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• Dans les systèmes logiques (ou plus généralement Systèmes à Evénements Discrets). On
parle d’automatisme (séquence d’actions dans le temps).
Exemples : les distributeurs automatiques, les ascenseurs, le montage automatique dans le
milieu industriel, les feux de croisement, les passages `a niveaux…
• Dans les systèmes continus pour asservir et/ou commander des grandeurs physiques de
façon précise et sans aide extérieure.
Exemples : l’angle d’une fusée, la vitesse de rotation d’un lecteur CD, la position du bras d’un
robot, le pilotage automatique d’un avion…
Dans ce cours, nous ne nous intéresserons qu’à l’automatique des systèmes continus. En plus
on ne considèrera que les systèmes monovariables (une seule entrée et une seule sortie) :
ε = écart
On parle de régulation lorsque le système asservi est commandé par une grandeur
physique constante et qu'il doit maintenir une sortie constante quelles que soient les
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Vu sa structure, un système asservi est donc par défaut un système bouclé (en boucle fermée
BF).
La commande est alors fonction de la consigne ( la valeur souhaitée en sortie) et de la
sortie.
Un système est en boucle ouverte (BO) lorsque la commande est élaborée sans l’aide de la
connaissance des grandeurs de sortie : il n’y a pas de feedback.
Remarque : Tout système asservi est un système bouclé. La réciproque est fausse.
– Système continu : Les variations des grandeurs physiques e(t) et s(t) sont des fonctions
continues du temps. On peut donc les définir quelque soit t. On parle de système analogique
(par opposition aux systèmes logiques définis à temps discret).
o Superposition :
Un système linéaire peut être aussi régit par une équation différentielle linéaire :
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Remarque :
Pour les systèmes non linéaires, on linéarise la
fonction entrée-sortie au voisinage du point de
fonctionnement étudié en remplaçant la portion de d'étude
courbe par une droite.
– Système invariant : on suppose que les caractéristiques du système (masse, dimensions,
résistance, impédance, …) ne varient pas au cours du temps ("le système ne vieillit pas").
Dans les cas réels, m <= n : on parle de système causal: la cause e(t) précède l'effet s(t).
Résolution :
- Solution générale s0(t) de l'équation sans second membre:
elle correspond au régime transitoire ou libre.
- Solution particulière s1(t) suivant la forme de e(t) en déterminant les constantes par
identification: elle correspond au régime permanent ou forcé.
d'où la solution générale: s(t) = s0(t) + s1(t).
rester.
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e(t) écart
eo
s
s(t)
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– Précision
La précision qualifie l’aptitude du système
à atteindre la valeur visée. Elle est
caractérisée par l’écart entre la consigne et
la valeur effectivement atteinte par la
grandeur de sortie. L’écart éventuel
s’exprime dans la même unité que la
grandeur de sortie.
– Stabilité
Un système est stable si à une entrée bornée correspond une sortie bornée. Le
bouclage peut déstabiliser un système.
Systèmes instables :
Systèmes stables :
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2.1 Définition
Soit une fonction f(t) définie pour t 0. On définit sa transformée de Laplace (TL)
F(p) par : ≥
Pour toutes les fonctions que nous rencontrerons, on notera par des lettres minuscules
les fonctions originales (fonction du temps) et par des lettres majuscules les images (les
fonctions de la variable p). En pratique, les transformées de Laplace ne seront pas calculées
mais on utilisera la table des transformées.
D´erivation
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Remarque : Les théorèmes des valeurs initiale et finale n'ont de sens que si les limites
existent.
2.3 Fonctions particulières
- L’impulsion de Dirac
L’impulsion unitée est, dans l’espace des distributions, la dérivée de l’échelon unitaire. On
l’appelle aussi impulsion de Dirac. Cette fonction représente une action s’exerçant pendant un
temps très court. On la note généralement δ(t).
- L’´echelon d’amplitude a
C’est l’entrée la plus utilisée. Elle correspond à un changement brusque de consigne.
Cette fonction est définie par :
On appelle échelon unitaire la fonction dont la TL est 1/p (a = 1). On le note souvent u(t).
- La rampe de pente a
La rampe de pente a est la primitive de l’échelon d’amplitude a. Elle est définie par :
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Les transformées de Laplace donnent des fonctions de p qui sont des fractions rationnelles
que l'on décompose en éléments simples pour revenir au domaine temporel.
