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b. Système séquentiel.
Les variables de sortie sont commandées par un processus organisant
l’ordre des sorties. L’état des variables d’entrée n’est plus le seul
paramètre, mais l’état du système (tache effectuée, tache en cours, tache
à accomplir) est lui aussi pris en compte.
c. Système asservis.
La variable d’entrée est modifiée par la variable de sortie. Cette
modification est graduelle, les grandeurs sont analogiques.
Un bouclage apparaît donc chaque fois qu'au cours d'une opération, un système prend en
compte l'observation de son état pour le modifier
Consigne Sortie
e(t) SYSTEME s(t)
Ce modèle schéma bloc permet de relier une entrée à une sortie, en observant
le système globalement. Dans notre cas, nous pouvons dessiner un autre
schéma plus structurel (faisant apparaître la constitution du système).
Perturbations
Commande
Comparateur débit
ε=20°C Sortie
Commande de débit Système
+- (80°C)
Consigne de combustible (four)
100°C)
Mesure (80°C)
Capteur
Perturbations
Régulateur Signal de
Comparateur commande
E ε Système S
+- Correcteur Actionneur dynamique
Consigne Grandeur
de sortie
Chaîne directe ou chaîne d’action
S'
Mesure
Capteur
Le cahier des charges d’un système asservi impose un certain nombre de performances
portant sur les comportements en régime établi (précision) et en régime transitoire
(rapidité et stabilité).
Ces trois caractéristiques sont étroitement liées. Il faut donc les rendre compatibles, ce
qui passe souvent par la recherche d’un correcteur approprié, car les exigences de
précision et de stabilité imposent généralement des réglages contradictoires.
a. Précision.
Sous l’action d’un des signaux d’entrée types e(t) ci-dessous, un système linéaire
tend à présenter en sortie un signal s(t) du même type. Si, en régime établi (au bout
d’un certain temps), il existe une différence entre la sortie et l’entrée, alors il y a
une erreur permanente.
Erreur statique εS
e(t) ou de position Erreur de traînage εT
ou de suivi
E0 e(t)
s(t)
s(t)
t0 t0
t
s(t) : Réponse à une rampe t
b. Rapidité.
La rapidité, c’est le temps que met le système à réagir à une variation brusque de la
grandeur d’entrée (échelon). La valeur finale S∞ de s(t) étant souvent atteinte de
manière asymptotique, la rapidité est généralement caractérisée par le temps de
réponse tR à 5%. C’est le temps mis par la réponse s(t) pour que :
t ≥ t R ( 5%) ⇒ 0,95 ⋅ S ∞ ≤ s ( t ) ≤ 1,05 ⋅ S ∞
S∞ S∞
0,95 S∞
t0 t0
t t
tR à 5% tR à 5%
c. Stabilité.
Pour la grande majorité des systèmes, on ne peut pas accepter, qu’à consigne
constante, la grandeur de sortie ne converge pas vers une valeur constante
comme ci-dessous :
s(t) s(t)
E0 E0
t0 t0
t
t
s(t) s(t)
S∞
S∞
t t
t0 t0
Si l’amortissement est trop important (courbe ), cela conduit à une perte
significative de rapidité pour le système. La réponse propose un bon
compromis entre amortissement et rapidité pour un système oscillant. On lui
préfèrera la réponse dans les applications où l’amplitude des oscillations
doit impérativement rester nulle.
Les variables e(t) et s(t) étant des variables temporelles, on appelle les systèmes ainsi
décrits « systèmes dynamiques ».
e(t) et s(t) sont des variables régies par des équations différentielles.
n n −1 n−2 n −3
e(t)= En. d n e(t)+ En−1. d n−1e(t)+ En −2. d n −2 e(t)+ En−3. d n −3 e(t)+......+ E0.e(t).
dt dt dt dt
m m−1 m −2 m −3
s(t)= Sm. d m s(t)+ Sm −1. d m −1 s(t)+ Sm −2. d m −2 s(t)+ Sm −3. d m −3 s(t)+......+ S0.s(t).
dt dt dt dt
m m −1 m−2 m −3
Sm. d m s(t)+ Sm−1. d m−1 s(t)+ Sm−2. d m−2 s(t)+ Sm−3. d m−3 s(t)+......+ S0.s(t).
h(t)= dt dt dt dt
n n n−2 n −3
En. d n e(t)+ En −1. d n e(t)+ En−2. d n−2 e(t)+ En−3. d n−3 e(t)+......+ E0.e(t)
dt dt dt dt
Toute la problématique de l’étude des systèmes asservis tient en la difficulté d’étude
des équations différentielles.
b. Système continu
Un système est continu si l’évolution des variables temporelles utilisées se
représente par des fonctions continues du temps.
