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Objectifs du cours
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Plan du cours
1. Généralités et terminologie.
2. Définition des systèmes linéaires continus et invariants.
3. Les signaux d'entrée typiques.
4. Outils mathématiques (transformée de Laplace)
5. Modélisation des systèmes linéaires et asservis;
6. Stabilité des systèmes Asservis;
7. Correction des systèmes Asservis;
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1. Généralités et terminologie.
L’automatique est la discipline scientifique qui étudie les systèmes dynamiques, les
signaux et l’information, à des fins de conduite ou de prise de décision et vise à rendre le
système autonome.
Automatique, c'est l'ensemble de théories et de techniques pour la prise de décision et
la commande des systèmes. En anglais "Automatic Control "
Le domaine d’application de l’automatique est extrêmement vaste :
l’industrie manufacturière, la chimie, la robotique, la mécanique, l’entrainement des
machines, électronique, l’aéronautique, etc.
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1. Généralités et terminologie.
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1. Généralités et terminologie.
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1. Généralités et terminologie
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2. Systèmes linéaires continus et invariants
1. Système linéaire.
Un système est dit linéaire si la fonction qui décrit son comportement est
elle-même linéaire. Cette dernière vérifie alors les principes de
proportionnalité et de superposition :
1.1. Principe de proportionnalité.
si s(t) est la réponse à l'entrée e(t) alors 𝛌.s(t) est la réponse à l'entrée 𝛌.e(t).
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2. Systèmes linéaires continus et invariants
1. Système linéaire.
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2. Systèmes linéaires continus et invariants
1. Système linéaire.
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2. Systèmes linéaires continus et invariants
1. Système linéaire.
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2. Systèmes linéaires continus et invariants
1. Système linéaire.
Un système est continu, par opposition à un système discret, lorsque les variations des
grandeurs physiques sont définies à chaque instant (ils sont caractérisés par des
fonctions continues). On parle aussi dans ce cas de système analogique.
Un système est dit invariant si on suppose que les caractéristiques du système (masse,
dimensions, résistance, impédance, ...) ne varient pas au cours du temps ("le système
ne vieillit pas").
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2. Systèmes linéaires continus et invariants
3. Système en boucle ouverte BO.
Dans un système en boucle ouverte, la sortie y(t) peut être réglée en agissant sur l’entrée u(t).
Cette situation présente deux inconvénients majeurs :
• On ne sait pas a priori à quelle valeur va se stabiliser y(t) et en combien de temps ;
• y(t) va varier en fonction des perturbations extérieures (par exemple variation de la température externe).
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2. Systèmes linéaires continus et invariants
4. Système en boucle fermée BF. Structure d’un système asservi
Régulation cascade de
niveau d’eau et de débit.
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2. Systèmes linéaires continus et invariants
4. Système en boucle fermée BF.
Capteur
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2. Systèmes linéaires continus et invariants
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2. Systèmes linéaires continus et invariants
2.5. Performances des Systèmes dynamiques.
2.5.1. La stabilité.
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2. Systèmes linéaires continus et invariants
2.5. Performances des Systèmes dynamiques.
2.5.2. La précision.
La rapidité est caractérisée par le temps que met le système à réagir à une brusque variation du
signal d'entrée.
Cependant, la valeur finale étant le plus souvent atteinte de manière asymptotique (système
stable), on retient alors comme principal critère d'évaluation de la rapidité d'un système, le temps
de réponse à n%. (5%, 1%......)
En pratique, on utilise le temps de réponse à 5% (Tr5%) appelé aussi temps d'établissement, c'est
le temps mis par le système pour atteindre sa valeur de régime permanent à ± 5% près et y rester.
