Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1. Dans chacun des cas suivants, préciser si la partie A de R proposée admet une borne supérieure, une
borne inférieure, un plus grand, un plus petit élément, et les déterminer s’il y a lieu.
2 ∗ 1 ∗
a) A = [ −1, 2 [ b) A= n∈N c) A= 2− n∈N
n n
S 1 1 2(−1)n ∗ (3n + 1)π
d) A= , 1− e) A = 1 + n∈N f ) A = sin n∈N
n≥2 n n n 6
2. Dans chacun des cas suivants, préciser si la partie A de R proposée admet une borne supérieure, une
borne inférieure, un plus grand, un plus petit élément, et les déterminer s’il y a lieu.
1 ∗ 1 ∗
a) A = [ 0, 1 [ b) A= n∈N c) A= 3− n∈N
2n n
S 1 (−1)n ∗
n nπ o
d) A= 0, 1− 2 e) A = 2+ n∈N f ) A = sin n∈N
n∈N∗ n n 3
1
7. a) Etudier la continuité des fonctions définies sur R par
p p
f (x) = x − E(x) , g(x) = E(x) + x − E(x) ,
f (x) = (x − 1)(E(x) − 2)
est-elle continue ? Représenter f sur l’intervalle [ −1, 4 [ . Sur cet intervalle, f admet-elle un maximum ?
un minimum ?
10. Trouver un prolongement par continuité à R tout entier des fonctions suivantes
x3 + 5x + 6
a) f définie sur R \ {−1} par f (x) =
x3 + 1
(1 + x)n − 1
b) f définie sur R∗ par f (x) = (n ∈ N)
x
11. Montrer que les fonctions f suivantes admettent un prolongement par continuité. Exprimer le pro-
longement fe de f sur R avec une formule unique.
x3 − 5x − 2
a) f définie sur R \ {−2} par f (x) =
x3 + 8
(2 + x)n − 2n
b) f définie sur R∗ par f (x) = (n ∈ N)
x
12. Etudier si les fonctions ci-dessous définies sur R∗ peuvent se prolonger par continuité en 0.
1 1 1 1
a) f (x) = sin , b) f (x) = x sin , c) f (x) = sin .
x x x x
13. Etudier si les fonctions ci-dessous définies sur R∗ peuvent se prolonger par continuité en 0.
1 1 1 1
a) f (x) = cos , b) f (x) = x cos , c) f (x) = cos .
x x x x
2
14. Soit
x + 1 + |x + 5|
f (x) = .
|3 − x| + 2x
a) Déterminer l’ensemble de définition Df de la fonction f .
b) Etudier la continuité de f .
b) Déterminer de deux manières différentes les zéros de f dans cet intervalle, et en déduire la valeur
exacte de cos π5 .
b) Trouver le plus grand intervalle ] −a, a [ possible, sur lequel f puisse se prolonger en une fonction
continue F . (On définira F (x) pour tout x de l’intervalle ] −a, a [ trouvé).
3
20. Soit f définie sur [ 0, +∞ [ par
f (x) = |x − 1| − |x − 4| + |x − 5| − 1 .
b) Montrer que pour tout x ≥ 0, f possède un maximum dans l’intervalle [ 0, x ] . On note g(x) ce maxi-
mum. Calculer g(x) et représenter g sur le même dessin que f .
A = {cos x | x > π} , B = {x2 cos x | x > 0} , C = {3 sin x+4 cos x | x ∈ R} , D = {x3 +2x2 +x−3 | x ∈ R} .
24. Soit f une fonction numérique définie et continue sur un segment [ a, b ] . Montrer qu’il existe c dans
[ a, b ] tel que 2f (a) + 3f (b) = 5f (c).
25. Soit f une fonction numérique définie et continue sur un segment [ a, b ] , et [ m, M ] un segment
contenant f (a) et f (b). (Illustrer la situation par un dessin le plus général possible).
Montrer que la courbe représentative de f coupe la droite joignant les points (a, m) et (b, M ).
26. Soit f une fonction définie et continue sur [ 0, 1 ] telle que f (0) = f (1). Montrer que pour tout
entier n de N∗ , il existe αn dans [ 0, 1 ] tel que
27. Un véhicule se rend en une heure d’une ville A à une ville B distante de A de p kilomètres.
Montrer qu’il existe deux points du trajet distants de p/2 kilomètres, où le véhicule passe à une demi-
heure d’intervalle. (Introduire la fonction g définie sur [ 0, 1/2 ] par g(t) = d(t + 1/2) − d(t) − p/2, où
d(t) désigne la distance parcourue depuis A à l’instant t).
28. Soit a et b deux nombres tels que 0 < a < b, et f une fonction continue sur [ a, b ] de courbe
représentative C dans un repère orthonormé (O, − →
ı ,−
→ ). On appelle A le point de C d’abscisse a et B
celui d’abscisse b. On note α le coefficient directeur de la droite OA et β celui de OB. Montrer que pour
tout nombre γ de ] α, β [ , la droite d’équation y = γx coupe la courbe C . (Illustrer la situation par un
dessin le plus général possible).
29. Soit f et g deux applications continues sur [ 0, 1 ] à valeurs dans [ 0, 1 ] , telles que f ◦ g = g ◦ f .
On veut démontrer la propriété suivante : « il existe c dans [ 0, 1 ] tel que f (c) = g(c) » .
4
a) On pose h(x) = f (x) − x. Montrer que h s’annule en au moins un point s de [ 0, 1 ] . En déduire que
pour tout entier n ≥ 0,
g n (s) = f (g n (s)) ,
(où g n désigne, si n ≥ 1, la composée g ◦ g ◦ · · · ◦ g, où g figure n fois, et g 0 = Id ).
c) On suppose que la suite (un ) est monotone. Montrer qu’elle a alors une limite ℓ. Que peut-on dire de
f (ℓ) et g(ℓ) ?
d) On suppose que la suite (un ) n’est pas monotone. Montrer qu’il existe des nombres u et v tels que le
produit (f − g)(u)(f − g)(v) soit négatif. Conclure.
