𝐵 𝑎 → 𝑒(𝑡) = −𝐵 𝑎𝑣
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑒(𝑡) 𝐵 𝑎𝑣
Or, 𝑖 = → 𝑖 =− 0,5 pt
𝑅 𝑅
8) Représentation des forces auxquelles sont soumis les segments de la spire

carrée
𝒆⃗𝒛
𝒅
𝑨 𝑩
𝑭⃗𝑨𝑩 𝑩⃗ 1,0 pt
𝒗⃗
𝑭⃗𝑩𝑪
𝑭⃗𝑫𝑪
𝑫 𝑪
𝑶 𝒆⃗𝒚
𝒆⃗𝒙
―6/9―
9) Expression vectorielle de la force exercée sur le segment 𝑩𝑪

La force de Laplace exercée sur le segment 𝐵𝐶 est donnée par :
𝐵 𝑎𝑣
𝐹⃗ = |𝑖 | 𝑑𝑙⃗ ˄𝐵⃗ = (−𝑑𝑧)𝑒⃗ ˄𝐵 𝑒⃗
𝑅 0,5 pt
𝐵 𝑎𝑣
𝐹⃗ =− 𝑑𝑧𝑒⃗ ˄𝐵 𝑒⃗
𝑅
𝐵 𝑎 𝑣 0,5 pt
𝐹⃗ =− 𝑒⃗
𝑅
Les forces agissant sur les segments 𝐴𝐵 et 𝐶𝐷 n’interviennent pas car elles
sont perpendiculaires à la direction du déplacement de la spire, en plus, la 0,5 pt
spire carrée est indéformable.
10) Calcul du travail des forces pendant le trajet 𝒚 = 𝟎 et 𝒚 = 𝒂

 Méthode (1) : calcul direct
Par définition du travail d’une force, le travail de la fore de Laplace entre
les positions 𝑦 = 0 et 𝑦 = 𝑎 est comme suit :
𝐵 𝑎 𝑣 𝐵 𝑎 𝑣
𝑊= 𝐹⃗ ∙ 𝑑𝑦𝑒⃗ = − 𝑒⃗ ∙ 𝑑𝑦𝑒⃗ = −
𝑅 𝑅 0,5 pt
𝐵 𝑎 𝑣
𝑊=−
𝑅
 Méthode (2) : théorème de Maxwell
D’après le deuxième énoncé du théorème de Maxwell, on peut écrire que :
𝐵 𝑎𝑣 𝐵 𝑎𝑣
𝑊=𝑖 ∆𝜙 = − 𝜙 −𝜙 =− (𝐵 𝑎 − 0) 0,5 pt
𝑅 𝑅
𝐵 𝑎 𝑣
𝑊=−
𝑅
11) Traçage qualitatif des variations
a) Allure des variations du flux 𝝓(𝒚)
0,5 pt
𝑩𝟎 𝒂𝟐
𝟎 𝒂 𝒅 𝒂+𝒅 𝒚
―7/9―
b) Allure des variations du flux 𝝓(𝒚)
𝒊𝒊𝒏𝒅
𝑩𝟎 𝒂𝒗
+ 0,5 pt
𝑹
𝟎
𝒂 𝒅 𝒂+𝒅 𝒚
𝑩𝟎 𝒂𝒗
−
𝑹
1)a) S’agissant d’un circuit 𝑅𝐿𝐶 parallèle, le phénomène étudié dans le circuit de 0,25 pt
la figure (6) est la résonance parallèle ou l’antirésonance.
𝑹𝟐 𝑪
1)b) Calcul de la valeur numérique de 𝑳
𝑅 𝐶
D’après les valeurs numériques, on a : ≃ 0,009
𝐿 0,25 pt
𝑅 𝐶
Ainsi, on peut bien dire que ≪1 0,25 pt
𝐿
1)c) Valeur de l’amplitude minimale 𝑰𝒎𝒊𝒏

𝒎
Lorsuqe ≪ 1, on aura : 𝐼 ≃
𝑅𝐶
𝑈 0,5 pt
𝐿
L’application numérique donne 𝐼 ≃ 88,5 𝜇𝐴 0,25 pt
1)d) Calcul de la valeur thérique de la fréquence propre 𝒇𝟎
1
On sait que : 𝑓 = 0,25 pt
2𝜋√𝐿𝐶
D’où 𝑓 ≃ 149,7 𝐻𝑧
2)a) La valeur de 𝑰𝒎𝒊𝒏