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Un système SCLI est décrit par une équation différentielle linéaire à coefficients constants :
En explicitant les racines (complexes éventuellement) de ces polynômes, H(p) peut s'écrire :
les zi sont appelés les zéros et les pi les pôles de la fonction de transfert.
On appelle ordre du système est le degré du dénominateur de sa fonction de transfert.
Remarque : si l'entrée est une impulsion de Dirac, on a alors S(p) = H(p).1 = H(p)
La fonction de transfert représente donc la transformée de Laplace de la réponse
"impulsionnelle".
Après construction d'un schéma fonctionnel (ou schéma bloc) d'après les équations
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physiques, il peut être utile d'en modifier la structure. On peut par exemple simplifier un groupe de bloc
On donne ici les principales règles utiles, sans prétendre qu'elles sont exhaustives.
- Blocs en série
- Blocs en parallèle
- Déplacements de sommateurs
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Exercices d’application
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4.1 Définition
L’analyse temporelle d’un système consiste à étudier le système sur la base de sa réponse à
des signaux types. Le signal le plus utilisé est l’échelon et la réponse correspondante est
appelée réponse indicielle.
La réponse indicielle d’un système stable se présente sous deux formes : réponse
apériodique ou réponse oscillatoire amortie.
La réponse indicielle d’un système (stable) met en évidence deux régimes : un régime
transitoire et un régime permanent.
Le comportement transitoire peut être évalué par les trois indices suivants :
- Le temps de montée : tm
- Le temps de réponse : tr (à 5%)
- Le dépassement relatif : D (%).
Le temps de montée tm est le temps que met la sortie pour passer de 10% à 90% de sa
valeur finale.
Le temps de réponse tr (à 5%) est donné par :
- Dans le cas d’une réponse indicielle apériodique : c’est le temps que met la sortie
pour atteindre 95% de sa valeur finale.
- Dans le cas d’une réponse indicielle oscillatoire amortie : c’est l’instant où la
réponse rentre dans la bande ±5% de sa valeur finale (par rapport à la valeur
finale) et ne sort jamais.
Le dépassement relatif D(%) : Il n’est défini que dans le cas d’une réponse oscillatoire
amortie :
valeur max de s (t ) valeur finale de s (t )
D 100
valeur finale de s (t )
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a – Réponse impulsionnelle.
La réponse à une impulsion d’amplitude A0 d’un système de 1er ordre est donnée par :
Pour t = τ, la réponse a décru à 37% de sa valeur initiale ; à t = 3 τ, elle n’en représente plus que
5%. Sa dérivée à l’origine coupe l’axe des abscisses pour t = τ (la pente de la tangente à
l’origine vaut : -KA0/ τ 2).
b – Réponse indicielle
La réponse indicielle, c'est-à-dire à un échelon (d’amplitude A0), d’un système de 1er ordre est
donnée par :
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La valeur finale atteinte en régime permanent par y(t) est K fois la valeur de l’entrée (K est le
gain statique). Pour t = τ, y(τ) atteint 63% de la valeur finale. Le temps de réponse à 5% (le
temps au bout duquel y(t) approche la valeur finale à 5% près, et y reste) est t = 3 τ. La
tangente à l’origine a une pente de KA0/ τ, on observe effectivement une cassure assez nette de
y(t) qui est caractéristique de la réponse indicielle d’un système du 1er ordre.
En régime permanent (t >> τ) on a y(t) = K a (t - τ) : la sortie tend vers une rampe de pente
: Ka.
Pour K = 1, y(t) suit la rampe d’entrée avec un retard τ et l’erreur de trainage (la différence
entre l’entrée et la sortie) est : εt = a τ.
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a – Réponse indicielle
La réponse indicielle (à un échelon unitaire), d’un système du 2nd ordre est :
Donc :
On obtient :
D’où :
On a :
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On parle alors de pôle dominant, ici p1, c’est le pôle qui a le plus d’influence sur le comportement du systè
A la différence d’un premier ordre le tracé de y(t) (en trait plein) est caractérisé par l’absence
de cassure à l’origine (y'(0) = 0), cependant, très rapidement, il rejoint le tracé du premier
ordre (en pointillés) exprimé précédemment
m = 1, régime critique.
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On a :
On note Tp la pseudo période des oscillations amorties :
Le temps de réponse à 5%, tr5%, est donné par l’abaque de la figure suivante :
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Remarque : Pour m < 0, un calcul similaire au cas du régime apériodique nous amène à :
La figure suivante donne une synthèse de la réponse indicielle d’un système de second ordre
en fonction de son coefficient d’amortissement m. On y retrouve les régimes apériodique,
critique et pseudopériodique (stable et instable).