Remarque : Les systèmes échantillonnés ne sont pas continus, car les variables
ne sont connues qu’aux dates d’échantillonnage.
c. Système invariant
Un système est invariant si ses propriétés et caractéristiques sont indépendantes
du temps. La même expérience réalisée à deux dates différentes donne les
mêmes résultats. Par cette hypothèse, l’usure aléatoire des systèmes ne peut
être prise en compte.
Dans ce cours, nous n’étudierons que des systèmes linéaires continus
et invariants.
c. Remarque :
On appelle généralisées, les équations pour lesquelles apparaissent les dérivées
de l’entrée.
Ce type de fonction permet l’étude des perturbations sur un système bouclé.
7. Construction du modèle.
a. Modèle de connaissance :
Le modèle de connaissance est le modèle théorique élaboré lors de la
conception du système automatique. Ce modèle est élaboré à partir des lois de
la physique appliquées aux constituants mis en œuvres. C’est ce type de
modèle qui sera étudié en PTSI et PT.
b. Modèle de comportement :
Le modèle de comportement d’un système est élaboré par expérimentation.
Le système modélisé est réel, et est soumis à des sollicitations type,
parfaitement connues. Les réaction du système à ces sollicitations permet de
donner un modèle théorique comparable. Ce domaine de l’automatique
s’appelle l’identification, et sera abordé en cycle ingénieur.
a. Le bloc : H
E S
S = H ⋅E
Il représente une fonction de transfert ou transmittance. Il a une entrée et une sortie. Les flèches
sont orientées de l’entrée vers la sortie.
b. Le sommateur : E2
+
E1 + S
-
E3
S = E1+ E2 − E3
Il peut avoir plusieurs entrées mais une seule sortie. Les signes + ou – associés aux branches
entrantes précisent si l’entrée s’additionne ou se soustrait.
c. La jonction : Point de
prélèvement
H S
E
S'
S'=S = H ⋅E
Une branche de prélèvement prend le même signal que la branche principale sans l’affecter
(pas d’atténuation).
H1 H2 H3 H
E S E S
La fonction de transfert de l’ensemble est égale au produit des fonctions de transfert de chaque bloc.
H =H1⋅H2⋅H3
b. Blocs en parallèle :
H1
E H2 ++ S E H S
+
H3
La fonction de transfert de l’ensemble est égale à la somme des fonctions de transfert de chaque bloc.
H = H1+ H 2 + H3
Algèbre des schémas blocs Ch. MARCHAND ICAM NANTES
c. Déplacement des sommateurs :
H H
E1 + S E1 + S
+ +
E2 H
E2
H H
E1 + S E1 + S
+ +
1/H
E2 E2
Point de
prélèvement
H H
E S E S
1/H
S'(p) Point de
S'
prélèvement
H H
E S E S
H
S' S'
S'
K
a. Définitions :
Ouverture
Algèbre des schémas blocs de la boucle Ch. MARCHAND ICAM NANTES
Dans le cas d’un retour unitaire, la fonction de transfert en boucle ouverte
(FTBO) est la chaîne directe.
Dans ce cas, on peut écrire : H BF =1+HHBOBO
Un système avec une chaîne de retour non unitaire peut être transformé en
système à retour unitaire :
ε S E ε
E +- H H K 1/K S
+
-
S' S'
K
4. Exemples.
a. Calculer la fonction de transfert équivalente aux montages suivants :
E H1 H2 H3 S
+ +
- +
G1
G2
G1
E + H1 H2 S
+
-
G1
G2
E H2 + S
+ H1 +
-
G2
b. Mettre les deux premiers montages sous forme de systèmes à retour unitaire.
Ce chapitre n’a pour objet que de mettre en place les connaissances nécessaires à l’étude des systèmes
asservis en CPGE. La transformée de LAPLACE sera étudiée, d’un point de vue mathématique (démonstration
des théorèmes) en classe de PT.
1. Définition.
A toute fonction f(t), définie pour t > 0, on fait correspondre une fonction F(p) de la variable complexe
p = a + j.b, que l’on appelle transformée de LAPLACE de f(t) définie par :
∞
F(p)=L(f(t))=∫e− pt⋅ f(t)⋅dt
0
Remarque :
• Pour que F(p) existe, il faut que :
o f(t) soit intégrale
o e-pt.f(t) converge quant t tend vers ∞
• La transformée de Laplace ne s’applique qu’aux fonctions causales (telles que f(t)=0 pour t<0).