30. a) Montrer que pour tout entier n ∈ N, l’équation tan x = x possède une solution unique notée un
dans l’intervalle ] nπ − π/2, nπ + π/2 [ . (Introduire la fonction f définie sur R \ {π/2 + kπ | k ∈ Z} par
f (x) = tan x − x).
b) On pose vn = un −nπ. Calculer f (un+1 −π). En déduire que la suite (vn )n≥0 est strictement croissante,
puis qu’elle converge et trouver sa limite.
Etudier l’existence des racines réelles de Pn et montrer que si elles existent, elles sont situées dans l’in-
tervalle ] 1, 2 [ .
fn (x) = xn + xn−1 + x2 + x − 1 .
b) Montrer que la suite (un )n≥2 est une suite croissante de l’intervalle ] 0, 2/3 [ et trouver sa limite.
33. Soit f une fonction de [ 0, +∞ [ dans [ 0, +∞ [ , continue sur [ 0, +∞ [ , et admettant 0 pour limite
en +∞. Montrer que f admet un maximum.
a) On pose h(x) = 2f (x) − f (x + 1) − f (x − 1) . Montrer qu’il existe s dans l’intervalle ] 1, 7 [ , tel que
h(s) = 0.
35. Soit f une application définie et continue sur un intervalle [ a, b ] et soit (C ) sa courbe représentative.
On suppose que f (a) = f (b) = m. Soit d un nombre réel de l’intervalle ] a, b [ et D le point de coordonnées
(d, m).
5
Montrer que toute droite passant par D coupe la courbe (C ) en au moins un point.
36. Soit f une application continue et strictement décroissante sur l’intervalle [ a, b ] (a 6= b) telle que
f ( [ a, b ] ) = [ a, b ] . (On pourra s’aider d’un dessin).
f (d) = f −1 (d) ,
f (x) = f −1 (x)
37. Montrer que si f et g sont des fonctions croissantes sur l’intervalle I, il en est de même de f + g.
Montrer que si f et g sont des fonctions croissantes et positives sur l’intervalle I, il en est de même de
f × g.
Que se passe-t-il si f et g sont croissantes négatives ?
38. Soit a, b, c, trois nombres réels, et f l’application définie sur [ −1, 1 ] par
a) Montrer que le maximum de |f | sur [ −1, 1 ] existe et est strictement positif. On le note M (a, b, c).
39. Soit f une application définie et continue de R dans R, et telle que, quels que soient x et y réels,
f (x + y) = f (x) + f (y) .
f (−x) = −f (x) .
f (nx) = nf (x) .
f (qx) = qf (x) .
f (λx) = λf (x) .
En déduire la nature de f .
6
40. Soit p un entier supérieur ou égal à 2, et soit f la fonction définie sur R par f (x) = xp . On pose,
pour tout n ∈ N∗ , xn = n + n1 et yn = n. Montrer que pour tout entier n > 0, on a
f (xn ) − f (yn ) ≥ 2 .
41. Montrer que la somme de deux fonctions uniformément continues sur un intervalle I est uniformé-
ment continue sur I. A-t-on un résultat analogue pour le produit ?
42. Soit p un entier strictement positif. En étudiant la fonction f définie sur [ y, +∞ [ par
En déduire que la fonction x 7→ x1/p est uniformément continue sur R+ . Est-elle contractante sur R+ ?
7
Corrigé
1. a) D’après les propriétés des intervalles, l’ensemble A, admet 2 comme borne supérieure, mais n’ad-
met pas de plus grand élément, et il admet −1 comme borne inférieure, qui est aussi son plus petit élément.
d) Si a appartient à A, il existe un entier n > 0 tel que a appartienne à l’intervalle [ 1/n, 1 − 1/n ] . Donc
1
(1) 0<a≤1− < 1.
n
Le nombre 0 est un minorant de A et la limite de la suite (1/n)n≥1 d’éléments de A. C’est donc la borne
inférieure de A et elle n’appartient pas à A. Donc A n’admet pas de plus petit élément.
Le nombre 1 est un majorant de A et c’est la limite de la suite (1 − 1/n)n≥1 d’éléments de A. C’est donc
la borne supérieure de A, mais A n’admet pas de plus grand élément.
Remarque : on peut aussi montrer que A = ] 0, 1 [ . En effet, les inégalités (1), montrent que A est inclus
dans ] 0, 1 [ . Inversement, si x appartient à l’intervalle ] 0, 1 [ , on a
0 < x < 1,
] 0, 1 [ ⊂ A ,
e) Si n = 2p est pair, on a
(−1)2p 1
1+ =1+ ,
p p
et, puisque p ≥ 1,
1
1<1+ ≤ 1+1 = 2.
p
Si n = 2p + 1 est impair, on a
2(−1)2p+1 2
1+ =1− ,
2p + 1 2p + 1
8
et, puisque p ≥ 0,
2
−1 ≤ 1 − < 1.
2p + 1
Il en résulte que pour tout entier n > 0, on a
2(−1)n
−1 ≤ 1 + ≤ 2.
n
Donc 2 est un majorant de A. Comme il appartient à A c’est la borne supérieure et le plus grand élément
de A.
De même −1 est un minorant de A. Comme il appartient à A c’est la borne inférieure et le plus petit
élément de A.
2. a) D’après les propriétés des intervalles, l’ensemble A, admet 1 comme borne supérieure, mais n’admet
pas de plus grand élément, et il admet 0 comme borne inférieure, qui est aussi son plus petit élément.
d) Si a appartient à A, il existe un entier n > 0 tel que a appartienne à l’intervalle [ 0, 1 − 1/n2 ] . Donc
1
(1) 0≤a≤1− < 1.
n2
Le nombre 0 est un minorant de A et appartient à A, c’est sa borne inférieure et son plus petit élément.
Le nombre 1 est un majorant de A et c’est la limite de la suite (1 − 1/n2)n≥1 d’éléments de A. C’est donc
la borne supérieure de A, mais A n’admet pas de plus grand élément.
