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Combinatoires séquentiels Linéaire Non Linéaire Linéaire Non Linéaire
Présentation :
Pour établir la structure d'un système automatisé on commence par étudier le fonctionnement d'un
système dans lequel l'homme est la « Partie Commande ».
Exemple : conducteur au volant d'un véhicule :
Le conducteur doit suivre la route. Pour cela, il observe la route et
son environnement et évalue la distance qui sépare son véhicule du
bord de la route. Il détermine en fonction du contexte l'angle qu'il
doit donner au volant pour suivre la route.
Il agit sur le volant (donc sur le système) ; puis de nouveau il
recommence son observation pendant toute la durée du
déplacement.
Si un coup de vent dévie le véhicule, après avoir observé et mesuré
l'écart il agit sur le volant pour s'opposer à cette perturbation.
Schéma de structure :
On peut donc définir la structure par le schéma suivant :
Nous retrouvons la même structure dans les systèmes asservis. Cette structure fait intervenir deux
chaînes, une chaîne d'action et une chaîne d'information.
Ce type de système est appelé aussi système bouclé.
2/ Les signaux :
2.1/ Signaux d’entrée – Signaux de sortie :
Tout système est caractérisé par deux sortes de signaux :
2.1.1/ Signaux d’entrée : ce sont des grandeurs indépendantes du système mais qui agissent
sur son état en tant que cause :
* Signaux de commande qui permettent d’agir sur le système et de le piloter vers un but spécifié.
* Signaux de perturbations subit par le système. Généralement, on ne pourra pas agir sur
celles-ci car leur mode d’action sera difficile à identifier.
2.1.2/ Signaux de sortie : ce sont les effets des grandeurs d’entrée que l’on peut observer
généralement au moyen des capteurs.
Ce signal est utilisé pour déterminer l’erreur statique d’un système, c'est-à-dire la différence entre
la sortie souhaitée et la sortie réelle lorsque l’entrée reste constante.
2.2.2/ Rampe unitaire : r(t) (u(t) est la dérivée, discontinue à l’origine, de r(t))
La relation mathématique qui lie l’entrée et la sortie, u = R.i, est indépendante du temps.
On dit qu’un système statique n’a pas de mémoire.
4/ Structure de commande :
Il existe deux cas :
5.2/ Caractéristiques :
Les systèmes asservis ont une structure caractérisée par la possibilité de prendre en compte
l’observation de la sortie pour modifier l’état du système.
L’intérêt du bouclage est d’assurer une meilleure précision et de compenser l’action des
perturbations.
Dans les systèmes linéaires on distingue :
La régulation : tâche à réaliser consiste à maintenir une ou plusieurs grandeurs physiques à
des valeurs fixes. Exemples : régulation de vitesse, régulation de température, . . .
L’asservissement : tâche à réaliser consiste à faire suivre une loi non fixée à l’avance à une
ou plusieurs grandeurs physiques. Exemples : direction asservie d’un engin, suivi d’un
avion par un radar, . . .
5.3/ Structure :
Un système asservi recopie le comportement de l’homme dans les trois phases essentielles de
son travail : réflexion, action et observation. Les différentes phases de fonctionnement d’un
système asservi peuvent être schématisées (schéma blocs) comme suit :
Schéma fonctionnel :
Suivant le signe de V , le moteur tourne dans un sens ou dans l’autre jusqu’à ce que : V = 0,
c'est-à-dire : XS = XC.
Schéma fonctionnel :
6.2.2/ La rapidité (temps de réponse) qui est caractérisée par le temps que met le système à
réagir à une variation brusque de la grandeur d’entrée.
7/ Applications :
Tracer les schémas fonctionnels des exemples de régulations donnés :
La vitesse de consigne est affichée sur un potentiomètre dont le curseur fournit une tension de
référence uréf. Celle-ci est comparée à la tension um, image de la vitesse de rotation de la charge,
le capteur est ici une génératrice tachymétrique. La tension d’écart attaque l’actionneur de
puissance. Les perturbations sont celles qui interviennent sur la charge (frottements secs, balourd,
…). Le fonctionnement de cette régulation est alors le suivant :
Si diminue alors um diminue, dans ces conditions = uréf um augmente, i croît et donc
croît également ;
Inversement si augmente alors um en fait autant, donc et i diminuent et décroît ;
L’asservissement est réalisé dés que = uréf um = 0.
La hauteur h est mesurée par un capteur de niveau, celle-ci est comparée à la hauteur de
référence affichée sur le potentiomètre. L’écart est alors amplifié afin de piloter la servo-vanne.
Donc :
Si h décroît alors um en fait de même, augmente et la vanne s’ouvre, le niveau h remonte ;
Inversement, si h augmente alors diminue, la vanne se ferme et donc h se stabilise si QS est
nul ou bien diminue.
Réponses :
Régulation de vitesse :
Cr(p)
Uréf(p) (p) Amplificateur I(p) Moteur Cm(p) Cm(p) Cr(p) Réducteur (p)
+ +
de puissance électrique + Charge
Um(p)
Dynamo
Tachymétrique
Cm : Couple moteur ;
Cr : Couple résistant.
Régulation de niveau :
QS(p)
Uréf(p) (p) Amplificateur I(p) Servo- Qe(p) Qe(p) QS(p) Réservoir (p)
+ +
de puissance vanne
Um(p)
Capteur de
niveau