• Dans la littérature américaine, la variable p est notée s.
• On note F(p) = L(f(t)) et f(t) = L-1 (F(p))
2. Propriétés.
a. Unicité.
A f(t) correspond une et une seule transformée F(p), et réciproquement.
b. Linéarité.
Soient f(t) et g(t), deux fonctions dont les transformées F(p) et G(p) existent.
L((λ⋅ f(t)+µ⋅g(t))=λ⋅L( f(t))+µ⋅L(g(t))=λ⋅F(p)+µ⋅G(p)
La transformée inverse est elle aussi linéaire, ainsi :
d(y(t))
L( )= p⋅Y(p)− y(0)
dt
d(y(t))
Si les conditions initiales sont nulles, y(0) = 0, alors L( )= p⋅Y(p)
dt
b. Transformée de la dérivée seconde.
d(y(t)) 2
(y(t)) d(y(t)) •
L( )= p⋅Y(p)− y(0) , donc L( d )= p⋅L ( )− y( 0)
dt dt
2 dt
•
[ ]
2
(y(t))
L( d 2 )= p p ⋅L (y (t))− y ( 0 ) − y( 0)
dt
2
(y(t)) •
L( d )= p
2
⋅L (y (t)) − p⋅ y( 0 )− y (0)
2
dt
2
Si les conditions initiales sont nulles, (y(t))
L( d 2 )= p ⋅Y(p)
2
n
(y(t))
L( d n )= p ⋅Y(p)
n
dt
d. Equations différentielles
temporelles.
2
(e(t)) (e(t))
s(t)=E0.e(t)+E1.d +E2.d 2
Soit
dt dt
L’application des résultats précédents permet d’écrire, dans le domaine de Laplace, si les
conditions initiales sont nulles :
0
Soit t −T =u⇒du =dt et t =u +T
On peut donc écrire :
∞ ∞
L(g(t))= ∫e− p(u +T)⋅ f(u)⋅du =e− pT ∫e− pu⋅ f(u)⋅du
0 0
Ce théorème permet de trouver la valeur finale d’un signal temporel en ne connaissant que sa
transformée de Laplace.
Ce théorème permet de trouver la valeur initiale d’un signal temporel en ne connaissant que sa
transformée de Laplace.
Ces deux précédents théorèmes permettent d’envisager que pour obtenir un certain nombre
d’information sur un système étudié dans le domaine de Laplace, il ne sera pas nécessaire de
retourner dans le domaine temporel.
t
Transformée de LAPLACE Ch. MARCHAND ICAM NANTES
On remarque que toute fonction non nulle pour t < 0 devient causale lorsqu’elle est multipliée
par γ(t).
∞
L(γ(t))=Γ(p)= ∫e− ptγ(t)⋅dt
[ ]
0
∞ ∞
= 0−1 = 1
− pt
Γ(p)= ∫e − pt
⋅dt = e Γ(p)= 1
0
−p 0 −p p p
Remarque :
Si l’échelon n’est pas unitaire, mais d’amplitude a, sa transformée est a
p
b. Impulsion de Dirac.
1/∆t
d(γ(t))
On peut remarquer que =δ(t) t
dt
Ce qui permet d’écrire que L(δ(t))=∆(p)= pΓ(p) ∆t
La fonction rampe (v(t)) est définie par v(t)=1.t dans le cas d’une rampe unitaire.
v(t)
1
d(v(t))
On peut remarquer que = γ(t)
dt
Γ(p)
Ce qui permet d’écrire que L(v(t))=V(p)= t
p 1
∞ ∞
L(e−at)= ∫e− pt⋅e−at⋅dt = ∫e−(p + a)⋅dt
0 0
∞
[
L(e )= −1 e−(p + a)⋅t = −1 [0−1]
− at
p+a 0 p+a
]
L(e−at)= 1
p+a
∞
Soient : M = L(cos(ωt))= ∫e− pt cos(ωt)⋅dt
0
∞
N = L(sin(ωt))= ∫e− ptsin(ωt)⋅dt
0
∞ ∞
Calculons : M + j⋅N = ∫e− pt cos(ωt)⋅dt + j⋅∫e− ptsin(ωt)⋅dt
0 0
∞
M + j⋅N = ∫e− pt(cos(ωt)+ j⋅sin(ωt))⋅dt
0
or, (cos(ωt)+ j⋅sin(ωt))=e jωt (Formule de Moivre)
[ ]
∞
∞
M + j⋅N = ∫e(−p + jω)t⋅dt = 1 (−p + jω)t
0
− p + jω e 0
M + j⋅ N = 1 [0−1]= 1 = p + jω
− p + jω p − jω p 2+ω2
L(sin(ωt)= 2ω 2
p +ω
Dans cette étude théorique, nous ne traiterons que les systèmes de la première forme.
a. Transmittance en p.