Remarque : on peut aussi montrer que A = [ 0, 1 [ . En effet, les inégalités (1), montrent que A est inclus
dans [ 0, 1 [ . Inversement, si x appartient à l’intervalle [ 0, 1 [ , on a
0 ≤ x < 1,
9
√
et si l’on prend n ≥ 1/ 1 − x on en déduit
1
0≤x<1− ,
n2
et x appartient à [ 0, 1 − 1/n2 ] donc à A. Il en résulte que
[ 0, 1 [ ⊂ A ,
e) Si n = 2p est pair, on a
(−1)2p 1
2+ =2+ ,
2p 2p
et, puisque p ≥ 1,
1 1 5
2<2+ ≤2+ = .
2p 2 2
Si n = 2p + 1 est impair, on a
(−1)2p+1 1
2+ =2− ,
2p + 1 2p + 1
et, puisque p ≥ 0,
1
1≤2− <2.
2p + 1
Il en résulte que pour tout entier n > 0, on a
(−1)n 5
1≤2+ ≤ .
n 2
Donc 5/2 est un majorant de A. Comme il appartient à A c’est la borne supérieure et le plus grand
élément de A.
De même 1 est un minorant de A. Comme il appartient à A c’est la borne inférieure et le plus petit
élément de A.
3. Les restrictions de f aux intervalles ] −∞, 3 ] et ] 3, +∞ [ sont des fonctions polynômes, donc
continues sur ces deux intervalles. La fonction f sera continue sur R si et seulement si elle est continue
en 3, c’est-à-dire, si et seulement si
lim+ f (x) = f (3) ,
x→3
c’est-à-dire
lim (2x − a) = f (3) .
x→3+
10
4. Les restrictions de f aux intervalles ] −∞, −2 [ et ] −2, +∞ [ sont des fonctions polynômes, donc
continues sur ces deux intervalles. La fonction f sera continue sur R si et seulement si elle est continue
en −2, c’est-à-dire, si et seulement si
On a donc
lim f (x) = lim (2x + b)2 = (−4 + b)2 et lim f (x) = lim (x − 1)2 = 9 ,
x→−2+ x→−2+ x→−2− x→−2−
(−4 + b)2 = a = 9 .
5. Les restrictions de f aux intervalles ] −∞, 2 [ et ] 2, +∞ [ sont des fonctions polynômes, donc
continues sur ces deux intervalles. La fonction f sera continue sur R si et seulement si elle est continue
en 2, c’est-à-dire, si et seulement si
On a donc
4b + 9 = b + 6 = a ,
6. Les restrictions de f aux intervalles ] −∞, 2 [ et ] 2, +∞ [ sont des fonctions polynômes, donc
continues sur ces deux intervalles. La fonction f sera continue sur R si et seulement si elle est continue
en 2, c’est-à-dire, si et seulement si
On a
lim f (x) = lim (x2 + b) = 4 + b et lim f (x) = lim (x + 1)2 = 9 .
x→2+ x→2+ x→2− x→2−
4 + b = 9 = a,
La fonction f est continue sur ] n, n + 1 [ , elle est continue à droite en n et f (n) = 0. Etudions la
continuité à gauche au point n. Sur l’intervalle [ n − 1, n [ on a
√
f (x) = x − n + 1 .
11
Par suite √
lim− f (x) = lim− x − n + 1 = 1 6= 0 = f (n) .
x→n x→n
La fonction f n’est pas continue à gauche au point n donc n’est pas continue en ce point.
La fonction f est continue sur R \ Z.
Comme dans ce qui précède, la fonction g est continue sur l’intervalle ] n, n + 1 [ où n est entier. Sur
l’intervalle ] n, n + 1 [ on a √
g(x) = n + x − n .
De plus g est continue à droite en n et g(n) = n. Etudions la continuité à gauche au point n. Sur
l’intervalle [ n − 1, n [ on a √
g(x) = (n − 1) + x − n + 1 .
Par suite √
lim− g(x) = lim− (n − 1 + x − n + 1) = n = g(n) .
x→n x→n
La fonction g est continue à gauche au point n donc est continue en ce point. Elle est continue sur R tout
entier.
f (x) = (x − n)2 .
La fonction f est continue sur ] n, n + 1 [ , elle est continue à droite en n et f (n) = 0. Etudions la
continuité à gauche au point n. Sur l’intervalle [ n − 1, n [ on a
f (x) = (x − n + 1)2 .
Par suite
lim f (x) = lim (x − n + 1)2 = 1 6= 0 = f (n) .
x→n− x→n−
La fonction f n’est pas continue à gauche au point n donc n’est pas continue en ce point.
La fonction f est continue sur R \ Z.
Comme dans ce qui précède la fonction g est continue sur tout intervalle ] n, n + 1 [ où n est entier et on
a sur cet intervalle
g(x) = n + (x − n)2 .
De plus g est continue à droite en n et g(n) = n. Etudions la continuité à gauche au point n. Sur
l’intervalle [ n − 1, n [ on a
g(x) = (n − 1) + (x − n + 1)2 .
Par suite
lim g(x) = lim (n − 1 + (x − n + 1)2 ) = n = g(n) .
x→n− x→n−
La fonction g est continue à gauche au point n donc est continue en ce point. Elle est continue sur R tout
entier.
f (x) = (x − 1)(n − 2) ,
12
En un tel point n
f (n) = lim+ f (x) = lim+ (x − 1)(n − 2) = (n − 1)(n − 2) ,
x→n x→n
et
lim f (x) = lim (x − 1)(n − 3) = (n − 1)(n − 3) .
x→n− x→n+
Si n 6= 1, ces deux limites sont distinctes et f n’est pas continue en n. Par contre si n = 1 on a
et f est continue en 1.
On a le dessin suivant, qui montre que f atteint son maximum sur [ −1, 4 [ en −1. Ce maximum vaut 6.