𝒎 et la fréquence 𝒇𝟎𝒔 correspondante
D’après les résultats de la simulation, on a bien :
𝐼 ≃ 88,1 𝜇𝐴 0,25 pt
Cette valeur est atteinte à la fréquence :
𝑓 ≃ 149,7 𝐻𝑧 0,25 pt
2)b) Valeurs des amplitudes 𝑰𝑪𝒎 et 𝑰𝑳𝒎 à la fréquence 𝒇𝟎𝒔

D’après les résultats de la simulation, on a les deux valeurs : 0,5 pt
―8/9―
𝐼 ≃ 940,8 𝜇𝐴 𝐼 ≃ 936,6 𝜇𝐴
2)c) Calcul du rapport 𝑰𝑪𝒎 /𝑰𝒎𝒊𝒏

𝒎
D’après les valeurs de ce deux grandeurs, on a : 𝐼 /𝐼 ≃ 10,7 0,25 pt
Ce rapport représente le coefficient de surintensité du circuit 𝑅𝐿𝐶 parallèle. 0,25 pt

C’est ce qu’on appelle aussi le facteur de qualité du circuit.
2)d) Comportement du circuit pour 𝑹 = 𝟎 et 𝒇 = 𝒇𝟎

Lorsque 𝑅 = 0 et la fréquence du générateur est ajustée sur 𝑓 , nous au-
rons :
1 0,25 pt
𝚤̅ (𝑡) = 𝑗𝐶𝜔 𝑢(𝑡) et 𝚤̅ (𝑡) = 𝑢(𝑡)
𝑗𝐿𝜔
𝜋 𝑈 𝜋
𝑖 (𝑡) = 𝐶𝜔 𝑈 𝑐𝑜𝑠 𝜔𝑡 + et 𝑖 (𝑡) = 𝑐𝑜𝑠 𝜔𝑡 −
2 𝐿𝜔 2
Sachant que 𝐶𝜔 = ,
les deux courants 𝑖 (𝑡) et 𝑖 (𝑡) auront la même amplitude mais seront en 0,25 pt
opposition de phase. Cela veut dire que 𝑖 (𝑡) + 𝑖 (𝑡) = 0.
En d’autres mots, le courant débité par le générateur dans ces conditions 0,25 pt
sera nul. Le circuit est dit, dans ces circonstances, circuit bouchon.
―9/9―

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UNIVERSITÉ IBN ZOHR

FACULTE DES SCIENCES AGADIR

SMP SMC FSA-AGADIR

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UNIVERSITÉ IBN ZOHR EXAMEN DE LA SESSION NORMALE

1) On considère un signal alternatif 𝑖(𝑡) de forme aléatoire et de période 𝑇.

5) Calculer les amplitudes 𝐼 et 𝐼 des courants 𝑖 (𝑡) et 𝑖 (𝑡) circulant respective-

7) Tracer l’allure des variations du module du champ magnétique 𝐵 = 𝐵 (𝑟) en pré-

FIGURE (2) : Câble coaxial

Conducteur (a) Conducteur (b)

UNIVERSITÉ IBN ZOHR EXAMEN DE LA SESSION NORMALE

Questions de cours 4,0 points

1)a) ∫ 𝑖(𝑡)𝑑𝑡 est la valeur moyenne du signal 𝑖(𝑡). 0,25 pt

Elle est nulle pour un signal alternatif → ∫ 𝑖(𝑡)𝑑𝑡 = 0 0,25 pt

2)c) Pour un dipôle résistif, on a 𝜙 = 0. 0,5 pt

Exercice Association L/RC Parallèle 6,0 points

1) D’après le circuit de la figure (1), on a : 1,5 pt

Filière SMP3 ―1/8―

3)a) D’après la loi d’Ohm :

Problème Câble coaxial 10 points

Partie (A) : Champ créé par le conducteur (a)

Filière SMP3 ―2/8―

1) Étude des symétries du conducteur (a) : 0,5 pt

Étude des invariances du conducteur (a) : 0,5 pt

La distribution (a) de courant est invariante par translation et par

(𝑴, 𝒆⃗𝒓 , 𝒆⃗𝒛 )