S ( p) K
On écrit : H ( p ) = = avec :
E ( p) 1 + τ ⋅ p
E0
• K= Gain statique du système
S0
S1
• τ= constante de temps du système.
S0
• H(p) : transmittance en p du système, ou fonction de transfert.
b. Exemple :
1
⇒ E ( p ) = S ( p )(1 + RCp ) d’où H ( p ) =
1 + RCp
o K =1
o τ = RC
a. Réponse impulsionnelle.
e(t ) = δ (t ) ⇒ E ( p ) = ∆ ( p ) = 1
K K K −t
H ( p) = ⇒ S ( p) = E ( p) ⋅ H ( p) = d’où s (t ) = (e τ )
1 + τp 1 + τp τ
Tracé de la réponse :
K/τ
• Tangente à l’origine :
d ( s (t )) K −t s(t)
=− 2e τ
dt τ
K K
s ' (0) = − 2 et s (0) =
τ τ
• Equation de la tangente à l’origine :
t
K K K t τ
− t+ = (1 − ) : coupe l’axe des abscisses pour t = τ
τ2 τ τ τ
• Valeur finale
lim ( s (t )) = 0
t →∞
b. Réponse indicielle.
1
e(t ) = γ (t ) ⇒ E ( p ) = Γ( p ) =
p
K K
H ( p) = ⇒ S ( p) = E ( p) ⋅ H ( p ) =
1 + τp p (1 + τp )
A B A(1 + τp ) + Bp A + p ( Aτ + B )
On pose : S ( p ) = + d’où S ( p ) = =
p 1 + τp p (1 + τp ) p (1 + τp )
Par identification, A = K et B = − Kτ
1 τ 1 1
Donc, S ( p) = K ⋅ ( − ) = K ⋅( − )
p 1 + τp p 1
+p
τ
−t
D’où s (t ) = K (1 − e ) τ
Tracé de la réponse :
• Tangente à l’origine :
d ( s (t )) K −t K
= ⋅ e τ pour t=0, s ' (0) =
dt τ τ
La tangente à l’origine coupe l’asymptote s(t)=K pour t=τ
C’est une méthode graphique pour trouver la constante de temps d’un système du
1er ordre après un essais avec une entrée en échelon.
• Valeur finale :
K
s (∞ ) = lim ( p ( S ( p )) = lim ( p ⋅ )=K
p →0 p →0 p (1 + τp )
t
c. Réponse en vitesse. τ
E0
e(t ) = E 0v(t ) ⇒ E ( p) = E 0V ( p) = 2
p
K KE 0
H ( p) = ⇒ S ( p ) = E ( p) ⋅ H ( p) = 2
1 + τp p (1 + τp)
A B C
On pose : S ( p) = KE 0( + + ) d’où
p
2
p 1 + τp
A(1 + τp) + Bp(1 + τp) + C p 2 A + p( Aτ + B) + p 2 ( Bτ + C )
S ( p) = KE 0( ) = KE 0( )
p (1 + τp) p (1 + τp)
2 2
1 τ τ2 )
Donc, S ( p ) = KE 0 ⋅ ( − +
p
2
p 1 + τp
τ 2
τ −t −t
= = τ ⋅ L (e τ ) D’où s (t ) = KE 0(t − τ + τ e τ )
1 + τp 1
+p
τ
Tracé de la réponse :
• Tangente à l’origine :
d ( s (t )) −t
= KE 0(1 − e τ ) pour t=0, s ' (0) = 0
dt
La tangente à l’origine est horizontale.
• Asymptote pour t → ∞ :
Pour t → ∞ , s (t ) = KE 0(t − τ )
ε tr
−t
= E 0 ⋅ τ (1 − e τ )
lim εtr = E 0 ⋅ τ
t →∞
s(t)
K=1
K<1 K>1
εtr
e(t)=KE0.t e(t)=KE0.t KE0.(t-τ) e(t)=KE0.t
s(t)
s(t)
KE0.(t-τ)
t t
τ τ t
τ
er
3. Réponse fréquentielle d’un système du 1 ordre.
Dans ce paragraphe, nous allons étudier la réponse d’un système du 1er ordre à une sollicitation
harmonique : e(t) = E0 sin(ωt).