Par contre f n’admet pas de minimum, car la valeur −1 n’est pas atteinte.
y
6 ✻
3◆
✒
2
❯ ✲ ✲
−1 O 1 2 3 4 x
−1 ❘
13
Sur l’intervalle I0 = ] 1, +∞ [ on a alors f (x) = 0 et f est continue sur I0 .
(ii) n > 1. Si x s’approche de 1/n par valeurs supérieurs, il se trouve dans In−1 , et donc
n−1 1
lim f (x) = lim + (n − 1)x = 6= 1 = f ,
x→1/n+ x→1/n n n
1 • • • •
✎
✌
☛
✛ ✲
1 1 1 1
O 5 4 3 2 1 x
10. a) Le numérateur et le dénominateur de f s’annulent pour x = −1. On peut donc simplifier par
x + 1. Pour x 6= −1, on a donc
x2 − x + 6
f (x) = 2 .
x −x+1
14
La fonction de droite a pour limite 8/3 en −1. Il en résulte que f se prolonge par continuité en −1. Le
prolongement fe est défini par
3
x + 5x + 6
si x 6= −1
fe(x) = x3 + 1 .
8/3 si x = −1
Mais on peut écrire également, pour tout x réel,
x2 − x + 6
fe(x) = 2 .
x −x+1
b) On peut mettre x en facteur au numérateur en utilisant l’identité
On obtient donc
et f admet n pour limite en zéro. Il en résulte que f se prolonge par continuité en −1. Le prolongement
fe est défini par
(1 + x)n − 1
si x 6= 0
fe(x) = x .
n si x = 0
Mais on peut écrire également, pour tout x réel,
et donc n
X n k−1
fe(x) = x .
k
k=1
11. a) Le numérateur et le dénominateur de f s’annulent pour x = −2. On peut donc simplifier par
x + 2. Pour x 6= −2, on a donc
x2 − 2x − 1
f (x) = 2 .
x − 2x + 4
La fonction de droite a pour limite 7/12 en −2. Il en résulte que f se prolonge par continuité en −2. Le
prolongement fe est défini par
3
x − 5x − 2
si x 6= −2
fe(x) = x3 + 8 .
7/12 si x = −2
Mais on peut écrire également, pour tout x réel,
x2 − 2x − 1
fe(x) = 2 .
x − 2x + 4
15
b) On peut mettre x en facteur au numérateur en utilisant l’identité
On a donc
(2 + x)n − 2n = x((2 + x)n−1 + 2(2 + x)n−2 + · · · + 2n−2 (2 + x) + 2n−1 ) ,
et f admet n2n−1 pour limite en zéro. Il en résulte que f se prolonge par continuité en −2. Le prolongement
fe est défini par
(2 + x)n − 2n
si x 6= 0
fe(x) = x .
n−1
n2 si x = 0
Mais on peut écrire également, pour tout x réel,
12. a) Posons
1
xn = π .
+ 2nπ
2
La suite (xn ) converge vers zéro et
f (xn ) = 1 .
La suite (f (xn )) converge vers 1. Par ailleurs, si l’on pose
1
yn = ,
π + 2nπ
la suite (yn ) converge vers zéro et
f (yn ) = 0 ,
La suite (f (yn )) converge vers 0. La fonction f ne peut pas avoir de limite en zéro. Elle ne peut se
prolonger par continuité en ce point.
b) La fonction f admet une limite nulle en 0, comme produit d’une fonction bornée, par une fonction
admettant une limite nulle en zéro, et la fonction se prolonge par continuité. On a
f (x) si x 6= 0
fe(x) = .
0 si x = 0
c) Posons
1
xn = π .
+ 2nπ
2
La suite (xn ) converge vers zéro, mais
π
f (xn ) = + 2nπ ,
2
16
et la suite (f (xn )) admet +∞ comme limite. La fonction f ne peut pas avoir de limite finie en zéro. Elle
ne peut se prolonger par continuité en ce point.
13. a) Posons
1
xn = .
2nπ
La suite (xn ) converge vers zéro, et
f (xn ) = 1 .
La suite (f (xn )) converge vers 1. Par ailleurs, si l’on pose
1
yn = ,
π + 2nπ
la suite (yn ) converge vers zéro, et
f (yn ) = −1 .
La suite (f (yn )) converge vers −1. La fonction f ne peut pas avoir de limite en zéro. Elle ne peut se
prolonger par continuité en ce point.
b) La fonction f admet une limite nulle en 0, comme produit d’une fonction bornée, par une fonction
admettant une limite nulle en zéro, et la fonction se prolonge par continuité. On a
e f (x) si x 6= 0
f (x) = .
0 si x = 0
c) Posons
1
xn = .
2nπ
La suite (xn ) converge vers zéro. Mais
f (xn ) = 2nπ ,
et la suite (f (xn )) admet +∞ comme limite. La fonction f ne peut pas avoir de limite finie en zéro. Elle
ne peut se prolonger par continuité en ce point.
Df = R \ {−3} .
b) La fonction x 7→ |x| étant continue sur R, il en résulte que f est continue su Df comme composées,
sommes et quotients de fonctions continues.
17
En particulier, comme f est constante sur ] −5, −3 [ ∪ ] −3, 3 [ elle admet une limite en −3 qui vaut 2,
et f se prolonge par continuité. On a
4
− si x ≤ −5
3+x
fe(x) = 2 si x ∈ ] −5, 3 [ .
2x + 6
si x ≥ 3
3x − 3
15. Si n est entier, la fonction f est continue sur l’intervalle ] n, n + 1 [ puisque f (x) = x sur cet
intervalle. Etudions la continuité en n. On a
et
lim f (x) = lim x = n ,
x→n+ x→n+
mais f (n) = 0 , donc f est continue en n si et seulement si n = 0. La fonction f est continue sur R \ Z∗ .
n ≤ 2x < n + 1 ,
c’est-à-dire que
n n+1
≤x< .
2 2
On étudie donc la fonction sur les intervalles [ p, p + 1/2 [ et [ p + 1/2, p + 1 [ où p est entier. Sur ces
deux intervalles qui sont inclus dans [ p, p + 1 [ la partie entière de x vaut p.