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2. Systèmes linéaires continus et invariants
2.5. Performances des Systèmes dynamiques.
2.5.3. La rapidité.
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2. Systèmes linéaires continus et invariants
2.5. Performances des Systèmes dynamiques.
2.5.4. L’amortissement.
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2. Systèmes linéaires continus et invariants
2.5. Performances des Systèmes dynamiques.
2.5.4. L’amortissement.
le taux de dépassement, qui caractérise l'amplitude maximale des oscillations :
D1 : premier dépassement
t1 : instant du premier dépassement
s(∞) : valeur asymptotique de la sortie en régime permanent.
On exprime le dépassement en % :
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3. Les signaux d'entrée typiques
3.1. Introduction.
Dans le cas général les signaux d'entrée ont une forme quelconque et inconnue.
Néanmoins pour des besoins d'analyse, on définit des signaux de forme simple dont on
pourra calculer les effets en sortie d'un système.
Parmi les signaux, les plus courants utilisés en asservissement sont l'échelon et la sinusoïde.
Pour l'étude des systèmes sollicités par un signal, on distingue deux phases :
- Le régime transitoire, phase durant laquelle le système "réagit" au signal, puis;
- Le régime permanent ou établi, qui correspond au comportement lorsque t → .
Remarque : Tous les signaux seront considérés nuls pour t < 0.
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3. Les signaux d'entrée typiques.
3.2. Signal d'entrée Dirac (t).
La réponse à une impulsion de Dirac, réponse impulsionnelle, est très intéressante en théorie,
permettant de caractériser parfaitement le système. En pratique il est difficile de procéder à cet essai.
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3. Les signaux d'entrée typiques
3.3. Signal d'entrée constant e(t) = A : échelon
Lorsqu'on applique un échelon à l'entrée d'un système, il s'agit d'une brutale variation, passage
de zéro à une amplitude A. La sortie du système ne peut suivre instantanément cette brusque
variation, et on observe une phase transitoire, qui met en évidence certaines caractéristiques de
la chaîne fonctionnelle. La réponse à un échelon est appelée réponse indicielle.
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3. Les signaux d'entrée typiques
3.4. Signal rampe.
Ce signal va permettre d'observer la façon dont le système suit l'évolution du signal d'entrée, et
mettre ainsi en évidence le phénomène de vitesse. C'est très utile pour caractériser les systèmes
suiveurs.
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3. Les signaux d'entrée typiques
3.5. Signal d’entrée sinusoïdal.
L'hypothèse de système linéaire, assure que la sortie d'un système sollicité par une entrée
sinusoïdale, est également sinusoïdale. La sortie est de même fréquence que l'entrée, mais
possède une amplitude différente, et présente un déphasage par rapport au signal d'entrée.
Il s'agit de la réponse fréquentielle ou harmonique du système.
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4. Outils Mathématiques
4.1. Introduction.
Domaine Domaine
temporel complexe
F s L f t
0
f t e st dt
+∞ +∞
𝟏
𝐹 𝑠 =𝐿 𝑓 𝑡 = 𝑓(𝑡) ∙ 𝑒 −𝑠∙𝑡 𝑑𝑡 = 𝟏 ∙ 𝑒 −𝑠∙𝑡 𝑑𝑡 =
0 0 𝒔
Exemples de calcul:
𝟏 𝒂 𝟏 𝒃 𝒏!
𝐿 𝟏 = ; 𝐿 𝒂 = ; 𝐿 𝒕 = 𝟐 ; 𝐿 𝑏 ∙ 𝒕 = 𝟐 ; 𝐿 𝒕𝒏 = 𝒏+𝟏
𝒔 𝒔 𝒔 𝒔 𝒔
𝟑! 𝟔
𝐿 𝑡3 = 𝟒 = 𝟒
𝒔 𝒔
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4. Outils Mathématiques
4.3. Propriété de la transformée de Laplace.
1. Translation complexe
Soient une fonction réelle f(t) et sa transformée de Laplace F(s).
Lorsqu’on effectue une multiplication de la fonction f(t) par e-at, la T.L.
subit une translation complexe :
L e at f t F s a
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4. Outils Mathématiques
4.3. Propriété de la transformée de Laplace.
2. Translation temporelle
Soient une fonction réelle f(t) et sa transformée de Laplace F(s).