Cet essai se fait à fréquence variable, et permet de mettre en évidence l’évolution des caractéristiques en
fonction de la pulsation ω. Il très fondamental dans l’étude des filtres et dans l’analyse de la stabilité.
S ( p) K ω
H ( p) = = et E ( p ) = E 0 2
E ( p) 1 + τ ⋅ p p + ω2
K ω KE 0ω
S ( p) = H ( p) ⋅ E ( p) = ⋅ E0 =
1+τ ⋅ p p +ω
2 2 1
τ ( + p)(ω 2 + p 2)
τ
KE 0ω 1
S ( p) = On pose a =
1
τ ( + p)( p − jω )( p + jω ) τ
τ
KE 0ω KE 0ω 1
d’où S ( p) = = ⋅
τ ( p + a )( p − jω )( p + jω ) τ ( p + a )( p − jω )( p + jω )
Décomposition en éléments simples :
KE 0ω A B C
S ( p) = ⋅ + + , on cherche donc A, B, C tels que :
τ ( p − jω ) ( p + jω ) ( p + a )
1 A B C
( p + a )( p − jω )( p + jω ) = ( p − jω ) + ( p + jω ) + ( p + a )
• ( p − jω )
Recherche de A : on multiple les deux termes par
1 B ( p − jω ) C ( p − jω )
= A+ +
( p + a )( p + jω ) ( p + jω ) ( p + a)
1 B ( p − jω ) C ( p − jω )
A= − −
( p + a )( p + jω ) ( p + jω ) ( p + a)
1
A=
2 jω ( a + jω )
• ( p + jω )
Recherche de B : on multiple les deux termes par
1 A( p + jω ) C ( p + jω )
B= − −
( p + a )( p − jω ) ( p − jω ) ( p + a)
Si p = − jω
1 1
B= =
(a − jω )(−2 jω ) − 2ajω − 2 ω 2
−1
B=
2 jω ( a − jω )
1 A( p + a ) B ( p + a )
C= − −
( p + jω )( p − jω ) ( p − jω ) ( p + jω )
Si p = − a
1
C=
(a − jω )(a + jω )
1
C=
a +ω
2 2
1 −1 1
KE 0ω 2 jω (a + jω ) 2 jω (a − jω ) a + ω 2
2
S ( p) = ⋅ + +
τ ( p − jω ) ( p + jω ) ( p + a)
Et on en tire s(t) :
KE 0ω 1 1 1 1
s(t ) = ⋅ e jωt − ⋅ e− jωt + 2 ⋅ −at
2 e
τ 2 jω a + jω a − jω a +ω
ω
Or, a + jω = a2 + ω 2 ⋅ e− jϕ avec ϕ = − arctg
a
ω
et, a − jω = a 2 + ω 2 ⋅ e+ jϕ avec ϕ = − arctg
a
KE 0ω 1
s (t ) =
1
(e
jϕ
⋅ e
jω t
− e
− jϕ
⋅ e )
− jω t
+
1
⋅ e
− at
τ 2 jω a 2 + ω 2 a2 + ω 2
KE 0ω 1
s (t ) =
1
(e
j (ωt + ϕ )
− e )
− j (ωt +ϕ )
+
1
⋅ e
− at
τ 2 jω a 2 + ω 2 a +ω
2 2
Système du 1er ordre Ch. MARCHAND ICAM NANTES
e
j (ω t + ϕ )
= cos(ωt + ϕ ) + j ⋅ sin(ωt + ϕ ) et e − j (ωt +ϕ ) = cos(ωt + ϕ ) − j ⋅ sin(ωt + ϕ )
KE 0ω 1 2 j ⋅ sin(ωt + ϕ ) 1 KE 0ω sin(ωt + ϕ ) 1
s (t ) = + 2 ⋅ e
− at
= + 2 ⋅ e− at
τ 2 jω a +ω
2 2 a +ω
2
τ ω a 2 + ω 2 a + ω 2
1 KE 0 sin(ωt + ϕ) KE 0ω 1
a= , d’où s( t ) = + ⋅ e− τ
t
Or,
τ τ 1 τ 1
+ ω2 + ω2
τ
2
τ
2
KE 0 KE 0ωτ − t
donc : s( t ) = sin(ωt + ϕ) + ⋅e τ
1 + τ2 ω2 1 + τ2 ω2
Avec :
KE 0
• Régime forcé ou permanent ou établi : sin(ωt + ϕ )
1 + τ 2ω2
KE 0ωτ − t
• Régime transitoire : ⋅e τ
1 + τ2 ω2
K
Il peut se mettre sous la forme : s (t ) = E 0 ⋅ sin(ωt + ϕ ) = S 0 ⋅ sin(ωt + ϕ )
1 + ω 2τ 2
Avec :
S0 K
• = : rapport d’amplification,
E0 1 + τ 2ω2
• ϕ = − arctg (τω ) : déphasage ou retard.