E(2x) = 2p ,
donc
f (x) = x(2p − 2p) = 0 .
Si x appartient à [ p + 1/2, p + 1 [ , le nombre 2x est compris entre 2p + 1 et 2p + 2 et
E(2x) = 2p + 1 ,
donc
f (x) = x(2p + 1 − 2p) = x .
On a le dessin suivant.
18
y
✻
✲ ✲ ✲ ✲ ✲ ✲
−2 − 23 −1 − 21 1
2 1 3
2 2 5
2 x
b) La fonction f est continue sur les intervalles ] p, p + 1/2 [ et ] p + 1/2, p + 1 [ et elle est continue à
droite aux points p et p + 1/2 pour tout entier p. Il reste à étudier la continuité à gauche en ces points.
f (x) = |x − 2n| ,
f (x) = |x − 2n − 2| ,
donc
lim f (x) = lim |x − 2n − 2| = 1 .
x→(2n+1)+ x→(2n+1)+
19
Par ailleurs,
lim f (x) = f (2n + 1) = 1 .
x→(2n+1)−
La fonction f est donc continue en 2n + 1. Finalement elle est continue sur R tout entier.
b) On a le dessin suivant.
y
✻
✲
−2 −1 1 2 x
E(x + n) = E(x) + n ,
on obtient
x+1
f (x + 2) = x + 2 − 2 E + 1 = f (x) .
2
Pour la parité, on remarque que si x appartient à [ −1, 1 [ , alors (x + 1)/2 appartient à [ 0, 1 [ , et donc
f (x) = |x|. Par ailleurs à cause de la périodicité
Donc la restriction de f à l’intervalle [ −1, 1 ] est paire. Alors comme elle est 2-périodique, la fonction f
est paire sur R .
20
(i) En cherchant les solutions de l’équation
sin 3x = sin 2x ,
3x = π − 2x + 2kπ ,
où k est entier,c’est-à-dire
π π
x= + 2k ,
5 5
ce qui donne dans ] −π, π [ les quatre solutions
π π 3π 3π
, − , , − .
5 5 5 5
Par contre, l’équation
3x = 2x + 2kπ ,
ne donne pas de solution non nulle dans ] −π, π [ .
P (X) = 4X 2 − 2X − 1 .
On obtient √ √
1+ 5 1− 5
X1 = et X2 = .
4 4
Mais comme X1 est positif ainsi que cos(π/5) = cos(−π/5), alors que X2 et cos(3π/5) = cos(−3π/5) sont
négatifs. Il en, résulte que √ √
π 1+ 5 3π 1− 5
cos = et cos = .
5 4 5 4
19. a) Pour que la fonction soit définie, il faut que tan x existe, c’est-à-dire x 6= π/2 + kπ, où k ∈ Z,
mais il faut aussi que le dénominateur ne s’annule pas. Or l’égalité
sin 3x = sin x
a lieu, ou bien si 3x = x + 2kπ, soit x = kπ, ou bien si 3x = π − x + 2kπ, soit x = π/4 + kπ/2. Donc
Les points les plus proches de zéro en lesquels f n’est pas définie sont donc
21
Finalement, si x appartient à Df ,
cos 4x
f (x) = − .
cos2 x
On a alors
cos 4x
lim − 2
lim f (x) = x→0 = −1 ,
x→0
x6=0 x6=0
cos x
ainsi que
cos 4x
lim f (x) = lim − 2 = 2,
x→π/4
x6=π/4
x→π/4
x6=π/4
cos x
La fonction se prolonge donc en une fonction continue sur ] −π/2, π/2 [ et, sur cet intervalle,
cos 4x
F (x) = − .
cos2 x
20. a) Pour exprimer la fonction f sans utiliser les valeurs absolues, on peut former le tableau suivant :
1 4 5
|x − 1| 1−x x−1 x−1 x−1
−|x − 4| x−4 x−4 4−x 4−x
|x − 5| 5−x 5−x 5−x x−5
−1 −1 −1 −1 −1
f (x) 1−x x−1 7−x x−3
b) Les maxima relatifs sont f (0) = 1, f (4) = 3, et les minima relatifs sont f (1) = 0, et f (5) = 2.
c) La fonction f étant continue sur l’intervalle [ 0, x ] , elle possède un maximum dans cet intervalle.
(i) Lorsque x est compris entre 0 et 2, la fonction f atteint son maximum sur l’intervalle [ 0, x ] au
point 0, donc g(x) = 1 .
(ii) Lorsque x est compris entre 2 et 4, la fonction f atteint son maximum sur l’intervalle [ 0, x ] au
point x, Donc g(x) = f (x) = x − 1 .
(iii) Lorsque x est compris entre 4 et 6, la fonction f atteint son maximum sur l’intervalle [ 0, x ] au
point 4, Donc g(x) = 4 .
(iv) Lorsque x est plus grand que 6, la fonction f atteint son maximum sur l’intervalle [ 0, x ] au point
x, Donc g(x) = f (x) = x − 3 .
On a alors les courbes suivantes, où la courbe représentative de g en trait plein a été légérement décalée
sur le dessin pour la comparer à celle de f en pointillés.
22
y
✻
✲
O 1 2 4 6 x
21. Les ensembles proposés sont les images d’un intervalle par une fonction continue. Ce sont donc des
intervalles. Il reste à trouver leurs bornes.
Ensemble A
A = [ −1, 1 ] .
Ensemble B
Si xn = 2nπ, on a x2n = x2n cos xn , et x2n appartient à B . Comme la suite (x2n ) admet pour limite +∞,
l’ensemble B n’est pas majoré.
Si yn = (2n + 1)π, on a −yn2 = yn2 cos yn , et −yn2 appartient à B . Comme la suite (−yn2 ) admet pour
limite −∞, l’ensemble B n’est pas minoré. Il en résulte que
B = R.
Ensemble C
On peut écrire
3 4
3 sin x + 4 cos x = 5 sin x + cos x ,
5 5
et si θ désigne l’angle dont le sinus vaut 2/5 et le cosinus 3/5, on a
C = [ −5, 5 ] .