Lorsqu’on effectue une translation T 0 dans le domaine temporel, la
T.L. de la fonction f(t-T) s’écrit :
L f t T e sT F s
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4. Outils Mathématiques
4.4. Propriété de la transformée de Laplace.
(t)
Ɦ(t)
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4. Outils Mathématiques
4.3. Propriété de la transformée de Laplace.
3. Dérivée et intégrale
Soient une fonction réelle f(t) et sa transformée de Laplace F(s).
La T.L. de la fonction intégrale de f(t) s’écrit :
t F s
L f x dx
0 s
d2 f t 2 df 0
L
dt 2 s F s s f dt
0
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4. Outils Mathématiques
4.3. Propriété de la transformée de Laplace.
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4. Outils Mathématiques
4.3. Propriété de la transformée de Laplace.
t
L f a F a s
a
s
L-1 F a f at
a
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4. Outils Mathématiques
4.3. Propriété de la transformée de Laplace.
6. Dérivation complexe
Soient une fonction réelle f(t) et sa transformée de Laplace F(s).
Lorsqu’on effectue une multiplication de la fonction f par (-t), la T.L.
subit une action dérivée :
dF s
L t f t
ds
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4. Outils Mathématiques
4.3. Propriété de la transformée de Laplace.
Théorème du retard
L f t a w t a e s a F s
L f t e s t F s s0
0
𝟏 𝟏
𝑳 𝒆𝟑∙𝒕 = 𝒔−𝟑 ; 𝑳 𝒕 ∙ 𝒆−𝟒∙𝒕 = (𝒔+𝟒)𝟐
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4. Outils Mathématiques
4.3. Propriété de la transformée de Laplace.
s s 1
Exemple : F s F1 s F2 s
s² 1 s 1 s² 1 s 1
t t t
0 0 0
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4. Outils Mathématiques
4.3. Propriété de la transformée de Laplace(2).
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4. Outils Mathématiques
4.4. Transformée de Laplace inverse.
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4. Outils Mathématiques
4.5. Propriété de la transformée de Laplace.
1. Linéarité
On considère deux fonctions réelles f1(t), f2(t) dont les transformées
de Laplace sont respectivement F1(s) et F2(s).
Soit a1 et a2 deux constantes réelles.
La linéarité de la T.L se traduit par la relation suivante :
F s L a1 f1 t a2 f 2 t a1 L f1 t a2 L f 2 t
F s a1 F1 s a2 F2 s
Soit : La linéarité de la T.L.I se traduit par la relation suivante :
L-1 a1 F1 s a2 F2 s a1 f1 t a2 f 2 t
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4. Outils Mathématiques
4.6. Exemples de Calcul dans la transformée de Laplace.
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4. Outils Mathématiques
4.6. Exemples de Calcul « Résolution des équations différentielles ».
d3 y t 3 dy 0 d 2 y 0
L 3 s Y s s 2
y 0 s 2
s 3
Y s 1
dt dt dt
Faisons de même pour la fonction x(t) :
d2 x t dx t dx 0 dx 0
L 2 s L s
s X s x 0
s 2
X s
dt dt dt dt
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4. Outils Mathématiques
4.6. Exemples de Calcul « Résolution des équations différentielles ».
s 3 Y s 1 3s 2 Y s sY s 6Y s s 2 X s X s
Soit : Y s s 3 3s 2 s 6 X s s 2 1 1
Y s
s 2
1
X s
1
s3 3 s2 s 6 s3 3 s2 s 6
SASM dépendant de x SSSM dépendant des CI
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4. Outils Mathématiques
4.7. Résolution des équations différentielles par transformée de Laplace inverse.
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4. Outils Mathématiques
4.7. Exemples de transformée de Laplace.
Exemple N°1: Exemple N°2:
On prend maintenant le signal u(t) Représenter puis calculer la transformée
représenté ci-dessous : de Laplace de la fonction S(𝒕) définie par :
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