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CHAPITRE 4
Généralités sur l’automatique continue
I. Introduction à l’automatique
I.1. Définitions :
L’automatique est l’ensemble de théories, de techniques, d’outils ... utilisés pour rendre les
systèmes autonomes, indépendants de l’intervention humaine, afin de réduire la
fréquence et la difficulté des tâches humaines (permet de faire des actions « impossibles »
pour l’homme).
L’automatique est l’art de modéliser, d’analyser puis de commander les systèmes. C’est aussi
celui de traiter l’information et de prendre des décisions.
L’automatique fait partie des sciences de l’ingénieur. Elle traite de la :
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Un Système est un ensemble organisé dans un but fixé ou ensemble de processus physiques
chimiques en évolution et de procédés de réalisation de ces procédés.
On schématise un système par un bloc possédant une ou plusieurs entrées et une ou plusieurs sorties.
Les autres grandeurs ayant une action non désirée sont des perturbations (entrées parasites).
ORDRES : Signal d’entrée, consigne: Exemple fixer une température à 37 °c ou fixer une
trajectoire d’un avion.
ACTION DE COMMANDE : Action susceptible de changer l’état du système à commander.
Elle est élaborée en fonction des ordres.
PERTURBATIONS : variables aléatoires dont on ne connaît pas l’origine
SORTIE : signal de sortie, variable à contrôler
M.EL IDRISSI 2023/2024
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En boucle ouverte: Le système de commande peut opérer à partir du seul signal de consigne.
En boucle fermée (contre réaction) est capable de:
o stabiliser un système instable en BO.
o compenser les perturbations externes (vent, houle, …).
o compenser les incertitudes internes (modèle imparfait).
Donc la structure en boucle fermée est nécessaire dans l’étude des systèmes de commande.
D. Fonctions d’une commande
Il existe deux fonctions d’une commande :
Asservissement : Un système asservi est un système dit suiveur, c’est la consigne qui
varie. Exemple: commander un missile qui poursuit une cible, pilotage automatique d’un
avion.
Régulation : La consigne est fixée et le système doit compenser l’effet des perturbations.
Exemple: le réglage de la température dans un four.
Un système asservi est un système bouclé dans lequel la grandeur de retour est comparée à la
grandeur d’entrée par élaboration d’un signal, appelé écart. Ce signal écart est adapté et amplifié afin
de commander la partie opérative.
A retenir, un système asservi est un système :
• A amplification de puissance
• En boucle fermée
• Nous prenons en compte les régimes transitoires, les grandeurs d’entrées et de sorties ne sont plus
binaires elles sont analogiques.
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Les caractéristiques dynamiques permettent de quantifier les performances d’un système asservi.
Elles sont appréciées à partir de la réponse des systèmes des entrées types.
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Signal de rampe
Signal sinusoïdal
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La rapidité :
La rapidité est caractérisée par le temps que met le système à réagir à une variation brusque de la
grandeur d’entrée (temps de réponse). Cette notion est fortement liée à la précision (plus un système
est rapide plus il est précis). On dit qu’un système a une rapidité satisfaisante s’il se stabilise à son
niveau constant en un temps jugé satisfaisant.
s’(t)
s(t)
Stabilité :
La stabilité d’un système est la capacité de converger vers une valeur constante si l’entrée est
constante. Ce système tend à revenir à son état d’équilibre permettant quand on lui applique une
perturbation de courte durée.
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quelle que soit la nature du procédé. La sortie du dérivateur est proportionnelle à la vitesse de
variation de l’écart.
L'action Dérivée, en compensant les inerties dues au temps mort, accélère la réponse du système et
améliore la stabilité de la boucle, en permettant notamment un amortissement rapide des oscillations
dues à l'apparition d'une perturbation ou à une variation subite de la consigne. Dans la pratique,
l'action dérivée est appliquée aux variations de la grandeur à régler seule et non de l'écart mesure-
consigne afin d'éviter les à-coups dus à une variation subite de la consigne.
L'action D est utilisée dans l'industrie pour le réglage des variables lentes telles que la température,
elle n'est pas recommandée pour le réglage d'une variable bruitée ou trop dynamique (la pression).
En dérivant un bruit, son amplitude risque de devenir plus importante que celle du signal utile.
Remarque : l’action dérivée ne peut pas être utilisée seule car dans le cas d’un signal de mesure
bruité, la dérivée amplifie le bruit, ce qui rend son utilisation délicate ou impossible.
Méthode par approches successives : Elle consiste à modifier les actions du régulateur et à
observer les effets sur la mesure enregistrée, jusqu’à obtenir la réponse optimale. On règle
l’action proportionnelle, puis l’action dérivée et l’intégrale. Cette technique présente l’intérêt
d’être simple et utilisable sur n’importe quel type de système. Néanmoins du fait de son
caractère itératif, son application devient longue sur des procédés à grande inertie.
Méthode nécessitant l’identification du procédé : Si l’on connaît les paramètres du procédé,
suite à une modélisation de sa fonction de transfert réglante, et si l’on est en possession de la
structure du régulateur. Il est alors possible de calculer rapidement les paramètres de réglage
qu’on pourra affiner suite à des essais, afin d’obtenir la réponse souhaitée. Cette méthode
nécessite un enregistreur à déroulement rapide. Elle est de préférence utilisée sur des procédés
à grande inertie.
Méthode de Ziegler et Nichols : Elle nécessite l’observation de la réponse du procédé et la
connaissance de la structure du régulateur. C’est une méthode qui permet le calcul des actions,
sans la détermination des paramètres du procédé.
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