23
Ensemble D
D = R.
22. Les ensembles proposés sont les images d’un intervalle par une fonction continue. Ce sont donc des
intervalles. Il reste à trouver leurs bornes.
Ensemble A
A = [ −1, 1 ] .
Ensemble B
Si xn = π/2 + 2nπ, on a x2n = x2n sin xn , et x2n appartient à B . Comme la suite (x2n ) admet pour limite
+∞, l’ensemble B n’est pas majoré.
Si yn = 3π/2 + 2nπ, on a −yn2 = yn2 sin yn , et −yn2 appartient à B . Comme la suite (−yn2 ) admet pour
limite −∞, l’ensemble B n’est pas minoré. Il en résulte que
B = R.
Ensemble C
On peut écrire
√ 1 2
sin x + 2 cos x = 5 √ sin x + √ cos x ,
5 5
√ √
et si θ désigne l’angle dont le sinus vaut 2/ 5 et le cosinus 1/ 5, on a
√
sin x + 2 cos x = 5 sin(x + θ) .
Ensemble D
D = R.
24
23. Soit f la fonction définie sur R par f (x) = sin x + cos x. On cherche A = f (R). Comme f est
continue, l’ensemble A est un intervalle. On remarque que pour tout x réel, on a
√ π
sin x + cos x = 2 sin x + .
4
et donc √ √
− 2 ≤ f (x) ≤ 2 .
√ √ √ √
Il en résulte que f (R) ⊂ [ − 2, 2 ] . Mais f (π/4) = 2 et f (5π/4) = − 2. On en déduit que
√ √
A = [ − 2, 2 ] .
24. Rappelons que si α et β sont deux nombres positifs tels que α + β = 1, le nombre αU + βV
appartient à l’intervalle fermé dont les bornes sont U et V . (Le nombre αU + βV est le barycentre de U
et V affectés des coefficients α et β). En particulier le nombre
2 3
x = f (a) + f (b) ,
5 5
appartient à l’intervalle fermé de bornes f (a) et f (b). D’après le théorème des valeurs intermédiaires, il
existe c dans [ a, b ] tel que x = f (c).
25. La droite D joignant les points de coordonnées (a, m) et (b, M ) a pour équation
M −m
y= (x − a) + m .
b−a
On pose
M −m
g(x) = f (x) − (x − a) + m .
b−a
La fonction g est continue sur [ a, b ] . De plus
g(a) = f (a) − m ≥ 0 et g(b) = f (b) − M ≤ 0 .
Il résulte du théorème des valeurs intermédiaires qu’il existe c dans [ a, b ] , tel que g(c) = 0, soit
M −m
f (c) = (c − a) + m .
b−a
La courbe coupe la droite D en au moins un point d’abscisse c.
y
✻
✲
a c b x
25
26. La fonction ϕ est continue sur [ 0, 1 − 1/n ] . D’autre part
ϕ(0) + ϕ(1/n) + · · · + ϕ((n − 1)/n)) = (f (0) − f (1/n)) + (f (1/n) − f (2/n)) + · · · + (f ((n − 1)/n) − f (1))
= f (0) − f (1) = 0 .
Comme la somme est nulle, il existe nécessairement au moins un terme positif et un autre négatif. Alors
il résulte du théorème des valeurs intermédiaire que ϕ s’annule dans [ 0, 1 − 1/n ] en un certain point
αn . On a donc pour ce point
f (αn ) = f (αn + 1/n) .
d(0) = 0 et d(1) = p .
Il en résulte que le produit g(0)g(1/2) est négatif. Donc d’après le théorème des valeurs intermédiaires, il
existe un nombre c dans l’intervalle [ 0, 1/2 ] , tel que g(c) = 0. Alors
1 p
d c+ − d(c) = ,
2 2
et les points du parcours atteints aux temps c et c + 1/2 sont bien distants de p/2 km .
28. Soit M (x) le point de C d’abscisse x. Le coefficient directeur de la droite OM (x) vaut f (x)/x. La
fonction g définie sur [ a, b ] par
f (x)
g(x) =
x
est continue sur [ a, b ] , et l’on a g(a) = α et g(b) = β. Donc, si γ appartient à ] α, β [ , il existe c dans
[ a, b ] tel que g(c) = γ, c’est-à-dire f (c) = γc. Cela signifie que la droite d’équation y = γx coupe la
courbe C au point d’abscisse c.
y
✻
✲
O a c b x
26
29. a) Puisque f (x) appartient à l’intervalle [ 0, 1 ] pour tout x de cet intervalle, on a
Il résulte du théorème des valeurs intermédiaires que h s’annule dans cet intervalle en un point s, et donc
f (s) = s.
g n (s) = f (g n (s)) .
g n+1 (s) = g(g n (s)) = g(f (g n (s)) = g ◦ f (g n (s)) = f ◦ g(g n (s)) = f (g n+1 (s)) .
un = g n (s) ,
on a donc, immédiatement
c) Si la suite (un ) est monotone, elle converge dans [ 0, 1 ] vers une limite ℓ , et, par passage à la limite,
on obtient, puisque f et g sont continues :
f (ℓ) = ℓ et g(ℓ) = ℓ ,
et donc
f (ℓ) = g(ℓ) .
d) Si la suite n’est pas monotone, elle n’est pas décroissante, et il existe un entier p tel que
up < up+1 .
La suite n’est pas non plus croissante, donc il existe un entier q tel que
uq > uq+1 .
φ = f −g,
on a alors
φ(up ) = f (up ) − g(up ) = up − up+1 < 0 ,
et
φ(uq ) = f (uq ) − g(uq ) = uq − uq+1 > 0 .
Il résulte du théorème des valeurs intermédiaires qu’il existe ℓ dans [ 0, 1 ] tel que φ(ℓ) soit nul. On obtient
bien
f (ℓ) = g(ℓ) .