Remarque :
K
Calculons H(jω) H ( jω ) =
1 + jωτ
Arg [H ( jω )] = − arctg (ωτ )
K
H ( jω ) = et
1 + τ 2ω2
On remarque que H(jω) à même phase et même module que le régime forcé de la réponse fréquentielle.
a. Diagramme de Bode.
K K
H ( p) = ⇒ H ( jω ) =
1+τ ⋅ p 1 + jωτ
i. Diagramme du module :
• Siω→∞
τ ω 2 >> 1 ⇒ H ( jω )
2
dB
= 20 log K − 20 log(ω ⋅ τ ) = 20 log K − 20 log(ω ) − 20 log(τ )
K
H ( jω ) = 20 log − 20 log(ω )
dB
τ
K
o 20 log est une constante
τ
o − 20 log(ω ) signifie que si ω est multipliée par10 (une décade), s(t) est
atténuée de 20dB. En coordonnées semi-logarithmiques, ce phénomène se traduit
par une asymptote de pente -20dB/décade.
20Log(K)
-20dB/décade
Log(ω)
ωc=1/τ
o Pour ω = 0,1 ⋅ ωc
H ( jω ) dB
= 20 log K − 20 log( 1 + 0,01) = 20 log K − 0,04dB
o Pour ω = 10 ⋅ ωc
H ( jω ) dB = 20 log K − 20 log( 1 + 100 ) = 20 log K − 20,04dB
20Log(K) 3dB
-20dB/décade
Log(ω)
ii. Diagramme de la ω
phase
c=1/τ
:
• Si ω→0 : ϕ →0 φ
• Si ω → ∞ : ϕ → −90° ωc
• Si ω = ωc : ϕ = − Arctg (1) = −45°
Log(ω)
• Si ω = 0,1 ⋅ ωc : ϕ = − Arctg (0,1) = −5,7°
• Si ω = 10 ⋅ ωc : ϕ = − Arctg (10) = −84,3°
On peut tracer la courbe de phase approchée :
-90°
Attention : le diagramme de Bode n’a de sens que s’il est complet, donc avec la courbe de
module et la courbe de phase..
b. Diagramme de Nyquist.
Le diagramme de Nyquist est la représentation de H(jω) dans le plan complexe. Il est donc
nécessaire de calculer Im(H(jω)) et R(H(jω))
K K (1 − jωτ ) K Kωτ
H ( jω) = = = − j⋅
1 + jωτ 1+ ω ⋅ τ
2 2
1+ ω ⋅ τ
2 2
1 + ω2 ⋅ τ2
La courbe représentative du système dans le plan complexe, appelé lieu de Nyquist est
l’ensemble des points de coordonnées x, y tels que :
K − Kωτ
x= et y=
1 + ω ⋅τ
2 2
1 + ω 2 ⋅τ 2
o Pour ω=0
x = K et y = 0
2 2
Im(H(jω))
K/2 K R(H(jω))
-45°
Sens des ω
croissants
Le diagramme de Black est proche du diagramme de Bode, mais il n’est représenté que par une
courbe, ce qui en fait un outil de synthèse très utilisé.
Il est donné par la courbe H ( jω ) = f (arg( H ( jω ))
• Construction de la courbe :
Elle se fait point par point à partir du diagramme de Bode, ou par calcul de quelques
points.
• Quelques points de la courbe :
ω H ( jω ) arg( H ( jω )
0 20.log(K) 0
ω = 0,1.ωc 20.log(K) -5,7
ω = ωc 2O.log(K)-3dB -45
ω = 10.ωc 20.log(K)-20dB -84,3
ω→∞ -∞ -90
H ( jω )
-90°
φ
Sens des ω
croissants
2
d ( s (t )) d ( s (t ))
S 0.s (t ) + S 1. + S2 ⋅ 2
= E 0.e(t ) ou bien,
dt dt
2 2
d ( s (t )) d ( s (t )) d (e(t )) d (e(t ))
S 0.s (t ) + S 1. + S2 ⋅ 2
= E 0.e(t ) + E 1. + E 2⋅
2
dans le cas
dt dt dt dt
d’un système du 2nd ordre généralisé.
