MP2I À RENDRE LE 19.03.

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DEVOIR MAISON 17
Vous traiterez au choix l’un des deux exercices suivants, le second étant plus difficile que le premier.
▶ Exercice 1 : trois questions indépendantes
𝑥
1 1
  
2
1. Déterminer la limite en +∞ de 𝑓 : 𝑥 ↦→ 𝑥 1 + 3
− 𝑒𝑥 ln 1 + .
𝑥 𝑥
i 𝜋 𝜋 h
2. a. Justifier que pour tout 𝑛 ∈ N∗ , l’équation tan(𝑥) = 𝑥 admet une unique solution dans − + 𝑛𝜋, + 𝑛𝜋 .
2 2
Dans la suite, on notera 𝑥𝑛 cette solution, et on pose 𝑦𝑛 = 𝑥𝑛 − 𝑛𝜋.
b. Donner un équivalent simple de 𝑥𝑛 .
1
 
𝜋
c. Justifier que pour tout 𝑛 ∈ N∗ , 𝑦𝑛
= − Arctan .
2 𝑥𝑛
d. En déduire un développement asymptotique de 𝑥𝑛 à la précision 𝑜 (𝑛 0 ).
Indication : on attend ici une expression de la forme 𝑥𝑛 = 𝛼𝑛 + 𝛽 + 𝑜 (1).
𝑛→+∞
 
e. En déduire un développement asymptotique de 𝑥𝑛 à la précision 𝑜 𝑛12 , puis un développement
1

asymptotique de 𝑥𝑛 à la même précision.

 
1
f. Facultatif : donner un développement asymptotique de 𝑥𝑛 à la précision 𝑜 𝑛3
.
3. Soit 𝑛 ∈ N∗ .
a. Justifier que (𝑒 𝑥 − 1)𝑛 = 𝑥 𝑛 + 𝑜 (𝑥 𝑛 ).
𝑥→0
b. Pour tout 𝑘 ∈ ⟦0, 𝑛⟧, déterminer le développement limité d’ordre 𝑛 au voisinage de 0 de 𝑒 𝑘𝑥 .
c. En calculant de deux manières le 𝐷𝐿𝑛 (0) de (𝑒 𝑥 − 1)𝑛 , montrer que pour tout 𝑝 ∈ ⟦0, 𝑛⟧,
(
𝑛
𝑛! si 𝑝 = 𝑛
 
𝑛−𝑘 𝑛 𝑝
∑︁
(−1) 𝑘 =
𝑘=0
𝑘 0 sinon

▶ Exercice 2 : nombre d’involutions de ⟦1, 𝑛⟧

Si 𝐸 est un ensemble fini, on appelle involution de 𝐸 toute application 𝜎 : 𝐸 → 𝐸 telle que 𝜎 ◦ 𝜎 = id𝐸 .
On note alors 𝐼𝐸 l’ensemble des involutions de 𝐸, et si 𝑛 ∈ N∗ , on note 𝐼𝑛 l’ensemble des involutions de ⟦1, 𝑛⟧.
Enfin, on notera 𝑖𝑛 le cardinal de l’ensemble 𝐼𝑛 , et on posera 𝑖 0 = 1.
1. Soient 𝐸 et 𝐹 deux ensembles finis, et soit 𝜑 : 𝐸 → 𝐹 une bijection entre 𝐸 et 𝐹 .
Montrer que 𝜎 ↦→ 𝜑 −1 ◦ 𝜎 ◦ 𝜑 réalise une bijection de 𝐼 𝐹 sur 𝐼𝐸 .
On en déduit que 𝐼 𝐹 et 𝐼𝐸 sont de même cardinal. En particulier, si 𝐸 est de cardinal 𝑛, alors 𝐼𝐸 a pour cardinal 𝑖𝑛 .