30. a) La fonction f est continue sur chaque intervalle ] nπ − π/2, nπ + π/2 [ . Comme on a
lim = −∞ et lim = +∞ ,
x→(nπ−π/2)+ x→(nπ+π/2)−
27
il résulte du théorème des valeurs intermédiaires qu’il existe un dans ] nπ − π/2, nπ + π/2 [ tel que f (un )
soit nul.
b) On a
Les nombres un+1 − π et un appartiennent à l’intervalle ] nπ − π/2, nπ + π/2 [ et, puisque f est stricte-
ment croissante sur cet intervalle, on en déduit que
un+1 − π > un
alors
vn+1 = un+1 − (n + 1)π > un − nπ = vn .
La suite (vn ) est strictement croissante.
On a
0 = f (un ) = f (vn + nπ) = tan(vn + nπ) − vn − nπ = tan vn − vn − nπ ,
d’où
tan vn = vn + nπ ,
et puisque vn appartient à l’intervalle ] −π/2, π/2 [ , on en déduit que la suite (vn ) est majorée : elle est
donc convergente et possède une limite ℓ. On en déduit aussi que
vn = arctan(vn + nπ) .
Comme la suite (vn + nπ) admet +∞ pour limite, la suite (arctan(vn + nπ)) converge vers π/2, et donc
(vn ) converge vers π/2.
28
Il en résulte que Pn n’a pas de racine réelle.
x2p+1 + 1
Pn′ (x) = − .
x+1
Or la fonction x 7→ x2p+1 + 1 est strictement croissante et varie sur R de −∞ à +∞. Elle s’annule
uniquement en −1 et cette racine est simple. Il en résulte que Pn′ ne s’annule pas. Elle est toujours
strictement négative et la fonction Pn est strictement décroissante. Comme
il résulte du théorème des valeurs intermédiaires et de la décroissance stricte que Pn s’annule en un point
et un seul, donc Pn a une seule racine réelle α.
D’une part
1 1 1 1
Pn (1) = − + ···+ − > 0,
2 3 n−1 n
d’autre part,
22 23 2n−1 2n
Pn (2) = (1 − 2) + − + ···+ − .
2 3 n−1 n
Or, quel que soit l’entier p ≥ 1, on a
2p 2p+1 1 2 2p (1 − p)
− = 2p − = ≤ 0,
p p+1 p p+1 p(p + 1)
donc Pn (2) < 0, et il résulte du théorème des valeurs intermédiaires que Pn s’annule dans ] 1, 2 [ , et donc
que α appartient à cet intervalle.
32. a) On a
fn′ (x) = nxn−1 + (n − 1)xn−2 + 2x + 1 ,
et donc fn′ est strictement positive sur ] 0, +∞ [ . La fonction f est strictement croissante. De plus
b) On a également
2
2 2 2 1
fn ≥ + −1 = > 0,
3 3 3 9
et donc un appartient à l’intervalle ] 0, 2/3 [ .
29
Les suites (n ln un ) et ((n−1) ln un ) admettent −∞ pour limite. Alors, en passant à la limite dans l’égalité
précédente, on trouve
ℓ2 + ℓ − 1 = 0 .
Cette équation possède une seule solution positive qui vaut
√
5−1
ℓ= .
2
33. Le résultat est évident si f est identiquement nulle. Dans le cas contraire, soit a tel que f (a) > 0.
Comme f admet pour limite 0 en +∞, il existe A, tel que, pour tout x ≥ A, on ait
Posons b = max(a, A). Sur l’intervalle [ 0, b ] la fonction f est continue. Elle atteint son maximum en un
point, donc il existe c dans [ 0, b ] , tel que, pour tout x de [ 0, b ] ,
f (x) ≤ f (c) .
f (a) ≤ f (c) .
Mais, si x ≥ b, on a encore
f (x) < f (a) ≤ f (c) ,
donc f (c) est le maximum de f sur [ 0, +∞ [ .
Comme la fonction h est un polynôme, donc est continue sur [ 1, 7 ] , le théorème des valeurs intermé-
diaires s’applique : il existe s dans ] 1, 7 [ tel que h(s) = 0.
b) Posons a = s − 1, b = s et c = s + 1 . On a
a+c
b= ,
2
et, puisque h(s) est nul,
f (s − 1) + f (s + 1) f (a) + f (c)
f (b) = f (s) = = .
2 2
On a donc bien b − a = 1, et B est le milieu de AC.
35. Si la droite est verticale, elle coupe la courbe au point de coordonnées (d, f (d)). Sinon elle a pour
équation
f (x) = λ(x − d) + m .
30
On définit une fonction g sur [ a, b ] en posant
et
g(b) = m − (λ(b − d) + m) = −λ(b − d) .
Donc, puisque d se trouve dans ] a, b [ ,
g(a)g(b) = λ2 (d − a)(d − b) ≤ 0 .
Il résulte du théorème des valeurs intermédiaires qu’il existe c dans [ a, b ] tel que g(c) = 0 , soit
f (c) = λ(c − d) + m .
✻
y
m D
✲
a d c b x
donc
g(a)g(b) = −(b − a)2 < 0 .
Il résulte du théorème des valeurs intermédiaires, qu’il existe c dans ] a, b [ tel que g(c) = 0, c’est-à-dire
tel que f (c) = c.
31
Mais on a également
Puisque f est décroissante, le taux de variation τf (x, y) est négatif, et par suite τg (x, y) est strictement
négatif. Il en résulte que g est strictement décroissante et continue. Elle est donc injective et il existe au
plus un point c tel que g(c) = 0. L’équation f (x) = x possède donc une solution et une seule.
c) Notons E l’ensemble des solutions de l’équation f (x) = f −1 (x) situées dans ] a, b [ . Soit d1 un élément
de E tel que d1 < f (d1 ). On a donc
f (d1 ) = f −1 (d1 ) .
Posons d2 = f (d1 ).
d2 = f (d1 ) = f −1 (d1 ) ,
donc
d1 = f (d2 ) = f −1 (d2 ) ,
et il en résulte que d2 appartient aussi à E . Par ailleurs, puisque d1 < d2 , on en déduit que
L’application f envoie, de manière injective, l’ensemble des points x de E tels que x < f (x) dans l’en-
semble des points x de E tels que x > f (x). En inversant les inégalités dans la démonstration, elle envoit
aussi l’ensemble des points x de E tels que x > f (x) dans l’ensemble des points x de E tels que x < f (x).