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5.1 Définition
On soumet un système linéaire à une entrée sinusoïdale e(t) = e0 sin ωt. La réponse en régime
permanent est s(t) = s0 sin (ωt + φ) : même fréquence ω que l’entrée avec un déphasage φ et
une amplitude s0 qui dépendent de ω. Les réponses pour différentes valeurs de ω sont dites
fréquentielles ou harmoniques.
On pose e = e0 ejωt et s = s0 ej(ωt+φ). Alors, e(t) et s(t) représentent les parties imaginaires de e et
s.
On montre que :
– Diagramme de Bode :
On représente H(j ω) sur 2 courbes en fonction de ω
(axes des abscisses gradué en log(ω) ) :
- le module G (gain) en décibels (dB): G = 20 log | H(j ω)|
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– Diagramme de Nyquist
Pour chaque valeur de ω, on représente H(j ω) dans le plan complexe et on gradue la courbe
en ω. Le gain (OA) et le déphasage sont directement lisibles pour chaque valeur de ω.
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Plus m est faible, plus la résonance est importante: caractérisée par le facteur de surtension
(rapport entre gain à la résonance et gain statique)
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G (0)
G ( j c )
- Fréquence de coupure à -3 db (notée ωc) : 2
G ( j c ) db G (0) db 3db
- Pulsation de résonance (notée ωR)
G ( j ) G ( R )
G ( j R )
M
G ( 0) M db G ( j R ) db G (0) db
ou bien
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U+ S F.T.B.O = G0(p)
G0(p) G0 ( p )
-
1 G0 ( p )
F.T.B.F = Gf(p)
G0 ( j ) e j et G 0 ( j ) e j
On pose :
G f ( j )
sin
G0 ( j ) e j
j ( arctg (
e
)
1 cos
1 G f ( j ) 1 2 2 cos
On a :
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6.1 Stabilité
Explicitons la définition 1 : La réponse libre tend vers 0. Le régime libre est donc amorti.
La réponse libre d’un système est donnée par :
N 0 ( p)
S ( p)
D( p)
N0(p) est un polynôme de degré au plus (n-1) dont les coefficients dépendent des valeurs
initiales (à t = 0) de s(t) et de ses dérivées et D(p) est le dénominateur de la fonction de
transfert du système.
La réponse temporelle du système est alors : s (t ) TL ( S ( p)). Elle peut être obtenue par la
1
On montre que quelque soit la nature des pôles (simples ou multiples, réels ou complexes)
la réponse libre ne tend vers 0 que si tous les pôles sont à partie réelle strictement
négative.
Pour savoir si les pôles d’une fonction de transfert sont à parties réelles négatives,
on peut les calculer. Mais pour des polynômes de degré supérieur à 2, la résolution
devient difficile. Le critère de Routh est un critère algébrique qui permet de savoir si les
pôles sont tous à partie réelle négative (donc si le système est stable) sans avoir à calculer
ces pôles.
Le critère de Routh peut être appliqué pour les systèmes en boucle ouverte ou en boucle
fermée.
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a n 1 a n 2 a n a n 3 a a a n a n 5
b1 ; b2 n 1 n 4 ;...
Avec a n 1 a n 1
b1 a n 3 a n 1b2 b a a n 1b3
c1 ; c 2 1 n 5 ...
b1 b1
Critère de Routh : Le système est stable si tous les coefficients ai sont strictement positifs
et si tous les termes de la première colonne sont strictement positifs.
Remarque :
- La première condition dans le critère de Routh est une condition nécessaire.
- Le nombre de changements de signe dans la première colonne est égale au
nombre de pôles à partie réelle positive.
Exemples d’application.
Exemples d’application.
Théorème de Cauchy : Soit une fonction complexe d’une variable complexe F( p) possédant
n pôles et m zéros. On considère, dans le plan complexe, un contour fermé Γ de telle sorte que
tous les pôles et tous les zéros de la fonction F( p) se trouvent à l’intérieur de ce contour.
Lorsque p se déplace le long du contour Γ, son image par F se déplace le long d’une courbe que
nous pouvons appeler F(Γ).
Le nombre de tours effectué par F(Γ) autour de l’origine est égal à m − n. La différence m − n
est
comptée positivement si le sens de rotation de p le long de Γ coïncide avec le sens de rotation
de F(Γ) autour de O et négativement dans le cas contraire.