2)a) Le contour (𝐶) adéquat sera un cercle de centre 𝑂′ appartenant à 0,5 pt

Filière SMP3 ―3/8―

2)b) La densité de courant volumique 𝚥⃗ : 0,5 pt

2)c) Le courant 𝐼 é (𝑟) enlacé par un le contour circulaire de rayon 0,5 pt

3)a) Le champ magnétique dans la région (1) : 𝒓 < 𝑹𝟏 0,5 pt

𝐵⃗ (𝑟 < 𝑅 ) ∙ 𝑑𝑙⃗ = 𝜇 𝐼 é (𝑟) =𝜇 𝚥⃗ ∙ 𝑑𝑆⃗

Calcul du terme de gauche :

𝐵⃗ (𝑟 < 𝑅 ) ∙ 𝑑𝑙⃗ = 𝐵 (𝑟 < 𝑅 )𝑒⃗ ∙ 𝑑𝑙𝑒⃗

𝐵⃗ (𝑟 < 𝑅 ) ∙ 𝑑𝑙⃗ = 𝐵 (𝑟 < 𝑅 ) 𝑑𝑙 = 2𝜋𝑟𝐵 (𝑟 < 𝑅 )

Comme le montre la figure en haut de la page suivante, on a orienté

Filière SMP3 ―4/8―

3)b) Le champ magnétique dans la région (2) : 𝒓 > 𝑹𝟏 1,0 pt

𝐵⃗ (𝑟 > 𝑅 ) ∙ 𝑑𝑙⃗ = 2𝜋𝑟𝐵 (𝑟 > 𝑅 )

Calcul du terme de droite :

Dans cette situation, le contour d’Ampère a donc enlacé tout le cou-

Partie (B) : Champ créé par le conducteur (b)

4) La densité de courant volumique 𝚥⃗ : 0,5 pt

Filière SMP3 ―5/8―

5)a) Le champ magnétique dans la région (1) : 𝒓 < 𝑹𝟐 0,5 pt

𝐵⃗ (𝑟 < 𝑅 ) ∙ 𝑑𝑙⃗ = 𝜇 𝐼 é =𝜇 𝚥⃗ ∙ 𝑑𝑆⃗

Pour cette partie du problème et pour simplifier :

5)b) Le champ magnétique dans la région (2) : 𝑹𝟐 < 𝒓 < 𝑹𝟑 1,0 pt

𝐵⃗ (𝑅 < 𝑟 < 𝑅 ) ∙ 𝑑𝑙⃗ = 𝜇 𝐼 é =𝜇 𝚥⃗ ∙ 𝑑𝑆⃗

Calcul du terme de gauche :

𝐵⃗ (𝑅 < 𝑟 < 𝑅 ) ∙ 𝑑𝑙⃗ = 𝐵 (𝑅 < 𝑟 < 𝑅 ) ∙ 𝑑𝑙

𝐵⃗ (𝑅 < 𝑟 < 𝑅 ) ∙ 𝑑𝑙⃗ = 𝐵 (𝑅 < 𝑟 < 𝑅 ) 𝑑𝑙

𝐵⃗ (𝑅 < 𝑟 < 𝑅 ) ∙ 𝑑𝑙⃗ = 2𝜋𝑟𝐵 (𝑅 < 𝑟 < 𝑅 )

Calcul du terme de droite :

Filière SMP3 ―6/8―

5)c) Le champ magnétique dans la région (3) : 𝒓 > 𝑹𝟑 0,5 pt

𝐵⃗ (𝑟 > 𝑅 ) ∙ 𝑑𝑙⃗ = 2𝜋𝑟𝐵 (𝑟 > 𝑅 )

Calcul du terme de droite :

Dans ce cas, le contour d’Ampère (𝐶) enlace tout le courant 𝐼 circu-

Partie (C) : Champ créé par le conducteur coaxial

6)a) Le champ magnétique dans la région (1) : 𝒓 < 𝑹𝟏 0,5 pt

6)b) Le champ magnétique dans la région (2) : 𝑹𝟏 < 𝒓 < 𝑹𝟐 0,5 pt

Filière SMP3 ―7/8―