Il y a donc autant d’éléments dans les deux ensembles. En ajoutant l’unique point c tel que f (c) = c, il
y a donc un nombre impair de points dans E . Ce qui précède s’explique par la symétrie des graphes de
f et de f −1 par rapport à la première bissectrice.
✻
b
✲
a d1 c=d d2 b
32
37. Si f et g sont croissantes sur I, on a, quels que soient x et y dans I vérifiant x ≤ y les inégalités
et f + g est croissante.
et f · g est croissante.
Si f et g sont négatives, on a
38. a) La fonction |f | est continue sur [ −1, 1 ] . Elle y atteint donc son maximum. Ce maximum est
positif. S’il était nul, on aurait f (x) = 0 pour tout x de [ −1, 1 ] , et le polynôme f aurait une infinité de
racines. Il serait donc nul, et tous ses coefficients seraient nuls, ce qui n’est pas le cas.
Par ailleurs
1 1
g(1) = g − = 1 et g(−1) = g = −1 .
2 2
Il en résulte que
1 1
(f − g)(1) = f (1) − 1 < 0 et (f − g) − =f − −1 < 0,
2 2
ainsi que
1 1
(f − g)(−1) = f (−1) + 1 > 0 et (f − g) =f +1 > 0.
2 2
En appliquant le théorème des valeurs intermédiaires à la fonction f − g dans les intervalles ] −1, −1/2 [ ,
] −1/2, 1/2 [ et ] 1/2, 1 [ , on en déduit que le polynôme f − g possède trois racines distinctes.
c) Mais
(f − g)(x) = ax2 + (b + 3)x + c ,
est de degré 2 au plus, et a au plus deux racines réelles s’il est non nul. La seule possibilité est donc que
f = g. Mais dans ce cas
M (a, b, c) = M (0, −3, 0) ≥ g(1) = 1 ,
et l’on obtient une contradiction. Il en résulte que l’hypothèse M (a, b, c) < 1 est fausse. Alors, quels que
soient a, b et c,
M (a, b, c) ≥ 1 .
33
39. a) En prenant x = y = 0 dans la relation vérifiée par f , on obtient
d’où
f (−x) = −f (x) .
b) Soit x un réel fixé. Une démonstration par récurrence, montre que, pour tout tout entier positif n,
f (nx) = nf (x) .
donc
n n
f x = f (x) .
q q
Finalement, pour tout nombre rationnel r,
f (rx) = rf (x) .
Maintenant, si λ est réel, il est limite d’une suite (rn )n≥0 de nombres rationnels. On a donc pour tout n
positif, la relation
f (rn x) = rn f (x) ,
et comme f est continue, f (rn x) tend vers f (λx) . Par passage à la limite, on trouve
f (λx) = λf (x) .
f (x + y) = f (x) + f (y) .
34
40. On a, par la formule du binôme,
p X p
p−1
1 p
f (xn ) − f (yn ) = n + −n = n2k−p .
n k
k=0
Cette somme de nombres positifs est supérieure en particulier au terme obtenu pour k = p − 1, donc
Mais p ≥ 2 et n ≥ 1. Donc
f (xn ) − f (yn ) ≥ 2 .
Si f était uniformément continue sur R, et si l’on prend ε = 2, il existerait α > 0, tel que, quels que
soient x et y réels, on ait
|x − y| < α et |f (x) − f (y)| < 2 .
Mais si l’on prend n > 1/α, on voit que
1
|xn − yn | = <α et |f (xn ) − f (yn )| ≥ 2 .
n
On a donc une contradiction, et la fonction f n’est pas uniformément continue sur R.
41. Soit ε > 0. Il existe α1 > 0, tel que, si x et y sont dans I tels que |x − y| < α1 , on ait
ε
|f (x) − f (y)| < .
2
De même il existe α2 > 0, tel que, si x et y sont dans I tels que |x − y| < α2 , on ait
ε
|g(x) − g(y)| < .
2
Alors, si x et y sont dans I tels que |x − y| < min(α1 , α2 ), on a
ε ε
|(f + g)(x) − (f + g)(y)| ≤ |f (x) − f (y)| + |g(x) − g(y)| < + = ε.
2 2
Donc f + g est uniformément continue sur I.
Il n’en est pas de même pour le produit. Si l’on prend f (x) = g(x) = x. Les fonctions f et g sont unifor-
mément continues sur R, mais f g ne l’est pas d’après l’exercice précédent.
42. Remarquons tous d’abord que, si p = 1, on a égalité. Supposons donc p ≥ 2 et étudions la fonction
f définie sur [ y, +∞ [ par
f (x) = (x − y)1/p − x1/p + y 1/p .
En dérivant, on obtient,
1 1 1
f ′ (x) = ((x − y) p −1 − x p −1 ) .
p
Mais
1 1−p
−1= < 0,
p p
1
et la fonction qui à t associe t p −1 est décroissante. Donc, puisque
0 ≤ x − y ≤ x,
on en déduit que
1 1
(x − y) p −1 ≥ x p −1 ,
35
et donc f ′ (x) est positive. Il en résulte que f est croissante sur [ y, +∞ [ et comme f (y) = 0, on en déduit
que f (x) est positive. Alors, si x ≥ y,
Si cette fonction était contractante, il existerait k ≥ 0 tel que, quels que soient x et y positifs,
En particulier, en prenant y = 0,
x1/p ≤ kx ,
et on en déduirait
x ≤ k p xp ,
donc
1
≤ xp−1 .
kp
et finalement, si p ≥ 2,
1
x≥ ,
k p/(p−1)
ce qui n’est pas vrai quel que soit x réel positif. Par ailleurs si p = 1, on obtient k ≥ 1. La fonction n’est
donc pas contractante sur R+ .
36