Dans cette étude théorique, nous ne traiterons que les systèmes de la première forme.
a. Transmittance en p.
ωn ωn
2
• 2 ème
forme :
ωn ⋅ K
2
S ( p)
On écrit : H ( p ) = = 2
E ( p ) ωn + 2 ⋅ ξ ⋅ ωn ⋅ p + p 2
E0
o K= : Gain statique du système
S0
1 S2 S0
o = ⇒ ωn = : pulsation naturelle du système
ωn S 0
2
S2
2⋅ξ S1
o = ⇒ξ= ωn ⋅ S1 = S1 : coefficient d’amortissement réduit du
ω n S0 2 S0 2⋅ S0S2
système.
1
e(t ) = γ (t ) ⇒ E ( p ) = Γ( p ) =
p
S ( p) K 1 K
H ( p) = = ⇒ S ( p) = E ( p) ⋅ H ( p ) = ⋅
E ( p) 2 ⋅ξ 1 p 2 ⋅ξ 1
1+ ⋅p+ ⋅p 1+ ⋅p+ ⋅p
2 2
ωn ωn
2
ωn ωn
2
ωn ωn
2
1 K
s (∞) = lim ( p ( S ( p )) = lim ( p ⋅ ⋅ )=K
p →0 p →0 p 2 ⋅ξ 1
1+ ⋅p+ ⋅p
2
ωn ωn
2
• Pente à l’origine.
d (s(0)) 1 K 1
= lim p(p(S(p) − s(0)) = lim p((p ⋅ ⋅ ) − 0) = lim ( ) = 0
dt p →∞ p →∞ p 2⋅ξ 1 p →∞ p
1+ ⋅p+ 2 ⋅p
2
ωn ωn
La tangente à l’origine et horizontale, ce qui diffère des systèmes du 1er ordre.
ωn ωn
2
Pour étudier le régime transitoire, il faut replacer S(p) dans le domaine temporel. Pour ce
faire, il est nécessaire de faire une décomposition de S(p) en éléments simples.
Cette décomposition est faisable si le dénominateur est un produit. Il faut donc factoriser le
dénominateur grâce à la recherche des pôles de S(p).
Nota : on appelle pôles les termes qui annulent le dénominateur.
ξ
2
P1 = −ξωn − ωn −1
ξ
2
P 2 = −ξωn + ωn −1
−1 −1
On pose τ1 = et τ 2 = , en remarquant que, malgré leurs écriture, τ1 et τ2
P1 P2
sont des réels, non des constantes de temps.
S(p) devient :
1 K ⋅ ωn 2 1 K ⋅ ωn 2
S ( p) = ⋅ = ⋅
p ( p − P1) ⋅ ( p − P 2) p 1 1
(p + )⋅(p + )
τ1 τ2
1 K ⋅ ωn 1 2
K ⋅ ωn 2
S ( p) = ⋅ = ⋅
p 1+τ1p 1+τ 2 p p 1
( )⋅( ) (1 + τ 1 p ) ⋅ (1 + τ 2 p ) ⋅
τ1 τ2 τ 1 ⋅τ 2
−1 −1 1 1
Remarque : τ 1 ⋅ τ 2 = ⋅ = ⋅
P1 P 2
ξ ξ
2 2
− ξωn − ωn − 1 − ξωn + ωn −1
1 1
τ 1 ⋅τ 2 = =
ξ 2 ω n 2 − ω n 2 ( ξ 2 − 1)
2
ξ ωn 2 − ωn 2 ξ 2 + ωn2
2
Si p=0, A =1
Calcul de B : On multiplie les deux termes par (1+τ1p)
1 (1 + τ 1 p ) C (1 + τ 1 p )
= +B+
p ⋅ (1 + τ 2 p ) p (1 + τ 2 p )
−1
Si p = τ 12
τ1 B=
τ 2 −τ1
Calcul de C : On multiplie les deux termes par (1+τ2p)
1 (1 + τ 2 p ) B(1 + τ 2 p )
= + +C
p ⋅ (1 + τ 1 p ) p (1 + τ 1 p )
−1
Si p = τ 22
τ2 C=
τ 1 −τ 2
Donc, :
1