2
Partie I. Développement limité de 𝑒 𝑥+𝑥 /2 .
 2

Dans la suite, on note 𝜑 : 𝑥 ↦→ exp 𝑥 + 𝑥2 .
2. Donner le 𝐷𝐿4 (0) de 𝜑.
3. Montrer que 𝜑 est solution de l’équation différentielle 𝑦 ′ = (1 + 𝑥)𝑦.
4. En déduire que pour tout 𝑘 ∈ N∗ , 𝜑 est de classe C𝑘+1 et que pour tout 𝑥 ∈ R,
𝜑 (𝑘+1) (𝑥) = (1 + 𝑥)𝜑 (𝑘 ) (𝑥) + 𝑘𝜑 (𝑘 −1) (𝑥).

5. Justifier alors que pour tout 𝑛 ∈ N, 𝜑 possède un 𝐷𝐿𝑛 (0), que l’on notera
𝑛  
∑︁ 𝑎𝑘 𝑘
𝜑 (𝑥) = 𝑥 + 𝑜 𝑥𝑘 .
𝑥→0 𝑘!
𝑘=0

6. Montrer que pour tout 𝑘 ∈ N, 𝑎𝑘+1 = 𝑎𝑘 + 𝑘𝑎𝑘 −1 .

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Partie II. Nombre d’involutions de ⟦1, 𝑛⟧.
7. Calculer 𝑖 1, 𝑖 2 et 𝑖 3 .
8. Soit 𝑛 ⩾ 2, et soit 𝜎 ∈ 𝐼𝑛+1 .
a. On suppose que 𝜎 (𝑛 + 1) = 𝑛 + 1.
⟦1, 𝑛⟧ −→ ⟦1, 𝑛⟧
Montrer que ⟦1, 𝑛⟧ est stable par 𝜎 et que 𝜎𝑛+1 : est dans 𝐼𝑛 .
𝑗 ↦−→ 𝜎 ( 𝑗)
En déduire que l’application 𝜎 ↦→ 𝜎𝑛+1 réalise une bijection de {𝜎 ∈ 𝐼𝑛+1 | 𝜎 (𝑛 + 1) = 𝑛 + 1} sur 𝐼𝑛 .
b. On suppose que 𝜎 (𝑛 + 1) = 𝑘 ∈ ⟦1, 𝑛⟧.
⟦1, 𝑛⟧ \ {𝑘 } −→ ⟦1, 𝑛⟧ \ {𝑘 }
Montrer que ⟦1, 𝑛⟧ \ {𝑘 } est stable par 𝜎 et que 𝜎𝑘 : .
𝑗 ↦−→ 𝜎 ( 𝑗)
En déduire que l’application 𝜎 ↦→ 𝜎𝑘 réalise une bijection de {𝜎 ∈ 𝐼𝑛+1 | 𝜎 (𝑛 + 1) = 𝑘 } sur 𝐼 ⟦1,𝑛⟧\{𝑘 } .
9. Prouver que pour tout 𝑛 ∈ N∗ , 𝑖𝑛+1 = 𝑖𝑛 + 𝑛𝑖𝑛−1 .
10. En déduire que pour tout 𝑛 ∈ N, 𝑖𝑛 = 𝑎𝑛 .

Partie III. Une expression de 𝑖𝑛 .

𝑛
𝑥2 𝑏 𝑥2
∑︁
𝑘 𝑘
On note pour tout 𝑛 ∈ N, 𝑒 2 = 𝑥 + 𝑜 (𝑥 𝑛 ) le 𝐷𝐿𝑛 (0) de 𝑒 2 .
𝑥→0 𝑘!
𝑘=0
𝑛  
∑︁ 𝑛
11. Sans chercher à calculer les 𝑏𝑘 pour l’instant, justifier que pour tout 𝑛 ∈ N, 𝑎𝑛 = 𝑏𝑘 .
𝑘
𝑘=0
12. Pour tout 𝑝 ∈ N, déterminer 𝑏 2𝑝 et 𝑏 2𝑝+1 .
⌊∑︁
2⌋
𝑛
1
13. En déduire que pour tout 𝑛 ∈ N, 𝑖𝑛 = .
𝑘=0
2𝑘 𝑘!(𝑛− 2𝑘)!

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