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Contour de Nyquist
On définit le contour de Nyquist par la courbe Γ définie par le demi-périmètre d’un cercle de
rayon R et de centre O lorsque R→∞, du côté des parties réelles positives.
Ce contour est donc formé de l’axe des imaginaires (p = jω) pour ω variant de −∞ à +∞ et d’un
arc
de cercle de rayon infini qui le referme. Il contient donc tout le demi-plan correspondant aux
parties réelles positives. On l’oriente arbitrairement dans le sens horaire. Cela signifie que l’on
supposera,
dans l’application du théorème de Cauchy, que p décrit le contour Γ dans le sens horaire.
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Un système est stable en boucle fermée si l’image du contour de Nyquist par la fonction
F( p) = G( p)+1 fait autour de l’origine, dans le sens horaire, un nombre de tours égal à − n où n
est le nombre de pôles à partie réelle positive de la fonction de transfert en boucle ouverte G( p).
L’image du contour de Nyquist, par ailleurs, ne doit pas passer par l’origine.
Un système est stable en boucle fermée si l’image du contour de Nyquist par la fonction G( p) fait
autour du point critique, dans le sens horaire, un nombre de tours égal à −n où n est le nombre de
pôles à partie réelle positive de la fonction de transfert en boucle ouverte G( p). L’image du
contour de Nyquist, par ailleurs, ne doit pas passer par le point critique.
Le tracé de l’image par G( p) du contour de Nyquist ne doit pas poser de problème. En effet, si
nous
décomposons ce contour en trois « segments », on constate que l’image du segment OM (demi-
axe p = jω) n’est autre que le lieu de Nyquist du système en boucle ouverte. L’image du
segment NO (demi-axe p = − jω) est son symétrique par rapport ) l’axe des abscisses. Et
l’image du demi-cercle MN est celle d’un ensemble de points de coordonnées p Re lorsque
j
,
R → ∞ et lorsque 2 2 . En règle générale, cette image est confondue avec le point O.
Pour appliquer le critère de Nyquist, il suffit donc, pour déterminer l’image du contour G de
tracer le lieu de Nyquist du système en boucle ouverte et son symétrique par rapport à l’axe
des abscisses et de parcourir la courbe ainsi constituée dans le sens ω→−∞ vers ω → +∞.
Exemples d’application.
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Le critère de revers constitue, en quelque sorte, une vision simplifiée du critère de Nyquist
dans le cas, fort répandu, où la fonction de transfert en boucle ouverte G( p) du système étudié
ne possède aucun pôle à partie réelle positive.
Dans ces conditions, le critère de stabilité peut s’exprimer comme suit :
La marge de gain (notée MG) et la marge de phase (notée MP) sont deux paramètres qui
permettent de mesurer le degré de stabilité d’un système.
Remarque : Les valeurs couramment admises pour assurer une stabilité suffisante sont :
8 dB MG dB 12 dB et 30 MP 45.
Ces marges de stabilité peuvent être lues directement dans les différents plans (Bode, Black et
Nyquist).
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Considérons le système asservi suivant caractérisé par deux entrées (X(p) = la consigne et
P(p) = Perturbations) et une sortie (Y(p)).
Avec E(p) est l’écart : E(p) = X(p) – R(p) ( R(p) est la sortie mesurée). On pourra montrer
facilement que l’expression de E(p) en fonction de X(p) et P(p) est donnée par :
Avec
On peut écrire : E(p) = E1(p) + E2(p) avec E1(p) est l’écart dû à l’entrée principale (P(p) = 0) et
E2(p) est l’écart dû à l’entrée de perturbation (X(p) = 0).
Le système asservi sera dit précis si l’écart statique tend vers 0 quand t tend vers l’infini. O r
d’après le théorème de la valeur finale on a :
Pour que le système soit précis il faut donc que ces deux limites tendent vers 0.
Et après application du théorème de la valeur finale cité plus haut, on obtient les résultats
récapitulés dans le tableau suivant :
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FTBO (α > = 1). Dans le cas où α = 0, l’écart de position est constant et inversement proporti
- De même, pour avoir un écart de vitesse (resp. d’accélération) nul il suffit
d’avoir au moins deux (resp. trois) intégrations en FTBO (α > = 2 (resp. α > = 3)).
En notant
Et après application du théorème de la valeur finale, on obtient les résultats récapitulés dans
les tableaux suivants :
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