S ( p) = K ( +
τ 1
2
⋅
1
+
τ 2
2
⋅
C
)
p τ 2 −τ 1 (1 +τ 1 p) τ 1 −τ 2 (1 + τ 2 p)
D’où
K −t −t
s(t ) = K + ⋅ (τ 1 ⋅ e τ 1 − τ 2 ⋅ e τ 2)
τ 2 −τ 1
−1 −1
1 K ⋅ ωn 2
K ⋅ ωn K ⋅ ωn
2 2 2 2
S ( p) = ⋅ = ⋅ P 2 = ⋅ 1 P1
p ( p − P1) 2
p ( p − P1) p p
2
( + 1)
− P1
2
− P1
−1 1
On pose τ= = :
P1 ωn
1
K ⋅ ωn
⋅ ωn 2 = K ( ⋅
2
2
1 1
S(p) devient : S ( p) = )
p (τp + 1) p (1 + τp )2
⇔ A(1 + 2τp + p 2 τ 2) + B( p + τ p 2) + Cp = 1
A =1 A =1
⇔ 2τ + B + C = 0 ⇔ B = −τ
τ 2 + Bτ = 0 C = −τ
1 τ τ
D’où S ( p) = K ( − − )
p (1 + τp) (1 + τp)2
−1 1 t −t
On donne L( )= ⋅e τ
(1 + τp) τ
2 2
−t t −t
Ce qui permet d’écrire : s( t ) = K (1 − e τ − ⋅ e τ)
τ
1−ξ 2
P1 = −ωn ⋅ e− jθ et P 2 = −ωn ⋅ e+ jθ avec θ = arctg ( )
ξ
1 1 A B C
S ( p ) = K ⋅ ωn 2 ( ⋅ ) = K ⋅ ωn 2 ( + + )
p ( p − P1) ⋅ ( p − P 2) p ( p − P1) ( p − P 2)
1 P2 1 P1 1
S ( p) = K ⋅ ( + ⋅ + ⋅ )
p ( P1 − P 2) ( p − P1) ( P 2 − P1) ( p − P 2)
On en tire :
P2 P1
s (t ) = K ⋅ (1 + ⋅ e P1t + ⋅ e P 2t )
( P1 − P 2) ( P 2 − P1)
P 2 − P1 = −2 ⋅ j ⋅ ωn ⋅ 1 − ξ 2
− ωn ⋅ e jθ − ωn ⋅ e− jθ
s (t ) = K ⋅ (1 + ⋅ eP1t + ⋅ eP 2t )
2 ⋅ j ⋅ ωn ⋅ 1 − ξ 2
− 2 ⋅ j ⋅ ωn ⋅ 1 − ξ 2
jθ − jθ
⋅ e−ωn⋅t (ξ − j 1−ξ ) + ⋅ e−ωn⋅t (ξ + j 1−ξ ))
e 2
e 2
s (t ) = K ⋅ (1 −
2⋅ j ⋅ 1−ξ 2 2 ⋅ j ⋅ 1−ξ 2
− ωn⋅ξ ⋅t − ωn⋅ξ ⋅t
e ξ e
⋅ e− j⋅(ωn⋅t 1−ξ
2 2
s (t ) = K ⋅ (1 − ⋅ e j⋅(ωn⋅t 1− +θ )
+ +θ )
)
2 ⋅ j ⋅ 1−ξ 2
2 ⋅ j ⋅ 1−ξ 2
−ωn⋅ξ ⋅t
s (t ) = K ⋅ 1 − ⋅ e j⋅(ωn⋅t 1−ξ − e− j⋅(ωn⋅t 1−ξ
e 2
+θ )
2
+θ )
2⋅ 2
j ⋅ 1− ξ
s (t ) = K ⋅ 1 −
2⋅
e
−ωn⋅ξ ⋅t
j ⋅ 1− ξ 2
[ (
⋅ 2 j ⋅ sin ωn ⋅ t ⋅ 1 − ξ 2 + θ
)]
s (t ) = K ⋅ 1 −
e
−ωn⋅ξ ⋅t
1−ξ 2
[ (
⋅ sin ωn ⋅ t ⋅ 1 − ξ 2 + θ )]
La réponse temporelle comprend un terme en (
sin ωn ⋅ t ⋅ 1 − ξ 2 si ξ < 1 . )
Dans ce cas, on parle de pseudo période, car le signal d’entrée n’est pas périodique.
• Dépassement.
Si ξ〉 1 , il y pseudo pulsation, et la valeur finale est dépassée au cours de l’établissement
du régime permanent.
On peut montrer (recherche des valeurs annulant la dérivée de s(t)), que D1, premier
dépassement :
o à lieu pour t =t1= π ,
ωn 1−ξ2
−π⋅ξ
o et sa valeur est D1=e 1−ξ
2
Remarque :
On exprime souvent le dépassement en pourcentage de la valeur
finale : D1=Valeurmaxi−Valeurfinale
Valeurfinale